CHAPITRE 22: TU ES LE SEUL

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 22 : TU ES LE SEUL

PS: Apparemment vous n'aimez pas cette histoire c'est pourquoi c'est le dernier chapitre que je publie. 


**LOYD MBAZOGHO**

Je regarde Lucrèce en train de dormir paisiblement dans mes bras et je souris aux souvenirs de la nuit dernière. Si je ne connaissais pas ses performances en termes sexuels, j’aurais dit que c’est l’alcool qui était derrière ses actions de la veille. Pour être ivre, elle l’était mais ce n’est pas ça qui l’a rendue aussi entreprenante et sûre d’elle dans ce qu’elle faisait. Elle m’avait montré ses couleurs dès le début sans aucune pudeur. Sur ce plan, elle n’a jamais fait semblant d’être ce qu’elle n’était pas pour essayer de me vendre une fausse image d’elle. Je sais que Lucrèce aime le sexe et ce bien plus que moi, elle est également très endurante et peut enchaîner plusieurs coups par jour en plus de savoir elle-même y faire. Je sais tout ça et c’est pourquoi je ne peux pas accuser l’alcool. Cette fille est une vraie féline en plus d’être une grande contorsionniste. Je ne vais pas mentir en disant que je n’ai pas été effrayé quand nous avons commencé ça le mois de notre idylle en voyant son appétit sexuel. Pour quelqu’un comme moi qui n’avais jamais été très actif sur ce plan pour plusieurs raisons et ayant fait énormément de temps sans sexe, je me demandais si j’arriverais à suivre le rythme et la satisfaire. J’ai été surpris de voir que je pouvais et j’ai été très actif sexuellement même si en terme d’endurance, elle me dépasse. Il me faut parfois freiner ses ardeurs mais j’arrive à suivre et la contenter. Le truc fou c’est qu’avec son visage de bébé et son jeune âge, tu ne peux pas te douter un seul instant qu’elle puisse faire preuve d’autant de maîtrise du sexe. Il faut se méfier des apparences, les jeunes filles d’aujourd’hui sont plus à craindre que leurs aînées, j’en ai la preuve sous mes yeux.

Il est 5h du matin et je suis debout depuis une trentaine de minutes maintenant mais je n’arrive pas à me résoudre à la réveiller pour la prière. Elle a dormi ivre et ce matin nous irons à l’église. Je me demande donc s’il n’est pas préférable que je la laisse dormir histoire de récupérer un peu plus de force après toute l’énergie dépensée. Je décide de la laisser dormir, de toutes les façons elle ira prier à l’église. J’essaie de la décaler pour me lever mais elle me bloque en resserrant son étreinte sur moi. Je souris parce que c’est un de ses trucs, même endormie elle réagit quand je bouge et notamment lorsque je veux quitter le lit. Je lui caresse le dos pendant quelques minutes avant de retenter l’expérience et cette fois-ci j’y arrive. Je lui fais un bisou sur le front puis je me lève pour me rendre à la douche. Je me soulage avant de venir me poser devant le miroir de la salle de bain pour me brosser et je remarque les traces laissées par Lucrèce sur mon corps. Toutes cette semaine, mon dos et mes épaules étaient au repos parce qu’elle était indisposée, il faut croire que le petit temps de répits est fini. Je ne suis pas en train de me plaindre parce que j’aime ça, c’est juste un constat. Bref, je récupère ma brosse à dents sur laquelle je mets du dentifrice puis je la mouille un tout petit peu et je la mets dans ma bouche. Quelques minutes plus tard, je vais sous la douche pour bien me réveiller et je sors de là après m’être essuyé.


Lucrèce : (Adossée contre la tête de lit, se tenant la tête) Tu as déjà fini la prière ?

Moi : Non, je n’ai pas encore commencé. Je prenais une douche rapide. C’est moi qui t’ai réveillé ?

Lucrèce : Non, c’est la fraîcheur. J’ai mal à la tête.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Je m’en doutais. Tu prendras un comprimé.

Lucrèce : D’accord. Tu sais si Mel est bien rentrée chez elle hier ?

Moi : Tu ne t’en rappelles pas ?

Lucrèce : De quoi ?

Moi : Laisse tomber. Nous l’avons déposée hier chez elle toi et moi avant de revenir.

Lucrèce : J’ai fait quelque chose de mal ?

Moi : Rien que tu ne fasses d’habitude.

Lucrèce : (Silence) 

Moi : Tu n’as rien fait de mal Reb. On a juste fait l’amour en rentrant et c’était intense.

Lucrèce : Je comprends mieux pourquoi j’ai cette sensation ce matin.

Moi : Quelle sensation ?

Lucrèce : Celle d’avoir pris son pied dans les bras de son homme.


Je souris.


Lucrèce : Tu peux venir m’aider à me rendre à la douche ? J’ai la tête qui tourne.


Je me suis exécuté et finalement j’ai dû reprendre une autre douche en lui donnant la sienne car elle ne tenait pas bien debout. Je me suis donc occupé d’elle avant de la ramener sur le lit. C’est là que nous avons fait une courte prière pour recommander la journée parce qu’il était déjà 6h. Je lui ai donné une aspirine et après ça elle allait un peu mieux. Je me suis occupé du petit déjeuner avant de nous mettre en route pour l’église. 


Lucrèce : (Ajustant ses lunettes sur son visage) Après le culte, on peut s’arrêter rapidement chez Mel ? Je veux juste m’assurer qu’elle va bien.

Moi : Pas plus d’une heure ?

Lucrèce : Un saut rapide.

Moi : Ok. (…)


Lucrèce : (Cognant à la porte que je lui ai montré) Toc, toc ?

Voix : (Enrouée) Qui est-ce ?

Lucrèce : Lucrèce.


La porte s’est ouverte quelques minutes après sur Mélodie vêtue d’un grand boubou. Elle parlait au téléphone et n’avait pas l’air très en forme.


Mélodie : Bonjour.

Nous : Bonjour.


Elle nous a fait la bise avant de nous faire rentrer dans la chambre.


Mélodie : (Disposant deux chaises) Asseyez vous. (Ce qu’on fait) J’ai de l’eau, du bissap et du jus.

Moi : Ça va pour moi.

Lucrèce : Idem. 

Mélodie : Ok. (Se rasseyant sur le lit) Makaya j’ai des invités, je vais te rappeler. 

« …… »

« Mélodie : (Riant) Comment ça qui sont mes invités ? Tu connais toutes mes connaissances ? »

«….. » 

« Mélodie : Tu vas me surveiller par rapport à quoi, je suis ta femme ? »

«…….. »

 «Mélodie : (Riant) Pardon Makaya bouge. »


Elle s’est mise à rire avant de mettre le haut parleur.


 « Lui : Quand ton père va me poser des questions sur qui était chez toi, je vais lui répondre quoi ? »

« Mélodie : (Riant) Makaya il faut souvent diminuer ce que tu consommes car ça ne te convient pas. Bref, au revoir.» 

« Lui : Fais moi au moins écouter la voix de tes visiteurs pour me rassurer»

« Lucrèce : (Souriante) Bonsoir monsieur Liu. »

«Lui : Attends ça c’est la voix de Lucrèce que je viens d’entendre là ? »


Elles se mettent à rire toutes les deux. 


Mélodie : (Regardant son téléphone) Non l’enfant là est trop pointu quoi, maintenant il fait l’appel vidéo. 

« Mélodie : Y a quoi ? »

«Lui : Elle est où ? »

 « Mélodie : (Riant) Qui ? »

« Lui : Qui comment ? Lucrèce. J’ai écouté sa voix. »

« Mélodie : Tu as écouté ça où ? »

« Lui : Même dans mon sommeil je ne peux pas oublier sa voix. »

« Lucrèce : (Allant se montrer) Je suis là »

«Lui : L’amour de ma vie. Je savais que c’était la voix de ma femme. Tu fais quoi là-bas chérie ? »

 «Lucrèce : (Souriante) Le tourisme. »

 «Lui : En pleine année scolaire ?C’est quel genre de tourisme ça ? MEFOUMANE tu veux commencer le désordre hein ? On a un programme à respecter. »

 « Lucrèce : (Riant) Quel programme ? »

«Lui : Nos fiançailles dans deux ans. »


Je lève mes yeux pour la regarder et elle en fait de même avant de lui répondre qu’il était fou. 


« Lui : Oui de toi et encore plus dès que je te vois, tu le sais. »

Moi : (Me levant) Excusez-moi, j’ai oublié mon téléphone.


Je suis sorti sans attendre leur réponse et je suis allé m’asseoir dans mon véhicule plutôt que de rester à écouter les conneries qui vont m’énerver. Au bout de 5 minutes elles sont sorties toutes les deux et sont venues jusqu’à moi, j’ai baissé les vitres en coupant la climatisation.


Mélodie : Tu es là ? 

Moi : Oui, j’ai eu un appel qui m’a retenu. 

Mélodie : Ah d’accord. Lucrèce m’a dit que c’est vous qui m’avez déposé à la maison hier et que vous êtes passés aujourd’hui pour voir comment j’allais.

Moi : C’est exact.

Mélodie : Merci, c’est gentil. Je t’avoue que j’ignorais comment j’avais fait pour rentrer. 

Moi : Je vois.

Mélodie : (Petit sourire)Comme tu l’as sans doute remarqué, nous ne tenons pas très bien à l’alcool.

Moi : (Silence)

Mélodie : Mais vraiment merci pour tout.


J’ai esquissé un faible sourire sans plus lui répondre.

Lucrèce : Bon Mel, on va y aller. On s’appelle.

Mélodie : Ok. 


Elle se sont fait un câlin avant que Mélodie ne souffle discrètement à Lucrèce qu’elle espère ne pas avoir causé des problèmes avec cet appel et cette dernière de lui répondre de ne pas s’inquiéter, qu’elle gérait. J’ai fait celui qui n’a rien entendu et j’ai démarré après qu’elle soit montée dans le véhicule.


Lucrèce : Tu ne remontes pas les vitres ?

Moi : (Froid )Non.

Lucrèce : Pourquoi ?

Moi : (Froid) J’ai besoin d’air.


J’ai senti son regard sur moi mais elle n’a plus rien dit jusqu’à la maison. J’ai garé et je suis descendu sans attendre mon reste pour aller directement dans la chambre. Elle est venue me trouver en train de me changer.


Lucrèce : Il était en train de blaguer Loyd.

Moi : (Silence)

Lucrèce : Josué est un vrai taquin et il le fait avec tout le monde. Il ne se passe strictement rien entre lui et moi, je te le jure.


J’ai ramassé mon téléphone sur le lit et j’ai voulu sortir de la chambre mais elle m’a attrapé le bras pour me retenir.


Lucrèce : Bébé stp.

Moi : (La regardant) Après quatre ans, il te tient le même discours et tu veux me faire croire qu’il blague ? J’ai l’air d’un idiot ?

Lucrèce : (Silence)

Moi : Je veux passer.


J’ai retiré mon bras et je suis sorti de la chambre pour aller me poser sur le balcon du salon. J’ai entendu ses pas se rapprocher et une fois derrière moi, le bruit d’un appel téléphonique qu’on lançait, c’était sur haut parleur.


«voix d’homme : (Joyeux)Oui bébé. »

 « Lucrèce : (Voix tremblante) Josué je suis avec mon homme et il t’écoute. »

« Lui : (Sérieux) Il y a un problème ? »

« Lucrèce : Peux-tu stp dire ce qu’il y a entre toi et moi. ? »

« Lui : Tu es ma petite. Enfin je veux dire que nous sommes amis. J’ai dit ou fait quelque chose de mal ? »

« Lucrèce : Non, c’est juste une méprise. »

«Lui : Tu as dit que tu es actuellement avec ton chéri ? »

 « Lucrèce : Oui. »

« Lui : Djo si tu m’écoutes, pose le cœur frère. Il n’y a rien entre ta go et moi oh. C’est ma bonne petite. Je la taquine juste en l’appelant ma femme, on est simplement ami. Ne va pas te prendre la tête avec des choses qui n’existent pas. »

 « Lucrèce : Merci Josué, on se parle après. »

« Josué : Sans problème miss. J’espère que les choses sont claires maintenant. »

« Lucrèce : Oui. À plus. »

Clic !

Moi : (Me retournant pour la regarder) Merci de me faire passer pour le gars insécure auprès de tes gens.


Je la dépasse et sors complètement de la maison pour aller grimper dans la voiture. Je démarre et je pars de là pour un endroit inconnu. J’entends mon téléphone sonner à plusieurs reprises sans que je ne le prenne puis je viens garer dans un coin retiré pour évacuer la colère que je ressens. Quand elle appelle ainsi c’est pour que l’on me prenne pour quoi ? Avait-elle besoin de le faire ? Parler avec lui et m’impliquer ouvertement dans leur conversation ? 


Moi : Pff.


Mon téléphone n’a pas arrêté de sonner et j’ai dû le mettre en sourdine. Deux heures plus tard, je suis rentré à la maison et je l’ai trouvée assise sur le lit et recroquevillée, elle avait les yeux rouges et des traces de larmes sur les joues. Mon cœur s’est automatiquement serré dans ma poitrine.


Lucrèce : (Se levant du lit, les larmes ayant repris à couler) Bébé pardonne moi, je te jure que je ne voulais pas te manquer de respect ou te faire passer pour quelqu’un d’insécure. Je voulais juste rétablir la vérité sur ma relation avec Josué. Je n’ai pas pensé que cela pourrait effectivement te donner ce rôle. Je m’excuse et je te promets de ne plus le refaire.


Je m’avance jusqu’à elle avant de la prendre dans mes bras, elle tremble. Je resserre mon étreinte.


Moi : (Soupirant)C’est à moi de m’excuser bébé, je ne sais pas ce qui m’a pris pour m’énerver de la sorte sans réel motif. (Après un long moment)Je, j’ai peur Reb. (Elle lève les yeux pour me regarder) J’ai peur que tu finisses par te lasser de moi, que tu te réveilles un matin en te disant que finalement ce n’est pas de moi que tu veux, que je suis trop vieux et que tu serais mieux avec quelqu’un de ton âge qui aura mieux à t’offrir comme ce Josué qui semble avoir déjà planifié toute votre vie à deux alors que je ne peux même pas te garantir que cette relation sera acceptée par les miens et que tu seras heureuse à mes côtés. Alors l’entendre parler au téléphone chez Mélodie m’a fait douter. C’est cette incertitude face à notre situation qui au fond m’a énervé et je n’ai pas su comment l’exprimer. Je suis désolé Reb, désolé de m’être énervé, désolé d’être parti de la maison sans prendre tes appels et désolé de t’avoir faire pleurer, ce n’était pas dans mes intentions.

Lucrèce : Je sais que notre relation ne plaira pas à tout le monde et je sais aussi que ce ne sera pas facile mais c’est toi que j’ai choisi Loyd, c’est toi que j’aime. Depuis toujours tu as été le seul dans mon cœur et ce n’est pas près de changer. On a seulement 11 ans d’écart, je ne sais pas pourquoi tu te considères comme vieux. Tu ne l’es pas pour moi (reniflant) au contraire tu es trop jeune.


On se regarde et elle esquisse un faible sourire.


Lucrèce : Je ne veux pas quelqu’un d’autre Loyd, c’est toi que je veux. Toi et uniquement toi, personne d’autre. Tu n’as pas à avoir peur des autres autour parce que là où tu es gravé dans mon cœur, personne ne peut t’en sortir. J’ai moi-même essayé de le faire toutes ces années mais je n’ai pas pu. C’est seulement la mort qui te fera sortir de là.

Moi : Tu ne sais pas ce que tu dis.

Lucrèce : (Me fixant dans les yeux) C’est la mort qui te fera sortir de mon cœur Loyd, je te le garantis.

Moi : (Après l’avoir longtemps regardé) Ça tombe bien car j’ai décidé de t’aimer jusqu’à ma mort. (Souriant faiblement) C’est plutôt un bon deal non ?

Lucrèce : (Répondant à mon sourire) Oui et je l’accepte. 


J’ai baissé mon visage pour capturer ses lèvres avant de m’arrêter et prendre la parole.


Moi : (Front contre front) Je suis désolé bébé.

Lucrèce : Je sais, je te pardonne Loyi.


Je l’ai soulevée et je suis venu l’allonger sur le lit en me mettant au dessus d’elle. J’ai essuyé son visage puis j’ai repris ses lèvres tout en caressant son corps à travers ses vêtements.

Moi : Tu ne t’es pas changé.

Lucrèce : Je n’avais pas la tête à ça. J’étais préoccupée par toi. Tu sais que je ne supporte pas quand nous ne sommes pas en bons termes.

Moi : Je sais. Désolé.

Lucrèce : (Souriant) Cesse d’être désolé et embrasse moi plutôt.


C’est ce que nous avons fait le reste de la journée. Bisous, câlins, caresses douces et très osées mais sans pénétration. Comme elle n’a pas eu le temps de passer en cuisine, nous avons commandé à manger et sommes sortis au salon quand on a été livré. Après le repas nous nous sommes posés sur le canapé pour digérer, son téléphone s’est mis à sonner et c’était son pote Jérôme qui tentait un appel vidéo .


Lucrèce : (Me regardant) Ça te dérange si je réponds ?

Moi : Non, vas-y.


Je me suis décalé pour ne pas être vu dans la vidéo.


«Lucrèce : (Décrochant en souriant) Oui monsieur Ogoulinguendé » 

« Jérôme : Trois semaines sans donner de nouvelles à ton mari Lucrèce ? Mais tu es quel genre de femme même ? C’est la répudiation que tu cherches ? »

Elle rit.

« Jérôme : Elle montre ses 32 dents à qui ? Comme tu as dit que tu ne veux plus donner signe de vie au voleur international du Gabon, tu as aussi décidé de ne plus parler à ton homme ? C’est la dépression qui a commencé ? »

Elle rit.

«Jérôme :  Et puis pourquoi tu as bonne mine comme ça ? »

Elle rit.

«Jérôme :  Je peux savoir ce qui t’amuse de la sorte ? »


Elle a simplement tourné le téléphone dans ma direction et je l’ai vu écarquiller les yeux de surprise.


«Moi : (Souriant) Bonsoir Jérôme »

 «Jérôme : (Les grands yeux) Non mais vous deux là vous vivez dangereusement hein. C’est depuis quand ? »

 « Moi : (Souriant) Trois semaines. »

« Jérôme : Attends, donc c’est toi qui est derrière ce silence ? Tu m’as séquestré la femme sans même m’informer ? »

Je le regarde .

« Jérôme : Seigneur, dès demain je prends l’avion pour débarquer. Vous êtes même où ? »

«Moi : Au Ghana. »

 «Jérôme : Où ??? (Hurlant) wooooooo mais tu es un véritable sorcier MBAZOGHO. Tu m’as entraîné la petite jusqu’au Ghana ? Avec l’autorisation de qui ? J’ai dit je débarque, demain matin tu me verras devant ta porte »


Nous avons ri un moment avant qu’il ne prenne des nouvelles en me posant des questions sur mes intentions. Je lui ai répondu avant de le laisser parler avec sa personne et me rendre dans la chambre. Entre Jérôme et moi, les choses sont claires maintenant. Nous avons arrangé nos différends après le bac de Lucrèce. Il était d’ailleurs le seul à connaître ma liaison avec elle, lui et sa petite amie que j’ai eu l’occasion de rencontrer, on est cool.

Je suis allé prendre ma douche et me brosser avant de me mettre au lit avec mon ordi en main. Demain c’est lundi et le boulot reprend. Lucrèce vient me trouver plusieurs minutes plus tard et va également prendre sa douche, elle ressort de là-bas en peignoir. 

Lucrèce : (Devant le lit) C’est urgent ce que tu fais ?

Moi : Non, je jette juste un coup d’œil .

Lucrèce : Tu en as pour longtemps ?

Moi : Une demie heure.

Lucrèce : Ok. Ça me laisse le temps de faire rapidement quelques étirements.


Je lève mes yeux de l’ordi et je la regarde amusé en me passant la main sur la tête. Cette fille n’a pas l’intention de dormir aujourd’hui à ce que je vois. Elle s’en va tirer son tatami qu’elle a acheté il y a deux semaines et le pose au sol avant de retirer son peignoir qui laisse place à un ensemble de cordages noir qui ne cache strictement rien de ses parties intimes. Mon sourire s’élargit, ça c’est une tenue de sport ça ? Elle se positionne l’air de rien en me donnant dos puis commence en faisant craquer son cou. Elle enchaîne en faisant trembler ses fesses en soulevant ses talons, s’en suit une planche en y sur le côté gauche puis de l’autre côté avant de descendre en grand écart sur le côté. Elle tourne son corps pour se retrouver de face avant de poser ses deux mains au sol devant elle et mettre une pression pour ramener ses pieds sans retirer ses mains du sol. La posture la mettait en levrette piquée. 

J’ai fermé mon ordi pour le mettre de côté avant de me lever du lit pour aller saisir ses fesses.

Lucrèce : (Faussement surprise) Mais qu’est-ce que tu fais ?

Moi : Gagne…





L'AMOUR SUFFIT-IL ?1