Chapitre 21
Ecrit par Riri
-Birane te rends tu comptes des énormités qu’elle raconte depuis 30 minutes
-Ayna commence d’abord par te calmer.
-Me calmer looooll je suis très calme tu vois. Donc Ndeya ta tante t’a remis un flacon de cyanure que tu as remis à ma mère sans pression ?
-Heu oui Ayna je suis tellement désolée si tu savais
-Donc tu es désolée moi aussi je suis désolée. En fait non je le suis pas donc je te conseille de rentrée chez toi.
-Mais Ayna je te jure je croyais vraiment que les accusations portés sur maman Assya étaient vrai. Je pensais qu’elle avait vraiment tué ma maman.
-Tu m’étonnes comment tu aurais pu douter de la dame qui t’a presque adopter depuis tes quatre ans. De cette dame que tu as appelé maman. De cette dame qui a veillé sur toi, qui à essuyée tes pleurs, qui t’a aidé à lutter contre tes peurs. Tu sais quoi rentre chez toi tout de suite sinon je ne répondrais plus de moi.
-Ndeya je pense qu’il faut vraiment que tu rentres chez toi maintenant.
Birane a raccompagné Ndeya chez elle. Il fallait que je sorte de cette maison j’ai l’impression d’étouffer. J’ai informé tonton Issa le gardien que j’allais faire un tour.
La maison des parents de Birane était située au quartier Almadies. C’est un très beau quartier avec des maisons magnifiques. J’ai marché jusqu’à la corniche et je me suis assise face à la mer. C’est toujours relaxant de regarder la mer
J’ai repensé à ma vie avant l’arrivée de tous ces malheurs. J’ai revu ma mère m’accueillant à bras ouvert sur le seuil de notre maison. Je me suis remémoré les fois où elle me parlait de sa vie avec mon papa Abdoulaye que je n’ai jamais connu. Je nous ai revus toute les trois avec Ndeya jouer au Ludo (jeu de dés). Cette vague de souvenir déclencha un torrent de larmes.
-La vie est horrible mais il ne faut jamais baisser les bras.
Cette voix, ce timbre de voix je la reconnaîtrais parmi mille. Mais bon sang qu’est-ce qu’il fou ici ?
-Je suppose que tu je ne mérite pas que tu m’adresse la parole. Mais il fallait que je te dise que je suis désolé pour tout. Dès l’instant où je me suis compte de mon erreur j’ai voulu revenir et mettre les choses au clair mais vous étiez introuvable. Je suis sincèrement désolé d’avoir participé activement à cette mesquinerie. Je doute qu’un jour tu me pardonnes ma famille et moi mais je voulais que tu saches que je serais toujours là pour toi comme ta mère l’a été pour ma famille.
Je ne lui ai pas accordé ne serait-ce que l’once d’un regard. C’est facile de venir s’excuser après tout le mal sois fait. Jamais je ne pardonnerais cet affront. Ils récolteront tout ce qu’ils ont semé
**********************************
Birane
Le ciel s’assombrit et le soleil est couché depuis des heures. Ayna n’est toujours pas rentrée de sa promenade. Je sais exactement où elle est partie mais j’ai préféré la laisser seule.
Raccompagner Ndeya chez elle a été un exercice douloureux pour moi. Durant tout le trajet elle s’est confondue en excuse. Certes elle a été manipulée par sa tante mais cela ne l’excuse pas. Elle a pris et posé des actes horribles. Je ne dirais pas que je ne lui en veux pas. Elle a déconné sur toute la ligne mais du moment où elle regrette ses torts je pense qu’elle mérite quand même le pardon. Ce sera dur pour Ayna de lui pardonné mais je pense qu’elle y arrivera. L’urgence maintenant c’est de découvrir ce qui s’est passé le jour de la disparition de maman Assya.
Je doute fort qu’elle ait avalé la boîte de poison de Soukehyna. Jamais elle n’aurait choisi l’option du suicide. Je pense qu’elle a choisi de son propre chef de disparaître de son propre gré. Mais si c’est le cas je ne pense pas qu’elle l’ait fait toute seule.
-Birane, Birane, Birane je suis rentrée
-Enfin te voilà. La corniche a accaparé toute ton attention aujourd’hui dis donc dis-je en lui faisant une grosse bise.
Elle avait les yeux bouffis et tout rouge. S’il y a une chose que j’ai appris avec Ayna c’est qu’il ne faut pas la forcer à vous parler. Elle va se confier au moment opportun.
-Tu as mangés ? Moi pas et pour une fois depuis une éternité j’ai super faim.
-Bonne nouvelle on se commande des pizzas si tu veux
-Carrément oui je suis partante.
Trente minutes plus tard Ayna et moi étions assis devant le Pc. Chacun était concentré sur ses tranches de Pizza et sur les vidéos drôles de Youtube qui défilait à l’écran.
-Tu sais Ayna je crois que tout finira par s’arranger. Je ne sais pas pourquoi mais je parierais volontiers que ta mère vas réapparaitre très bientôt.
- Je me dis la même chose. Une partie de moi a du mal à imaginer la mort de maman. Tu sais Ndeya me fais pitié. Tu as vu l’état dans lequel elle était aujourd’hui.
- Oui j’ai remarqué elle était en très mauvais état.
-En tout cas qu’Allah lui facilite son remords. J’ai oublié de te dire que quand j’étais à la plage Idriss est venu me parler.
-Watal (Jure), il n’est pas censé être en France lui
-Je n’en sais rien. Je lui ai pas parlé ni répondu mais c’était lui.
-Alors il voulait quoi ?
-Bah s’excuser enfin bref j’en ai ma claque de cette
famille de fou.
NDA: Bon week-end la famille. J'espère que vous portez tous bien . Je vous fais de gros bisous et je vous annonce que la fin de l'aventure d'Ayna n'est plus très loin. Des zouzous aux nouveaux et aux nouvelles. Je vous aime grand