CHAPITRE 21: CE N'EST PAS MON COMBAT

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 21 : CE N’EST PAS MON COMBAT.

**LUCIA MANGA MFOULA**

Je viens de me séparer avec Lucrèce à qui j’ai déposé quelques affaires vu qu’elle a décidé de passer quelques jours chez ya Arsène. Je trouve que c’est une bonne idée afin qu’ils reprennent à s’habituer à sa présence. C’est vrai que les paroles qu’ils nous ont dites hier nous ont découragées mais comme je l’ai dit à Lucrèce, le plus important c’est qu’ils ne l’ont pas rejetée comme il y a quelques années où ils lui avaient catégoriquement interdit l’accès à la maison et à eux, c’est bon signe. Le temps fera le reste, on continue de prier pour que Dieu touche leurs cœurs. Là je vais chez Erine, mon pauvre bébé, on devait se voir depuis le samedi soir où elle s’était même proposée de venir m’attendre à l’aéroport mais on n’a pas pu, aujourd’hui c’est sa journée enfin leur journée car je vais rencontrer pour la première fois mon homonyme en face et je suis trop contente. Je ne suis naturellement pas venue les mains vides pour la voir et cette petite, je l’aime énormément. Je me rappelle comment j’avais pleuré quand Erine m’avait dit qu’elle allait donner mon nom à sa fille, j’étais à la fois surprise et touchée. Je savais que mon lien avec elle était fort mais je ne pensais pas qu’elle me considérait tellement au point de le faire surtout en sachant qu’elle aurait très certainement des problèmes avec sa mère mais elle l’a fait et j’en ai été honorée.

J’arrive quelques minutes plus tard et je gare devant sa maison, je connais parfaitement l’endroit étant donné que c’est moi qui avais trouvé ce terrain que son frère et moi lui avions offert. Elle ne l’a pas encore bien exploité car il n’y a que le studio qu’elle a construit et le terrain est quand même grand, elle a au moins pris le soin de bien le sécuriser avec une barrière en dur. Comme je l’ai prévenue que j’étais en chemin, elle s’est mise à la terrasse avec la petite et dès que j’ai garé, elles se sont toutes les deux approchées avec des larges sourires sur le visage avant de me tomber dans les bras.

Erine : (Me serrant très fort)Maman Lucia.

Moi : (Riant) Si tu continues comme ça, tu vas étouffer mon homonyme.

Erine : (Riant) Tant pis.

Moi : (Riant) Donc c’est comme ça que tu me maltraites hein ?

 Erine : (Se détachant en riant) Non oh maman, demande, je te traite ici comme un objet précieux.

Moi : (Souriant)C’est vrai ce mensonge ?

Erine : (Souriant) La vérité même a honte devant ce fait.

On rit et je lui prends l’enfant des bras qui m’accepte sans soucis pourtant nous savons que ce n’est pas chose aisée d’après ses parents.

Moi : (Souriante) Elle m’a acceptée.

Erine : (Riant) Mais c’est normal, tu as déjà vu quelqu’un se refuser lui-même ?

On rit.

Moi : Tu es terrible Erine.

Erine : Je sais. Entrons pour que je puisse bien te voir. Papa Viclaire te garde bien hein, regarde comment tu brilles ?

Moi : (Riant) Va là-bas, on t’a dit que c’est Viclaire ? C’est mon Dieu qui me garde.

Erine : (Large sourire) Même si tu refuses, je sais que c’est lui qui aide Dieu à te garder.

Moi : C’est ça. (Lui donnant les clés de la voiture) Il y a des choses dans le coffre à récupérer.

Erine : Si c’est pour moi, je prends, si c’est pour vous seulement, je ne soulève pas ça.

Moi : (Riant en me dirigeant vers la maison) Laisse alors car il n’y a rien pour toi là-bas.

Erine : (Faussement choquée) On peut délaisser son propre enfant comme ça pour les enfants des gens ?

Moi : (Riant) Si l’enfant des gens n’était pas née, toi-même tu n’aurais pas vu le jour.

Erine : Oh.

On éclate de rire toutes les deux et elle va vers le coffre pendant que je poursuis mon chemin vers la terrasse.

Erine : Attends, c’est tout ça que tu as emmené ?

Moi : Erine laisse le bruit et fais le travail.

Elle rit et commence à sortir les valises qu’elle transporte jusqu’au salon c’est 3 valises de tailles quand même imposantes. Ça m’a coûté au transport mais bon. Nous sommes rentrées et elle m’a confortablement installée avant de me donner l’apéro. Je parle avec la petite qui apprend encore à comprendre les mots et les répéter

Erine : (S’asseyant à côté de moi en posant sa tête sur mon épaule) Je suis tellement contente que tu sois rentrée.

Moi : Moi aussi. Alors quelles sont les nouvelles ?

Erine : Ah maman on est là, on essaie de mettre les conseils en pratique. Le salon devient de plus en plus populaire, d’ailleurs il faudrait que je t’y emmène pour que tu puisses voir l’endroit et puis on doit déjà commencer avec tes soins.

Moi : (Souriant) On a encore 3 mois devant nous madame.

Erine : On a seulement 3 mois, c’est la phrase correcte. Si tu étais ici depuis on allait commencer même depuis le début de l’année .

Moi : (Riant) Yehh, tout ça pour faire quoi ?

Erine : (Large sourire) Pour te faire briller plus que tu ne le fais déjà.

Moi : (Riant) C’est seulement pour concurrencer qui ? La lune ou le soleil ?

Erine : (Montrant toutes ses dents) Les deux. Mais bon même en trois mois on peut faire ça vu qu’il n’y a pas grand-chose à faire. Tu es naturellement belle et puis là même tu glow déjà. On va seulement bien arrondir les angles et polir le tout pour rendre ça lisse et sans bavure.

Je bouge la tête en souriant et oui, Erine en plus d’être ma demoiselle d’honneur, est également celle qui va faire ma mise en beauté ‘’sans aucun frais ‘’ svp, c’est son cadeau pour mon mariage. J’aurais bien voulu payer pour tout ce que cela va engendrer comme coût pour les trois cérémonies, mais elle a refusé et insisté à tout faire gratuitement, j’ai fini par accepter. Elle va s’occuper de Lucrèce et moi, les autres auront deux de ses filles. On passe toute la journée à raconter, rire, manger jusqu’à 16h, heure à laquelle elle a donné à la petite sa douche avant de me la remettre pour que je l’habille. En lui passant la pommade sur le corps, je me suis arrêtée sur une petite marque qu’elle avait sur sa fesse droite, exactement la même que Bhernie a. Elle est également située au même endroit chez lui. Je l’ai regardée un moment et j’ai poursuivi ce que je faisais. Quand la petite était propre, je lui ai moi-même donné son goûté.

Moi : (Portant la cuillère de yaourt dans la bouche de Lucia) Fred finit tard ?

Erine : Oui quand-même, dans les 18-19h. Quand il rentre un peu tôt, c’est 17h.

Moi : Ah ça.

Erine : C’est ça le problème du privé oh, ce n’est pas comme vous les fonctionnaires où 15h c’est bon.

Moi : Mais les banques ferment généralement à 15h non ?

Erine : C’est seulement les caisses hein, sinon les autres là vont plus tard et

Elle a été interrompue par le bruit d’une voiture qui se garait dans la cour.

Moi : Ça doit être lui qui rentre.

Erine : Impossible, il n’a pas de voiture, quand il vient, le taxi le laisse devant la barrière, sauf s’il a des bagages et à ce que je sache, il ne m’a rien dit à ce sujet. (Se levant) Je vais aller voir.

Elle est sortie de la maison pour se mettre devant la porte pendant que le bruit de portières que l’on ferme retentissait.

Erine : (Ayant l’air surprise) Qu’est-ce que tu fais là ?

Voix d’homme : J’ai besoin de ton aide Erine.

Mon cœur a raté un battement à l’écoute de cette voix que j’ai tout de suite reconnue comme étant celle de Bhernie. Erine a tourné la tête vers moi pour me regarder avant de sortir complètement de la maison en rabattant légèrement la porte.

Erine : Qu’est-ce qui se passe ?

Bhernie : J’aimerais que tu gardes le petit pendant quelques jours.

Erine : Comment ça ? Tu sais très bien que je travaille. Chancelle fait quoi ?

Bhernie : Elle est partie ce matin chez sa mère à Cocobeach avec les filles, elle a laissé Liam à la maison.

Moi : Maintenant tu veux que je fasse quoi ? Je travaille tous les jours et Lucia même c’est la mère de Fred qui la garde en journée.

Bhernie : Je sais. Tu sais que si je pouvais aller le déposer chez maman j’allais le faire mais tu sais qu’Aline et elle ce n’est pas la joie, Stella ce n'est pas quelqu’un à qui on peut se fier. Même s’il faut que je paie la mère de Fred pour le service, je le ferai. C’est juste pour quelques jours le temps que je sorte Rail de cellule.

Erine : Hum. Je vous ai déjà dit que je n’aime pas vos choses là. Je vais le garder mais seulement à cause de toi car si ce n’était que pour Rail, je n’allais pas lever le petit doigt.

Bhernie : Merci.

Erine : Viens Liam. Toutes ses affaires sont dans ce sac ?

Bhernie : Oui.

Erine : Ok. Tu as fait un tour au commissariat ?

Bhernie : Oui.

Erine : Alors ?

Bhernie : (Soupirant) Le plaignant refuse l’avance que j’ai apportée parce que d’après lui ça fait plus d’un an que Rail se paie sa tête, soit on lui remet tout son argent soit il n’y a aucun arrangement et le tribunal va régler ça.

Erine : Et donc ?

Bhernie : J’ai parlé aux autres et ils m’ont dit qu’ils cherchent encore l’argent.

Erine : Tout ça pour dire en fin de compte que les 10 millions là vont sortir de ta poche. C’est ça non ?

Bhernie : Je n’ai pas le choix Erine.

Erine : C’est justement ce qui m’énerve avec toi ya Bhernie, tu n’as jamais le choix et tu te retrouves à chaque fois en train de faire des choses qui détruisent ta vie un peu plus chaque jour. Tu crois que c’est normal ?

Bhernie : (Silence)

Erine : (La voix enrouée) Mieux je me tais. Je vais garder l’enfant, tu peux partir.

Bhernie : Erine.

Erine : C’est bon ya Bhernie. Au revoir.

La minute d’après elle est rentrée dans la maison avec un petit garçon un peu plus grand que les enfants de Lucrèce qui ressemble énormément à Rail. Elle l’a laissé au salon avec nous et est partie dans la chambre avec les larmes perlant déjà sur son visage et les yeux rouges. J’ai fait asseoir le petit qui avait l’air perdu dans cette histoire à côté de sa sœur et j’ai essayé d’aller cogner à la porte de la chambre.

Moi : (Cognant) Erine ? Ma puce tout va bien ?

 Silence.

Moi : (Insistant) Erine ?

 Elle est venue ouvrir en essayant de se composer un visage joyeux mais c’est peine perdu car ses yeux sont rouges et larmoyants.

Moi : (La prenant dans mes bras) Viens là chérie.

Elle m’a serrée et s’est remise à pleurer. Je connais Erine et je sais que ce n’est pas dans ses habitudes de pleurer, si elle le fait c’est que c’est vraiment quelque chose de profond. Je suis tentée de lui demander ce qui se passe mais je me retiens car je ne veux pas me retrouver en train de parler de son frère ou sa famille alors je me contente de la bercer jusqu’à ce qu’elle se calme et se détache en essuyant bien son visage.

Moi : Ça va ?

Erine : (Reniflant) Oui, ça va et vraiment désolée de m’être mise à pleurer ainsi.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oh ne t’inquiète pas. Si ce n’est pas sur l’épaule de ta mère que tu pleures, tu le feras sur qui ?

Erine : (Souriant en retour) C’est vrai. Accorde moi une minute, le temps de me rincer le visage.

Moi : D’accord. Je rejoins les enfants.

Elle est retournée dans la chambre et moi au salon où j’ai eu la surprise de voir Bhernie debout qui avait les yeux rivés dans ma direction et s’est de suite mis à me fixer intensément. Mon cœur a raté un autre battement tant je ne m’y attendais pas. Je me suis figée pendant un bon moment sans rien dire et lui de même. C’est Erine qui nous a sortis du silence en venant nous trouver là.

Erine : (Derrière moi) Oh, tu es encore debout pour

Elle n’a pas terminé sa phrase car elle l’a aussi vu.

Erine : (À lui) Tu es encore là ?

 Bhernie : (Sans me quitter des yeux) Je venais m’assurer que tu allais bien.

Erine : Je vais bien merci, tu peux y aller.

Bhernie : (Après un moment) Bonsoir Lumière.

Moi : Bonsoir.

Je suis allée m’asseoir à côté des enfants.

Erine : (Allant vers lui) Je ne te chasse pas mais comme tu vois j’ai de la visite. Je vais t’appeler plus tard pour te faire un retour après avoir parlé avec la mère de Fred.

Bhernie : (L’ignorant, me regardant toujours) J’ignorais que tu étais à l’intérieur jusqu’à ce que j’écoute le son de ta voix.

Moi : (Silence)

Bhernie : Comment vas-tu ?

Moi : Je vais bien.

Bhernie : (Après un petit moment) Tu es magnifique.

Moi : (Le cœur battant) Merci.

Erine : Ya Bhernie stp, je t’ai dit que je vais t’appeler, pars d’ici.

Voix de femme : (Dehors) Angue ?

On s’est tous les trois regardé avec la même expression sur le visage.

Maman Aubierge : Angue Obiang, sors ici, tu as compris ?

Erine a mis le rideau sur le côté en regardant dehors.

Maman Aubierge : C’est bien comme je te trouve chez toi, tu n’as pas dit que tu peux monter sur ma tête ?

Erine : Tu as quel problème ?

Bhernie : Erine rentre dans cette maison immédiatement.

Erine : Mais tu ne

Bhernie : (Grondant) Erine ici.

Nous avons tous sursauté et elle est rentrée dans la maison sans rien dire. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu automatiquement la chair de poule et tous mes sens se sont mis en alerte car l’atmosphère s’est chargé d’une énergie bizarre. J’ai instinctivement soulevé la petite Lucia et je me suis mise à prier en langue dans mon cœur. Bhernie est sorti de la maison.

Bhernie : Je te jure maman que si tu tentes ça, je ne t’épargnerai pas, alors réfléchis bien à ce que tu veux faire.

Maman Aubierge : (L’air déstabilisée) Que, que. Tu fais quoi là Bhernie ?

Bhernie : Je ne le dirai pas 2 fois. Arrête immédiatement ça.

Maman Aubierge : Tu, tu m’as vue faire quelque chose ? Je suis venue ici pour parler à ta sœur par rapport à la réunion du dimanche. Je veux lui faire comprendre que son attitude envers son grand frère n’est pas normale et que vraiment elle n’a aucun sens de la famille.

Bhernie : J’ai déjà parlé à Erine à ce propos et je vous ai dit de la laisser tranquille. J’espère que c’est la dernière fois que tu te balades avec cette chose.

Maman Aubierge : Tu me parles de quoi ?

 Bhernie : J’ai fini de parler.

Pendant qu’ils parlaient, l’atmosphère est redevenu normal. J’ai regardé Erine et à part le fait d’être intriguée par la conversation de son frère et sa mère, n’avait pas l’air d’avoir remarqué ce qui venait de se passer.

Maman Aubierge : Tu veux maintenant m’accuser de quoi ? Tu vois quand je dis que l’enfant qu’on appelle Angue là n’est pas simple non ? Elle t’a dit que moi je veux lui faire quelque chose au point où tu viens m’accuser de je ne sais quoi ?

Bhernie : (Silence)

Maman Aubierge : Angue tu es contente non ? Ça ne te suffit pas de raconter des conneries partout maintenant c’est ton frère que tu veux monter contre moi n’est-ce pas ? Elle est même où ?

Nous avons entendu des pas se rapprocher de la maison

Maman Aubierge : C’est comment tu me barres le chemin ? Je n’ai plus le droit de rentrer dans la maison de mon enfant ?

Bhernie : Erine sortira elle-même. Erine viens parler à ta mère.

Maman Aubierge : Mais c’est comment avec toi aujourd’hui Bhernie ?

Erine : (Se présentant devant la porte) Tu me veux quoi maman ?

 Maman Aubierge : Ah. Tu connais donc que je suis ta mère ? N’est-ce pas dimanche tu as dit que c’est la sorcière là qui est ta mère ? Tu m’appelles maman par rapport à quoi ?

 Erine : Vous êtes sur que cette femme est normale ?

Maman Aubierge : Imbécile Erine, ce sont les parents de ton père qui ne sont pas normaux, tu comprends non ?

Erine : Vous voyez ?

Mon téléphone s’est mis à sonner sur la table attirant leur attention dans la maison. Maman Aubierge a guetté à l’intérieur et nos regards se sont croisés, elle a sursauté avant de les pousser pour rentrer dans la maison.

Maman Aubierge : Toi ici encore ? C’est comment avec mon fils ? C’est le seul homme que tu avais trouvé hein ?

Erine : Maman laisse la tranquille.

Maman Aubierge : Je ne la laisse pas. Alors c’est ce que tu fais ? Tu manigances ici pour pousser à nouveau ton frère dans les filets de la fille stérile et sorcière là ?

 Moi : (Posant la petite sur le coussin avant de me lever) Je vais y aller ma puce, on va s’appeler plus tard.

Maman Aubierge : Oui c’est ça sorcière, pars d’ici rapidement avant que je ne te mette moi-même dehors.

Elle voulait venir vers moi mais son fils l’a bloquée avant de l’entrainer dehors sous ses protestations.

Erine : Je suis vraiment désolée ya Lucia.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oh ne t’inquiètes pas pour moi chérie. Je n’accorde pas d’importances aux choses qui n’en valent pas la peine. (Lui faisant un câlin) On s’appelle.

Erine : D’accord.

Moi : Et salue Fred de ma part, dis lui qu’on se verra une prochaine fois.

Erine : Sans problème.

On s’est séparées, j’ai fait la bise à la petite et je suis sortie de la maison avec Erine derrière moi. Je suis passée devant les deux autres qui étaient en train de se disputer, enfin Bhernie qui essayait de recadrer sa mère. Mon téléphone que j’avais maintenant en main a repris à sonner et j’ai décroché.

« Moi : Allô bébé ? »

« Viclaire : Toujours chez Erine ? »

«Moi : Oui mais je suis sur le départ. Tu as déjà fini chez tes parents ? »

 «Viclaire : Oui. Je pars de chez mon oncle comme ça. Du coup je me demandais si on pouvait se voir. »

 « Moi : On se retrouve à la maison comme ça tu me feras le point. »

« Viclaire : D’accord. A tout à l’heure. Je t’aime. »

«Moi : (Souriant) Je t’aime aussi. À tout de suite. »

Clic ! Je l’ai rangé dans mon sac et j’ai continué jusqu’à ma voiture que j’ai déverrouillée. J’ai ouvert la portière avant de grimper à l’intérieur. J’ai démarré le véhicule puis j’ai jeté un dernier regard sur eux un sourire aux lèvres. Si le regard pouvait tuer, je serais très certainement morte face à celui que leur mère me lançait mais dommage pour elle. Je ne perdrai jamais mon temps à lui répondre ni ne me rabaisserai à lui rendre ses mots par respect pour son défunt mari qui était un homme extrêmement bon, pour ses enfants et surtout pour son fils qui malgré tout a énormément compté pour moi. Je suis une femme bien éduquée, elle s’étouffera toute seule avec son aigreur pour moi. J’ai lui ai fait un coucou avec ma main toujours en souriant puis je suis partie de là pour rejoindre mon homme, cette femme n’est pas mon combat…

 

 

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...