Chapitre 22 : Mon illusion
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 22 : Mon
illusion
****Tariq****
Je soupire, tout en faisant
attention pour ne pas réveiller Jamila. Asma a été ma folie, ma perdition. Dans
ses mains j’étais un patin, un beni oui oui. J’ai l’ai cru même quand ce q’elle
disait n’avait aucun sens. Le professionnel que je suis vous diras que si vous
voulez mentir alors dite un énormité avec aplomb en y croyant et vous pourriez
convaincre n’importe qui. Asma était passée maitre dans l’art du paraitre, elle
était PARFAITE. Et moi AVEUGLE.
Asma avait malgré les
réticences de mes parents, la désapprobation silencieuse de Yaya gagné leur
affection à tous. Qu’auraient-ils pu lui reproché. A l’instant ou j’ai fait les
présentations elle a été irréprochable. Bien sûr il y avait des rumeurs qui courraient
sur elle, d’autres hommes qui allaient voir Yaya pour lui dire qu’elle n’était
pas sérieuse, certaines jeunes filles venaient me voir moi mais elle avait réponse
à tout. Selon elle c’était de la jalousie gratuite, des hommes à qui elle
s’était refuse et qui pour se venger c’était fixé pour objectif de ruiné sa
réputation.
****Six ans plutôt****
Je n’avais pas arête de
sourire, j’avais enfin réussi à l’épousé malgré la réticence de mes parents.
Asma Ngachili était ma femme. Je n’avais qu’une hâte maintenant l’avoir pour
moi tout seul, j’avais une idée bien précise de comment j’allais la faire
mienne avec douceur et lenteur. Dès demain j’allais pourvoir me vanté d’être
celui qui l’as initie au plaisir de la chair mais j’allais aussi m’assurer
d’être le dernier. J’avais fait la totale sur l’insistance de ma chère et
tendre mariage coutumier en plus du mariage civil communauté des biens bref la
totale. Je n’avais pas de raison de limité les choses d’ailleurs. Pour moi
j’avais trouvé la bonne, la monogamie surtout avec elle était juste une
évidence. J’avais vu ce que la polygamie avait fait à mon père et je m’était
juré que jamais je n’en serais un moi-même.
Avec l’aide de Yaya, j’ai
réussi à m’éclipsé pour la maison de ma mère où je me suis installé à mon retour.
Mon père aurait bien voulu que je vive avec lui mais pour évite les problèmes
Ma’a à insister pour que je m’installe avec elle. Je suis passé par la porte de
derrière pour évite mes tantes maternelles assises au salon en train de
converser. Si elles me voient je vais subir non seulement un interrogatoire
mais aussi avoir droit à des blagues douteuses dont je me passerais bien. Dès
que je m’approche de la chambre j’entends des gémissements, quand j’entre Asma
est couché en position fœtale sur le lit se tordant de douleur. Je l’appelle
par son nom une, deux fois mais rien alors je hausse un peu le ton et quand
elle finis par se rendre compte de ma présence elle sursaute et je lis la peur
sur son visage. Elle garde toujours le silence, elle essaye maintenant de se
mettre debout mais sans succès alors je m’approche inquiet « tu as mal
où ? » Silence totale, plus de gémissements les seules preuves de sa
souffrance sont les perles de sueurs, et les grimaces sur son visage. « Tu as
besoin de quoi ? » Elle ressaye encore de parle mais à la place gémir
plus fort en se tenant le ventre. Ok là c’est grave, je me tourne pour sortir
histoire d’aller cherché de l’aide quand je suis stoppé par un bruit sourd je
me retourne pour la voir sur le sol « non stp….. » Je m’avance pour
m’agenouiller devant elle, l’aide à se relever mais remarque une trainé de
sang. Sûrement des règles douloureuses sévère.
Du moins c’est ce que je crois
jusqu’à ce qu’elle murmure « m..o..n bé..bé ». Je suis comme sonné,
tout autour de moi c’est comme arrêté. J’ai dû mal comprendre ce n’est pas
possible ? Elle m’as assure être … « Tariq, stp… » Elle tend la
mains vers moi « aide-moi STP … » Avant de s’évanouir. C’est le
signal qu’il fallait pour me sortir de ma torpeur j’attrape mon téléphone dans
ma poche et demande à Yaya de venir dans ma chambre de la manière la plus discrète
possible. Il ne m’a posé aucune questions, ni quand il m’as trouvé avec Asma
dans les bras enroule dans une couverture épaisse, ni quand je lui dit de ferme
ma porte à clé derrière après lui, ni quant au lieu de prévenir tout le monde
que ma femme venait de faire un malaise je nous ai fait sortir par la porte arrière
après lui avoir demandé de s’assurer qu’il n’y avait personne, ni quand je lui
ai demandé de nous conduire à Koupat chez le docteur Njoya qui est à la
retraite et qui ne poserait pas de question…Bref il ne m’as pose aucunes
questions.
C’est un médecin qui vivait en
Belgique que j’ai connu quand je voulais faire médecine et que je cherchais
encore où allez pour ça avant d’abandonner l’idée. Il est chirurgien ortho mais
je sais que non seulement il pourrait m’aidé mais aussi qu’il vas garder le
secret sur le pourquoi de ma visite à une heure aussi tardive chez lui. Je l’ai
prévenu de notre arrive alors je ne suis pas surpris quand il nous ouvre avant
qu’on ai sonné. Il a construit juste en face de chez lui un deux étages qui lui
sert de clinique privé d’une capacite d’une vingtaine de lits. Pendant le
trajet Asma est reste dans une sorte de semi-conscience et c’est dans cet état que je la pose sur la
table de consultation. Il nous a demandé de sortir attendre dans la salle
d’accueil le temps qu’il fasse son travail, ce n’est qu’à ce moment que Yaya
m’a lancé un regard qui valait mille questions mais que pouvais-je lui dire. Ce
qu’elle avait dit avant de s’évanouir ne pouvait être vrai. Son bébé ? Comment
était-ce seulement possible ? La femme que j’ai épouse est vierge.
C’est une conversation que j’ai
eu avec elle il huit semaines quand on s’est retrouve tous les deux seuls à
Douala pour faire les achats pour son trousseau. Comme tout homme normalement constitué
j’ai essayé une approche. En même temps elle se baladait dans tout l’appart à moitié
à poil dans des tenues plus affriolantes les unes après des autres. Mais j’ai
eu droit un non, un non certes cajoleux,
flatteur mais un NON quand même. Sous prétexte que malgré les apparences, elle
ne l’avait pas encore fait. Ce n’ai pas quelques chose qui ai grande importance
pour moi, je me m’attendais pas à épouser une femme sans expérience mais savoir
qu’elle l’est ou plutôt qu’elle l’était fouette mon égo de male. Alors c’est
quoi cette histoire de bébé ?
Je suis dispensé de répondre à
mon frère de cœur car le docteur Njoya sort de la salle de consultation. C’est
d’une expression neutre qu’il confirme ce que je n’arrive toujours pas à
assimiler. Elle est enceinte de plus ou moins douze semaines, le saignement et
les douleurs sont dû au trop plein de stress, il lui a administré des calmants
et normalement ça devrait allez. Elle vas passer la nuit en observation, demain
elle vas passer une échographie et on en saura plus. Tout le temps qu’il a parlé
Yaya n’a pas pipe un mot, mon expression est reste le plus neutre possible même
si à l’intérieur de moi c’était le chaos totale. Ma femme, celle que je venais
d’épouser était enceinte d’un autre homme. Comment j’allais expliqué ça à mon
meilleur ami, comment j’allais à mes parents, toutes ces personnes que j’avais
invité à mon mariage me vantant d’avoir trouvé la perle rare, comment j’allais
m’explique les choses à moi-même ? COMMENT ?
Yaya est rentre annonce a nos
famille respective qu’on était partis en lune de miel, histoire de se retrouve
seuls quelques jours et qu’on rentrerais dans quelques jours. Bonne excuse pour
qu’elle puisse récupère. Après quatre jours de soins je l’ai ramène à la
maison. Elle avait compris à ma mine que je ne voulais pas discuté avec elle,
j’avais besoin de quelques jours non pas pour comprendre mais pour l’assimile
avant de lui parler. Les jours suivant je ne suis pas sortir de mon bureau et
je n’ai parlé à personne même pas au téléphone. Je n’y sortais que pour me
doucher, manger même mes prières je les faisait sur place. Maman m’aillant
laissé sa maison après le départ des invites ça m’a permis de ne pas avoir à
donner d’explications sur le pourquoi j’ignorais ma femme. J’avais besoin de
temps pour réfléchir, savoir ce que j’allais faire, quel décisions j’allais
prendre, qu’elles étaient mes options. Surtout que contrairement à ce que je
m’attendais, elle ne suppliait ni ne pleurait. Elle semblait inquiète mais ne
disais rien. Je ne sais pas vraiment comment dois réagir une femme qui a trahi
son mari mais cette maitrise de soi dont elle faisait preuve, était juste
incroyable. Yaya est entre sans toque et comme pour salutations il a formulé
tout haut ce qui me hantais depuis maintenant six jours, depuis qu’elle m’avait
demandé de sauver son bébé avec un air désespère. « Ce n’est pas ton
enfant. » Ce n’était pas une question, mais une affirmation comme toujours
il m’avait vu et compris sans que je n’ai à dire un seul mon. « C’est quoi
la prochaine étape ? » La prochaine étape ? Je veux vivre
heureux, voyager, faire des enfants avec elle comment ai-je pu ne rien voir ?
Tout ça était faux ? Je suis alerte pas le son de ma voix plus pleurnicharde
tu meurs, le visage peiné de mon ami de toujours confirme que j’ai pensé à voix
haute. Je me racle la gorge avant de me levé pour me dirige vers la porte. Je m’arrête
en chemin et c’est d’une voix beaucoup plus maitrise que je dis « la
prochaine… Demele le vrai du faux. »