CHAPITRE 19: RÉUNION 1.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 19: Réunion 1


**RAYONNE TSAMBA **

Ça fait plus d'un mois que Daniel a eu son accident et que les choses sont revenues à la normale. J'ai reçu l'appel de mon père la semaine dernière qui me disait qu'il voudrait nous parler à Daniel et moi sur un sujet un peu délicat, il montera avec sa femme. Il m'a aussi dit que mes frères seront là, j'ai été intriguée et je lui ai posé toutes sortes de questions pour savoir de quoi il est question mais il ne m'a rien dit. Je lui ai demandé s'il était nécessaire que Daniel appelle ses parents, il m'a dit que ce n'était pas obligatoire mais que s'il voulait, il pouvait le faire. Lorsque j'ai parlé à Daniel, il a décidé de ne faire appel à personne ou tout au plus à G mais pas à d'autres personnes. La réunion est prévue pour samedi donc dans 2 jours puisque aujourd'hui c'est jeudi. Ce matin Daniel m'a informée que dimanche ses parents seront à la maison, donc mon weekend est plutôt chargé. J'ai beaucoup de courses à faire pour ces 2 jours. 


Nous sommes le jour de la réunion et tout le monde est là, papa, maman, Grâce, Tommy, Lucas et Edna. J'étais vraiment surprise, quand il parlait de mes frères, je ne pensais pas qu'ils viendraient avec leur époux mais bon. Finalement D a invité G à y prendre part et il est présent. Alors après des civilités et autres échanges, mon père a demandé la permission à Daniel de prendre la parole parce que Daniel est chez lui et donc le chef de maison , ce dernier le lui a permis.


Papa :merci mon fils. Tout d'abord je suis content de savoir que tu vas mieux et que tu aies repris des couleurs. Je suis tout aussi content de savoir que tout est revenu à la normale dans ton foyer même si ta femme et toi vous avez décidé de ne pas faire les choses comme il se doit c'est-à-dire venir la chercher à nouveau chez ses parents, parce qu'aux dernières nouvelles Rayonne avait quitté le foyer et donc n'était plus sous ta responsabilité mais la mienne. Je n'ai pas compris comment ni pourquoi elle se retrouve à nouveau dans cette maison alors que j'ai laissée à glass (quartier). 


Daniel et moi avons baissé les têtes réalisant qu'il avait raison et que nous étions en tort, dans le feu des événements, nous avons oublié tout ça.


Papa:  je vois que le message est passé, j'attendrai ton appel. Ce qui nous amène ici aujourd'hui est un tout autre sujet. Cette question nous a tellement intrigués que nous voici devant vous avec tes frères pour essayer d'avoir une réponse avec vous les concernés. Nous avons attendu que tu te rétablisses bien avant de venir en parler, parce que vois-tu cette histoire autour de ta mort et ta résurrection nous a laissés sans voix, surtout ce que nous avons appris juste après de la bouche de vos enfants.


Nous nous sommes regardés Daniel et moi car nous ne sommes pas au courant. Qu'est-ce qu'ils ont bien pu dire ?


Papa: ( poursuivant) Il y a que nous avons appris ton accident, puis que tu es mort, par la suite ta femme a eu une crise de folie, elle s'est battue avec les gens puis s'est enfermée avec toi pendant 5 heures de temps à la suite dès quelles tu es ressuscité. Après on apprend que tous les deux vous avez perdu l'usage de la parole qui est revenue lorsque vous vous êtes vus. Aucune personne, pas même le médecin, n'a pu expliquer ce qui s'est passé ce jour. Pour couronner le tout, en rentrant chez eux, Grâce et Tommy ont trouvé les jumeaux à la terrasse qui les attendaient. Tous les quatre savaient exactement ce qui s'était passé car la question qui avait été posée par Jaelle fut "papa est-il revenu ?" En approfondissant la discussion, ils ont appris que les enfants savaient que tu aurais un accident à l'issu duquel tu mourrais et que ta femme viendrait te réveiller. Ils disaient qu'ils avaient vu cela dans leur sommeil et que tu leur avais dit que Rayonne irait te chercher. Vous conviendrez avec nous tous que cette histoire est vraiment étrange. Du coup nous sommes devant vous Daniel, que se passe-t-il avec ta famille?


J'étais choquée par le récit et la question même. Ils s'attendent à ce qu'on leur dise quoi au juste ? Papa avec ses questions vraiment. J'ai regardé les autres et vraiment tous attendaient une explication. J'ai regardé Daniel et il regardait papa sans ciller et en silence avant de répondre. 


Daniel : je vous remercie d'être venu et de nous avoir fait part de vos impressions et inquiétudes. Je tiens tout d'abord à m'excuser pour la façon dont les choses se sont faites avec le retour de Ray à la maison, dans le feu de tous les événements qui se sont passés, nous avons effectivement manqué de faire les choses bien. Je prendrai mes dispositions pour y remédier dans les plus brefs délais. (pause) 

Pour ce qui est de l'autre sujet, je vous avoue papa que moi-même je suis le premier surpris par cette histoire. C'est d'ailleurs vous qui nous informez de ce que les enfants ont pu dire ce jour-là, Ray et moi n'étions pas au courant. Ce jour je ne sais pas ce qui s'est passé, je me rappelle juste que je roulais dans la zone du charbonnage quand le chauffeur qui était devant moi a freiné brusquement et en essayant de l'esquiver je suis rentré dans un mur et ce fut le trou noir. Quand je me suis réveillé à l'hôpital, Ray était allongée sur ma poitrine et les autres étaient debout en train de nous regarder. Je ne sais pas plus que tout le monde ce qui s'est passé, sans doute l'amour que ma femme me porte a touché le cœur du bon Dieu et celui-ci a décidé de me renvoyer auprès d'elle (haussant les épaules) je n'en sais rien. En ce qui concerne nos voix, on ne les avait pas perdues, juste qu'on ne voulait parler à personne d'autre qu'à nous. Je ne pense pas non plus qu'elle ait eu une crise de folie, je pense plutôt qu'il s'agissait d'un déni. Elle était en plein déni d'où sa réaction. À part ça je peux vous dire qu'il ne se passe rien avec ma famille.


Papa : tu peux nous rassurer qu'il ne s'agit pas d'un pacte ou autre bizarrerie du genre avec vos enfants ? 

Daniel:  je vous l'assure. Il n'y a aucun pacte ou autre à l'intérieur entre ma femme et moi. Quant à mes enfants, ce sont sans doute les mystères qui entourent les jumeaux qui sont mis en jeu ici. Vous savez mieux que moi ce qui se dit sur eux, à part ça, ce sont des enfants tout à fait normaux qui comme leurs parents n'ont fait aucun pacte. 

Papa : je peux dormir tranquille sans qu'on ne me dise une bizarrerie vous concernant ? 

Daniel : Vous pouvez le faire papa, vous n'entendrez rien à notre propos.

Papa: OK. (À l'assemblée) Vous avez tous entendu n'est-ce pas ? Nous n'avons pas à nous inquiéter à ce sujet. C'est Dieu seul qui sait. 


Les autres ont acquiescé et nous avons progressivement changé de sujet avant de passer à table. La journée s'est plutôt bien passée dans la joie et la bonne humeur. Ils sont restés jusqu'à 20h avant de prendre congé de nous chacun pour sa part. Mes parents dormiront dans la maison où je logeais avec les enfants. Ils ont décidé de prendre les enfants pour cette nuit et le lendemain. Ils ont pris nos deux paires de jumeaux, la paire de Lucas et les trois enfants de Grâce. Comme ils ne sont pas constamment ici, nous les leur avons laissé avec joie. 


Je suis allongée sur le lit en train de penser à ce qui s'est dit la journée, D est venu me trouver. 


Daniel: Tu penses à quoi ? 

Moi : à ce qui s'est passé aujourd'hui. La question que papa t'a posé. Donc ils nous soupçonnaient d'avoir fait un pacte toi et moi ? 

Daniel: ( souriant) Bah oui. Après tout cela peut s'expliquer vu la configuration des choses. À leur place, que penserais-tu ?

Moi: je ne sais pas, je n'y ai pas pensé. 

Daniel :voilà, penses-y. 

Moi :donc tu n'es pas fâché ?

Daniel :pourquoi donc ? Ses inquiétudes étaient fondées, il ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas et il a eu la délicatesse de nous en parler pour ôter le trouble qui voulait s'installer. Après ça, que chacun pense ce qu'il veut libre à lui. 

Moi : ok et pour les enfants ? Tu sais ce qui s'est passé ?

Daniel :je ne sais rien. Toutefois je me rappelle qu'une fois avant l'accident, Jaelle m'avait dit des choses étranges quand je partais les déposer chez toi. 

Moi:  ah bon ? 

Daniel : Oui. 

Moi: Que t'avait-elle dit ?

Daniel : elle m'avait dit quelque chose comme "papa je sais que tu es triste mais tiens bon car elle va bientôt craquer, elle est déjà à bout. Mais toi quand tu partiras, n'oublie pas de revenir." 


J'ai cligné des yeux en écoutant cette histoire, je réalise que durant cette période ils étaient tous très câlins et plutôt mystérieux. Je n'arrive pas à croire ce que j'entends. 


Moi : c'est bizarre. Tu penses qu'on devrait en parler avec eux ?

Daniel:  oui on le fera. On fini d'abord avec toutes ces réunions après on prendra un temps avec eux pour en parler. On ira peut-être en weekend tous ensemble pour nous retrouver entre nous sans que personne ne vienne nous déranger. Qu'est-ce que tu en penses? 

Moi : ce n'est pas mauvais comme idée cette année ils ont été trop perturbés, on a tous été trop perturbés. Vivement cette virée. En plus, on n'a pas pu convenablement fêter leur anniversaire ce sera aussi un moyen de nous rattraper. 

Daniel:  Ouais en tout cas. On a fini avec la première réunion, demain est un autre jour. J'appréhende rien que le fait de savoir que celle dont je tais le nom et ses enfants seront dans ma maison.


Moi: (Soupirant) il s'agit de ta mère D, donc revois ton comportement. 

Daniel: là où cette femme et ses filles se trouvent, il ne se passe jamais rien de bon. 

Moi: D arrête ça. 

Daniel:  je n'ai rien fait. Je t'assure que si ce n'était pas papa qui m'avait appelé je ne les aurais pas reçues chez moi. 

Moi:  tu as intérêt à bien te tenir. 

Daniel : je ne promets rien, en tout cas au moindre petit dérapage de leur part et je les fous à la porte, je te préviens déjà.

Moi : Tu n'es pas fou. 

Daniel : (sérieux) tu veux parier ? Attends de voir. 

Moi: Hum… 


C'est sur les conneries de Daniel que nous avons dormi, on a une longue journée qui nous attend demain… 



-Il n'y a personne ici ? 

Moi : dans la cuisine. 


J'étais en train de finir de préparer les amuse-bouches quand Nadège, Phil et Annie sont venus me trouver. Ils avaient des sacs de cuisine.


Nadège:  on pose ça où ? 

Moi : posez ça à côté du frigo. 


Ils ont posé et ils sont venus me faire des bises. Les filles se sont proposées pour m'aider. 


Philippe : où sont Daniel et les enfants ? 

Moi :les enfants sont avec mes parents. Ils sont venus sur Libreville vendredi et ils les ont pris pour le weekend. Daniel est dans son bureau, tu sais où est-ce qu'il se trouve n'est-ce pas ? 

Philippe: oui bien sûr, j'y vais de ce pas le retrouver avant que vous ne me transformiez en femme ici. 


Il est parti en riant et nous a laissées entre nous. 


Nadège : (à moi) tu as bonne mine, là tu ressembles à ton prénom, tu rayonnes. 

Moi : (souriante) bah merci. 

Nadège : Je vois que le loup a complètement apprivoisé la brebis , c'est bien ça.


Annie et moi avons éclaté de rire. Nadège vraiment n'es pas sérieuse je le jure, carrément le loup a complètement  apprivoisé la brebis, que qui est brebis ici ?


Moi : Nana pardon. 

Nadège : Que je mens ? Annie regarde là bien, ne ressemble-t-elle pas à quelqu'un qui est satisfaite au lit ? 

Moi: Han . 


Elles se sont mises à rire non Nana hein. 


Nadège : Oui oui, il y a un mois jour pour jour, on était ici et tu n'avais pas cet air.

Moi: ( souriante) et j'avais l'air de quoi ? 

Nadège : d'une frustrée de la vie, une femme en manque de sexe, un peu comme Annie en ce moment.

Moi : (éclatant de rire) Nana. 

Annie: Il faut me laisser en dehors de ça oh. 

Nadège: ( riant) je mens ? 

Moi : (riant aux larmes) tu es un cas. 

Nadège:  je dis la vérité. Je vois que Daniel a réglé ton cas puisque tu es juste magnifique. 

Moi : (souriante) Et ben merci, ce n'est pas faux en plus. 

Nadège: Ah ! Au moins une qui avoue contrairement à d'autres qui s'obstinent à nier.

Moi : (riant) vraiment. 

Nadège : Je ne sais pas ce qui s'est passé à Paris mais en tout cas elle est revenue plus frustrée que d'habitude.

Moi: Hein? 

Nadège:  je te dis. 

Annie : sinon je suis là hein . 

Moi : (à Annie) il s'est passé un truc avec le boulot ? 

Annie :non ça n'a rien à voir avec le boulot.

Nadège: Han hein ! Tu vois que j'avais raison, il s'est bien passé quelque chose là-bas. 

Annie:  bof. C'est un malade qui m'a saoulée les deux derniers jours de voyage. 

Moi: ( intéressée) comment ça ? 

Annie: bah, tu te rappelles qu' on avait dû repousser notre voyage de 2 jours à cause de l'inauguration de l'hôtel n'est-ce pas ? 

Moi :oui. 

Annie :après la soirée d'ouverture avec tout le staff, on a décidé d'aller en boîte pour fêter ça et aussi une sorte d'au revoir. J'ai invité un ami, Gaëtan, le DG de l'entreprise qui avait livré les tableaux, comme il nous avait aidés, on avait gardé le contact et donc je l'avais invité.

Nadège: ( l'interrompant) entre Gaëtan et toi il y a quelque chose ? 

Annie :Non on est juste amis. 

Nadège :pourquoi, il n'est pas mignon 

Moi:  Nana ? Laisse-la finir son histoire après tu vas poser toutes tes questions.

Nadège: ( riant) tu aimes trop les histoires. 

Moi : (lui tirant la langue) tant pis. Annie parle çoh. 

Annie : il est mignon, mais sans plus. Je disais donc que je l'avais invité. Une fois en boîte nous sommes allés danser, surtout les filles, après j'ai reçu un appel de Nana et Phil. Je suis donc sortie pour répondre à cause du bruit. Quand j'ai raccroché et que je me suis retournée, il y avait un mec debout derrière moi.

Nadège : (la coupant) un bandit ? 

Annie: non. Le bon monsieur écoutait ma conversation téléphonique et apparemment il était aussi dans la boîte et m'avait remarquée. Direct il se met à m'insulter, me traiter de pute, prostituée et menteuse.

Moi : (écarquillant les yeux de surprise) sans blague ?

Annie: je te jure. Le mec me sort un truc du genre tu as déjà un mec et tu te pointes ici avec un autre et d' autres encore te tripotent sur la piste. En plus tu sors mentir au téléphone. 

Moi : (choquée) c'est quoi le délire ? 

Nadège : ce n'était pas un fou ?

Annie :qui connaît avec lui. Il a même osé me demander combien le blanc, Gaëtan, me payait pour coucher avec lui. 

Moi : un vrai malade. 

Nadège: qu'as-tu fait ? 

Annie : Je l'ai envoyée se faire foutre et je suis rentrée en boîte bien énervée. 

Moi: Je l'aurais bien giflé avant de rentrer, n'importe quoi, un fou comme ça. 

Annie : écoute ce n'est pas fini. Quand je suis allée m'asseoir Gloria a tout de suite su qu'il s'était passé quelque chose et elle me l'a demandé, je lui ai expliqué et lui ai montré le psychopathe qui m'avait insulté et gâché la soirée. C’est là où elle m'a dit de lui payer à boire et lui offrir un spectacle digne d'une pute. 

Nadège :c'est quoi encore cette histoire ? 

Annie :comme apparemment le gars était énervé de par ma façon de danser, j'allais alors lui donner des raisons de s'énerver davantage. J'ai acheté la boisson que j'ai fait livrer où il était assis avec ses amis en précisant que c'était de la part de la pute, ensuite je suis allée me pointer sur la piste de danse où j'ai fait un show digne des plus grandes strip-teaseuses.

Nadège:  donc tu t'es déshabillée ? 

Annie : bien sûr que non quelle idée ? J'ai juste dansé de façon sensuelle , même provocatrice. Le gars a craqué et il est parti. 

Moi : (riant) Le petit joueur. Je me rappelle qu' une fois à Londres, j'avais fait ça à Daniel, le pauvre avait provoqué une bagarre générale et avait fini en prison avec G et toute leur bande. 

Nadège:  Vraiment ? 

Moi :oui, ils étaient sortis le lendemain. Je crois que le type a eu raison de partir, il aurait certainement fait une bagarre. Ce que je ne comprends pas c'est qu'il t'agresse alors qu'il ne te connais même pas.

Annie: C'est même ça le plus choquant. Et vous ne pouvez même pas imaginer ce qui s'est passé par la suite. 

Nadège et moi : quoi ? 

Annie :on s'est retrouvé assis côte à côte dans l'avion en rentrant ici. 

Nadège et moi : non!

Annie: je vous le dis. J'étais grave en boule lorsque je l'ai vu, j'ai direct attaché mon visage. L'imbécile a repris son texte. La pute va retrouver son soi-disant mec après l'avoir trompé dans tout Paris.


Malgré moi je me suis mise à rire. Il y a vraiment des malades dehors ici ma parole. C'est un vrai ouf. 


Annie: Ne riez pas, du coup tout le trajet on s'est insulté. Ça fait déjà une semaine mais je n'ai pas encore décoléré. Il m'a vraiment énervé l'imbécile. 

Moi: tu ne vas pas te donner des ulcères à cause de lui, il n'en vaut vraiment pas la peine. 

Annie : c'est sûr.

Nadège :il est beau au moins ? 

Annie:  bof, je n'ai rien vu en tout cas.


Nous avons continué à parler et à rire jusqu'à l'arrivée d'Alliance avec son gros ventre et David. Ces derniers nous ont salué et Dave est parti trouver les garçons. 


Alliance: ( se plaignant) je n'en peux plus de cette grossesse. 

Moi: Yaco ma belle, bientôt la fin. 

Nadège:  tu es sûre qu'il n'y a qu'un seul enfant dedans ? Pourquoi le ventre là est long comme ça ? 

Alliance : Nana pardon il faut me laisser tranquille. C'est pas votre enfant ? Il faut demander à ton frère. 

Nadège : Wah! Quand tu criais "Dave, Dave Vas-y" , tu ne voyais pas ça ? Aujourd'hui c'est seulement mon frère. 


Nous avons éclaté de rire. Ah Nadège n'est pas simple ni seule dans sa tête c'est confirmé. C'est dans cette ambiance que les garçons sont venus nous retrouver et nous avons parlé et ri jusqu'à l'arrivée du reste de la famille où la réunion a pu débuter.


Papa Kevin : merci à toi Daniel et à toi aussi Rayonne de nous accueillir dans votre maison. Alors si nous sommes là tous aujourd'hui c'est à la demande de ta mère ici présente qui a beaucoup insisté afin que cette réunion ait lieu. Comme tout le monde ici, j'ignore exactement le but de cette réunion, mais comme ta mère a dit que c'était important nous voici donc ici pour entendre de quoi il est question au juste. Angèle nous t'écoutons.


D et moi, on se tenait par la main et j'ai pu constater que lorsque son père a donné la parole à sa mère, il s'est crispé. J'ai dû faire une petite pression sur sa main pour qu'il se détende.


Maman Angèle : bien. Je ne vais pas tourner autour du pot. Il y a une situation qui est là et qui a duré depuis longtemps et je pense qu'il faut que ça prenne fin aujourd'hui. Voilà pourquoi devant tout le monde ici je viens poser la question. Rayonne tu as mis mon fils dans quelle secte ? 

Daniel : Quoi ? 


Nous avons tous écarquillé les yeux, choqués par la question.


Papa Kévin : tu demandes quoi ?

Maman Angèle : oui vous m'avez bien compris. J'ai toujours su qu'il y avait un problème avec elle dès le début et ce qui s'est passé à l'hôpital à tout confirmé. Nous avons tous été témoin de sa sorcellerie donc je demande encore tu as mis mon fils dans quelle secte ? Parce que ce n'est pas dans ma famille que tu viendras faire ton vampire et on va te laisser faire. J'ai dit


 Papa Kévin : (Grondant) Tais-toi maintenant Angèle tu m'entends, tu n'es pas fatiguée de foutre le bordel dans la vie de ton fils ? C'est quoi ton problème au juste ? 

Maman Angèle : mon souci est que 

Daniel : (tremblant) Sors de ma maison. 

Maman Angèle : (surprise et choquée) Hein? 

Daniel : (hurlant) Sors de ma maison tout de suite Angèle…


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