Chapitre 22: Le vent souffle.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 22: Le vent souffle.


‘’Majid’’


Après avoir eu enfin des nouvelles sur l’état de Bintou, j’ai  enfin pu convaincre Samia de rentrée avec moi. Elle est  comme dans un état second. Je jette un coup d’oeil à ma montre ça fait prés de trente heures qu’elle n’as pas dormir encore moins mangé. Et dire que je suis inquiet est un euphémisme. Elle se dirige directement dans la chambre complètement absente et s’écroule sur le lit en regardant fixement devant elle. Je sais que c’est surement le contre coup de tout ce qu’elle vient de vivre, je sors de la pièce, vas lui préparer de quoi prendre une douche.


Quand je reviens elle est toujours assise à la même place, le regard dans le vide. «Samia.» Silence. «Samia?» Silence. «Samia?» Maintenant je suis vraiment inquiet, je sais pour l’avoir observé que quand les choses se gâtent, elle se referme. Elle fuit. Mais elle ne peux pas le faire ici du moins pas physiquement, et d’ailleurs je ne lui permettrais pas de se caché de moi. Comment je ne le sais pas, avec douceur je lui prend le bras, la met debout, la déshabille guettant une quelconque réaction chez elle. Mais toujours rien. Elle n’as aussi rien dit pendant que je lui donnais sa douche, elle a finie par des ablutions. Toujours en silence elle est sortie, à fait sa dernière prière. J’ai pris une douche, fait de même, à peine terminé une des femmes du village à donner le salam et m’as remis un plateau repas pour le dîner.


Elle est allongée sur le lit quand j’entre, je n’aime pas du tout le fait qu’elle ne me parle pas. Je sais que je dois attendre qu’elle vienne vers moi d’elle même mais ça me tue. J’aimerais tellement pouvoir lire en elle, pour moi Samai Nsangou est un code que jamais je n’arrive à craquer. À chaque fois que je m’y crois presque, elle me montre une autre facette d’elle qui vient balayer toutes mes certitudes la concernant. Le premier hoquet me prend par surprise mais le deuxième suivi d’un sanglot me déchire littéralement. Ce n’est pas de simple pleurs, mais des plaintes qui viennent du plus profond de son être et sortent comme une sorte de grognements sourds à vous fendre l’âme. Je sais que la seule chose à faire c’est de la tenir dans mes bras et de la laissé sortir toute cette douleur en elle. Je me sens presque soulagé qu’elle pleure devant moi mais surtout qu’elle me laisse la réconforté. 


Nous restons comme ça une bonne heure, à chaque fois que je me dis qu’elle vas s’arrêté ça reprend de plus belle. «Samia.» Sa réaction à ma voix est tellement imperceptible que si je ne la tenait pas dans mes bras je l’aurais raté, c’est déjà beaucoup mieux que tout à l’heure. «Je suis là, alors appuie toi sur moi STP.» Je prie pour que mon désespoir ne s’entende pas à ma voix.


«Je n’ai pas pu sauvé son bébé.» Elle a lâché ça dans un souffle.


Je voudrais tellement lui dire que c’était écrit d’avance mais je suis sure qu’elle le sait déjà. De plus en ce moment la dernière chose dont elle a besoin c’est que je lui donne des leçons mais plutôt que je l’écoute alors je me tais. «…»


«Je savais que ça allait arrivé mais quand je l’ai tenu mort dans mes bras, je n’ai pas pu m’empêcher d’espéré, de croire qu’Allah allait faire un miracle. Mais rien, il est quand même mort et je l’ai sauvé elle de justesse. Si j’avais eu plus d’expérience, si je ne m’étais pas entêté pour venir ici sous cette fausse couverture, il serait vivant.»


Je l’écoute en silence s’accusé de quelque chose sur lequel elle n’avait aucun contrôle sachant pertinemment que essayé de lui dire à ce stade de son chagrin qu’elle n’y pouvait rien ne vas pas l’aidé. «…»


«J’ai attendu trop longtemps, mais si je l’avais ouverte avant la transfusion je les aurait perdue tout les deux.» Le silence se prolonge, elle lève la tête vers moi et plonge ses grand yeux bruns dans les miens plus désespéré que jamais «peut être que si j’avais eu plus d’expérience, j’aurais mieux fait les chose.»


«Si tu n’avais pas été là, elle serait morte.» Mon affirmation peut paraitre un peu froide mais j’ai besoin qu’elle comprenne qu’elle à sauvé la vie de quelqu’un. Elle comme moi étions dans la salle quand le médecin de garde qui avait traité Bintou donnait son compte rendu sur son état. «Tu as écouté le médecin, tu as agit rapidement, tu as fait les bons gestes. Cette femme n’est pas seulement en vie grâce à toi mais elle pourras aussi enfanté plus tard. Dois-je te rappelé qu’il était impressionné par la manière dont tu as traité son hémorragie. Il t’a appelé docteur et quand on lui a dit que tu étais infirmière même pas sage femme il t’as conseillé de t’inscrire rapidement en médecine parce que je cite ‘’vous êtes extrêmement douée.» Je marque une pause avant de balancé mon dernier argument «à ton avis quel tête aurait-il fait si jamais il avait su la vérité hein.»


«Majid?» Sa voix est incertaine.


«Que tu n’a été dans aucune école et que tu as tout appris en regardant ton frère, des videos et à travers des livres?»  Je lui fais un baiser sur le front avant d’ajouté «je suis tout les jours Samia Nsangou estomaqué par vos capacités, je ne sais pas comment tu arrivés à tout faire mais WAOUH est le seul mot qui me vient à l’esprit quand je pense à toi.»


L’ombre d’un sourire commence à se dessiner sur son visage, «quoi, ai-je finalement réussi à impressionné le grand Majid Ndayé?»


Je lui souris surement comme un imbecile mais ce n’est pas grave avant de répondre «vous m’avez toujours impressionné Mme Ndaiyé.» 


Elle me retourne mon sourire, faiblement certes mais elle me le retourne «merci, j’avais besoin de ça.»


«de rien. Maintenant dors, tu as besoin de récupère et moi aussi.»


‘’Saïd’’


Aujourd’hui Allah s’est chargé de me punir en me rappelant à l’ordre. Contrairement à ce qu’on a laissé croire à nos parents elle et moi ça date depuis la troisième. Elle me fascinait, son rire, sa joie de vivre, Bintou n’avait rien de commun avec avec la femme brisée, complètement défaite couché devant moi. Que lui ai-je fait? Je suis secoué par des sanglots, comment est-ce que j’ai pu laissé ce salaud lui faire ça? Il a fallu que c’est une inconnue qui défende MA FEMME.


Cette proposition de travail c’était le rêve, moi et elle allions enfin pourvoir commencé à construire notre famille. Je suis orphelin et j’ai été élevé par le frère de mon père, bien qu’il ai toujours été correct avec moi. Je me suis toujours sentir chez lui comme un étranger, comme si je n’était pas vraiment à ma place. Et ça vas paraitre complètement cliché mais ce sentiment à complètement disparu quand j’ai l’ai entendue rire pour la première fois. J’ai du un peu rusé, pour que son nom arrive jusqu’aux aux oreilles de mon oncle et on les à laissé faire les choses à leur façons. Un mariage arrangé tu parles!


Je me revoir pointant une arme sur la tête de Nenni quand j’ai découvert ce qu’il avait fait. Oui contrairement à ce que peut croire Bintou, je l’ai su dés que c’est arrivé. Je me sens comme un imbecile qu’il m’ai fallu prés de quatre mois pour m’en rendre compte mais pour ma défense je n’était pas là. Avec Nenni nous étions en permanent voyage dans les capitales régionaux,  pour négocié des deals avec des chefs d’entreprise étrangers. Et les rares fois où j’ai été chez moi, j’ai mis sur le compte de la fatigue son refus d’intimité ou encore son manque d’intérêt. 


Jusqu’au jour je l’ai vu discuté avec Nenni de loin, sous les yeux de n’importe qui ça passait pour une conversation innocente mais sa réaction à elle quand elle a cru que personne n’observait était remplie de crainte, de colère et de dégoût: elle a bondi en arrière quand il s’est rapproché de trop près d’elle et lui cette promiscuité avec ma femme? Il ne m’as pas fallu longtemps pour comprendre et quand j’ai découvert sa grossesse de quatre mois qu’elle me cachait. J’ai juste eu envie de le tué, je ne lui ai rien demande à elle mais lui je n’allais parle raté. Qu’est-ce que je me trompais, Nenni à renverse la situation. 


Ce jour là j’ai découvert que je trempais dans des affaires louches, le genre d’affaire qui m’enverrait en prison ma Bintou avec si jamais ça se savait. J’ai aussi découvert que Nenni n’était qu’un psychopathe capable de me tué juste pour avoir ma femme. J’avais les mains liés, je me suis arrangé à ne plus les laissés seuls, à lui éviter de devoir traiter avec lui malgré ça elle dépérissait à vue d’oeil. Et même avec tout mes tours il a pu échappé à ma surveillance et c’est retrouvé seul avec elle. je sais sans aucun doute que c’est la femme du nouveau qui lui a donné une correction, tout comme elle a sauvé ma femme. Maintenant j’ai juste besoin qu’elle ailles bien, en tant que mari je l’ai laissé tombé mais je jure par Allah qu’a partir, d’aujourd’hui plus jamais je ne serais passif face à sa douleur. PLUS JAMAIS.


‘’Bafana’’


«Raoul et le nouveau?»


«Il est rentré il y’a quelques heure avec sa femme.» 


«Vas le cherché.»


«… » Il me regarde interrogatif.


D’habitude je me ne gênerais pas à lui donne d’explication mais là j’ai c’est quelque qu’il doit savoir. «On vas lancé l’opération aujourd’hui.»


«Pourquoi si tôt?»


«Parce que je l’ai décidé ainsi.» Mon ton est coupant. Il est sur le pas de a porte quand je le rappelle «et Nenni.»


«Je lui ai transmis vos ordres et je l’ai regardé parti ce matin monsieur.»


«Bien.» C’es ma dernière ligne droite.


L'appel du sang!