Chapitre 21 : Est-ce réel ?

Ecrit par Dalyanabil

Dans ce chapitre vous auriez le point de vue de Tariq et Jamila. J’y ai aussi introduit une petite partie du livre ‘’j’ai failli te dire je t’aime’’ de Federico Moccia. Si vous n’avez pas eu l’occasion ou le temps de le lire je vous invite à regarde l’adaptation cinématographie du livre en streaming sous le même non que le livre. Peut-être comprendriez-vous mieux pourquoi c’est le livre préfère de Jamila. Moi j’ai bien aimé en tout cas.

PS : Petit spoiler, le chauffeur de taxi qui les accueille quand il arrive à Paris est Federico Moccia.

Chapitre 21 :   Est-ce réel ?

****Tariq / Jamila****

Le baiser que Tariq me donne est juste au-delà de tout ce que j’ai pu imaginer en lisant mes romans. Il est doux, exigeant, passionné, dominateur. Il demande, prend et supplie à la fois. Ce presque premier baiser n’a rien à voir avec celui qu’a donné Nikki à Alessandro.

« Alessandro se rend. Nikki s’approche lentement. Elle l’embrase. Douce. Tendre. Soyeuse. Légère. Comme un jasmin. Comme Nikki. Elle prend les bras d’Alessandro, qu’il a le long du corps, et se les met autour du cou. Elle continue à l’embrasser. Plus passionnément. » Extrait tiré du livre ‘’J’ai failli te dire je t’aime’’ de Federico Moccia

Jamila est comme figée entre mes mains, mais ne fait rien pour se libère. Ses lèvres sont tellement douces, sucrées. Je ralenti mais sans m’arrête je voudrais qu’elle comprenne qu’elle peut dire non, qu’elle peut s’en allez. Je quitte sa bouche pour parsemer son cou de léger baiser, toujours aucune réaction physique de sa part mais son pouls bat plus vite, son coeur pulse contre moi, sa respiration est chaude contre ma joue. Quand je suis sur le point de reculer, de la lâché complètement je sens ses mains sur mon dos qui lentement remonte vers mon cou ensuite encercle ma tête et elle me rende mon baiser avec douceur, hésitation mais fermeté.

Pendant presque une éternité je n’ai pas réagi pas parce que, ce baiser ne me plaisait pas mais parce que j’ai passé tellement de temps à me l’imaginé, à le rêve, à le visualisé. Alors pourquoi m’as-t-il ignore tout ce temps ? Pourquoi ne m’avoir pas tout simplement prise ses bras quand il m’as vu ? Pourquoi maintenant ? « Parce que à la minute où je l’aurais fait je n’aurais pas été capable de m’arrête. » « J’ai parlé à voix haute. » Voilà je parle encore à voix haute.  

Je souris à la voir cogité ainsi, à essayer de comprendre pourquoi j’ai été si distant comment lui expliqué que ce désir que je ressens pour elle m’effraie. Tellement il est violent, tellement il me submerge, je n’ai jamais rien ressenti de tel. Je la tiens à bout de bras. « Jamila, si je ne t’ai pas touché c’était parce que j’avais peur… peur de ce que tu me fait ressenti. J’expire. J’en ai toujours peur d’ailleurs. » Je stoppe une seconde, recule, j’ai les mains moites, le cœur qui bat à un rythme fou. Je suis comme comme un adolescent après son premier baiser derrière les salles de classes à la recrée. Je veux tellement lui faire l’amour mais je dois me faire violence, me rappelle que c’est sa première fois. Je m’approche d’elle et au lieu de l’embrasse comme elle s’y attends je lui fais un bisou sur le nez « Fais, tes prières, fais toi belle, on vas dîner à l’extérieur. » C’est sa première fois, et aussi bien que je m’appelle Nsangou Tariq je promets de le rendre mémorable. 

Je n’ai jamais eu droit à un rencard avec un garçon alors un dîner romantique encore moins. Parce que c’est ce que c’est. Quand Tariq m’as dit de me faire belle qu’on allait manger dehors je m‘attendais à un truc normal certainement pas à ça ! Et quand je dis ça je parle d’un dîner au bord du lac, le chemin menant à notre table éclaire par des bougies dans de sortes de long vase transparent. C’est une table dressé pour deux avec des chandeliers et couvert en argent, des assiettes blanc et doré, des serviettes immaculées, de magnifiques roses blanches et rouges dont le parfum embaume l’air. Juste à côté de notre tables il y a une desserte sur laquelle repose un seau à champagne je lui jette un regard mais on ne boit pas d’alcool. J’évite toute fois de pose la question me disant que je serais fixé le moment venu : Ya Allah fait qu’il n’en consommé pas. Juste à côté de la desserte il y a une table sur laquelle sont dispose plein de mets qui sentent super bon mais je ne sais pas dire exactement ce que s’est car tout est sous cloche. Quand il tire ma chaise je remarque qu’on est pas vraiment seul, il y a deux serveurs qui se tiennent à l’écart prêts à nous servir. Je m’assoie, il pose un plaid sur mes genoux  et s’installe en face de moi.

Elle est tellement belle. Je sais pas à quoi je pensais quand je lui ai dit de se faire belle mais certainement pas ça. Elle porte une longue robe moulante de couleur verte à volant avec des pierres incruste sur le décolleté en apparence sage mais qui en vrai ne sert qu’à mettre à rude épreuve mon imagination, elle porte un voile de la même couleur comme une écharpe sur sa tête qui laisse entrevoir ses long cheveux bouclés. Elle a complété sa tenue de sandales noir et argent avec une pochette noir. Elle est tout simplement MAGNIFIQUE. Au moment de portée un toast je la vois fonce les sourcils et refusé la coupe que lui tends le serveur. « Je ne bois pas d’alcool. » Je la regarde surpris. « Moi non plus je ne bois pas. » d’un coup de tête vers la coupe que tiens toujours le serveur. « Et ça. » je souris devant son air méfiant, « du jus de pommes pétillants. » je vois le soulagement  sur son visage avant d’ajouté, « et maintenant si on trinquaient ? » Elle prend enfin le verre et le lève vers moi en souriant. « Et à quoi trinquons nous ? » « à nous. »

Jusqu’ici j’ai juste l’impression de rêve. Tariq est juste merveilleux ce dîner dans ce décor, sa conversation, sa compagnie tout ça est juste MERVEILLEUX. Je n’ai pas arête de rire ou de sourire. La nourriture est savoureuse à souhait en entrée on a eu droit à une soupe aux asperges avec du pain à l’ail comme plat principal j’ai eu droit à des brochettes de scampis avec des pommes cuit au four, lui à du saumon grille avec du riz. Comme désert un fondant au chocolat avec de la glace à la vanille au pépite de macadamia. J’ai eu le loisir de pique dans l’assiette de Tariq car son poisson avait l’air plus que délicieux et je n’ai pas été déçu. Je regarde le reste de mon désert, incapable d’avale quoique ce soit de plus. Tariq me demande d’une voix moqueuse « pleine ? » j’opine de la tête. « Alors je propose qu’ont dégustes les restes plus tard dans notre chambre. Un moment de silence. On y vas ?»

Ce moment avec Jamila a été une pure merveille. Elle ne s’attend pas ce que je lui ai préparé pour la suite. Je l’ai amène faire un tour histoire de laissé plus de temps au personnel du domaine pour que tout soit prêt. Je suis très nerveux quand j’ouvre la porte de notre suite. L’expression sur son visage ne me dit que ce n’est pas si mal. « Tariq, c’est merveilleux. »

Effectivement que ça l’ai. J’ai eu le souffle soupé quand je suis entre dans notre suite. Il y a des bougies parfumés allumés un peu partout dans la chambre. Des pétales de roses jonches le sol les voiles du lit à baldaquin sont baisé ce qui rajoute à l’atmosphère féérique de la pièce. Je me suis avance pour m’imprègne de toute cette magie parce que c’est exactement ce que Tariq à crée ici, jusqu’où vas-t-il me transporté. J’en suis là quand il s’approche derrière moi m’enlever mon voile et pose un baiser sur mon épaule. Ma respiration s’arrête ou plutôt devrais-je j’ai l’impression que c’est le cas. Je suis parcourue par tellement de sentiment. La peur. L’angoisse. L’appréhension. Mais pas le doute. Je ferme les yeux priant pour que ça soit réel, pour que tout ça ne disparaisse pas. Je réouvre les yeux quand j’entends ma robe s’étale sur le sol.

J’ai la gorge sèche, mes yeux voient tantôt flou tantôt clair. J’ai les mains moites, des palpitations tellement elle est belle. Non qu’est-ce que je dis. Elle est parfaite. Je passe devant elle après lui avoir retiré son soutien-gorge Et fait un pas en arrière. Oui elle est parfaite. Je prononce son nom dans un souffle « Jamila, » je recule encore jusqu’à me retrouve au pied du lit. Je vois bien qu’elle est gêné « avance Jamila, c’est ton tour. » Elle me regarde les yeux plein d’incompréhension « de quoi ? » je tends la main vers elle « viens je vais te le montré. »

Dire que j’aimerais que la terre s’ouvre sous pied est un euphémisme tellement je me sens honteuse. Pas d’être nue mais de l’être devant lui. Il s’avance vers moi et guide mes mains vers la chemise qu’il porte. Le déshabille a semblé duré un éternité mais en même temps c’est passé tellement vite. La suite m’a semblé tellement normal, tellement convenable. Je ne sais pas si c’est son regard, ses baisers, ou ses caresses mais je me sens bien, à ma place dans ses bras. Quand il m’as fait sienne, je me suis sentie entière. Enfin. J’étais sa femme.

Faire découvrir les plaisirs de la chair à Jamila est quelque chose de transcendant, je ne sais pas si ça vient de son total manque d’expérience, de sa manière de renverse la tête quand j’ai découvert son corps avec ma bouche, les petits gémissement qu’elle produits sous mes caresses, sa manière de jouir ou tout ça à la fois. Mais jamais je n’ai ressenti ça avec une femme. Pour la première de ma vie depuis très très très longtemps j’ai fait l’amour à une femme et j’ai aimé le faire. Je l’observe dormir et je ressens le besoin de la protéger encore plus maintenant que je sais que les sentiments que j’ai pour elle ne vont nulle part. Pas après ce qu’on vient de partager. De plus elle n’est en rien comme Asma. Pense à elle me fait réalise qu’il y a encore tellement de chose que je dois raconter à Jamila, tellement de choses que je dois régler. Elle est peut-être ma femme devant Allah mais elle ne l’ai pas devant les hommes. Et pour régler cette situation il faudra que je déterre qu’elle chose qui pourrait bien détruire tout ce que j’ai bâti jusqu’ici et ça ne serait la faute de personne cette fois-ci si ce n’est la mienne. L’erreur qu’est Ngachili Asma reviend me hanté.

Dommages collateraux