Chapitre 24

Ecrit par Sandy's Aby's


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


Je roulais jusque chez JUSTE, je ne pouvais supporter qu’il coupe tout contact avec moi.


 Selon ses dires, il a toujours été amoureux de moi sans ne rien laisser paraître, j’estime qu’il est capable de gérer ça une fois de plus.


Tant mieux ! 

Il n’avait qu’à continuer à supporter sans pourtant arrêter notre amitié.


Franchement, je ne sais pas si on peut se mettre à la place de quelqu’un qui subit le rejet ; moi, car tous peuvent m’accuser en me disant que je dois le laisser tranquille mais mettez-vous à ma place quelqu’un peut-il supporter qu’on l’ignore ?


Eh bien ! Moi, non et s’il faille qu’il me tape il va me taper parce que je ne vais pas accepter qu’il ne m’adresse plus la parole ce n’est pas moi qui lui a demandé de tomber amoureux de moi.


Je garais devant l’énorme barrière en klaxonnant.


Il était vingt- deux heures cinq minute a mon horloge de voiture.


 Le gardien sorti et me vit, ses traits étaient tirés. Visiblement, il était inquiet mais il referma le portail à clé derrière lui.


Je tiquais, il s’approcha de ma voiture pendant que je baissais la vitre.


Moi (le fixant, curieuse de savoir ce qui se passait) : Qu’y a-t-il Mohamed ? Le questionnais-je, mes mains posées sur le volant.


Mohamed (soulevant sa casquette en signe de respect) : Patron ne veut voir personne ici à partir d’aujourd’hui !


Il a fermé chambre pour lui depuis que vous êtes parti !


Moi (ouvrant la portière avant de descendre) : Ok ! Tu diras à ton patron que je ne bougerais pas d’ici sans l’avoir vu !


Mohamed (avec l’accent) : Madame pardon, faut pas, les choses, ils vont se compliquer.


 Première fois patron, il dit ici que personne ne rentre, personne [levant l’index] wallaye, personne ne rentrera. Fit-il l’air menaçant.


Je ne l’écoutais pas, je le dépassais et allait tambouriner sur le portail pendant qu’il essayait de m’en empêcher en me retenant par le bras.


Je retirai mon bras furieuse, me tournant vers lui, retira mon escarpin à talon haut en le lui pointant, l’air menaçant.


Moi (hors de moi) : Ose me toucher encore, tu sauras qui je suis vraiment et de quel bois je me chauffe.


Mohamed (suppliant) : Madame pardon ! Patron n’est pas là !


Moi (le rire nerveux) : kr krkr ! Maintenant [l’imitant] Patron n’est pas là ! tchiup c’est moi que tu prends pour une gamine ?


Je remis mon escarpin au pied et secoua la poussière des mains, bien disposée à reprendre où je m’étais arrêtée.


JUSTE SAJOUX.


Avoir la peine de cœur c’était quelque chose que je ne souhaitais même pas à mon pire ennemi.


J’étais dans ma chambre à coucher au premier étage, allongé sur le canapé lit, torse nu, au bord du gouffre, je savais que je l’aimais très fort au point où je n’aurai pu imaginer et elle non.

 

En fait, ce que je refusais d’intégrer dans ma tête c'était qu’elle était mariée, je n’avais pas le droit de tomber amoureux d’elle mais Seigneur pourquoi suis-je autant amoureux d’elle ? 


Depuis la Chine, je l’aimais secrètement et je n’osai pas l’approcher, madame disposait d’une garde rapprochée : Samuel, son ombre.

J’étais même passé à autre chose car découragé. 


Elle n’avait d’yeux que pour lui, mais ce jour-là, ce jour,


 [faisant passer une main fébrile sur mon visage] 


où elle était arrivée à mon bureau sans rendez-vous, je m’étais dit que c’était un signe du destin, ça ne pouvait-être que ça ! 


Sinon pourquoi Dieu aurait-il permis qu’on se rencontre à nouveau, pourquoi ?


Je serai le poing, frustré.


C’est en réfléchissant sur comment la sortir de ma tête que j’entendis des éclats de voix provenir de l’extérieur puis, des coups donnés sur le portail. On aurait dit une bagarre.


 Dans un quartier résidentiel ? me demandais-je, curieux.


Je me rapprochais de la fenêtre revêtit mon singlet.  D’un geste, je fis coulisser la vitre et que vis-je ?


Harmonie qui menaçait Mohamed devant mon portail.


Apparemment, Mohamed l’empêchait de rentrer, il ne faisait que suivre mes instructions.


Aussitôt, les gardiens des deux maisons voisines sortirent alarmés par les hurlements pour s’enquérir de la situation.


Je refermais la fenêtre et descendit les marches d’escalier, quatre par quatre en rejoignant l'entrée.


Moi (cognant sur le portail, étant fermé de l’extérieur) : …


Mohamed ouvrit le portail et recula d'un pas, je tombais sur une Harmonie en colère. Elle me fixait la mine abattue.


Moi (calmement, fixant harmonie) : Entre ! fis-je avant de tourner le talon.


Harmonie toisa le gardien avant de me suivre dans le salon.


Moi (posément, lui indiquant une place pour s’assoir) : Tu veux boire quelque chose ? demandais-je en la fixant.


Elle me fixa intensément sans rien répondre, je me servis un peu d’eau et alla m’assoir loin d’elle.


Je bu une gorgé, posa mon verre sur la table basse et plaçais mon pied sur le genoux opposé la main tripotant mes orteils.


Je l’observais sans rien dire en attendant qu’elle réagisse et qu’elle me dise l’objet de sa visite inopinée.


Comme elle ne réagissait pas, je me lançais.


Moi (l’air ailleurs) : L’amour à sens unique n’est pas une expérience des plus agréable ! Mais, il y a des personnalités plus fortes que d’autres…


 [soutenant son regard désormais braqué sur moi] 


Des personnes aussi, qui réussissent à sortir de ces moments avec une grande détermination.


Alors que d’autres comme moi, ne peuvent éviter de tomber dans une dépression où l’estime de soi souffre d’une crise aigüe.


[Croisant mes doigts]


Il est impératif que je prenne de la distance et si vraiment tu me considères, ne cherche pas à me revoir, je t’en supplie, je le fais pour nous. Suppliais-je.


Harmonie (la vue brouillée) : depuis quand ? fit-elle en sanglotant.


Moi (baissant la tête) : Depuis la première fois que je t’avais vu en Chine. Tu étais encore célibataire mais déjà, éperdument amoureuse de Samuel.


[Regardant ailleurs]


J’aurai, peut-être dû tenter ma chance mais je croix que je n’avais même pas une chance sur mille alors, j’ai décidé de t’oublier...


Je me passais une main nerveuse dans les cheveux une douleur vive me tenaillais les tempes. 


[Les yeux levés] 


...j’avais presque réussi à t'oublier mais [baissant mes yeux] Lorsque tu es arrivée à mon bureau ce jour-là, j’ai repris espoir de te conquérir sauf que [Le rire nerveux, pointant du doigt] ta bague [serrant mes lèvres] …  J’ai pris un râteau lorsque tu me l’as montrée, ton alliance.


Harmonie (se souvenant) : Oh ! Tu m’avais demandé si j’étais encore en couple avec Samuel ! bredouilla-t-elle.


Je secouais la tête affirmativement puis, je me rendis compte qu’il se faisait tard.


Moi (me levant) : Tu devrais rentrer, ton mari…


Harmonie leva la main pour m’arrêter dans mon élan !


Elle (se leva) : J’espère que tu seras toujours mon ami. Je voudrais aussi t’avouer que j’ai éprouvé des sentiments en ton encontre… [me fixant comme attendant une réponse de ma part, mais je restais impassible]


Elle se rapprocha avec hésitation de moi et voulu me serrer dans ses bras à sa grande stupeur, je me détournais et recula d’un pas.


Moi (fermant les yeux en soupirant) : C’est déjà assez éprouvant pour moi princ…Harmonie !


J’avais perdu l’habitude de l’appeler par son prénom mais pour réussir à l’oublier il fallait que je fasse un effort.


Certes, la situation était gênante, voir humiliante mais elle devra s’en remettre.


Moi (frottant mon menton) : Je croix qu’il se fait vraiment tard ! Déclarais-je de nouveau, évitant son regard.


Je suis crevé.


Je vais… me coucher. 


Demain, je dois être sur pied de bonne heure conclus-je, le regard triste.


Je la dévisageait avant d’ajouter :


À moins que tu aies autre chose à ajouter !


Harmonie secoua la tête, désespérée.


Moi (calmement) : Tu connais le chemin.


Sur ces mots, je tournais le talon et gravis les marches  un peu plus calmes mais toujours abattu.


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


Les larmes inondaient mes yeux alors que je le regardais gravir les marches, comme s’il était pressé de s’éloigner de moi.


Instinctivement, je portais ma main à la bouche, incapable de réprimer un sanglot de rage et de douleur. J’eu envie de tomber à genoux, hurler mais ma bonne éducation m’en empêchait.


Je rassemblais mes dernières forces pour sortir de là et démarrer mon véhicule en essayant de me calmer.

Je ne pouvais pas rentrer dans cet état.


Arrivé à la maison, Flora m’informa que mon mari venait de quitter les lieux, lui assurant qu’il ne mettrait pas de temps.


Heureusement et malheureusement pour moi.


Heureusement, parce que je pouvais pleurer mon soûl sans qu’il ne me pose des questions et que j’ai à lui mentir pour me justifier.


Malheureuse, parce qu’il est surement allé la rejoindre !


Je me laissais tomber sur le lit.


J’avais mal pour JUSTE. Et le comble c’était que je ressentais quelque chose que je n’arrivais pas à décrire, pour lui.


Je crois que je ne supporterai pas qu’il s’éloigne de moi mais que faire ?


C’est sur ces interrogations que je m’endormie.


Le lendemain 


Graziella OKOME MBA


Il était onze heures et déjà Nouna avait terminé de faire le ménage.


Pendant qu'Helena s’activait au coin cuisine, moi par contre j’étais allongé au salon, l’envie de ne rien faire de mes cinq doigts.


Nouna entra dans le salon une bassine vide en main. Elle la posa au sol.


Nouna (la main à la hanche) : Grazy, tu fais quoi cette aprèm ?


Moi (baillant avant de répondre) : Normalement rien !


Helena (arriva dans le salon) : Il y’a quoi au programme aujourd’hui ?


Nouna (la fixant) : J’ai envie de nous faire du bien aujourd’hui !


Helena (prenant place intéressée par ce que Nouna disait) : Je suis toute ouïe balance la sauce.


Moi (me redressant) : …


Nouna (nous fixant avec les gros yeux) : Aka c’est le suspens ? Je veux juste qu’on aille visiter le magasin 2sous Chic & Co et acheter quelques sous vêtements.


Je dois me refaire une nouvelle garde robe pour séduire encore plus mon homme [Le regard soudain triste] même s’il devient bizarre ces derniers temps.


[Le sourire forcé]


Je vous prends en charge.


Elle se rapprocha et vint s’assoir sur l’accoudoir.


Helena (la main à la joue) : Mais sa femme-là ne lui fait pas des problèmes hein, tous les jours il dort dehors !


Nouna (faisant une grimace) : Humm est-ce qu’elle sait même ce qu’on appelle gérer un foyer ?


 Elle ne fait que briller par son absence. 


Depuis qu’elle est arrivée de voyage elle est cloitrée chez ses parents là-bas !


Si elle n’est pas en voyage, elle est chez ses parents.


Martin peut emmener une autre femme s’installer chez eux elle ne sera même pas au courant.


Elle arrive chez elle que quand elle a besoin d’argent qu’elle utilise pour ses soi-disant besoins urgents.


Aujourd’hui elle a un téléphone demain un autre etc.

Malgré ça Martin l’aime, ça me dépasse !


Moi (m’allongeant à nouveau) : Humm c’est comme ça qu’ils sont, pour quitter leurs femmes c’est compliqué !


Helena (croisant les pieds) : Mais les parents en question ne peuvent pas la chasser c’est quelle histoire comme ça !


 Une femme mariée vient rester chez vous pendant longtemps vous ne la chasser pas ?


C’est vrai qu’il a fait des années avec cette fille-là !  


Célia, moi je la connais on s’est vue quelque rares fois.


 Je me suis toujours demander ce que Martin lui trouvait mais bon !


Nouna (croisant les bras) : Humm même coucher avec son propre mari, il faut la supplier pendant au moins deux jours, avec un chèque à plusieurs zéros pour qu’elle cède.


Moi (fixant Nouna) : Et malgré ça il continue de rester ?


Helena (me fixant) : Ils aiment ça OKOME ! Les hommes sont des chiens verts !


[Se levant en allant vers le coin cuisine]


Pardon je vais surveiller ma marmite.


Moi (à Nouna) : Il faut la faire sauter de là !

Mais pourquoi tu dis que Martin est maintenant bizarre !


Nouna (baissant les yeux) : Il devient mystérieux oh !


1h du matin tu remarques que le gars n’est plus sur le lit, tu appelles les téléphones sont fermés, mais tu sors d’où


 [imitant Martin avec des geste] 


Koh, je suis allé prendre l’air dehors humm ! 

En tout cas ! 

Il m’a fait ça deux fois !


Moi (la fixant) : Peut-être il a vraiment besoin d’air, toi-même tu dis qu’il aime toujours sa femme !


Mais les femmes quand même hein ! 


Quand tu te comportes comme elle fait là et que quelqu’une d’autre prend, on va encore dire que les tchizas ont fait ci, les tchizas ont fait ça ?


 Il faut savoir ce que vous voulez à la fin !


En tout cas Nouna il faut me le récupérer ce Martin, fait tout ce qu’elle ne fait pas, elle n’aura que ses yeux pour pleurer.


Helena de retour dans le salon, se dirigea vers le coussin sur lequel elle se trouvait il y’a quelques minutes.


Helena (croisant ses jambes) : La nourriture est prête on viendra manger au retour.


Moi (me redressant) : Qui moi ? je ne peux plus attendre !


Nouna et Helena me fixèrent ensemble.


Helena (surprise) : OKOME tu viens d’avaler quatre œufs et un pain et demi !

Quoi vous êtes deux ?


Nouna (amusée) : Vraiment !


Moi (les fixant à tour de rôle) : Nann, vous aussi ! J’ai eu mes règles le mois-là !


[Me levant du coussin] 


Bon allons y d’abord on mangera au retour !


Je me dirigeais vers ma chambre suivie de Nouna qui allait dans la sienne avec Helena.


Helena (curieuse) : Dit moi Samuel était ici hier nuit hein ?


Moi (le sourire jusqu'aux oreilles) : Bien sûr, il est venu prendre sa dose !


Nouna : Kié ! Grazy tu es un cas oh !


Moi (souriante) : dzi dzi ! Tu penses que moi quand je rentre dans la chambre avec lui, c’est pour aller dormir ?


Helena (poussant la porte de la chambre de Nouna) : Kia kia kia pardon dépêchons nous, je commence à avoir faim !


Nouna (se dirigeant à son tour vers sa chambre) : La boutique n’est pas loin c’est là à Ambowet !


Helena (déjà dans la chambre) : C’est cool alors on va aller en voiture.


 Nous nous  préparâmes pour aller se prendre de nouveaux sous-vêtements chics.


Dorothée ép. OVONO


Mon fils et moi étions concentrés à ranger les tasses, verres et assiettes que j’avais dans mon ancienne maison, j’avais préféré les stocker au magasin car je ne m'étais pas encore installée faute de maison.


Maman Josiane, elle par contre, disposait les sous-vêtements sur les étagères vides. 


Ces derniers temps, il y avait beaucoup de clientes et même des clients qui venaient acheter pour leurs épouses ce qui faisait aussi grimper notre chiffre d'affaires.


Moi (me souvenant de quelque chose) : Au fait, j’ai oublié !


Leonel (me questionant du regard) : maman ?


Moi (le fixant) : T’inquiète, je dois remettre quelque chose au propriétaire j’arrive, c’est juste là à côté, termine de ranger. Si madame MENDOME arrive, dit lui que j’arrive dans quelques minutes.


Leonel (se courbant pour prendre un verre) : Ok maman !


En sortant je croisais Célia qui entrait dans le magasin.


Moi (souriante) : Oh ! Célia bisou [faisant la bise sur ses joues] Ça va ? 


Célia (souriante) : Oui Dorothée, je vais bien !


[À maman Josiane, la mère d’Harmonie] Bonjour madame !


Maman Josiane (souriante) : Bonjour ma fille !


Moi (la fixant pour savoir l’objet de sa visite) …


Elle (soutenant mon regard) : Je suis venu chercher ma commande que j’avais passé avec Harmonie la dernière fois !


Moi (croisant les bras) : Ah oui, elle m’en avait parler ! Elle va arriver d’un moment à l’autre ! Tu veux prendre place en attendant [lui montrant un siège]


Célia (hésitante) : Bon… Ok merci, je vais profiter à prendre un espresso.


Moi (joignant les mains sourire aux lèvres) : Bonne idée.


 [M’adressant à Leonel] 


Chérie ? sers-lui une tasse de café s’il te plaît, un espresso.


 [La fixant] 


Lui, c’est mon fils ! m’exprimais-je le sourire aux lèvres.


Célia (écarquillant les yeux) : Ah, vous avez un grand fils comme ça !


J'hochais  la tête le sourire aux lèvres.


Célia (se tournant vers lui) : D’accord.


Moi (m’en allant) : Ok ! J’arrive tout de suite.


Célia (glissant ses mains dans son jeans) : Pas de soucis !


Elle se dirigea vers le comptoir pendant que je rabattais la porte en verre derrière moi.


Harmonie ép. MENDOME.


J’arrivais à peine à la boutique je garais et je constatais qu’il y’avait une voiture que je ne reconnaissais pas, surement une nouvelle cliente.


Je descendis de ma voiture, récupèrais mon sac à l’arrière et je verrouillais les portières depuis la télécommande.


Je me dirigeais vers la boutique, poussais la porte en verre et pénétrais à l'intérieur.

 Je trouvais Célia, je ne sais pas pourquoi la voir me gonflait mais j’esquissais un sourire de circonstance comme si j’étais contente de la voir pfff !


Elle se tenait debout me voyant m’approcher d’elle.


Moi (le sourire hypocrite) : Hey Célia ! Bonjour 


[lui tendant la main alors qu’elle s’apprêtait à me faire une bise, je m’en fous pardon] 


Ça va ?


Elle (surprise sans se formaliser) : Ça va, je suis là pour ma commande ! m'informa-t-elle en s’efforçant de sourire.


Moi (tapotant légèrement la tête) : Ah oui, je me souviens ! Ok donne moi trois minutes s’il te plaît !


Salut Leonel ! le saluais-je de la main.


Leonel (essuyant un verre) : Bonjour madame MENDOME !


Elle reprit place en dégustant son café pendant que j’allais saluer maman.


 Cette dernière était assise concentrée sur le rangement. Je rejoingnis maman, lui fis deux bises avant de poser mon sac sur mon petit bureau en prenant quelques nouvelles de la famille.


Helena MAGUISSET.


Nous étions  en route pour Ambowet, j'étais au volant de ma Rav4.


Nous étions simplement vêtu, jeans et tee-shirt basket, nous ne faisions pas les choses à moitié.


Nouna (à la banquette arrière) : Je croix que c’est… ah ! voilà la fameuse boutique !


Moi (remarquant à son tour) : Ah voilà !  Je disais ça non ! Que ça devrait être vers ici !


[Fixant le rétroviseur intérieur]


Bon regardez bien je vais garer !


Graziella (fixant le rétroviseur extérieur droit) : C’est bon, recule encore !


Je m’exécutais.


Nouna (regardant derrière) : Il y’a un troue derrière donc attention !


Graziella (se tournant vers Nouna) : C’est le caniveau ! Tu as vu le troue où ?


Helena, moi et elle, nous éclatâmes de rire !


Nouna (souriante) : Pardon c’est la même choses lool. 


Graziella (tournant la tête vers Nouna) : Vous les nzebi ou punu là vous êtes comme ça !


Nouna (riant de plus belle) : C’est la même famille !


Je coupais le contact et nous nous dirigeâmes vers la boutique nos porte feuilles en main.


Nouna nous devança et ouvrit la porte en verre toujours concentrées dans notre bavardage.


A suivre...

Le club de tchizas