chapitre 22
Ecrit par Loraine valérie
AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?
Auteur : LORAINE AZIAKA
Chapitre 22
Sonia
Je me sens tête
en l’air aujourd’hui mais je suis bien obligée de travailler surtout que je
dois rendre compte à ma supposé belle-mère…lol. Le monde est vraiment
petit ! Je ne comprends toujours pas Alan, il ne pouvait tout simplement
pas dire à sa mère qu’il n’était ou ne sera jamais prêt ? Bon ce ne sont
pas mes histoires ça, je l’ai aidé comme toute bonne amie à lui d’assumer ses
mensonges. J’ai reçu ses fleurs ce matin et j’ai vraiment besoin de sortir de
ce bureau. Monsieur passe me chercher à midi. Je dois juste régler des détails
avec Cynthia pour des matériels en provenance de la chine et je serai prête.
Sarah
Apres que
louise soit partie, j’ai commencé par marcher en priant intérieurement Dieu
pour qu’elle puisse retrouver la lumière comme moi. A présent je devais me
rendre dans la maison de mon employée, la mère des jumeaux pour me faire
pardonner et ensuite j’irai chez celle qui m’a élevé. Je cherchais un taxi sous
ce soleil lorsque mon téléphone se mit à sonner.
Moi :
allo ?
… : Sarah ?
Moi :
oui qui est-ce ?
… :
vous êtes le dernier numéro qu’a appelé une jeune femme que nous venons de
retrouver inconsciente dans notre chambre d’hôtel
Moi :
comment ça monsieur ?
… :
nous l’envoyons à l’hôpital public de tokoin, veuillez nous rejoindre là-bas
Moi :
ok monsieur je viens toute suite
Vu que les
taxis se faisaient rare, j’ai rapidement arrêté un zed man (appellation
togolaise des taxis moto) sans négocier je suis montée. Que rien n’arrive à ma
sœur mon Dieu. Je sais que c’est bien elle… mourir sans connaitre Dieu, l’enfer
est assuré, que Dieu ait pitié de nous…
J’ai réglé
le conducteur avec le billet de 2000 FCFA que je tenais, il peut garder la
monnaie. Je me suis mise à courir partout ne sachant pas vraiment ce que je
faisais. Heureusement une infirmière m’a intercepté et m’a demandé qui je
cherchais. Je lui ai expliqué la situation et elle est m’a dirigé vers un bâtiment
dans le centre qui s’occupait de ces cas. Je me suis renseignée et j’ai fini
par savoir dans quelle chambre elle était. J’y suis allée toujours en courant.
Arrivée il y’avait un docteur en blouse qui m’a accueilli avec un air désolé
Moi :
docteur, je suis sa sœur comment elle va ?
Docteur :
savez-vous que votre sœur prenait de la poudre ?
Moi :
hééyi ! Comment ça ?
Docteur :
à en juger par les tests ce n’est pas sa première fois, cette fois elle est
allée trop loin
Moi :
docteur, elle a déserté la maison depuis un bon moment et nous nous sommes vues
que ce matin. J’ai essayé de la faire entendre raison mais elle m’a planté au
beau milieu de la rue
Docteur :
je suppose qu’elle a dû en prendre pour se calmer avec votre discussion. Et le
pire elle a mélangé le tout avec le sexe et les boissons alcoolisées
Moi :
mon Dieu oooooo… tu me fais quoi là louise ? Docteur elle va s’en
sortir ?
Docteur :
les chances sont faibles mais nous allons faire de notre mieux pour la sauver.
Régler les frais à la caisse et on verra
Moi :
quoi ? Vous ne pouvez pas commencer en attendant que j’aille chercher les
sous ?
Docteur :
non madame il faut payer une partie à l’avance. Elle bénéficie déjà de soins
mais pour la sauver actuellement vous devez une partie de la somme
Moi :
ok docteur
Je suis
sortie de là déboussolée. Que dois-je faire ? Prier je le sais mais
l’argent tombera-il du ciel. J’ai assez dérangé la famille de David avec mes
histoires je ne vais pas en plus de ça leur demander de l’argent…C’est une infirmière
qui m’a bousculé et m’a fait revenir à la réalité. Elles étaient deux et
poussait un homme sur un lit roulant…s’en sortira-t-il ? Dieu aura-t-il
pitié de son âme ? Comment a-t-il vécu sur terre ? Ce sont ces
questions qui m’ont bouleversé l’esprit à cet instant. En faisant place pour
qu’elles puissent passer avec le malade j’ai jette un coup d’œil au visage du
malade et là je crois que c’était fini pour moi
Moi :
DAVID ?
Infirmière :
vous le connaissez madame ?
Moi :
oui c’est mon fiancé. Que lui est-il arrivé ?
Infirmière :
ce sont ses collègues qui l’ont conduit jusqu’ici… apparemment il s’est plaint
de migraines quelques secondes avant de s’évanouir
Je devais m’arrêter,
appeler sa famille, rester auprès de lui mais je n’en pouvais plus. En une
seule journée je risque de perdre ma petite sœur et l’homme qui m’a montré la
lumière ? Non c’était plus que ce je pouvais supporter. Je suis sortie de
là et j’ai commencé par marcher sans vraiment savoir où j’allais…
Sonia
J’étais avec
Cynthia lorsque chérit ma secrétaire m’a annoncé l’arrivée de deux hommes
« beaux comme des dieux ». Si seulement elle savait que c’était le
fils de Léonore… je n’imagine même pas sa tête…
Moi :
fais les entrer ché.
Une minute
plus tard, Alan faisait son entrée suivi de son meilleur ami Zach dont il ne
cesse de parler à longueur de journée. Alan s’est approché de mon siège et m’a
fait une bise sur la joue.
Cynthia :
ah surtout ne vous gênez pas, nous sommes habitués à vous voir vous dévorer la
bouche. Pas vous monsieur … ? dit-elle en se tournant vers Zach
Zach :
monsieur le sauveur de votre victime de la nuit dernière
Cynthia :
pardon ?
Zach :
c’était moi le voisin de la fille que vous malmeniez la nuit dernière
Moi :
c’est quoi cette histoire Cynthia ? Tu as encore malmené qui ?
Cynthia :
rooohhhh… je l’ai laissé vivante hein. C’est votre Dera là. On vous vole vos
mecs et vous rentrez pleurer chez votre mère, vous pensez que c’est facile
comme ça la vie de foyer ?
Moi : décidément
tu ne changeras jamais hein ?
Cynthia :
pourquoi ? Elle est bien ma vie. Bon je vous laisse
Zach :
pas si vite. Je peux vous parler une minute ?
Cynthia :
vous voulez me dire quoi ? Elle veut porter plainte ? Vous n’aurez
qu’à la laisser faire
Zach :
tu m’attires de plus en plus avec ce comportement. Désolé mais je suis directe
Cynthia :
ça tombe bien je le suis aussi
Alan :
tu viens So ? On va déjeuner. Je crois qu’il y’en a qui se sont bien
trouvés
Moi :
tu as raison, on y va.
Nous sommes
sorties les laissant seules dans le bureau.
Alan :
tu as déjà lu le roman FEU ET GLACE ?
Moi :
oui pourquoi ?
Alan : tiens-toi
prête ; ces deux-là nous feront la démo
Moi : krrrrrkrrrkrr…
mais t’es pas possible toi
Zach
Je sais que
je n’ai jamais parlé de moi et je ne suis du genre à le faire mais là j’ai
envie de vous dire une chose ; je viens de trouver une tigresse de mon rang.
Je sens que cette fois ci je vais beaucoup m’amuser. Elle s’est habillée en
tailleur, les cheveux tirés en queue de cheval. En la voyant croiser ses
longues jambes, je me demande comment peut-on passer aussi simplement d’une
vulgarité à une geste pleine de grâces. Oui parce qu’elle dégageait une grâce
dans ses gestes et paroles et ça, je ne m’y attendais pas.
Elle :
vu que tu es quelqu’un de direct, je crois qu’on va vite en finir. Tu comptes
me faire la cour ?
Moi :
pas vraiment. J’irai du tic au tac
Elle :
alors de quoi on doit parler ?
Moi :
tu me plais
Elle a
semblé me détailler du regard avant de répondre
Elle :
chemise bleue avec un dine, chaussures DC shoes, bien rasé, dents blanches et
teint chocolaté. Validé ! Tu me plais aussi
Là, je suis
sous le choc mais je ne m’en plains pas. Pour une fois que je ne passerai pas
mon temps à faire semblant de complimenter ça me va.
Moi :
ok ça marche.
Elle :
tu veux commencer par quoi ?
Moi :
une dernière chose ! J’ai envie d’une relation un peu plus que sexe avec
toi. Je ne te demande pas de t’engager, loin de là mais je voudrais qu’on soit avant tout des
amis parce que tu me plais vraiment et apparemment nous avons beaucoup de
choses en commun. Je n’aurais pas à faire semblant avec toi et ça ça me plait.
Elle :
alors écoute moi bien mon chou : je n’appartiens à personne moi. Tu veux
qu’on soit des amis parfait ça marche. Alors je te résume ma vision des
choses : nous sommes dans une relation disons libre. Chacun est libre de
faire ce qu’il veut de son côté mais dès qu’on se retrouve ce sera juste nous
deux, on se respecte c’est-à-dire on se concentre l’un sur l’autre. Cependant
en dehors nous sommes des amis et tu m’appelles quand tu veux parler et
réciproquement on fera tout ce que les amis font. Alors c’est ça ?
Moi : belle
et très intelligente. J’aime. Elle est complexe notre relation et ça me plait
Elle :
ok le beau gosse on se dit à plus tard
Moi :
tu me passes ton numéro ?
Elle :
cherche le. Je risque d’être en retard
Je me
remettais de sa réponse de tout à l’heure lorsque je sentis ses lèvres se
coller les miennes. Un délice…
Elle : à
bientôt mon chou
Mon Dieu,
c’est qui cette fille ? Je veux la connaitre plus la cerner …je suis resté
seul quelques minutes dans le bureau pour reprendre mes esprits avant de sortir
de là.
Sarah
Je ne sais
pas comment ni quand j’ai atterri à l’église. Elle est vide je suis assise par
terre et j’ai levé les yeux au ciel sans dire mot. J’en peux plus si tout ceci
est de ma faute alors puni moi directement Seigneur, prend ma vie mais pas ceux
qui me sont chers. Mes larmes ne cessaient de couler lorsque je sentis les
mains d’une personne sur mon épaule, je me suis retournée et j’ai vu un vieil
homme qui venait de s’asseoir près de moi
Moi :
bonjour monsieur, vous fréquentez cette église
Lui :
non c’est ma demeure. J’y suis à chaque fois que quelqu’un vient louer, j’y
suis à chaque fois que quelqu’un vient déposer ses fardeaux j’y suis parce
qu’on m’a confié cet autel
Moi :
vous savez moi je suis venue parce que je n’en peux plus de ma vie. J’ai été
une très mauvaise personne par le passé…
Lui : sais-tu
qu’en Dieu toute chose devient nouvelle ? Oui tu as été mauvaise mais le
jour où tu t’es agenouillée pour recevoir Christ ce jour, là ton nom a été
effacé du livre de la mort pour s’inscrire à présent dans le livre de la vie. Sais-tu
que pour briller il faut que l’or passe par le feu ? Le Seigneur t’a
choisi ne le voit tu pas ?
Moi :
mais comment peut-il me choisir moi alors que plusieurs lui sont dévoués
depuis des années. Qu’à t-il à faire de moi une pécheresse ?
Lui :
prend ta bible et lis l’histoire de la prostituée qui a suivi Jésus. Malgré que
les disciples suivent Jésus avant elle, elle fut choisie en premier lieu pour
découvrir le Christ ressuscité. C’est ça même la puissance de Dieu la grâce et
la faveur de DIEU. Il choisit qui il veut là où personne n’a osé choisir et il
le fait siéger à côté des grands
Moi :
mais comment faire ? Comment y arriver le chemin est semé d’embuches
Lui :
alors fais de lui ta lumière et ton berger. Tu sais sa parole te
dit : «il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses
amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.je ne vous
appelle plus serviteur parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son
maitre mais je vous ai appelé amis parce que je vous ai fait connaitre tout ce
que j’ai appris de mon père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais moi je
vous ai choisi je vous ai établie afin que vous alliez et que vous portiez du
fruit et que votre fruit demeure… »
Moi :
je ne vois pas le rapport
Lui :
il a donné sa vie pour toi Sarah. Il t’a choisi et il est ton ami. Alors au
lieu de demander à ce qu’il ôte ta vie parle lui comme à un ami, demande-lui
des conseils comme à un ami. Confie-lui ta vie. N’es –ce pas que tu es en
jeune ? Ignores tu donc la force qui t’amine en ce moment de jeune ?
Reste sur cet autel et parle lui jusqu’à ce qu’il ne te réponde c’est ça la
foi.
Apres
cela il s’est levé et s’est dirigé vers la porte. Je l’ai suivi pour le
remercier mais je ne le voyais pas. Bon ce n’est pas grave, je ferai comme il a
dit je ne partirai pas sans ma réponse quant à lui je le remercierai le
Dimanche au culte.
Alan
Nous sommes
actuellement au restaurant Sonia et moi. Je me sens toujours bien en compagnie
de cette fille. Et si Zach avait raison ? Non ce n’est pas possible je
l’apprécie et j’adore embrasser ses lèvres pulpeuses, je pourrais passer des
heures à la contempler oui je ne m’en lasse pas mais non je ne suis pas
amoureux non !
Moi : vas-y
doucement avec le poisson façon tu le dévores sans pitié là
Elle :
il est déjà morte de toute façon
Nous avons
tous les deux éclatés de rire mais
soudain je l’ai vu changé de mine. Son attention était figée sur un couple qui
venait d’entrer dans le restaurant.
Moi :
ça va ma chérie ?
Elle :
on y va Alan
Moi :
mais comment ça que se passe-t-il ?
Elle :
Nabil est là. Il vient d’entrer
Ce
Nabil ! Elle m’en a déjà parlé et ce mec ne sait pas ce qu’il a perdu.
Maintenant que je le vois j’ai bien envie de lui filer la correction de sa vie.
Moi :
c’est lui qui vient de rentrer avec la fille là ?
Le temps
qu’elle ne réponde l’homme en question s’approchait de nous. Je crois qu’il l’a
repéré aussi. Qu’il se tienne bien j’ai des envies de meurtre là.
Sonia
Pourquoi il
vient par ici lui ? Je n’ai pas envie de lui parler. Alan a le visage bien
dur on aurait dit qu’il l’attendait
Nabil :
comment tu vas So
Moi :
ce sera Sonia pour toi et je vais très bien
Nabil :
je suis passé à ton bureau plusieurs fois mais ta secrétaire n’a pas voulu me faire
entrer. Je te demande pardon pour tout tu m’as vraiment manqué. On oublie tout
ça et on recommence ok ?
Moi : Nabil
écoute moi très bien. Au prime abord c’est moi qui ai demandé à ce qu’elle ne
te fasse pas entrer dans mon bureau et secundo
les bonnes manières ce n’est pas pour les chiens. Nous sommes deux ici et tu
aurais bien pu saluer celui avec qui je suis
Nabil :
on parle de nous là pourquoi veux-tu que je salue…
Moi :
la ferme ! Tu as connu une Sonia qui étais prête à tout pour toi qui as
changé pour toi, l’idiote de service que tu as bien roulé et aujourd’hui tu te
pointes ici la bouche en cœur pour me dire reprenons ? Toi et qui ? Reste
bien loin de moi
Nabil :
c’est cet homme assis-là qui te fait parler ainsi ? Tu as su t’accrocher si vite à un autre. Et
moi qui te croyais mieux. Tu n’es qu’une pétasse de...
Il n’a pas
pu terminer sa phrase. Alan venait de lui donner un coup qui l’a envoyé
directement au sol.
Alan :
tu insultes qui tu veux mais ma future femme tu la respectes.
Il a posé quatre
billets de dix mille sur la table avant de me prendre par les bras et me faire
sortir de là. Nabil n’arrivait même pas à se relever. Normal, les muscles d’Alan
faisaient le double du sien. Dans d’autres circonstances j’aurais pouffé de
rire…Arrivé dans la voiture il a commencé par rouler en gardant son calme mais
toujours un visage dur
Moi :
mais c’était quoi ça Alan ? Ta future femme ? C’est une autre chose
avec ta mère et c’en est une autre en publique
Alan :…
Moi :
je te pose une question Alan
Alan :…
Moi :
ALAN
Il a garé
lorsque j’ai haussé le ton et s’est tourné vers moi.
Alan : Sonia
je t’aime
Moi :
euh… pardon ?
Alan :
oui je t’aime et je n’en peux plus. J’ai cogné cet homme tout à l’heure mais je
viens de me rendre compte que je suis pareil que lui et ça je ne veux pas
Moi :
comment ça ?
Alan :
il a laissé filé la perle qu’il avait il t’a laissé tomber alors que tu es
unique. Tu es une pierre précieuse et je refuse de te laisser partir à mon
tour. Je te veux à mes côtés nous irons à ton rythme ma puce mais laisse-moi
une chance
Moi :
je viens de voir l’homme à qui j’ai donné mon cœur et qui l’a brisé j’ai
toujours été malheureuse en amour… et toi tu arrives et tu me dis tout cela
aujourd’hui mais
Alan : shuuut
ma puce. Je ne te ferai jamais de mal
Moi :
et si je te disais que je suis une fille vierge et que je compte le rester
jusqu’au mariage ?
Alan :
alors je te répondrai que tu es une reine parmi les femmes et je t’attendrai le
temps qu’il faudra
Moi :
mais Alan
Alan : promets-moi
juste d’y penser
Moi :
je vais y penser. tu veux bien me ramener chez moi ? J’ai plus la tête à
retourner au bureau
Alan :
comme tu voudras mon cœur
Le reste du
trajet s’est fait en silence. Arrivée chez moi je suis descendue de la voiture
et il a fait de même. Lorsque le gardien m’a ouvert la porte il m’a tourné vers
lui et a posé un baiser sur mon front
Alan :
je serai patient
Je n’ai pas
pu répondre et je me suis dirigée vers la maison. Je tenais le poignet de la
porte du salon mais avant même de le tourner j’entendis une voix venant de l’étage.
C’était mon père.
Papa : MOALVA
GRACE SONIA tu vas me faire le plaisir de sortir de ma maison et attendre dehors
l’homme qui vient de te déposer avec la BMW X6 blanche. Tu ne rentreras ici qu’avec
lui
Moi :
mais papa…
Papa : Koffi
Gardien :
oui monsieur
Papa :
ouvre le portail, mademoiselle doit sortir et attendre quelqu’un
Le vieux est
sérieux là ? Et le gardien qui obéit en souriant
Je suis
sortie effectivement et j’ai appelé Alan. Je m’attendais à ce qu’il panique
mais il était relax. Cinq minute plus tard il venait de garer et maintenant
que j’y pense papa a bien visualisé sa voiture quoi. Un grand fan de voiture le
vieux là. Il faisait même de la moto mais depuis un temps la vieille (maman) a
refusé parce qu’elle ne voulait pas être veuve aussi jeune…lol
Moi :
tu as l’ai relax Alan
Alan :
que veux-tu ? Je n’ai aucune mauvaise intention
Moi :
ok. Suis-moi
Au salon
papa était assis dans le canapé. Il a désigné de sa main le fauteuil en face de
lui et nous nous sommes dirigés vers là pour nous asseoir.
Papa : Grâce
toi tu viens te placer à côté de moi
J’obéis
immédiatement
Papa :
bonsoir Mr…
Alan :
monsieur GOLDSON
Papa :
ok bonsoir monsieur GOLDSON
Alan :
bonsoir monsieur MOALVA
Papa :
BMW X6 de surcroit couleur blanche en plus. Savez-vous que ça ne passe pas inaperçu ?
Alan :
je le sais monsieur mais j’y peux rien je suis un fan de voiture
Papa :
c’est quoi la relation entre ma fille et vous ?
Alan :
on s’aime monsieur. C’est ma petite amie
Il vient de
dire quoi là ? Sa petite amie ? Depuis quand ? Il va me le payer
Alan
Papa : ok.
Alors vous avez une sœur ?
Alan :
non monsieur
Papa :
une fille ?
Alan :
non plus monsieur
Papa :
ok alors quand vous en aurez une, que penserez-vous d’un homme qui vient
chercher votre fille à 19h un soir et ne le ramène que le lendemain matin à 8h ?
Accepteriez-vous une relation entre lui et votre fille ?
Alan :
je ne prendrai ma décision qu’après avoir laisser parler le jeune homme en
question
Papa :
alors je vous écoute
Alan :
je reconnais avoir mal agit mais cela ne fait pas forcément de moi un homme pas
bien. J’aime Sonia et je la respecte. Si je ne me suis jamais présenter devant vous
c’est parce que notre relation vient à peine de commencer. Mais je peux vous
garantir une chose c’est que je suis fou de cette jeune femme assise à votre
droite, je tremble de passion à chaque fois qu’elle me sourit, je vis quelque
chose de particulier avec elle et avec votre permission je voudrais qu’elle
soit mienne…
Papa : vous
avez du cran jeune homme et j’aime ça. Vous faites quoi dans la vie ?
Alan :
je suis médecin monsieur
Papa :
j’ai un profond respect pour le corps médical
Alan :
c’est moi qui vous admire monsieur. Ma mère vous a toujours cité en exemple
pour mon frère et moi. Vous êtes partis de zéro pour créer un empire d’héros.
Papa :
merci mon fils
Alan :
je vous en prie papa
Papa :
alors tu as ma permission. Mais une seule larme je dis elle coule une seule
larme par ta faute et je te ferai regretter ta venue sur terre
Alan :
bien noté papa
Papa : Sonia
tu peux raccompagner l’invité
Alan :
au revoir papa
Papa :
prenez soin de vous
J’étais
devant et j’ai bien attaché ma bouche.
Moi : c’était
quoi ça Alan ? Depuis quand sommes-nous ensemble toi et moi ?
Alan :
pourquoi ne pas avoir démenti mes propos devant ton père
Moi :…
Alan :
tu sais bien ce que je ressens pour toi…
Moi :
tu sais quoi reste bien loin de moi Alan. Je te ferai signe quand j’aurai une
réponse sinon tu m’oublie
Alan :
je te l’ai déjà dit, je serai très patient
Je ne l’ai
plus écouté et je suis rentrée dans la maison. C’est quoi ces manières…
A SUIVRE…
Auteur :
un homme un vrai cet Alan… Cynthia a trouvé chaussures à ses pieds… Sarah et sa
vie ! Bon la mauvaise nouvelle, j’ai des exams cette semaine à venir donc
pas de publication. Nous sommes presque à la fin. Dès mon retour on finira
cette histoire avec trois ou quatre chapitres de plus. Alors bonne fête de
saint valentin mes amours mais surtout n’oubliez pas : on le dit et on
aime durant tous les 365 jours de l’année pas seulement le 14 février… ne
faites pas trop dépenser vos hommes et vous aussi offrez leur un cadeau pour
changer un peu… moi je vous aime tous les jours mes amours… bisous !!!