chapitre 23

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 

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Au commissariat, après que nous ayons fait notre déclaration, Kadija a été emmené à l'hôpital par deux agents de police et moi je suis restée en garde à vue.

Mon frère est venu juste après, il a parlé avec le commissaire qui l'a laissé me voir.

Moi : dieu merci tu es là, s'il te plaît aide-moi, je ne peux pas rester ici j'ai un bébé qui m'attend.

- Qu'est-ce qui t'est passé par la tête pour faire ça ? T'as pensé à ton bébé ? Dit mon frère furieux.

Moi : je ne comprends pas où tu veux en venir ?

Lui : qu'est-ce qui t'a pris de poignarder ta belle-sœur ? Tu as perdu la tête ?

Moi : mais ce n'est pas moi qui ai poignardé Fatima au contraire, je lui ai sauvé la vie, parce que si je n'avais pas été là, elle l'aurait tué.

Lui : qui ? Dans ce cas pourquoi le commissaire dit qu'une femme t'a vu la poignarder ?

Moi : ce commissaire ne sait pas ce qu'il raconte, cette femme dont il parle, c'est Kadija, c'est elle qui l'a poignardé, je n'ai rien à faire dans ce commissariat, j'ignore pourquoi il me retient ici.

Lui : Kadija ? Mais d'après le commissaire, tu as cassé le bras de cette femme avant de poignarder Fatima, je ne comprends plus rien

Moi : non mais sérieusement tu crois que je suis assez stupide pour faire une chose pareille ? Je lui ai cassé le bras sans faire exprès pendant la bagarre, mais c'était après qu'elle ait poignardé Fatima.

Lui : existe-t-il un témoin qui peut confirmer ta version des faits ?

Moi : tu crois vraiment que je dis n'importe quoi ?

Lui : je ne parle pas pour moi, mais pour la police, s'il n'y a pas de témoin, ce sera ta parole contre celle de Kadija, et il ne va pas à ton avantage parce que parmi vous trois, tu es la seule à être sorti sans la moindre égratignure.

Moi : attends, je viens juste de me rappeler que la paire de ciseaux qu'elle a utilisée pour poignarder Fatima est sous le canapé. Je n'y ai pas touché si la police trouve cette arme, ça confirmera ma déclaration puisqu'il n'y a pas mes empreintes dessus.

Lui : Le commissaire dit qu'ils ont fouillé la maison entière mais n'ont rien trouvé.

Moi : retourne auprès de lui et dis-lui où est l'arme peut-être qu'ils n'ont pas levé le canapé.

Lui : tu es sûre que l'arme y est toujours ??

Moi : je suis certaine qu'elle y est encore, je lui ai cassé le bras dans la bagarre il est absolument impossible pour elle de lever le canapé avec un seul bras et la maison a été fermée par la police.

Lui : tu penses qu'elle est assez bête pour laisser traîner l'arme qu'elle a utilisée là-bas ?

Moi : elle n'avait pas d'autre choix… va dire au commissaire ce que je viens de te raconter et dit-lui que je t'ai dit où se trouve l'arme, ils n'ont certainement pas soulevé le canapé.

Lui : très bien.

Il est retourné au bureau du commissaire et lui a dit que la paire de ciseaux qui a servi à poignarder Fatima se trouvait sous le canapé. Et sans plus attendre, le commissaire et son équipe sont retournés chez moi pour le récupérer .

Lorsqu'ils sont arrivés chez moi, ils ont soulevé le canapé et à la surprise du commissaire, il a trouvé la paire de ciseaux recouverte de sang sous le canapé, il l'a ramassé avec un gant comme ça il ne laisse pas ses empreintes dessus.

- je ne comprends plus rien, a déclaré le commissaire.

Frère : qu'est-ce qui vous échappe, commissaire ?

Le commissaire: La femme qui a vu votre sœur poignarder la victime a dit qu'elle l'a poignardé avec un petit couteau et maintenant je trouve un ciseau.

Frère : monsieur le commissaire, j'avoue que ma sœur et sa belle-sœur n'étaient pas en bons termes, mais je crois fermement en sa version des faits, ma sœur a un bébé,  rien que pour son enfant elle ne ferait pas une telle chose.

Le commissaire : mais il y a un témoin qui l'a vu le faire monsieur.

Mon frère : cette femme n'est pas celle qu'elle prétend être. Contrairement à ce qu'elle vous a fait croire, ce n'est pas la victime qui a ruiné le mariage de ma sœur, c'est elle qui l'a détruit en utilisant la victime.

Le commissaire : quel lien a votre sœur avec le témoin ?

Mon frère : elles étaient amies

Le commissaire : cette femme et votre sœur étaient amies ?

mon frère lui a raconté comment Kadija s'est servie de ma belle-sœur pour me séparer de mon mari, le commissaire a commencé à voir les choses plus clairement. Il était sur le point de dire quelque chose à mon frère lorsqu'il a soudainement reçu un appel disant que Kadija s'était échappée de la police à l'hôpital.

- comment c'est possible ? Comment avez-vous pu la perdre de vue ? A affirmé le commissaire visiblement en colère.

Mon frère : Comment ? Kadija s'est enfuie ?

Le commissaire ne dit rien.

Kadija étant persuadée que Fatima allait mourir décide d'appeler mon mari après s'être échappée des mains de la police à l'hôpital. Elle a appelé Tidiane pour lui demander son aide et m'a accusée de ce qu'elle avait fait à ma belle-sœur sans savoir que mon mari connaissait la vérité à son sujet.

Elle lui a dit ce qu'elle a dit à la police à propos de Fatima ne sachant pas que mon mari cherchait à se venger d'elle. Tidiane en a profité en acceptant de l'aider à se cacher de la police dans le seul but de lui faire payer tout ce qu'elle nous a fait.

Deux semaine plus tard

À l'hôpital

- Comment va Fatima ? Demande mon mari à son jumeau Ismaël

Ismaël : elle se rétablit peu à peu… maman et Yacine sont avec elle.

Il était sur le point de parler quand son téléphone a sonné. C'était Kadija, il a hésité à répondre car il ne voulait pas que son frère sache que c'était lui qui l'a cachait de la police.

Ismaël : que se passe-t-il ? Pourquoi tu décroches pas ton téléphone ?

Tidiane : Je peux te confier un secret ?

Ismaël : quelle question bien sûr que tu peux compter sur moi

Tidiane: Promets-moi que tu n'en parleras pas à maman et Yacine.

Ismaël : attends, tu es sérieux là ?

Tidiane : je n'insinue pas que tu es indiscret, c'est parce que c'est très grave ce que je suis sur le point de te dire.

Ismaël : vas-y dis-moi

Tidiane : c'est Kadija qui a appelé et je sais où elle se cache.

Ismaël : c'est une plaisanterie j'espère ?

Tidiane : non, parce que je suis celui qui la cache à la police.

Ismaël : Est-ce que tu es fou ou quoi ? Dois-je te rappeler qu'elle a essayé de tuer ta sœur ? Sans parler de ce que ta femme a dû subir à cause d'elle 

Tidiane : je suis parfaitement conscient de ce que je fais, je refuse de la laisser aller en prison avant de lui faire payer pour ce qu'elle m'a fait ainsi qu'à Yacine. Sa punition sera trop facile pour moi si elle va en prison juste pour tentative d'assassinat

Ismaël : je vois et je peux savoir ce que tu as l'intention de faire ?

Tidiane : je vais lui donner une très bonne leçon de vie avant de la remettre à la police, tu apprécieras mon frère crois-moi.

Ismaël : perdu


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Ma Copine Mon ennemi...