Chapitre 21: Accouchement difficile.
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 21: Accouchement difficile.
‘’Samia’’
La seule solution est de lui faire une césarienne et de sortir le bébé mais elle a perdue tellement de sang, qu’a peine j’aurais posé le scalpe sur elle qu’elle sera morte. Que dit toujours ’T’: dresse la liste des urgences et les traiter par priorité. Elle a besoin de sang avant toute chose hors il n’y en pas, à moins bien sûr de faire une transfusion direct. Mais pour ça il faudrait que je trouve quelqu’un qui soit O- (O négatif) et s’il faut choisir entre l’enfant et elle?
Je ferme les yeux, inspire, expire. Un regard à son mari et il comprend qu’il ne peut pas resté, je le suis à l’extérieur. «Saïd.»
Toute son inquiétude se lit sur son visage, je n’ai pas besoin de lui faire part de mes peurs car il me dit. «Elle.» Un seul mot très lourd en sens. Il marque une pause, détourne le regard avant de s’avance vers moi, relève les épaules et me fixe droit dans les yeux avant de préciser. «s’il faut choisir entre elle et l’enfant. C’est elle qu’il faut sauvé.»
Lui et moi sommes comme coupé du reste de la pièce, la tension entre nous est électrique. Alors je me contente d’hoché la tête, je lui saisis la main et murmure «je suis désolé.» Intimement je sais que les chances pour que je sauve les deux sont minces, mais je jure d’essayer. Je dois trouvé un donneur, je le précède à l’extérieur et trouve Majid, Bafana, certaines des femmes et des hommes du camp devant la cas. Alors je lance à la cantonade. «J’ai besoin de sang, du O négatif pour être plus précise.»
Pendant ce qui semble dure une éternité, il me regarde tous sans rien dire alors je crie, «toute de suite!»
«Donneur universel?» C’est Bafana qui a parlé.
«Oui.»
«Je l’ai.»
«Ok. suivez moi.» Je l’entraine à l’écart, «Mr j’ai besoin de quelques informations avant.»
Il me coupe la parole, «je suis clean.»
«Sous votre respect Mr, vous êtes polygame.»
Il a un petit sourire, «je ne vous ai jamais dit ça.» Il n’attend pas que je réponde avant de continué, «un polygame qui utilise des protections, mon dernier check-up remonte à moins de deux mois.»
Il me devance, dés qu’on entre on est accueillir les gémissements de Bintou, il vas directement s’assoir sur une chaise à son chevet. Je me sers d’une pompe à perfusion, trouvé une artère chez lui à été facile, maintenant trouvé une veine chez Bintou est un peu plus difficile mais je finis par y arrivé. Malheureusement je n’ai pas d’anesthésie, ni de calmant. Je lui met un linge sur le haut du ventre et verse de la betadine sur son ventre. Une des femmes du camp dont je ne connais pas le nom a enfilé une paire de gang et mis tout mes instrument sur table. Je prend la bouteille d’alcool le verse par dessus mon scalpe avant de m’en saisir.
Ramatou se tient du côté gauche de Bintou et contre tout attente lui tient la main. «Donne lui quelque chose pour mordre dedans.» Je regarde ma patiente désolé avant d’ajouté «nous n’avons pas d’anesthésiant et ça va faire très mal.»
Pour toute réponse elle se contente d’hoché la tête. L’idée me vient qu’elle n’a fait aucune requête, ou peut-être ne lui en ai-je pas donné l’occasion? «Bintou, ton bébé?» Ma question muette n’a pas besoin d’explication, toute la pièce retient son souffle.
Elle répond épuisé, «sort le de moi.» Tout en elle exprime le désespoir par seulement causé par la douleur qu’elle doit ressentir je le sens. «Tout ce que je veux c’est que tu le sorte de moi, STP Samia. Sort le.» Maintenant elle sanglote.
Par réflexe je jette un coup d’oeil à ma montre, dix minutes que Majid et moi avons franchis les portes du camp, on dirait que c’était il y a une éternité. Sans rien ajouté de plus, j’hoche la tête en direction de Ramatou, qui place un bout de bois dans sa bouche et avec le scalpe je l’ouvre. La situation est-elle que je le pensait, le bébé ne montre aucun signe de vie, je détache lentement le cordon autour de son cou et le sort. Je dois faire abstraction des ces de douleur de Bintou pour continué, imaginé devoir donné naissance dans des conditions pareils est juste incroyable.
Il, car c’est un garçon n’a aucun pouls, je me lève rapidement et me dirige vers la petite table derrière moi. Bintou m’appelle mais je ne sais quoi lui dire, il ne répond pas au massage cardiaque, ni au bouche à bouche. Je suis ramené à moi par la voix de Bafana.
«SAMIA.» Il a crié mon nom comme un ordre, «vous ne pouvez plus rien faire pour lui mais vous pouvez encore la sauvé. ELLE.»
Une des femmes présente me prend le bébé des mains, et la seule chose sur laquelle j’arrive à me concentrée c’est le sang. Il y’a tellement de sang, son gout métallique en bouche et son odeur âpre emplit la pièce. Je cligne des yeux une fois, deux puis trois avant de me rediriger vers Bintou qui à perdu connaissance. J’arrive à suturé son hémorragie interne, la nettoyé, ce qui stabilise son état. Je ne sais d’ailleurs pas avec exactitude combien de litre de sang, notre volontaire à déjà donné mais ça doit s’arrête sinon lui aussi je vais le perdre. «Elle doit allez à l’hôpital.»
«J’ai déjà donné l’ordre à Raoul, il a fait venir un hélico.»
Je le regarde ahurie par cette information, un hélico. Dans ce camp? Mais ne dis rien, je la recoud en espérant qu’elle tienne.
‘’Majid’’
Ça va faire une heure que Samia est là dedans, mais aucun cris de bébé n’a encore été entendu. Les femmes font des vas et vient, ramenant tantôt du linge , tantôt de l’eau chaude mais toujours aucune nouvelle ni de la mère ni du bébé. Saïd que Samia avait d’abord fait appelé au chevet de sa femme est sortir juste après l’entré de Bafana est assis à même le sol à quelque mètre de là. Le camp est presque comme en arrêt, les femmes et les hommes ont maintenant formés de petits groupe et attende des nouvelles. Trente minutes plutôt une des femmes est sortie et a donné transmit un ordre de Bafana à Raoul lui demandant d’allez chercher l’hélico.
J’en suis à me demandé comment est-ce qu’il peuvent ce permettre un hélico, sur quoi d’autre Samia et moi sommes passé à coté. Quand s’élève des ‘’ «Nous sommes à Dieu et c’est à lui que nous ferons retour,»=«Inna Lillahi Wa Inna Illayhi Raji’oun»‘’ . Ramatou la femme de Nenni se tient sur le pas de la porte, avec dans ses bras un petit corps enroulé de blanc.
3 LES RITES FUNÉRAIRES EN BREF:
1. Laver le corps du défunt : l’obligation étant de laver le corps avec de l’eau, une fois.
2. L’envelopper dans un linceul : l’obligation étant d’envelopper le corps entièrement dans un tissu propre.
3. Faire la prière pour le mort. Cette prière a été définie par le prophète Muhammad (صلى الله عليه وسلم) lui-même.
4. L’enterrer : l’obligation étant de préserver la dignité du mort en le mettant dans une tombe.
Ces quatre rites funéraires sont dus à tout musulman mort, homme ou femme, adulte ou enfant, par
quelque mort que ce soit, suicide (même si le suicide est formellement interdit par l’Islam), exécution capitale ou autre.
L’enterrement du mort est aussi dû à tout être humain, par-delà sa religion, de par la dignité originelle octroyée par Dieu à l’être humain.
Les rites funéraires 6 Cette obligation concerne en fait toute la communauté, cette dernière se doit donc de prévoir ces rites, de
former des personnes et de prendre les mesures nécessaires au meilleur accomplissement de ces obligations.
3.1 Les exceptions pour les rites funéraires
• le martyr mort au combat,
• l’enfant impubère et l’enfant mort-né,
• le pèlerin mort en état d’ihrâm (sacralisation).
3.1.1 Le cas du martyr
• Le martyr tombé au combat sera enterré sans lavage rituel, ni linceul (pas d’obligation).
• Ne pas lui enlever les vêtements dans lesquels il est mort. Si les vêtements ne couvrent pas tout le corps,
on ajoutera un morceau de tissu pour couvrir les parties encore découvertes.
• On peut toujours ajouter un linceul sur ses vêtements.
- La prière des morts : accord quasi unanime des savants pour les enterrer sans prière rituelle, au sens où la prière n’est pas obligatoire. On peut cependant l’effectuer.
3.1.2 L’enfant impubère
- l’enfant impubère ou l’enfant mort-né (ou fœtus mort), pas d’obligation de leur appliquer les trois rites (lavage, linceul, prière). Mais possibilité de les faire.
3.1.3 Le pèlerin
• Le pèlerin en état de sacralisation (ihrâm) lavé, non parfumé, ni mis dans un autre linceul que les draps de l ’ihrâm qu’il portait.
• Ne pas lui couvrir la tête lorsqu’on le met dans la tombe
• La prière mortuaire obligatoire.
Je me dirige vers Saïd et lui pose ma main sur l’épaule, au même moment Raoul arrive, entre, suivi de Saïd et quelques minutes plus tard. Lui, Bafana et une Samia couverte de sang complète hagarde sortent et suivent Raoul. Quand son regard croise le mien je voudrais pouvoir la soustraire à ça, et je prie de toute mes forces qu’elle y lise à quel point je l’aime. Ramatou rappelle Saïd, lui demandant quoi faire du mort-né, et sans un regard vers elle. Il se tourne vers moi et me demande de me chargé qu’il soit enterré correctement. Sa requête me semble bizarre mais j’acquiesce et lui demande de partir tranquille. J’avais prévu de faire pas mal de chose aujourd’hui comme espionné un des terroriste le plus prolifique de mon temps mais je me retrouve à regardé ma femme de loin couverte de sang s’éloigné de moi, et devoir enterre un enfant dont je ne sais rien. Ya Allah.