Chapitre 21: le dépôt.

Ecrit par Rhema 241

**Chapitre 21 : Le Dépôt**


Julie Savannah Lendoye


Jessye : Moi, je ne prépare pas.


Aria : Qui comptait sur toi pour préparer ? Alphie et toi, vous êtes seulement fortes quand c’est pour préparer pour les hommes. Alphie, j’ai mangé sa nourriture peut-être une fois depuis qu’elle est née. Toi aussi, une fois. Si ce n’est pas Julie, c’est moi qui prépare. Vous êtes juste là pour manger !


Alphie : …


Moi : Moi, je voulais sortir.


Aria : Tu peux partir, je vais préparer.


Moi : Oh, tu as préparé hier soir.


Aria : Ce n’est pas grave, vas-y, en plus dans ton état, tu as besoin de repos.


Moi (sourire timide) : Merci.


Aria et moi avons commencé à parler ensemble le jour où nous priions pour l’amour. On nous a littéralement coincées ensemble, mais à ma grande surprise, elle a attrapé mes bras et s’est mise à prier pour moi et mes enfants. J’ai donc laissé la haine de côté et j’en ai fait autant.


Après la prière, pendant que je faisais le ménage, elle s’est rapprochée de moi et a commencé à me parler. Je répondais timidement, puis on a commencé à se moquer de papa et de sa façon de faire pendant la prière.


C’est ce qui a permis de briser la glace. Après ça, elle m’a demandé comment je vivais la situation avec Shamma. Elle m’a demandé si j’étais allée à l’hôpital, et pour la première fois, je me suis confiée sur l’état de santé de mon fils et sur ce que je vis chaque nuit.


On a prié ensemble puis on s’est séparées.


Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde et je ne pense pas que nous le deviendrons, mais je pense qu’elle est passée à autre chose. Ça se voit dans sa façon de regarder son gars, il y a beaucoup d’amour entre eux, ça se ressent.


J’aurais aimé qu’Hugo soit là, mais bon…



Je prends Shamma dans mes bras pour aller signaler dans la grande maison que je m’apprête à sortir.


J’ai besoin d’une voiture donc je n’ai pas le choix.


Moi : Bonjour, Maman Tania, ça va ?


Maman Tania : Ça va Julie, et toi ?


Moi : Ça va.


Maman Tania : Tu veux me dire quelque chose ?


Moi : Moi ? Non, bon, oui, je suis en train d’aller au marché.


Maman Tania : Ok, mais laisse-moi avec Shamma.


Moi : Euh, ok.


Je dépose Shamma sur ses cuisses avant de sortir avec les clés de voiture de maman Tania. Ma voiture est avec Hugo, là, si elle est au garage.


Je suis bien heureuse d’avoir accepté de venir ici. Depuis que je suis ici, je dors paisiblement et Shamma recommence à marcher petit à petit.


Je ne me voyais pas faire ce que ce marabout disait, mais Dieu merci, la situation de mon enfant s’améliore.


En réalité, je ne vais pas au marché, je fais un tour à la maison pour voir comment ça va là-bas.


Le pauvre, depuis plusieurs jours, je ne sais même pas s’il a mangé, s’il se porte bien, rien. Je n’ai aucune information sur comment va Hugo et ça ne me plaît pas.


En plus, j’ai envie de l’inviter à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle église. C’est dans notre commune donc je pense que c’est là-bas où j’irai, c’est plus proche de chez moi.


Une fois sur place, je descends de la voiture. On reste au Parasolier, c’est une mini cité s’il faut le dire ainsi, c’est la société qui paie. Ce que j’aime ici, c’est surtout la tranquillité de l’endroit, et c’est très sécurisé.


J’arrive à l’appartement et comme je m’y attendais, c’est un grand bordel ici.


Je commence le nettoyage de la maison.


Hugo m’a vraiment changée, les choses que je ne faisais pas chez mes parents, présentement ça devient une évidence pour moi, nettoyer la maison.


Quand je finis de balayer et de faire la vaisselle, je mets rapidement quelque chose au feu le temps de faire la lessive et de mettre de l’ordre dans la chambre.


Dans mon état, ce n’est vraiment pas une partie de plaisir.


Je termine la chambre puis passe la serpillière dans la maison.


Une fois le repas prêt et les habits propres, je passe dans le séchoir. Quand tout est bien sec, je repasse directement.


Du désodorisant dans la maison, puis je décide de prendre ma douche car tout ce boulot m’a épuisée.


Mais où sont passés mes effets de toilette ?


Je regarde un peu partout mais ne retrouve rien. J’ai acheté une nouvelle trousse pour me rendre chez mes parents.


Donc quand je cherche l’ancienne sans succès, ça m’énerve, en plus mon enfant déteste ça.


Je me lave finalement avec les effets d’Hugo.


À la chambre, je vais vers le dressing et mon côté est complètement vide, il n’y a plus rien dans les armoires. Hugo se moque de moi, on dirait.


Il a retiré toutes mes affaires.


Je retourne au salon et me rends compte que mes photos et celles de Shamma n’y sont plus.


Il a emmené une femme ici, sous notre toit !


Moi (choquée) : Je ne peux pas partir comme ça, je refuse. Mais si je reste ici à attendre sans prévenir, j’aurai des problèmes. Depuis ce qu’Alphie a fait, papa exige qu’on soit tous là à 18h30 au plus tard et là il est déjà 18h.


Je sais que Jessye ne va pas m’aider, Alphie est totalement dans les vapes dernièrement et Saveria ira directement le dire à papa. Jacques déteste Hugo donc il peut même venir me chercher ici.


Donc il ne me reste qu’Aria, je vais demander à Aria de me couvrir au moins jusqu’à 20h.


Je lui envoie un message, le cœur battant. J’ai peur qu’elle refuse.


Quelques minutes plus tard, elle me répond.


Aria : « J’espère que ce n’est pas grave. »


Moi : « T’inquiète, je gère. »


Je reste tranquillement assise au salon. Quand j’entends le bruit de la porte, je pose le téléphone sur la table et fixe la porte.


Monsieur sort rapidement de la maison et me ferme à clé à l’intérieur !


Je me lève et cours vers la fenêtre. Je le vois tirer une femme mais elle est de dos.


Moi (en colère) : Kaffi, tu n’as pas osé !


Je prends ma clé mais impossible d’ouvrir, sa clé est toujours sur la porte.


Je cours dans la cuisine avec mon trousseau et ouvre la porte arrière. J’ouvre également la terrasse arrière et contourne la maison.


Malheureusement, la voiture était déjà dehors.


Moi (au gardien, essoufflée) : Karl, c’est depuis quand que ton patron emmène les femmes ici ?


Karl : Depuis toujours, madame.


Moi (frustrée) : Je parle de cette femme.


Karl : Depuis votre départ, madame. Elle vient quand elle veut ici.


Moi : Elle dort ici ?


Karl : Non, madame, elle rentre toujours chez elle.


Moi : Je ne veux pas qu’Hugo rentre ici, est-ce que tu comprends ?


Karl : Je comprends, madame.


Moi : Je suis très sérieuse.


Karl : Madame, c’est vous qui me payez. Si vous me dites que votre mari ne doit plus rentrer ici, il ne rentrera plus.


Moi : Très bien, je dois retourner chez mon père, je ne vais pas rester ici. Voici mes clés, tu fermes l’arrière. Demain, je vais chercher un serrurier.


Karl : Je peux m’en occuper, madame. Dans votre état, reposez-vous.


Moi (épuisée) : Si je viens chez moi et que je trouve Hugo, je ne vais pas juste te virer, je vais te foutre en prison.


Karl : Cela n’arrivera pas. Vous êtes une bonne femme, vous méritez mieux.


Moi : Contente-toi de faire ton travail.


Karl : Ok.


Je sors et prends la voiture en direction de chez mon père.


Une fois là-bas, je trouve Aria avec Anna dans la cour. Elles font les comptes certainement. Jessye rigole avec Ponguy qui porte leur fille sur les jambes. Cette petite, quand elle voit son père, elle ne veut plus jouer avec les autres. Les autres enfants sont dans la grande maison, certainement dans la salle d’étude qui sert également de salle de jeu. Mais Lyana ne peut pas jouer quand son père est là, c’est comme si elle avait peur que sa mère puisse voler son père s’ils restent juste tous les deux.


Aria : Bonsoir.


Moi : Bonsoir. Anna, ça fait longtemps.


Anna (surprise) : Ah … je suis là, ça va.


Moi : Même si tu n’es plus avec Jacques, tu peux toujours passer nous voir.


Jessye : Elle passe toujours, c’est toi qui es trop occupée.


Moi : Hum, … J’ai acheté des robes mais j’ai grossi avec la grossesse donc ça ne me rentre pas. Et je ne peux pas faire un an avec les mêmes vêtements, ce ne sera plus à la mode. Tu en veux ?


Anna : … Oui, c’est gentil.


Jessye : Moi aussi je veux.


Moi (la dévisageant) : Qui ? Demande à ton homme.


Jessye : C’est déjà là-bas ?


Je vais dans la maison prendre le sac de vêtements que j’ai acheté en Angleterre il y a quelques mois. Je ne donne rien à Jessye, cette fille est impolie et elle ne me respecte pas.


Je reviens dans la cour et remets les vêtements à Anna. Je donne deux robes à Aria, on n’a pas le même corps donc ce n’est pas évident que mes vêtements puissent lui aller.


J’ai encore au moins deux valises dans la maison que je dois partager, jamais portées, sans compter ce que j’ai déjà porté. Je vais bientôt accoucher et je vais devoir changer ma garde-robe. Je vais donner tout ça aux œuvres sociales de l’église.


Jessye se lève et vient prendre une robe.


Jessye : Oh, c’est joli, je veux ça.


Moi : Laisse mes affaires !


Jessye : Je ne laisse pas, tu vas juste me subir maman bébé, je suis ta sœur, et l’enfant qui est dans ton ventre sera mon portrait craché.


Moi (choquée) : Sang de Jésus !


Jessye : Oui, il a validé.


Moi : N’importe quoi.


Jessye : Je t’aime aussi mademoiselle Lendoye.


Forcément un jour je vais frapper cette fille un jour.


**Prophète Achille M**


Moi : Tu es mariée et ton mari et toi n’avez toujours pas d’enfants. Dans ta belle famille, tout le monde en parle et ton mari n’est pas de ton côté.


Elle : Oui, pasteur.


Moi : Tu souffres et ça ne va pas. Tu es allée partout sans trouver de solution et depuis quelques temps, ton mari fréquente une jeune fille qui se prénomme Rita. Tu les as même trouvés dans un hôtel.


Elle (se mettant à genoux) : Oui prophète, c’est vrai… sniffff.


Moi : Sache que tout ce qui se passe dans ton foyer, c’est à cause de toi.


La foule s’agite.


Elle (choquée) : Moi ?


Moi : Oui, tu as déjà tué quelqu’un ?


Elle : Non, jamais.


Moi : Es-tu sûre ?


Elle : Non papa, je n’ai jamais tué quelqu’un.


Moi : À l’âge de 16 ans, tu es tombée enceinte, vrai ou faux ?


Elle me regarde sans répondre.


Moi : Vrai ou faux, ma sœur ?


Elle : C’est vrai papa.


Moi : Où est l’enfant ?


Elle : L’enfant est mort.


Moi : Non, tu étais tellement petite de corps que ton ventre ne se voyait pas. Et quand il a commencé à sortir, tu mettais de gros vêtements et personne n’a jamais rien su. Quand tu as accouché, tu as scotché la bouche du bébé avant de le jeter dans un toilette indigène.


Les gens crient et insultent la dame.


Elle (en larmes) : Je regrette papa, j’étais jeune et inconsciente.


Moi : C’est cet acte qui te bloque aujourd’hui.


Elle : Je suis désolée.


Moi : Dans la famille du père de cet enfant, on ne tue pas les enfants. Lui, il est bloqué et toi aussi tu l’es. Va demander pardon puis, si ton mari veut de toi après ça, tu auras ton enfant. Au cas contraire, tu resteras comme ça.


Elle : Ok papa.


Un homme de la sécurité monte sur l’estrade et me fait comprendre que Monsieur Lendoye est là.


Moi : Qu’il monte sur l’estrade.


Il redescend et pendant ce temps, je prends ma bouteille d’eau pour boire un peu. Quand le gars de la sécurité revient, il est suivi par un homme à la carrure imposante, qui dégage quelque chose de très fort.


Une voix : C’est mon fils, c’est mon enfant. J’ai mis en lui quelque chose de très grand. Il a la capacité de voir ce qui se cache en chaque personne, mais il n’a jamais pris ce que j’ai mis en lui pour créer le buzz ou le scandale.


Il est venu car tu as dit que tu vas prier pour lui. Sache que quand tu vas toucher sa tête, ce sera pour lui communiquer tout ce que j’ai mis en toi, car je t’ai donné un don, un ministère. Mais tu as transformé cela en spectacle, et c’est mon dernier avertissement. Si je le fais, c’est parce que je t’aime, tu es mon fils, c’est moi qui t’ai appelé.


Moi (me mettant à genoux) : Seigneur, pardonne-moi, je pensais bien faire.


La voix : Car tu as laissé l’orgueil trouver une place dans ta maison. Tu étais un bon et fidèle serviteur, mais tu as commencé à vouloir plaire aux hommes. Quand tu prends ma gloire pour plaire aux hommes, tu te perds dans tes voies. Tu as transformé les cultes en spectacle, en film de commérages, pour attirer les gens et les pousser aux médisances. Tu as monté des pères contre les fils et des filles contre les mères, non pour la gloire de Dieu, mais dans le but de montrer combien de fois tu es fort.


J’ai donc décidé de reprendre l’onction que j’ai mise en toi. Je ne me reprends pas de mes dons, donc tu verras toujours bien. Par contre, l’onction que tu as reçue dans tes moments de prière et de consécration, cette onction qui te permettait de réunir de grandes foules et de parler avec autorité, je vais te la reprendre. Tu n’as pas respecté cette prescription :


**« Ô Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science. Quelques-uns pour en avoir fait profession ont, en ce qui concerne la foi, manqué le but. Que la grâce soit avec vous ! »**

1 Timothée 6.20-21


Ce n’est pas parce que c’est écrit Timothée que ça ne s’adressait qu’à lui.


Voilà trois mois que je te mets continuellement face à ces versets, mais tu les as ignorés en te rendant de plus en plus coupable devant ma face. Le jour est arrivé.


Car tu t’es attaqué à la mauvaise personne. C’est moi qui fais grâce, je suis celui qui donne, certes, mais n’oublie pas que celui qui donne a le pouvoir de reprendre ce qu’il a donné. Personne n’a le droit de toucher à l’oint du Seigneur. Parce que tu as touché à mon enfant et que tu as ignoré mes prescriptions, aujourd’hui je reprends devant tout ce monde ce que j’ai posé sur ta tête.


L’huile.


J’ai relevé ma tête puis je me suis levé, le cœur battant et les mains tremblantes.


Moi (en larmes) : Seigneur, je te demande pardon.


La voix : Tu auras ce qui, depuis tout ce temps, remplit ton cœur : les maisons, les voitures, les biens de ce monde. Mais ce dépôt n’est plus le tien. Vas-y, prie pour lui.


Sans que je ne dise quoi que ce soit, il s’est mis à genoux devant moi avant de demander à toute sa famille d’en faire autant.


Je tremblais car je savais qu’après ça, plus rien ne serait plus pareil.


Je ne voulais pas le faire, mais c’était plus fort que moi.


La voix : n'oublie pas l'huile .


J'ai pris l'huile et je l'ai versé sur sa tête , après ça , J’ai posé ma main sur sa tête pour prier , au même instant on a tous entendu le bruit du tonnerre raisonner J’ai vraiment senti une énergie sortir de moi.


L’énergie en question, c’est la force et la puissance de l’onction. Il y a l’énergie spirituelle et l’onction.


L’onction s’obtient dans l’intimité avec Dieu, et je me souviens des années que j’ai passées dans la prière pour recevoir ça. Plusieurs années à prier et Dieu m’a béni. Et lui, qui n’a même pas une vie correcte, il vient tout me prendre.


Je ne fornique pas, je ne vole pas, je dis aux gens ce que je vois, mais lui, qui n’arrive même pas à gérer sa famille, il vient prendre ce que j’ai durement gagné.


La voix : Depuis le début de cette semaine, il se consacre entièrement pour sa famille, pour la délivrance des siens. Ma parole dit :


**1 Timothée 5 :8**


**« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. »**


Et il a montré de l’intérêt pour eux, il a montré de l’intérêt pour mon œuvre en ouvrant une nouvelle assemblée. Il ne me demande rien, mais accomplit ce que je veux et prie avec son cœur. Je suis celui qui décide, et j’en ai décidé ainsi.


Je prie pour le reste des membres de la famille et quand j’arrive chez Saveur, j’ai un pincement au cœur. Pourquoi ? Pourquoi ai-je agi ainsi ?


Après la prière, le monsieur demande à parler.


Lendoye : Je bénis le Seigneur qui m’a conduit ici avec ma famille. Au départ, mon envie était de donner une leçon à ce prophète. Mais dans la voiture, le Seigneur m’a parlé et m’a dit : « Celui qui veut être le plus grand doit se comporter comme le plus petit. »


Et aujourd’hui, à l’église, on nous a parlé des fils. En temps normal, j’aurais raisonné et dit : « Non Seigneur, un petit pisseur ne peut pas me parler comme ça. Désolé prophète, je sais que vous ne l’êtes pas, c’est juste pour dire ce que j’aurais dit. » Mais un fils suit la voix du Saint-Esprit. Donc j’ai parlé avec mes beaux-fils et le pasteur Kevin m’a dit que c’est exactement pour ça qu’on doit bénir cet homme. C’est ce que nous recommande le Seigneur, donc voici pour vous une Toyota Tacoma dernier modèle.


Kevin m’a remis les clés en me faisant une accolade.


Lendoye : Moi, je me suis dit, le prophète ne peut pas venir à Libreville et toujours être dans les hôtels.


Donc voici la clé d’une maison au Cap, une villa de deux niveaux avec cinq chambres et piscine.


La foule était en délire, tout le monde criait.


Lendoye : Mon beau-fils Ponguy a décidé d’embaucher à plein temps deux membres de ta famille. Mes filles Julie, Aria, Jessye, Alphie et Saveur ont décidé de faire une offrande de huit millions pour soutenir ton ministère. Ma sœur ici présente ainsi que ma femme sont disposées à prendre en charge les dépenses liées à la nourriture que tu devras manger à chaque de tes passages au Gabon.


C’est pour ça ?


 C’est pour ça que j’ai perdu l’onction qui me permettait d’aller dans les plus grands pays du monde et de vivre comme un roi ? Juste pour ça ? Je regrette, je regrette énormément.

SAVEUR GABONAISE TOM...