Chapitre 22 :

Ecrit par Maya my'a


Elle se rapprocha de lui lentement, tête levée, les mains sur les hanches.


 -Et ce véhicule état comment ? Dit-elle sèchement le regard furieux, plongé dans le sien.


 -Monique, tu as vu ! Pourquoi veux-tu que je parle ? Tu étais sur les lieux. 


-Conclusion ? 


-Ta fille repose sûrement en... 


Elle lui flanqua une gifle en plein visage, au moment où il ne s'y attendait pas. George ne put retenir ses larmes.


 -Arrête de fumer ! Ou de boire les drogues, criait-elle en tournant aussi vite ses talons pour prendre son téléphone, qui sonnait sans cesse. 


George restait stupéfait là, les deux mains sur le visage. Cette femme, qu'il humiliait tant, s'était réveillée d'un coma profond. L'ignorant, elle décocha en pleurant sans abandonner les cris.


 -George souhaite que Jessica meure. Je ne sais ce que je deviendrai sans ma fille.


 -Calme-toi Monique ! 


-Ah Priscilla ! Je ne sais plus où mettre la tête. 


-Qu'est-ce qui s'est passé ? Je vais prendre le premier vol. Monique ! J'arrive ! Je vais comprendre cette histoire sur place. 


Il l'entendait parler, mais il ne savait que dire. Elle passa quelques minutes au téléphone avant de raccrocher. 


- Lève-toi. 


- On va où...


 -George ! Ma fille. C'est ma fille...


 Pour éviter plus de cris, il se leva. Malgré le pied enflé ; il n'eut pas le choix. Dans cet état, il lui faillait éviter Monique. Aussi, pour échapper au voisinage qui, curieusement, s'agglutinait aux fenêtres de la maison pour les entendre. Et ainsi savoir, pourquoi tant de vacarme.


 Il changea de haut, mit des sandales, en gardant la même culotte. Et enfin, ils sortirent de la maison. Monique s'empressa en mettant son foulard. Elle portait un ensemble en pagne, et des sandales de pieds différents.


 - L'enfant reste avec qui ? Dit-elle rageusement, où tu veux qu'il ait aussi un accident, pour que je campe dans les morgues ? Ajoutait-elle. 


Silencieusement, il allait prendre David qui dormait encore, puis, montèrent dans le véhicule. Il voulut lui donner l'enfant. 


-George, ne joue pas avec moi hein !


 -Mais, comment veux-tu que je puisse conduire ?


 Il laissa David sur le siège arrière, puis démarra.Intérieurement, il se parlait. 


<<-Honnêtement, je ne sais pas où nous partons, mais partons seulement ! Monique, après cette histoire, tu sortiras de ma maison.>>.


 En face, il n'osait pas le dire à Monique. Tous les deux se mirent en route pour le domicile de tante Sidonie.


 (...) 


Devant la maison, il descendit tout seul, Monique perdue dans ses pensées. Son mari débout à la porte, vint à sa rencontre...


 -Bonjour ! Elle est rentrée de sa fugue ?


 -Bonjour Pierre ! Non toujours pas. 


-Cette enfant est problématique, je te l'avais dit !


 -J'aurai du m'en débarrasser autrement !


 -Lorsque tu me l'as dit au téléphone, je t'ai prévenu. Et, bien avant, je n'ai cessé de te parler. Cette femme et son enfant, nous créeront des problèmes, lui prévint Pierre. Elles ne sont pas les seules femmes que l'on baise, mais elles nous en mêlent trop les pinceaux.


 -Comme si son con est si bon que ça ! 


-Le con de la mère, ou celui, de la fille ? 


-De cette chose qui me sert de femme ! 


- En tout cas ! Tu as intérêt à ce que sa fille n'est rien ; pire qu'elle ne meure pas, sinon, tu n'auras jamais la paie. Ta femme est très sauvage ! En plus, elle ne sait pas te protéger. 


-Je suis fatigué, hum ! Soupira-t-il, elle me fatigue. 


-Fait très attention, cette femme risquerait de te vendre un jour. 


-Elle n'arrivera pas là !


 (...) 


Maye prit leur conversation en cours...

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