Chapitre 23

Ecrit par Sandy's Aby's

Graziella OKOME MBA.


Je le chevauchais avec une fougue décuplée.


Freddy (dans les vapes) Qu’est ce qui fait que tu nous fais perdre la tête ? me questionna-t-il à bout de souffle.


Moi (aguichante, les lèvres entrouvertes) : J’ai été roder par ma grand-mère.


Lui (le regard vitreux) : Ah oui ! Tu es trop bonne, j’ai toujours rêvé te prendre mais pas de cette manière bien sûr, je suis tellement… les mots me manquent.


[Levant sa tête en faisant des mouvements du bas vers le haut, toujours fiché en moi] 


Purée ! qu’est-ce que tu as mis dans ton sexe pour qu’il soit aussi bon ?


Moi (amusée et excitée) : ah ah !

Tu ne comprendras jamais Fred !


Freddy (les veines à fleur de peau) : Non là quand même c’est trop et c'est ce que tu distribues partout !


Moi (posant ma main sur sa bouche) : B..se-moi et la ferme !

Exigeais-je sans pourtant arrêter d'onduler.


N’est-ce pas tu baves pour ça ? ajoutais-je en rythmant la cadence.


Aussitôt, il me saisit par la taille et se tint debout avec une force incroyable.


Il nous entraîna jusque dans ma chambre, me posa délicatement sur le lit, le temps de retirer complètement son jeans.


Il me fit signe de me mettre à quatre pattes puis il me laboura brutalement jusqu’à ce qu’il explose au fond de moi, me laissant sur ma faim.


Il descendit du lit s’assit et remit son jeans.


Moi (appuyée sur mes coudes) : Qu’est-ce que tu fais ? lui demandais-je surprise alors que j’avais besoin d’un second round pour pouvoir atteindre l’orgasme moi aussi.


Il tourna les talons et sorti de ma chambre sans un mot.


Non ! 


Il n’est pas entrain de faire ce que je pense, c’est faux.


 Je me levais précipitamment du lit, tirant au passage mon pagne que j’attachais autour de la poitrine dans le salon et me mis à sa poursuite. 


Il avait garé à l’extérieur.


Je couru aussi vite que je pu en allant poser mes mains sur le capot de la voiture l’empêchant de s’en aller.


Lui (sortant la tête par la vitre) : Qu’y a-t-il Grazy fit-il, la mine de ne pas savoir pourquoi je courais après lui.


Moi (en rage) : Tu te fous de qui, toi Freddy ?


C’est moi que tu laisses sur ma faim ? 


Tapant mes mains avec rage sur le capot 


Moi (hurlant) : TU ES MALADE CONNARD… TU ES VENU POUR M’UMILIER CEST CA ?


DESCEND ICI !


Freddy mis la marche arrière et recula pendant que je cherchais un gros caillou pour viser le parebrise tellement j’étais énervée.


Pour qui il se prenait même.


Il fit la manœuvre alors que je n’avais pas encore trouvé un bon caillou puis, j’aperçue un gros caillou, je couru le récupérer pour le lancer mais trop tard.


 En plus je ne savais pas viser donc, le caillou retomba à quelques centimètres de moi, kié, la honte oh !


 Chance que les voisins n’étaient pas là !


Me voila hors de la concession en pagne à cause du pipi tchiup.


Je rentrais dans la concession puis pénétrais dans le salon bien en colère.


Je pris mon téléphone et composa le numéro de Freddy en activant le mode main libre sans cesser d'arpenter la pièce.


Il ne décrocha pas, le salop, il me sentira passer il ne me connait pas encore.


Quelqu’un frappa à la porte quelque minutes plus tard et l’ouvrit, c’était Helena !


Aussitôt, je courais vers elle et la pris dans mes bras.


Helena (confuse) : Eh c’est comment ? tu as quel problème !


Moi (me retirant de l’étreinte) : Aka je suis contente de te voir !


Helena (tirant son traulet) : Je suis venu passer un séjour car je n’ai pas d’endroit où aller pour l’instant.


Moi (la suivant du regard) : Tu es la bienvenue, c’est chez toi ici !


Helena (continuant son chemin jusqu’à ma chambre) : Tu fais quoi en pagne à l’heure-là ?


Moi (souriante) : Je viens de me faire humilier par Freddy !


Helena (stoppa net, puis, se tourna vers moi) : Freddy, le gars qui est fond of de toi ? (Amoureux) questionna-t-elle, le sourcil levé.


Moi (m’asseyant sur le coussin) : Ah ! soupirais-je.


Helena (se dirigeant à nouveau dans la chambre) : attend je dépose le traulet, tu vas bien me raconter ça !


Moi (m’allongeant sur le coussin) : J’ai la rage, je t’assure !


Helena depuis la chambre de Nouna, retira ses vêtements avant de revenir au salon et prendre place en face de moi.


Helena (assise les bras croisés et posés sur ses genoux repliés) : Mais Freddy c’est le gars idiot qui court après toi non ?


Moi (m’adossant sur l’accoudoir la main à la joue) : Tu me vois là, je suis tellement en colère que j’ai envie d’aller le trouver chez lui et lui mettre une balle dans la tête, Aaaarg ! criais-je en colère.


Je me rendais compte que plus j’en parlais plus la colère augmentait.


Freddy à oser me le faire à moi alors que le connard, ça fait cinq ans qu’il me court après pour ne fusse que mon attention !


Helena éclata de rire !


Moi (faisant la moue) : J’aurai aimé que tu sois à ma place, tu ne devais même pas montrer tes dents !


Helena (riant encore plus) : Ah ah ah ! OKOME laisse moi rire c’est maintenant que j’essaie de rire il y’a quelques jours je ne pouvais même plus rire !


Moi (sérieuse) : Donc, c’est avec mes choses que toi, tu viens rire,  quoi ?


Helena (riant de plus belle jusqu’à presque s’étouffer) : keuf, keuf, keuf…


Moi (me levant du fauteuil) : Bien 

fait pour toi ! 

Tu vas bien t’étouffer comme ça je verrai où tu vas encore te moquer de moi.


J’allais au coin cuisine, pris une assiette et me servis du riz avec les rognons à la sauce tomate que Nouna a cuisiné hier.


Helena vint me trouver toujours en riant, la fille là, c’est parce que j’arrive à me maitriser que je ne lui aie pas déjà verser l’assiette de riz là au visage !


Je tchipais, puis sortit de la cuisine pour le salon alors qu’elle ouvrait le frigo surement pour se servir à boire.


Désiré NGUIMBI


J’arrivais à peine à la maison et je trouvais Lizette en train de laver le linge de Richie. 


Ces derniers temps entre elle et moi tout se passait à merveille, elle  me parlait avec respect, s’occupait de moi et surtout de Richie qu’elle prenait déjà pour son fils et lui, n’en parlons plus, il adorait Lizette et l’appellait maman à tout bout de champ.


Le seul hic avec Lizette, c’était qu’elle refusait de vivre sous le même toit que moi, tant que je ne l’avait pas épousé.


Elle avait tellement de principes, cette fille, que parfois je me demandais si la vie n’aurait pas été facile, si et seulement si, j’étais tombé amoureux d’une fille non chrétienne !


Mais, mon cœur était épris d’elle et chaque jour mon amour pour elle allait croissant.


Malgré qu’elle travaillais maintenant dans une boite de la place en tant qu'assistante DRH, elle s’occupait toujours de Richie.


Parfois, ce dernier préférait dormir avec elle, chez elle avec Donald le neveux de Lizette.


Elie, lui, disait que si je l’avais rencontré plus tôt, je serais déjà marié et vraiment heureux. Que j’aurais accomplis plusieurs choses déjà.


Dommage, mais quand même, je ne regrettais pas d’avoir été avec Shirley, car elle m’avait donné un merveilleux fils.


Moi (une pochette à la main) : Ça va Lize ! Dis-je me rapprochant d'elle.


Lizette (levant la tête, elle frottait un haut avec ses mains) : Chou, tu es arrivé !


Elle posa le haut, rinça ses mains à l’eau propre et les essuya sur son jeans en se levant pour venir à ma rencontre toute joyeuse.


Moi (la serrant dans mes bras) : Bonjour bébé !


Lizette (souriante) : Bonjour mon chéri !

Ça a été ta journée ?


Moi (la fixant) : Oui, j’avais hâte de rentrer pour retrouver ton jolie sour…

Je ne terminais pas ma phrase lorsque j'entendis derrière nous :


Shirley (hurlant) : Je suis venu chercher mon fils, où est-il ?


Lizette et moi nous retournâmes en même temps.


Je posais ma main sur me front, excédé, Lizette eue la présence d’esprit de prendre ma pochette et entrer dans la maison.


Shirley (les mains aux hanches) : Apportez-moi mon fils que j’ai accouché.

Je l’ai porté pendant neuf mois sans l’aide de personne, je veux mon fils !


Moi (me tournant vers elle) : Bonsoir Shirley !


Shirley (arquant un sourcil) : Quoi ? Fit-elle désinvolte.


Moi (le ton posé) : Je peux savoir où tu l’emmènes ?


Shirley (s’approchant de moi) : Ça ne te regarde pas contente toi de me donner mon fils où demande à sa nounou que j’ai payé de le faire !

Ce n’est pas comme si je ne t’ai pas averti.


Moi (soupirant) : …


Shirley (regardant à côté) : Pardon je n’ai pas que ça à faire, j’ai mon chéri qui m’attend à la route.


Moi (tournant la tête vers la maison) : Lize ! s’il te plaît !


Lizette sortit aussitôt de la maison.


Lizette ( me questionna du regard) : Chou ?


Shirley (pouffant de rire) : Mort de rire ! Mon dieu ! C’est maintenant à base de chou, mon dieu ! fit-elle tapant dans ses paumes.


En tout cas on va tout voir dans ce monde.


Moi (à Lizette) : Fait venir l’enfant s’il te plaît et fait lui un petit sac avec ses vêtements et aut…


Shirley (m’interrompant) : Pas besoin d’un sac.


Enfile lui juste quelque chose, je vais lui acheter des vêtements à Dubaï cette fin du mois. 


Lizette repartit dans la maison sans mot dire et revint quelques minutes plus tard avec Richie le sommeil dans les yeux !


Richie (heureux de voir sa mère malgré le sommeil) : Maman !


Il marcha vers Shirley, et Lizette qui le soutenait quelques secondes plus tôt, dû le lâcher pour qu’il rejoigne sa mère, qui s’accroupi en ouvrant ses bras.


Richie (embrassant sa mère) : Maman !


Shirley (souriante) : Oui mon bébé, je suis venu te chercher, on va faire des voyages maintenant que la vie nous sourit.


Richie (me fixant l'air d'attendre mon accord) : …


J'inclinais légèrement la tête en signe de réponse.


Shirley se redressa et le pris par le bras pendant que Lizette posa sa main sur mon épaule.

Elle l’entraina vers la route.


Moi (avançant d'un pas) : Shirley ! L’interpelais-je


Shirley (s’arrêta et tourna la tête avec dedain vers moi) : …


Moi (la fixant) : Quand est-ce que tu le ramèneras ?


Shirley (l’air de réfléchir) : Le temps que ça prendra.


Je me contentais de secouer la tête pour pas se disputer encore.

Elle s’en alla avec Richie !


Juste SAJOUX.


Nous étions en pleine dégustation de nos laits chauds dans une atmosphère détendue. 


Je parcourais l’union du jour, prenant connaissance des informations locales tout en buvant.


Harmonie (mordant à pleine dent son sandwich au jambon fromage) : Désolée j’avais trop faim !


Moi (levant les yeux) : Tu adores t’excuser !


Elle m’adressa un sourire chaleureux.


Moi (posant le journal sur la table) : Et avec ton mari ? [Portant la tasse la tasse aux lèvres en la fixant]


Harmonie (esquissant un sourire forcé) : Eh bien ça va, il est un peu sceptique parce que je ne lui hurle plus dessus. 


Ce qui me met sur les nerfs en ce moment, c’est la manie qu’a cette sangsue de verser tout le temps son parfum sur les vêtements de mon mari !


Moi (hochant la tête, pensif) : Ok ! 


Elle (me fixant, pressée de changer de sujet) : Et ton amie Célia ?


Moi (haussant mes épaules) : Bah ! je pense qu’elle va bien !


Harmonie (mâchant lentement) : Elle est amoureuse de toi ! Laissa-t-elle tomber.


Cette affirmation me fis stopper mon geste.


J’avais la tasse près de mes lèvres, je la baissais pour la poser sur la table pendant que je redressais la tête !


Moi (la fusillant du regard) : Où est-ce que tu veux en venir, elle est mariée, je te rappelle !


[Reprenant la tasse en buvant une gorgée]


Harmonie (souriante) : On ne dirait pas, vu son comportement.


Moi (impassible reprenant la tasse en vidant d'un trait, le contenu) : Je n’ai pas de sentiments pour elle au contraire, je l’évite quand je peux.


[Se levant pour se diriger jusqu’à l’évier, la tasse en main] En plus je te signale, une fois de plus, qu’elle est mariée.


Harmonie (baissant les yeux) : Je te dis juste ce que je vois et tu le sais.


Moi (haussant les épaules) : …


Je tirais la chaise plus proche d’elle, m’assis dessus, pris ses mains dans les miennes et la fixa.


Je vais t’avouer quelque chose [je fixais ses mains] j’aurais dû me décider depuis longtemps mais je n’ai jamais osé. Il faut que je t’en parle.


Elle se raidie le regard remplit d’incompréhensions.


Elle (plongeant son regard dans le mien) : De quoi s’agit-il ?


Je soupirais en faisant une grimace.


Moi (prenant une profonde inspiration) : Quand nous sommes ensemble, j’éprouve des… sentiments (frottant mon visage avec ma main sans lâcher son autre main] des émotions. Je sais que c’est idiot et cruel de t’avouer cela mais il faut que je te le dise… je n’en peux plus de supporter te voir sans vouloir… [posant ma main droite sur la tête] Seigneur c’est si difficile à exprimer… ! Je me levais brusquement et j’arpentais la pièce.


Moi (le dos tourné) : J'ai vraiment envie de toi comme épouse...


En me retournant, je remarquais qu’elle n’avait pas bougé, elle fixait le sol étrangement calme.


Instinctivement, je secouais la tête, rongé par le remords. 


C’était égoïste de ma part de penser à ce que je ressentais au détriment de ce qu’elle ressentait sachant qu’avec son mari c’était un peu compliqué.


Harmonie avait certainement mal pris la nouvelle et j’étais encore plus mal de lui avoir avoué mes sentiments.


Elle fixait toujours le sol mais cette fois-ci en triturant son alliance.


Je croix que je venais de faire une erreur monumentale ! 

Elle était marié bon sang songeais-je où est-ce que j’avais la tête !


Je quittais la salle à contrecoeur et alla m’enfermer dans ma chambre la laissant là.


Le lendemain dans la soirée.


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


Je venais de finir la cuisson du bouillon de poisson rouge que mon mari voulait manger ce soir.

 j’avais aussi profité à inviter Dorothy et son fils car ça faisait un ou deux jours qu’on ne s’était pas parlé et que je n’avais pas encore souhaité la bienvenue à son fils.


J'étais toujours sous le choc après ce que JUSTE m’avait avoué hier.


Lorsqu’il me l’avait dit, j’étais pétrifiée, pas que je n’avais rien ressenti pour lui ces derniers temps où que ce n’était pas évident qu’il ait été amoureux de moi mais parce qu’au fond de moi j’aurai souhaité que jamais il ne me l’avoue.


C’était paradoxal ! Oui mais … 


Je  sortis de chez lui sans savoir quoi faire et jusqu’à maintenant il est resté silencieux et moi encore plus.


Je croix que c’est mieux ainsi !


Je reçu un message de Dorothy m’informant qu’ils étaient presque là.

 Je filais prendre un bain et troquer mes vêtements pour les recevoir.


                                                       ***


Quelques minutes plus tard nous étions là, assit dans le salon.


Moi (en robe pagne ample) : Leonel, tu comptes faire quoi maintenant que tu es à Libreville ?


Leonel (secouant la tête) : Je pense faire des concours, en même temps déposer les dossiers par ci par là !


Moi ( tendant une enveloppe d’argent) : Tient ceci pour commencer car tu en auras besoin pour faire tes papiers.


Leonel (reconnaissant) : Oh ! Madame MENDOME c’est… vraiment très gentil de votre part.


Dorothée (profondément touchée par ma sollicitude) : Tu es une véritable sœur pour moi et je béni le ciel de t’avoir rencontré.


Moi (attendrie) : Je béni Dieu pour la même chose Dorothy !


C’était la moindre des choses que je pouvais faire pour elle, cette femme m’avait beaucoup soutenue et ce n’était rien comparé à ce que je venais de remettre à son fils.


Dorothée (posant ses mains sur ses cuisses) : Demain, tu feras un tour au boulot ?


Moi (grattant ma tête) : Oui, il faut qu'on discute !


Dorothée (souriante) : Pas de souci !

Mais, si tu veux on peut discuter maintenant !


Moi (pas très convaincu) : Hum ! Peut-être lorsque je vais vous raccompagner.


Dorothée (haussant les épaules) Franchement, c’est toi qui vois !


Moi (me levant) : Bon, on va manger !


Dorothée (surprise) : On n’attend pas ton mari ? s’enquit-elle en se levant à son tour.


Moi (secouant la tête) : Han han ! Sauf si tu veux manger à vingt-trois heures !


Dorothy resta figée de stupeur après ce que je venais de dire.


Je sais qu’une question brulait sur ses lèvres mais à cause de son fils, elle ne put la poser.


Dorothée (me dévisagea longuement, perplexe) : … ok !


Nous nous  dirigeâmes vers la salle à manger.


Dorothée (tirant une chaise pour s’assoir) : Les enfants sont où ?


Moi (plaçant une assiette au milieu de la table) : Avec Flora, ils sont allés trouver la Keke pour aller à mont-bouet, on vend de bon sous-vêtement durable là-bas des jeunes filles.


Samy-Harmy, qui, lui aussi a voulu coller le wagon.


 Obligée, j’ai remis les sous à Flora pour lui prendre quelques culottes !


C’est sûr qu’elles vont le laisser chez maman en attendant d’y aller. 


On mangea dans la bonne humeur racontant et riant de tout.


                                                         ***


Il était Vingt-heures trente-deux, j'étais garé devant le motel où Dorothy et son fils logeaient en entendant de trouver mieux.


 Leonel était descendu de la voiture pendant que Dorothy m’expliquait tout ce que son mari comptait faire et ce qu’il avait donner comme conditions à son fils.


Moi (me tournant vers Dorothy) : Tu as la possibilité d’annuler son mariage tu sais ça ? proposais-je.


Dorothée (me dévisagea) : Je ne ferai rien, je refuse de me ridiculiser Harmonie ! Ce n’est pas ça qui va le faire changer d’avis au contraire il sera encore plus rebelle !


Je regardais devant moi en réfléchissant fébrilement à ce que Dorothy venait de dire ; ce n’était pas faux !


Moi (le coude posé sur le volant) : Tu as sans doute raison !


Dorothée (changeant de sujet) : Samuel est toujours avec cette fille, voici pourquoi il rentre tard ?


Moi (poussant un soupir) : Malheureusement oui !


Dorothée (fronçant les sourcils) : J’espère que tu as doublé d’effort dans la …


Moi (la fixant en complétant sa phrase) : …prière ? 

Non fis-je lasse.


Dorothée (regarda devant elle) : C’est de ça dont tu voulais me parler ?


Moi (regardant devant moi) Pas vraiment mais de JUSTE !


Nos regards se croisèrent !


Dorothée (se tortilla dans sont siège en fixant le pare-brise) : Ne me dit pas que tu as couché avec lui ?


Moi (les mains à présent posé au centre du volant) : Non ! 


Mais… il m’a avoué ses sentiments et depuis hier il ne m’écrit pas ni ne m’appelle, il a carrément fermé ses téléphones !


Dorothée (croisant les bras) : Que lui as-tu répondu lorsqu’il t’a avoué ses sentiments ?


Moi (la fixant) : Rien, j’étais … je ne savais même pas comment réagir !


Dorothée (calmement) : Il a besoin de temps. Comprends-le, il t’aime et c’est difficile pour lui de réaliser qu’il ne t’aura jamais même si au fond de lui il y’a une partie de lui qui continue de croire le contraire.


Laisse-lui un peu de temps mais attend toi aussi à ce qu’il s’éloigne définitivement de toi pour préserver son cœur.


Moi (la gorge nouée) : Je ne pourrais pas le supporter ! Il me manque et sans te mentir Dorothée, je crois … qu’a un moment donné j’ai ressenti quelque chose pour lui ! murmurais-je en dirigeant mon regard vers elle.


Dorothée (ahuri) : C’est normal vous êtes un peu trop proche, tu passes par des moments difficiles etc... c'est un mec génial comment ne pas développer des sentiments.


Voici pourquoi lorsqu'on est en couple il est très important et sage de ne pas passer trop de temps avec le sexe opposer surtout s'il n'y a de tierce personne.


Et tu seras obligé de supporter car tu es marié !


[Le regard remplit de scepticisme]


Où tu as prévu divorcer de Samuel ?


Moi (protestant, le regard indigné) : Ah non, Jamais !!


Dorothée (croisant mon regard stupéfait) : Alors, laisse le tranquille !

 

Car plus tu t’approcheras, plus, tu lui fera du mal sachant que tu ne pourras lui donner ce qu'il veut.


Je n’étais pas très d’accord avec ça, mais je préférais passer à autre chose pour ne pas avoir Dorothy sur le dos.


Moi (m’appuyant sur les coudes, un peu désemparée) : Ok… compris ! Fis-je hésitante.


Dorothée (ouvrant la portière)  : Maintenant il est temps de rentrer ton mari risque de s’impatienter.


Je me contentais de sourire en secouant la tête pendant que Dorothy descendait du véhicule.


Je démarrais et décidais de faire ce que j’avais résolu en mon cœur, de toute façon Samuel ne me cherchera pas pensant que je suis toujours avec Dorothy.


À suivre...

Le club de tchizas