Chapitre 22: De la joie teinté d’amertume.
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 22: De la joie teinté d’amertume.
Ps: je vous entend d’ici boudé, car j’ai manqué notre rdv du mardi, je m’en excuse et je vous ai rajoute un ‘’énorme supplément’' pour me racheter. N’hésitez pas à liker, commenter et partager.
Je suis toujours concentre sur l’écran de mon téléphone pour essayer de comprendre le dernier sms de Jafar quand sa voix de grave et profonde me fait sursauté et le lâché.
« Salam mouhalaikhoum. » Pendant que les autres répondent tous en coeur un walaikhoum salam lui se courbe pour récupère mon téléphone toujours au sol.
Je suis liquéfié de l’intérieur mais de l’extérieur je suis comme une statue à le boire littéralement des yeux tellement il est beau. As t-il embelli ces derniers jours ou est-ce moi. Il porte un pantalon de costume bleu nuit avec une chemise blanche sans cravate le tout avec un manteau noir avec ses cheveux mi-long et sa courte barbe il était tout simplement divin. « Salam ‘’A’’ »
Je dois me racler la gorge pour émettre un semblant de son « Ummm » je rougie parce que je sens maintenant tous les regards sur moi alors je me force et reprend « Salam cachotier »
Il souris « Oh ça! »
« Quoi je dois m’attendre à plus? »
« sûrement » il jette un coup d’oeil complice à ma mère avant de reporte son regard sur moi « maman a prévu plein de chose pour toi. »
« Tu as l’air d’avoir attrapé le stress de chaque futur mariée. » Une que je connais complète.
Quand je me tourne vers celle-ci c’est pour constate que Soumaya, Seed et sûrement sa femme Safia que jusqu’ici je n’avais pas encore eu le plaisir de rencontré sont là aussi.
Seed et Soumaya ont rencontrés Jafar dans les rues de Mumbai après la mort de leur parents, comment ils sont morts est toujours un mystère pour moi, Ni Soumaya, ni Jafar ne sont entrés dans les détails et je n’ai pas insiste. Soumaya et son frère avaient respectivement onze et quatorze ans, Jafar seize ans, elle en a parlée comme d’un fait divers et peut-être qu’a une autre époque je l’aurais cru mais depuis que je fréquente Jafar j’ai appris à lire entre les lignes avec d’autres personnes que ma famille.
Je me lève pour la prendre dans mes bras « waouh, tu es.. » mon regard se pose sur Seed et sa femme « vous êtes là. »
« On s’est dit qu’un peu de compagnie ne serait pas de trop » répond t-elle en me rendant mon étreinte.
« En plus je voulais te présente ma femme. » Seed joint ses deux mains pour me salué
« Salam, Amsetou, Fadia Al-hayat j’avais hâte de vous rencontre. »
« Ho » c’est la seule réaction que j’arrive à fournir.
« La femme qui à réussir à impressionné Jafar sans l’être par lui » génial. » complete t-elle avec un sourire, c’est officielle je l’aime déjà.
J’éclate de rire, si seulement elle savait. Le reste de la soirée se passe comme dans un rêve. Tout est parfait la nourriture, la compagnie. Je me détends complètement, le stress du mariage, du lieu de la cérémonie et même de mon tuteur ont totalement disparu pour laissé place à un bien-être absolu. Entre rires, anecdotes ma famille et celle de Jafar semble très bien s’entendre nous restons vraiment tard et sans que je ne sache vraiment qui a donné le ton, on se lève tous d’un commun accord et on se dirige vers la sortie. Mon futur mari propose qu’on aillent tous faire un tour en ville avant de rentre à notre hôtel qui comme par ‘’hasard’’ est le même qu’eux.
Le premier endroit auquel je pense à voir à cet heure plus précisément 22h c’est le musée du louvre, un coup d’oeil à Dada me rassure sur son état, j’avais peur qu’elle ne soit fatiguée.
Malheureusement à cet heure ci ça doit être fermé, Paris à toujours représente pour moi un endroit merveilleux, de conte de fée. Je me souviens de toute ces fois ou j’ai déambule des les rues, dans les musées ma petite main niché dans celle de mon père. De toutes ces histoires sur les coutumes françaises, la mode, la nourriture que mon père avait l’habitude de me raconté après notre déménagement du Cameroun pour que je me sente chez moi.
Mon père et moi avions l’habitude de nous promène dans les petites ruelles de Paris très tôt le matin juste avant que les échoppes n’ouvrent, et il me parlais de l’histoire de chaque rue, parfois du pourquoi le choix de certains nom et le soir après le diner il m’amenait toujours faire un tour du moins c’était l’excuse qu’on donnait à maman pour justifie nos expéditions de dégustations de crêpes, de chocolat chaud tout en sillonnant les jardins du châteaux de Versailles, la place du Trocadéro, ou encore la cour de Napoléon mon préfère. Et plus grande j’ai découvert d’autres endroit comme Montmartre, le quartier latin, les catacombes.
Ensuite Paris est devenu pour moi un endroit où mon père avait choisi de vivre sa vie sans nous, un endroit qui me rappelait juste que malgré tout ce que j’avais fait pour le retenir le premier homme de ma vie ne m’avait pas trouve assez bien non pas pour se battre pour moi mais juste pour reste.
Quand on a dû déménage à Bruxelles pour le travail de papa j’ai senti dans mon coeur que plus rien ne serait pareil, que tout ce que je connaissais jusqu’a ce jour allait changé. Je jette un coup d’oeil discret à Maimouna quelque part je lui envie de ne pas avoir de souvenir de notre géniteur, car pas de souvenir veut dire tout simplement qu’il n’as pas eu la possibilité comme avec moi de briser son coeur. Je secoue la tête, je dois profite de ce séjour pour me faire d’autre souvenir de Paris, d’autres souvenir qui ne soient pas associe à mon père ou à mon travail.
« Hé ma grande? » L’inquiétude emplie la voix de maman malgré la douceur de sa main sur la mienne. J’entend Maimouna, Sophie et Joresse rirent de quelque chose que leur raconte Dada.
Maman a murmuré pour ne pas attiré leur attention et je lui réponds de la manière « oui oui ça va. » Je vois à son visage qu’elle n’est pas du tout convaincu par réponse.
J’inspire profondément et essaye de trouver les mots exacts pour lui explique la joie teinte d’amertume que je ressens vis-à-vis de cette ville mais ne trouve rien. Aucune expression assez forte, ni assez tempère pour cela alors j’opte pour une demi vérité « ça me fait pensé à mon père. »
« quel idiote, j’aurais dû y penser… »
Je ne la laisse pas allez plus loin car je sais sans aucun doute que si je le fais elle se sentira coupable alors qu’elle n’as de raison pour. « Non je te l’interdis, Paris… » ma voix se fait rêveuse « est ma ville préfère et même les mauvais souvenirs que j’ai d’elle n’efface pas les bons. Qu’est-ce que je dis les merveilleux autres que j’ai de cet endroit. » je lui fais une bise sur la joue quand je vois naitre un sourire sur son visage « tu n’aurais pas pu mieux choisir, ça je peux te l’assurer. »
« Nous sommes arrivés » s’écrie Sophie.
Un coup d’oeil dehors m’apprends que nous somme à la place du carrousel qui à cette heure n’est très fréquenté, je descend avec un énorme sourire sur mon visage. Jafar et les siens nous attendent à quelque mètre de là.
« Qu’est qu’on fait ici? » J’ai pose la question en regardant ma mère, mais c’est Jafar qui répond.
« J’ai cru comprendre que visiter Paris la nuit c’est ton truc » je ne l’ai pas entendu approché.
« Je me demande bien qui t’as dit une chose pareil. »
Avec un sourire en coin « désole mais je ne peux pas dévoilé qui est ma source »
« Bien sûr. »
« Bon on y vas » c’est Maimouna qui ‘impatiente.
Jafar me montre le chemin tout en évitant de me toucher « après vous. »
Ils nous faut moins de dix minutes pour débarquer sur la place de la pyramide du Louvre. Je suis tellement époustouflé que je m’arrête brusquement. La pyramide en elle-même brille de mille lumière et cette lumière rejaillit sur tout ce qui est autour, les lampadaires incrusté au sol donne à l’atmosphère autour une ambiance féerique. A quelques pas de moi le sol est recouvert de pétales de roses rouges et leur odeur embaumes l’air tout autour de moi.
Ma famille et celle de Jafar sont groupes à quelques mètres de moi avec chacun son téléphone en main et des sourires mystérieux qui vont d’une oreille à une autre. « Qu-est qui ce passe? » Je demande mais personne ne réponds, je sens la présence de Jafar derrière moi avant qu’il ne parle.
« Continue d’avance ‘’A’’ » m’ordonne t-il doucement.
Mes pieds se mettent en mouvement d’eux-mêmes comme si l’ordre avait quitté sa bouche pour eux. Plus j’avance plus je m’émerveille, les pétales recouvre aussi les petits bassins d’eau qui bordent la pyramide et juste devant il y’a un nid de pétales avec des bougies tout autour. Mon coeur bat à la chamade et je comprends pas toujours ce qui se passe jusqu’a ce que Jafar entre dans mon champ de vision et prend la parole.
« Tu avais dis fleur, chocolat et » je le vois posé un genou au sol avant que mon cerveau ne percute se qu’il vas faire « et un genou au sol? »
Ma respiration se bloque, je sens une vague d’électricité parcourir tout mon corps chaude et froide à la fois, mes yeux se remplissent de larmes quand je recouvre ma bouche de mes deux mains pour étouffer non seulement le cri de total surprise qui s’en échappe mais aussi le sanglot de joie. « Ya Allah… »
Je lis sur son visage une vulnérabilité que je n’avais jamais vu avant « alors voilà, je sais que je te l’ai déjà demande et que tu as dit oui, et je sais aussi que je ne peux décemment pas te dire que la raison pour laquelle je vais te le redemande aujourd’hui est l’apparition de soudain sentiments. » il sort de sa poche le solitaire le plus beau qu’il m’est été donne de voir, je remarque qu’il y’a pas de petit coffret et souris c’est bien lui ça, il ne s’embarrassa pas de futilités. « Je te le redemande parce que je me suis rendu compte qu’il n’y a rien qui me rendais heureux comme te rendre heureuse et je veux que tu sache que chaque jour de notre vie ensemble je ne vivrai que pour ça. Amsetou Mahmoud veux-tu m’épouse? »
Je pleure et rie tellement qu’il me faut quelque minutes pour m’agenouiller devant lui sans tomber. J’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais n’arrive qu’a produire des sortes de croisement qui le font rire, et le voir rire me fait rire moi aussi. Nous nous retrouvons à genoux en face l’un de l’autre entrain de rire comme deux gamins venant de déniché un trésor d’une valeur inestimable.
Avant que je ne murmure « Oui. »