chapitre 22
Ecrit par Djamila Diallo
Bonne lecture à vous
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Moi : t'es complètement folle.
Fatima : (rire)
Nous sommes allées à l'intérieur de la maison, elle m'a aidée à ranger mes affaires et nous sommes restés dans le salon a discuté.
Au salon :
- ma maison m'a beaucoup manqué, dis-je en m'asseyant sur le canapé.
Fatima : j'imagine bien, dis tu as parlé avec mon frère ?
Moi : non, c'est aujourd'hui que je l'ai vu à l'hôpital et on n'a pas eu le temps de discuter, Kadija s'est pointée et a réveillé la bête à l'intérieur de moi.
Fatima : qu'est-ce qui s'est passé ?
J'allais lui raconter ma bagarre avec Kadija à l'hôpital quand soudain Kadija est entrée.
- quelqu'un peut m'expliquer ce que vous faites dans ma maison ? Dit-elle énervée en posant son sac sur le canapé.
Fatima voulait réagir en se levant, mais je l'ai arrêtée en saisissant son bras
- non mais pour qui se croit-elle ? Dit Fatima sur un ton énervé en pontant Kadija du doigt
- détends-toi Fatima, ce n'est pas pour toi, cette question m'est adressée, ai-je dit calmement.
Kadija : Yacine tu n'as pas honte ? Tu profites de l'absence de Tidiane pour revenir dans sa maison ? Tu n'as donc aucune dignité ?
J'ai affiché un faible sourire
- comment ? Kadija tu sais ce qu'est la dignité toi ? Exclame Fatima en colère
Moi : Fatima, ne t'en mêle pas s'il te plaît
Fatima : (en colère)
- tu sais la différence entre toi et moi c'est quoi ? C'est notre éducation, contrairement à toi moi j'ai été élevé avec des principes de morale, j'ai appris des règles pour avoir une vie respectable, dis-je en la fixant droit dans les yeux
Elle ne dit pas un mot
Moi : tu détruis mon mariage, ruines ma réputation en faisant croire à mon mari des absurdités au sujet de mon enfant. Et comme tout ceci ne suffisait pas, tu l'épouses et tu viens t'installer dans ma maison, et c'est toi qui me parles de dignité Kadija ?
Elle ne répond pas
J'ai juré que je ne me battrais plus pour mon mari, mais après mûre réflexion, je me suis rendue compte que si j'abandonnais, tu aurais ce que tu voulais, donc j'ai retrouvé la raison et j'ai décidé de me battre pour ce que tu m'as volé, mon mari et ma maison, ajoutais-je
Kadija : tu es revenue en sachant que j'habite ici aussi ?
Moi : à partir d'aujourd'hui tu n'habites plus dans cette maison, je reviens vivre seule avec mon bébé, le temps que mon mari revienne.
Elle affiche un faible sourire en croisant les bras
Moi : j'allais te demander de faire tes valises et de foutre le camp d'ici, mais Fatima s'est bien occupée de tes affaires.
- Oui, et il me reste un détail de plus, dit-elle en allant chercher le sac de Kadija sur le canapé.
Kadija : qu'est-ce que tu fous avec mon sac ?
Fatima ne répond pas, elle ouvre le sac et prend les clés de la maison et me les donne puis jette le sac sur le canapé.
Fatima : maintenant tu peux t'en aller, parce que plus rien ne t'appartient dans cette maison.
Kadija : Fatima, je te déconseille de te mettre en travers de mon chemin.
Fatima : c'est déjà le cas, puisque j'ai mis le feu à tout ce qui t'appartenait dans cette maison. ta garde-robe, tes beaux sacs et tes chaussures, j'ai tout brûlé. Nous ne serons pas les seuls à subir les conséquences de tes actes Kadija.
Kadija : tu n'oserais pas faire ça puisque je te tuerais.
Fatima : t'attends quoi pour aller vérifier ?
Elle s'est précipitée dans la chambre avec son sac à main pour vérifier si ses vêtements étaient là, mais elle n'a rien trouvé. Le placard était vide et elle ne retrouvait pas ses chaussures et ses sacs.
Très énervée, elle décide d'exécuter ses menaces, elle ouvre son sac à main qu'elle tenait dans sa main et prend son kit de manucure. elle l'ouvre puis elle prend la petite paire de ciseaux puis elle sort et sans hésitation elle poignarde Fatima au ventre.
- tu sais comment j'ai eu ces fringues ? Dit-elle avec colère alors qu'elle tenait encore la paire de ciseaux plantés dans le ventre de Fatima.
Elle a retiré les ciseaux du ventre de Fatima, Fatima s'est évanouie, elle est tombée, j'ai paniqué, mais Kadija n'était pas satisfaite, elle voulait la poignarder une deuxième fois, mais je ne l'ai pas laissée faire, je l'ai arrêtée en la poussant.
Elle est tombée, les ciseaux sont passés sous le canapé, elle s'est jetée sur moi, on s'est battues, c'est dans cette bagarre que je lui ai cassé le bras sans faire exprès en la frappant avec une chaise en fer, elle est tombée et elle a commencé à hurler de douleur.
J'ai pris mon téléphone et j'ai appelé la police, ensuite je suis allée voir Fatima qui saignait à mort.
Ismaël est venu dans l'intervalle pour chercher des vêtements de rechange pour son frère sans savoir que nous étions là.
Lorsqu'il est rentré à la maison, il a été choqué de voir sa petite sœur se vider de son sang.
Moi : c'est Kadija qui l'a poignardée, je t'explique plus tard elle a perdu beaucoup de sang, il faut la conduire rapidement à l'hôpital. J'ai appelé la police, ils arrivent, je vais rester là et les attendre pour que Kadija ne s'enfuie pas.
Sans plus tarder, il a pris sa sœur et l'a conduite à l'hôpital.
La police est arrivée peu de temps après et a demandé ce qui s'était passé et quand j'étais sur le point d'expliquer ce qui était arrivé. Kadija m'a coupé en disant à la police que c'est moi qui ai poignardé ma belle-sœur ensuite je lui ai cassé le bras avec une chaîne.
- Suivez-moi Madame, dit le Commissaire en me saisissant par le bras.
- Comment ? Ne me dites pas que vous l'avez crue commissaire ! Elle vous mène en bateau, c'est moi qui vous ai appelé, c'est elle qui l'a poignardé, dis-je
- Ne l'écoutez pas commissaire elle avait une dent contre sa belle-sœur, parce que cette dernière a détruit son mariage ne croyez pas à un mot de ce qu'elle vous raconte, poursuit-elle en pleurant.
Le commissaire m'a conduite à sa voiture, ensuite il est allé chercher Kadija, et nous avons toutes les deux été emmenés au commissariat.
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