chapitre 23: je te promets
Ecrit par Loraine valérie
AMOUR OU AMBITION
MORTELLE ?
Auteur :
LORAINE AZIAKA
Chapitre 23
Maman David
(MD)
Cela fait
trois jours que mon fils David est couché dans ce lit d’hôpital et une seule
fois il n’a ouvert les yeux. Les docteurs font toute sorte d’analyse mais rien
et moi ça ne me surprend pas. J’ai élu domicile à ses côtés. Le jour où l’on
m’a prévenu, j’ai pris tout mon temps dans la présence du Seigneur. Oui parce
que cela ne me servirait à rien de courir et me rendre à l’hôpital alors que je
ne détiens pas la vie et bon nombres de chrétiens ignorent cela. Au lieu de te
mettre dans tous tes états prend le temps de parler à ton Dieu et de te
ressourcer, bref. Alors je disais j’ai posé genoux à terre et j’ai pu
comprendre une chose, cette bataille n’est pas la mienne. Ce n’est pas mon
épreuve mais celle de la jeune femme qui s’est présentée comme étant la fiancée
de mon fils.
La première
fois que j’ai vu Sarah ce n’était pas cette nuit où elle était venue chez nous
prise de panique. Non, la première fois c’était dans une révélation où j’ai vu
une jeune femme de prière et de feu et ça je crois que le diable l’a vu aussi
raison pour laquelle il a essayé de la faire passer de son côté ignorant qu’il
venait lui-même de causer sa perte. Elle est introuvable depuis trois jours et
nous l’avons cherché un peu partout. Hier j’ai donc eu l’idée d’aller voir à
l’Eglise et chose étrange elle était fermée. J’ai beau tourné la clé dans la
serrure pour l’ouvrir mais rien et j’ai fini par abandonner. J’étais toujours dans
mes réflexions lorsque la porte s’ouvrit sur une Sarah méconnaissable. Elle
portait les même vêtements qu’il y a trois jours, elle avait des cernes sous
les yeux et avaient les cheveux en désordre ; mais ce qui m’intriguaient
c’était cette lumière qu’elle dégageait, elle se tourna vers moi me fit un sourire
avant de reporter son attention sur David qui n’avait toujours pas ouvert les
yeux.
Sarah :
bonjour maman
Moi :
bonjour ma fille
Après la
salutation, elle s’approcha de David et s’agenouilla près de son lit et ferma
ses yeux. J’étais là à l’observer et voulant la soutenir je me mis à genoux près
d’elle et pria moi aussi. A un moment j’entendis David tousser vraiment fort
alors j’ouvris les yeux et vis mon fils qui semblait avoir retrouvé son éclat
mais ce ne fut pas le cas de Sarah qui avait les yeux toujours fermés.
David :
que se passe-t-il maman ? Comment suis-je arrivé dans un hôpital ?
Moi :
mon fils tu connais bien la bataille dans laquelle nous nous sommes encore
engagés.
David :
Sarah je suis là. Tu peux laisser Dieu respirer un peu hein
Sarah
n’entendait rien, on aurait dit qu’elle était dans un autre monde carrément différent
du notre. Quelques instants plus tard elle revient à elle et pose ses yeux sur
David avant de lui demander :
Sarah :
il est passé ton malaise ?
David :
oui merci
Moi :
dis donc Sarah, tu es restée introuvable durant trois jours ! Où donc
étais tu passée ?
Sarah :
mais maman comment ça trois jours ? J’ai juste couru à l’église parce que
je n’en pouvais plus. J’ai prié à peine deux heures et j’ai repris la route de
l’hôpital
Moi :
mais tu peux demander aux infirmières ma chérie, ça fait trois jours que nous
sommes ici et que toi tu as disparu
Elle semble
perdue et commence par nous raconter comment s’étaient passées les choses. Elle
nous parle ensuite de sa rencontre à l’Eglise avec le vieillard et là David me
regarde avec un petit sourire aux lèvres
David :
il t’a vraiment eu le monsieur de là-haut !
Moi :
et moi je comprends maintenant pourquoi l’église était restée fermée ces
derniers jours, un père parlait avec sa fille !
Sarah :
mais de quoi parlez-vous ?
David :
écoute ma chérie, cet homme n’était pas un homme comme toi et moi, mais disons
un envoyé de Dieu. Il t’a dit qu’on lui a confié l’église alors tiens-toi bien
la seule personne à qui nous avons confié l’autel de cette église c’est Dieu.
Il y’en a qui sont dans cette église depuis sa création et ne veulent qu’un
signe de sa part et toi il se décide de se révéler à toi en si peu de
temps !ma chère tu vas faire des jalouses.
Sarah :
je n’y comprends rien
Moi :
effectivement que tu ne comprends rien mais ça viendra. Pour le moment il faut
penser à surveiller tes prières je crois. Je t’ai observé tout à l’heure, tu
t’es mise à prier pour David au début mais ensuite ça a tourné à une
discussion.
David :
laisse-moi t’expliquer. Contrairement à bon nombre de chrétiens, tu es devenue
proche de Dieu, il est devenu ton ami et on ne se lasse jamais de parler à son
ami. Ainsi tu feras sans t’en rendre comptes des heures de prières comme ces
trois jours. La prière ne sera jamais une corvée pour toi, au contraire tu
ressentiras ce besoin de lui parler à chaque instant.
Moi :
« à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le
pouvoir d’être enfant de Dieu » il n’a pas dit d’être fils de Dieu car il
y’a une différence. En recevant jésus nous devons des enfants spirituels mais
il faut murir spirituellement pour acquérir le statut de fils de Dieu et toi tu
as grandi très vite crois-moi.
David :
et crois-moi, je plains d’avance quiconque tentera quoi que ce soit contre toi
Je sens
qu’elle ne comprend rien. Elle hausse l’épaule avant de s’excuser auprès de
nous en disant qu’elle allait voir sa sœur
Sonia
Aujourd’hui,
c’est samedi et je n’ai pas du tout envie de sortir du lit ce matin. Je me sens
trop déprimée ces jours ci, juste trois jours et je m’ennuie tellement de lui,
oui d’Alan. Quand il m’a dit qu’il allait patienter je pensais qu’il le ferait
en gardant le contact mais rien ! C’est chiant ! Je regarde l’heure
et il est 8h du matin. La sonnerie de mon téléphone retentit et en regardant le
numéro, c’était Rina
Moi :
dis donc, on se souvient de la planète terre ?
Elle :
ah laisse ma Co, c’est ton frère qui ne veut plus que je respire
Moi :
je suis heureuse pour toi ma Co
Elle :
donc on se cache des choses maintenant ? Tu es avec le beau docteur et
c’est chez richard que j’apprends ça
Moi :
ah le vieux devait raconter à son fils ! Ces deux-là. Oublie c’est une
longue histoire
Elle :
nous sommes samedi parle j’ai tout mon temps
C’est comme
ça j’ai tout raconté à Rina depuis le jour où nous avons monté le coup contre
Léonore jusqu’à ma devanture il y’a trois jours.
Elle : écoute
ma puce, tu ne vas pas mettre Nabil et Alan dans le même sceau, tu portes des
verres médicaux mais tu n’es pas si aveugle que ça !
Moi :
humm ri, tu sais qu’ils commencent toujours comme ça mais
Elle : arrête-moi
ça toute suite. Je préfère te voir essayer et la vie c’est ça. Si ça marche on
est content sinon basta
Moi :
ok
Elle : lève-toi
de ce lit remue toi et va voir le BG comme aime l’appeler Cynthia
Moi :
ok ma chérie merci. En parlant de Cynthia, il y a nouveau dossier on en parle
plus tard
Elle :
ok on se dit à plus tard alors. Bisou
Moi :
bisou
Cette
discussion m’a vraiment boosté le moral. Je me lève de ce lit et va me faire
couler un bain qui me détend… après cela je choisi une petite robe noire,
enfile des baskets et c’est parti. La question à cet instant c’est si je dois
me rendre à la maison chez lui ou au bureau ? Je décide alors d’appeler Léonore,
l’heure est grave et pour pouvoir réussir ma surprise je ne peux pas appeler Alan
Moi :
bonjour Léonore
Elle :
ah ma belle fille comment vas-tu ?
Moi :
bien merci et vous ?
Elle :
ça va beaucoup mieux depuis que j’ai mes deux fils dans le même pays que moi à
présent
Moi :
ah je suis ravie pour toi. S’il te plait Léonore j’ai envie de faire une petite
surprise à Alan ce matin tu vois un peu ?
Elle :
et comment que je vois. Dis-moi ce qu’il te faut
Moi :
j’ai tout. Juste que je ne connais pas son programme aujourd’hui tu peux
l’appeler pour voir sa position s’il te plait ?
Elle :
ah pas la peine je raccrochais avec lui quand tu m’as appelé. Il descend de
garde dans 30 minutes.
Moi :
ok merci beaucoup
Elle :
je t’en prie. Bye.
Et
voilà ! J’irai l’attendre à sa porte s’il le faut ou j’espère que le
gardien me reconnaitra et me laissera entrer vu que j’y suis allée qu’une fois
et ce fut le jour où monsieur m’a embrassé sans ma permission, la suite vous la
connaissez…
Je roule
pendant une vingtaine de minutes avant de me retrouver à sa devanture. J’essaie
d’expliquer la situation au gardien qui finit par me laisser entrer. Je voulais
attendre sagement dans ma voiture sur la cour mais en voyant sa voiture garée
là je pousse ma curiosité et frappe à la porte.
Une minute
plus tard il ouvre la porte. Il avait une serviette à la taille et des gouttes
d’eau sur le torse. C’était magnifique. Je fais donc un large sourire à la vue
de ce spectacle, un sourire qui disparait immédiatement lorsque j’entendis une
voix féminine derrière lui lancer « chéri ! Nous avons de la
visite ? » Suivi d’une petite voix disant « papa, on va
jouer »
Je n’ai pas
pu me contrôler. La gifle est partie toute seule et a atterri sur sa joue
gauche. Dans cette gifle j’avais mis la colère de toutes mes déceptions
passées.
Moi :
tu viens chez moi raconté des bobards à mon père, me faire rêver alors que tu
avais une famille bien au chaud ?
Lui :
pour qui vous prenez vous madame mais…
Moi :
oui c’est ça vouvoie moi donc, sale chien !
Je n’attends
pas qu’il réponde et retourne vers ma voiture. Je fais signe au gardien
d’ouvrir pour que je puisse sortir d’ici mais je vois une autre voiture entrer
dès l’ouverture du portail. Le temps de manœuvrer vers la sortie deux hommes descendirent
de la voiture qui venaient d’entrer et là j’ai failli mourir… c’était Zach et
Alan mais comment c’est possible et l’autre Alan ? Le monsieur que je
venais de gifler s’approcha d’Alan puis ils échangèrent quelques mots je crois
ensuite ils demandèrent au gardien de refermer la porte ce qui fut fait. Maman oooooo…
les deux s’approchèrent de ma voiture
Alan :
tu veux bien descendre de là ?
Je
n’arrivais même pas à en placer une. Je tenais fermement le volant comme si ma
vie en dépendait…
Alan :
tu sors ou je m’en occupe ?
Bon moi j’ai
déjà giflé hein. Est-ce que je savais qu’Alan était pair ? Il m’a dit
quand ? Il dit toujours mon frère au lieu de préciser mon jumeau. Je sors
de ma voiture et décide de soutenir leur regard malgré ma honte.
Alan : Sonia
je te présente mon frère Dylan
Vous voyez
non ? Ça fait quoi si le mec précise mon frère jumeau ?
Moi :
enchanté Dylan et vraiment désolée pour tout à l’heure
Les deux se
mettent à se marrer et là je suis vraiment perdue.
Dylan :
voilà pourquoi on évite souvent de se retrouver dans le même pays encore moins même
ville et pire même maison. A part maman et notre défunt père personne n’y arrive. Je veux bien te
pardonner pour tout à l’heure et si imaginer Alan avec une autre peut te faire
faire ça je crois que c’est pour une bonne cause alors on repart sur de bonnes
bases
Moi :
merci vraiment Dylan j’ai pensé que c’était Alan
Alan :
et si c’était moi tu pensais avoir le droit de me gifler sans demander
d’explications ?
Moi :
je suis vraiment navrée Alan, pardonne moi.
Alan :
bon ça va. De plus tu as un peu équilibré la balance. Il a quitté le pays avant
moi et c’est moi que ses nombreuses copines dans le temps avaient agressé donc
on est réglo
Dylan :
oui c’est ça mec ! bon la belle-sœur on s’est toujours promis que seules nos
femmes et nos enfants auront l’indice pour nous distinguer et vu comment Alan
bave sur toi en parlant et la scène que tu viens de me faire je crois que tu es
propriétaire ! Regarde sur mon cou tu verras une tache de naissance que
ton chéri n’a pas
Effectivement
en voyant son cou je remarque la tâche et maintenant qu’ils sont devant moi
tous les deux je peux déceler plus de différences comme la voix, les yeux, le
parfum.
Moi :
oui je vois
Alan :
donc tout le monde est content ! Tu viens on rentre ?
Moi : euh
j’étais venu pour qu’on parle mais je ne veux pas vous déranger on peut se voir
plus tard si…
Alan : arrête
tes bêtises, il y a trois chambres à l’intérieur. On restera dans ma chambre
pour parler.
Moi :
ok
Zach qui
causait avec la femme de Dylan nous dit au revoir puis démarra sa voiture.
Dylan :
Sonia je te présente ma petite famille bien au chaud. Ma femme Célia et mon
fils Kévin
Moi :
enchantée et vraiment désolée pour tout à l’heure
Célia :
ne t’en fais pas j’ai déjà fait pire que toi quand les deux s’étaient retrouvés
à paris
Moi :
je suis soulagée alors
Alan :
mais regardez-moi ces femmes ! Rien que des tigresses
Dylan :
ça tu peux le dire
Célia :
le repas est prêt. Passons à table avant qu’Alan ne t’enferme dans la chambre
Nous avons
mangés dans une bonne ambiance et j’ai ensuite aidé Célia à débarrasser alors
que les deux hommes discutaient au salon. Alan me saisit la main et nous allons
dans sa chambre. Il y’avait un grand lit de trois places au milieu de la pièce,
un fauteuil dans un coin la salle de bain était à trois pas je suppose du lit…
je me mets sur le grand lit alors que monsieur au lieu de se mettre à côté de
moi s’assied dans le fauteuil, croise les bras sur sa poitrine et me
lance :
Alan :
bonjour Sonia
Moi :
ce n’est plus bonjour princesse ? Eh ben dis donc
Alan :
dis-moi ce que tu étais venue faire ici ?
Moi :
j’étais venue te dire que je me sentais prête
Alan :
prête à quoi ?
Moi :
prête à nous donner une chance
Alan :
tu en es sur ? Ce que tu viens de faire là me dit le contraire. Si tu as
giflé Dylan c’est parce que tu te sentais trahie de nouveau tes blessures
passées ont fait surface et sans demander d’explication tu donnes une claque
Moi (en
larmes) : oui tu as certes raison mais comprends moi j’étais remplie
d’espoir en venant ici et…
Alan :
shuuut... viens là princesse, je n’aime pas te voir pleurer et tu le sais
Il m’a pris
dans ses bras et nous sommes restés ainsi durant quelques minutes en silence
Alan :
Sonia
Moi :
oui ?
Alan :
je t’aime tellement et je ne compte pas te traiter comme ces imbéciles
Moi :
promets le moi Alan
Alan :
suis moi
Je saisis la
main qu’il me tendait et nous sortons de la pièce. Il me laisse au milieu du
salon va parler à son frère, passe ensuite deux coups de fil et m’embarque dans
sa voiture. Dylan et Célia était avec nous. Je ne comprenais rien mais je lui faisais
confiance. Il roule pendant dix minutes avant de s’arrêter devant un grand
bâtiment. Nous sortons tous et au lieu d’entrer dans le bâtiment nous
contournons à pieds puis entrons dans une petite pièce où se trouvait une porte
allant au sous-sol. La surprise ! C’était un restaurant vraiment
magnifique et en même temps une salle pour karaoké. Nous avançons et là je vois
Rina et richard, Zach et Cynthia.
Nous nous
faisons la bise, les accolades puis je me retourne vers Alan et lui demande à
quoi rime tout cela ? Alors il pose un baiser sur mon front, va au
comptoir puis ensuite prend place sur la scène de karaoké. Avant que la musique
ne commence il dit : « tu m’as demandé de te faire une promesse
alors je te dédie cette chanson Grâce Sonia » et il commence
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te
promets le miel à ma main qui te touche
Je te
promets le ciel au-dessus de ta couche
Des fleurs
et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets
la clé des secrets de mon âme
Je te
promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te
promets le feu à la place des armes
Plus jamais
des adieux, rien que des au revoir
Refrain :
j’y crois comme à la terre, j’y crois comme au soleil, j’y crois comme un
enfant comme on peut croire au ciel. J’y crois comme à ta peau à tes bras qui
me serrent je te promets une histoire différente des autres, j’ai tant besoin
d’y croire encore.
C’était si
magnifique. J’adore Johnny Hallyday et cette chanson encore plus alors je
prends la suite sans qu’il ne s’y attende. Je me mets sur ses genoux et entame
Je te promets des jours tout bleus comme tes
veines
Je te
promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures
incandescentes et des minutes blanches
Des secondes
insouciantes au rythme de mes hanches
Alan
Je te
promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te
promets mes mains pour que tu les embrasse
Je te
promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J’te promets
d’être heureux si tu n’as plus d’espoir
Moi
J’y crois
comme à la terre, j’y crois comme au soleil
J’y crois
comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J’y crois
comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J’te promets
une histoire différente des autres
Si tu
m’aides à y croire encore
Alan
Et même si c’est
pas vrai, si on te l’a trop fait
Si les mots
sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien
des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être
avec le temps à la force d’y croire
On peut
juste essayer pour voir
Moi
Et même si c’est
pas vrai, même si je mens
Si les mots
sont usés, légers comme le vent
Et même si
notre histoire, se termine au matin
J’te promets
un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la
vie mais quelques heures
Nous deux
Je te
promets le sel au baiser de ma bouche
Je te
promets le miel à ma main qui te touche
Je te
promets le sel au-dessus de ta couche
Des fleurs
et des dentelles pour que tes nuits soient douces.
Aussitôt la
chanson finie nous bouches se retrouvèrent ignorant toutes les acclamations
dans la salle. C’était Cynthia qui gâcha comme d’habitude ce moment en criant « il
y’a un hôtel juste à 100m d’ici »
Alan :
toi et moi ce ne sera pas pour quelques heures mais pour toute la vie mon cœur
Moi :
je serai toujours là mon amour
Main dans la
main nous retournons nous asseoir avec les autres
Dylan :
qui l’aurait cru Alan GOLDSON au micro pour une femme
Alan :
ah que veux-tu mon frère ça rend maboule l’amour !
Rina :
je suis très contente là ma Co de te voir si heureuse. Alan toi tu fais un
gaffe là je te tue hein
Alan :
tu peux compter sur moi, notre histoire sera différente des autres
Rina :
dis-moi Cynthia comment se fait –il que toi et Zach arriviez au bord sa voiture ?
Vous étiez ensemble
Cynthia :
c’est moi la grande sœur ici non ? C’est quoi toutes ces questions ?
Moi :
ils sont ensemble !
Cynthia/ Zach :
NON
Zach : nous
sommes juste amis
Cynthia :
on a une relation pas standard alors oubliez nous !
Alan :
ah mec je t’ai à l’œil
Moi :
richard, tu n’as pas parlé depuis là tout va bien ?
Richard :
Alan je vous ai observé tout à l’heure et j’ai pu voir l’amour que tu portes à Sonia ;
mais ça ne sera pas toujours comme ça il y’aura des fois où elle fera des
caprices mais vraiment inimaginables, tu es prêt à la supporter pour toute ta
vie ?
Alan :
oui richard, j’aime cette femme, je l’ai dans la peau j’aime ses défauts ses
caprices… je tiendrai le coup
Richard :
alors bienvenue dans la famille
Nous sommes
restés là à papoter durant des heures et ce n’est qu’à 17h que nous nous sommes
séparés. Zach et Cynthia sont encore repartis ensemble. Ces deux-là vraiment ça
cache un truc.
Zach
Aussitôt rentrés
nous avons repris là où nous étions, oui on était ensemble avant le coup de fil
d’Alan. Cynthia a voulu mener la danse et je l’ai laissé faire. Elle sait faire
rendre fou un mec au lit et j’ai pu la cerner. C’est une femme qui veut tout
maitriser, elle se veut indépendante et même au lit elle l’affiche mais avec
moi ce n’est pas comme ça. Une femme au lit ça se cajole.
Moi :
je suppose que mademoiselle doit avoir l’habitude d’avoir le dessus en toute
chose ?
Elle :
tu as tout compris mon cher !
Moi :
eh bien vous avez fait du bon boulot tout à l’heure Mlle, mais laisser-moi vous
montrer comment on traite une femme au lit
Joignant le
geste à la parole, je l’attire contre moi en réduisant l’espace entre nous, je
pris en otage ses lèvres que je suce délicatement. Elle se détend et je profite
pour approfondir le baiser. Je fais descendre mes mains et me saisis de ses
seins bien fermes au bout déjà durcis. J’abandonne sa langue pour poser la
mienne sur le bout de l’un de ses seins. J’applique des suçons tout doux à l’un
tout en caressant l’autre, je lève le regard et la voit fermer les yeux. Je dépose
des petits baisers sur tout son corps avant de m’excuser pour aller chercher du
glaçon.
Je reviens
avec un bol rempli de glaçons et commence mon manège. J’en prends un morceau
que je passe sur le contour de ses oreilles jusqu’à son cou en l’embrassant
ensuite je fais des cercles sur son ventre avant de le ramener sur ses seins où
il se fond. Je prends ensuite un autre morceau qui fond rapidement dans ma
bouche et grâce à la fraicheur qu’il y laisse je descends entre ses jambes où
je souffle sur son minou. Pendant tout ce temps mademoiselle se tord de plaisir
dans le lit, je la vois serrer fort les dents pour ne pas gémir. Elle tire
vraiment sur le drap mais je suis patient, on verra jusqu’à quel niveau pourra-t-elle
résister. Je la contemple un moment puis tout en regardant son visage qui
déborde de plaisir j’enfonce un doigt en elle puis deux. Je remplace ensuite
mes doigts par ma langue sur son clitoris et là j’entends madame qui lance un
gémissement qu’elle se presse d’étouffer. Je n’en fais pas cas et continue mon
manège. Au bout d’une minute je l’entends gémir sans retenue avant qu’elle ne
me lance :
Cynthia :
prend moi Zach
Moi :
je n’entends rien s’il te plait
Cynthia :
prend moi Zach je n’en peux plus
Moi :
seulement si tu ouvres les yeux ma belle
Là elle
ouvre lentement les yeux et je lui fais un petit sourire. Mon petit bonhomme
qui était déjà au gardez-vous titille un moment son clitoris avant de
s’enfoncer tout doucement en elle. Là elle pousse un petit cri avant de creuser
sa hanche pour bien me recevoir et nous entamons la marche vers le paradis.
Cynthia :
Zach !
Moi : oui
ma belle jouis pour moi s’il te plait !
Quelques
instants plus tard madame trouve son plaisir et je ne tarde pas à la rejoindre.
Je m’écroule à ses côtés, lui donne un baiser sur le front. Elle pose sa tête
sur mon torse et nous prenons le chemin de Morphée.
A SUIVRE…
Auteur :
merci à tous ceux qui ont fait une prière en me souhaitant bonne chance. Bonne
lecture à vous et surtout ne survolez pas les lignes. Vous savez quoi faire. Bisou…