Chapitre 22
Ecrit par Linda Bongo
Borgia était perturbée par la vision qu’elle avait eu du Révérend Iwenga . Elle n’osait pas en parler à Henoch . Ils étaient arrivés à l’aéroport de Libreville et attendait que l’Avion de Briana atterrisse . Elle décida de chasser ses pensées de sa tête , elle devait se concentrer sur sa sœur .
Elle devait chercher à entendre Dieu pour le
Cas de sa sœur et à son retour elle s’inquièterait au sujet de sa vison .
Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle deviendrait sans Henoch à ses côtés . Il la soutenait spontanément sans réfléchir il la protégeait et était près d’elle à chaque instant . Il priait avec elle et lui donnait de la force . Il était devenu au fil des jours son confident, son ami , sa famille . Ils arrivaient même à se parler rien qu’en se regardant . Henoch devinait quand elle voulait quitter une pièce , dormir , prier ou avait besoin de solitude .
Elle se demandait si la douce chaleur qu’elle ressentait dans son cœur quand il était près d’elle était ce un amour fraternel ? Ou un amour amoureux ?
Quand elle ne l’avait pas vu ou lu elle ressentait désormais un malaise qui ne s’estompait qu’à sa vue .
Elle n’oserait jamais à l’avouer mais elle aimait découvrir le pouvoir qu’elle avait sur lui . Quand il disait non il suffisait qu’elle le regarde avec ses grands yeux tristes pour qu’il change d’avis. Parfois elle aimait jouer aux gros bébés juste pour le voir s’inquiéter et tout faire pour la soulager .
Il était devenu très important pour elle mais elle ne voulait pas que le diable passe par lui pour la distraire .
Elle savait que toutes ses attaques n’étaient pas simple et anodines ni les mauvais rêve qu’elle faisait .
Elle devait demeurer sur ses gardes et ne laisser aucune porte au Diable d’agir contre sa vie et celle de sa famille .
Henoch : Borgia ! Borgia ? Tu es la ? Tu étais partie où la ? Je pense que c’est l’heure l’avion médicalisé à du atterrir.
Borgia : ah oui oui tu as raison ! Mais où est Bélize ? Je me demande bien ce qu’elle fait j’espère qu’elle n’est pas encore sur la route de Mouila .
Henoch : et si tu l’appelais au lieu de te torturer de questions ? Et ce qui est encore mieux tu peux l’appeler en marchant vers l’avion !
Borgia faussement fâchée : tu te moques de moi hein genre je suis lente d’esprit et d’action
Henoch en riant ; il t’arrive d’être au ralentit c’est trop drôle mais j’ai remarqué que tu fais ça quand tu te perds dans tes pensées ,
Borgia : pardon allons et elle composa le numéro de Bélize .
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Cyclope fut dans les eaux des Caraïbes en quelques instants il fut près du triangle des Bermudes. A cet épicentre marin vivaient les sirènes les plus belles et les plus envoûtante du monde marin .
Elles étaient versées dans l’art de rendre fou les etres humains. Mais elles étaient des amazones de mer , des sortes de pirates mercenaires qui n’obéissaient à personne à part si elles y trouvaient un intérêt .
Cyclope était un conquérant un être rompu dans les arts de la guerre et les stratégies. Il n’avait aucune confiance à Arondo et à sa clique de bras cassés pour dompter les filles Divenda.
Il ne voulait pas perdre la chance et l’opportunité qui lui était donnée d’avoir Briana pour lui seul . Il ne lésinerait sur aucun moyen pour avoir l’élue de son cœur . Il devait écarter son rival à tout prix .
Et il savait qui remplirait cette mission Orisha quand les armes et les choses terrestres avaient échoué à éliminé quelqu’un . Ses ennemis avaient alors recours à Orisha et à la bande de sirènes qu’elle dirigeait comme dans une maison close.
Les victimes étaient souvent des hommes très hauts placés et versés dans la spiritualité très élevée donc difficiles à atteindre et à tuer . Pour les atteindre il fallait pénétrer leur intimité les séduire les envoûter et ouvrir la porte de l’intérieur pour qu’on le tue .
Orisha et ses sœurs n’avaient jamais échoué .
Cyclope avait compris que si Briana avait conquis son cœur inhumain à plus forte raison celui d’un humain ? .
Son mari devait être fou amoureux de sa femme et ce ne serai pas le stupide pantin de Rebecca qui pissait encore au lit, qui arriverait à le détourner de sa femme .
Arondo avait déjà lancé de nombreuses attaque qui avaient égratigné leur amour . Il voulait lui le réduire en cendres et Orisha l’y aiderait .
Comment un simple humain comme Willy pourra t’il résister à une sirène aussi vielle et expérimentée ? La ou même des chefs d’Etats des ministres , des chefs religieux et d’organisations internationales avaient succombé ?
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A son arrivée Willy dut obéir aux médecins qui voulaient que dans un premier temps Briana soit hospitalisée. Pour qu’ils puissent surveiller ses constances et qu’ils essaient de stimuler son organisme et voir si elle pouvait respirer d’elle même et débrancher les appareils et la desentuber pour qu’elle sorte de réanimation.
Borgia voulut prier pour elle mais les médecins lui demandèrent d’attendre le temps qu’ils
L’auscultent .
Bélize les retrouva à l’hôpital elle fondit en larmes quand elle vit a travers une vitre dans quel état était sa grande sœur avec tout ses tubes et l’effroyable bip de la machine qui la maintenait en vie .
Willy la prit dans ses bras tandis que Borgia la calmait par des paroles apaisantes
Borgia : non Belize ne pleure pas elle va revenir je vais prier pour elle . Dieu me parlera il me dira quoi faire calme toi ! Je t’en prie Bélize sois forte pour elle .
Bélize ne pouvais pas dire à Borgia qu’elle pleurait en même temps pour leur sœur et en même temps pour son mariage . Elle avait le cœur brisé , en miettes Vincent était son pilier son ami son mari le père de ses enfants . Comment avait il pu la traiter ainsi . Elle n’était plus la reine de son cœur il l’avait déjà remplacé par cette fille . Comme un malheur ne vient pas seul voilà comment sa grande sœur elle qui était si forte était entre la vie et la mort .
Bélize : aussi loin que je me souvienne Briana a toujours été la ! Toujours elle réglait tout pour que je puisse me consacrer à mes désirs . Elle m’a protégé de papa de la vie de la pauvreté je ne craignais rien
Willy : Bélize arrête d’employer le passé quand tu parles d’elle stp . Ma femme est bel et bien là et elle va revenir parmi nous . Elle ne lâchera rien je la connais . Déjà c’est un miracle qu’elle ai survécu à cette épreuve à ce froid glacial
Les médecins firent signe à Willy qu’ils pouvaient revenir dans la chambre de sa femme mais juste deux personnes pouvaient rentrer pour l’instant.
Ils leur demandèrent de mettre une camisole des gants à leurs mains des Bonnets à leurs têtes . Willy pénétra dans la chambre aseptisée avec Borgia .
Borgia posa ses mains gantées sur le corps de sa sœur et se mit a prier et à parler en langues . Elle ne reçut dans son cœur que le sommeil profond et réparateur de Briana .
Borgia : le combat a vraiment été rude je reçois qu’elle doit vraiment se reposer pour récupérer son énergie. Mais je n’ai pas accès à son esprit tellement elle semble épuisée .
Willy : je ne sais pas pourquoi mais je pense que c’est mieux que nous soyons au Gabon qu’au Brésil .
Borgia pria encore encore et encore elle voulait que sa sœur sorte de réanimation qu’elle soit dans une chambre normale . Et de la chambre normale elle rentrerait chez elle . Elle pria pria et reçut une sorte de paix teintée d’un peu de stress .
Willy : chérie je suis la avec Borgia nous sommes au Gabon tu vas pouvoir te reposer et te rétablir. Tu es près de ta famille ma puce reçoit notre amour reviens nous vite ! Pendant qu’il parlait à sa femme endormie de grosses larmes de desarroi coulèrent le long de ses yeux .
Borgia : Briana je sais que Tu m’entends reviens nous au Nom de Jesus reviens nous en bonne et en parfaite santé au Nom de Jesus reçois la guérison .
Ils durent sortirent pour permettre aussi à Bélize de la voir .
Borgia : Willy tu devrais rentrer dormir un peu et rassurer Gedeon nous devons prendre des forces pour elle .
Willy : justement je dois rentrer car je dois parler à ma Sœur Carine
Borgia : ah bon pourquoi ?
Willy : ce qui est arrivé à ta sœur n’est pas simple c’était un fusil nocturne Gedeon m’a raconté quelque chose de
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