CHAPITRE 24

Ecrit par kony ariane

Chapitre 24

Sarah Johnson

J’ai été voir  l'inspecteur IDJO et pour l'instant pas de suite sur les responsables.

C'est l’heure de ma pause, vu que je suis dans la zone commerciale, je profite pour me rendre dans un petit restaurant afin de manger un bout, avant de réparer pour le boulot.

J’ai passé commande et le temps de l'attente, j’écrivais un mail à Laïa pour l'informer de l’évolution de mon projet avec Zara. Je venais à peine de finir, lorsqu'un monsieur vint à la table

-bonjour Sarah ?

-Oui bonjour,

-vous ne vous souvenez pas de moi ?

-Je n'oublie pourtant pas les visages…

-Aurel GUIDI…

-D’accord…

- je suis un ami à Sophie vous avez dîné dans mon restaurant le mois dernier et elle nous a présenté.

-oh mon Dieu, acceptez mes excuses. J’étais soucieuse ce jour là, je venais d’apprendre une mauvaise nouvelle

-ne vous excusez pas. Puis je m'assoir avec vous un instant

-oui bien sûr.

Il attendait quelqu’un apparemment qui venait de l’informer du retard qu’il accuserait.

Nous avons discuté lui et moi de banalité. Il a insisté pour que nous échangions nos numéros.

J’ai réglé ma facture bien qu’il ait insisté pour que je la lui laisse.

Il me met très mal à l'aise, avec sa façon particulière de me regarder.

Après déjeuner j’ai vite fait de filer au boulot rattraper mon travail.

Une fois chez moi, j’ai fait le virement à mes partenaires Zara et j’ai rempli quelques formulaires. Je vais devoir leur envoyer ces mêmes copies par courrier recommandé.

J'avais constaté que j’avais reçu des messages de mon « nouvel ami » sur le site de rencontre.

«  Havre-B : j’espère que tu as eu une bonne journée, la mienne n’est pas encore terminée. J’espère pouvoir parler avec toi ce soir. Bisous »

Je lui aurais manqué ? En plus il a mis un bisou au la fin. Moi je ne m'emballe pas. Je ne ferai pas de fois la même erreur.

Je lui réponds tout de même ;

-Merci de demander, j'ai eu une journée assez mouvementé et j’ai fait la connais d'un homme un peu bizarre…

   

Evra Bello

Ma journée a été mais vraiment nulle. J'ai eu du mal sur un chantier et pour couronner le tout, Sophie m’a posé un lapin alors que je le suis décarcassé colle un con pour dégager du temps libre dans mon programme de fou pour pouvoir déjeuner avec elle.

En me réveillant ce matin, j'ignore pourquoi mais ma première pensée fut pour Sarah, j’ai aimé parler avec elle. Elle le fait penser à Flamme dans sa manière de dire les choses. Pourtant cette Sarah n’a rien en commun avec ma Flamme. Sophie elle je tiens à elle mais ne doute de plus en plus que ce soit elle flamme, elle n'est en rien l’idéal décrite.

Je suis à l’heure actuelle tellement énervé que,  j’ai du mal à le contenir. J’ai compté les minutes, les heures pour que le soir vienne enfin.

Je me connecte sur le site et je lis un message de Sarah.

-Sarah : Merci de demander, j'ai eu une journée assez mouvementée et j’ai fait la connaissance d'un homme un peu bizarre…

 

Je ne sais pas mais cette fichue colère est tombée d'un coup.

À l’heure du déjeuner, j'avais prévu manger avec Sophie dans un restaurant qu'elle-même avait choisi. À peine étais je rentré chez dans ledit restaurant que je remarque Aurel assis avec une jeune femme ; Sarah. Le sentiment qui m'a envahi, je n’ai pas encore pu mettre un nom la dessus. Je suis ressorti énervé et conforté dans ma première idée que j'avais d'elle, une mesquine opportuniste.

A lire son mot, je veux bien lui laisser le bénéfice du doute. Quelque chose le dit que persévérer dans nos échanges est la clef pour savoir enfin qui est la Sophie.

-havre-B : bonsoir, donc comme ça ta journée comme la mienne n’a pas été de tout repos

-Sarah : bien venu au club des agendas chargés

-havre-B : merci, et je peux savoir ce que tu as fait ?

-Sarah : des courses pour mon activité, puis j'ai dû rattraper mon travail en retard au boulot. J’ai tout de même été à la hauteur pour tout équilibrer.

-havre-B : félicitations, moi je vais me rattraper demain.

-Sarah : je te souhaite bien du courage. Il y a des journées comme ça

-havre-B : tu disais avoir fait la connaissance un homme…

-Sarah : est-ce une connaissance ? En fait il y a quelques temps une amie à moi, m'a présenté un ami à elle qui est propriétaire du restaurant oui nous étions.

-havre-B : hum

-Sarah : je suis tombée enfin il est tombé sur moi alors que je déjeunais dans un autre restaurant.

-havre-B : ça fait deux restaurants…on y reviendra. Et que s'est il passé ? Tu dis qu’il te regardait bizarrement ça veut dire quoi ?

-Sarah : je ne sais pas trop mais il m’a mise très mal à l’aise. Pardon pour ce que je vais dire. Il est des hommes qui en font trop.

-havre-B : c’est-à-dire

-Sarah : je ne sais pas mais il parlait de lui, alors que je ne lui demandais rien. Il essayait de se vendre

-havre-B : j’en apprends des choses. Explique…

-Sarah : il a parlé de sa boîte et  il veut que je vienne d’ailleurs, de son restaurant, de son… et de son…

-havre-B : c'est bien ce que vous aimez non, savoir qu’un homme a les moyens

-Sarah : insultes ?

-havre-B : non loin de là je cherche à comprendre ce qui t'a dérangé

-Sarah : il m'a fait pitié ou plutôt j’ai eu piété pour moi. C’est un égocentrique de la pire espèce

-havre-B : tu es sévère, de ta fiche de renseignement, c'est ce que tu veux non

-Sarah : tu fais exprès ?

-havre-B : non pas du tout j'essaie de Comprendre

-Sarah :je crois t’avoir dit que c'est pour éloigner les hommes pas sérieux. Moi je suis Dieu merci aisée, enfin mon activité le suffit largement et maintenant avec mon travail je ne pourrai le plaindre.

-havre-B : ok, et comment te regardait ce chanceux ?

-Sarah : oui ça pour être chanceux, il l'a été

-havre-B : ah oui ?

-Sarah : je suis dans une phase ou j’essaie de m’ouvrir aux autres.

-havre-B : ok nous y reviendrons. Et à part ça en quoi il avait un truc bizarre aux yeux

-Sarah : il me faisait penser à un pervers sexuel, que Dieu le pardonne si je le trompe.

-havre-B : alors là, je suis choqué

-Sarah : c'est moi qui aie vécu ça. Il me regardait la poitrine et la bouche. Quand on parle, on regarde son interlocuteur dans les yeux.

-havre-B : merci pour la leçon… Tu disais t'ouvrir aux autres ?

-Sarah : assez parlé de moi. Tu ne dis rien d'te concernant…

 

Elle n'a pas tord. Je ne fais que tirer des informations. Il faut que j’en lâche si je veux pourvoir en obtenu davantage

-havre-B : que dire de moi ? Je suis à une étape où je me sens prêt à fonder la famille.

-Sarah : je vois, mais tu n'as personne dans ta vie je veux dire une compagne, une femme, Une petite amie ?

-havre-B : j’avais une petite amie mais elle a disparu

-Sarah : paix à son âme. Je suis désolée

-havre-B : en fait…

-Sarah : non je ne veux pas raviver de mauvais souvenirs

-havre-B : …

Peut-être est ce mieux ainsi je ne peux pas lui dire que je suis en couple.

-Sarah : encore désolée. Je vais y aller. A bientôt et toutes mes excuses

Elle pense m'avoir fait de la peine. Je n’ai pas le choix.

-havre-B : J’ai encore plein de questions pour demain. Rendez-vous pris ?

-Sarah : qui sait la nuit porte conseil. Bonsoir.

Elle s'est déconnectée. Je suis encore plus troublé. Elle est d'une délicatesse… non je ne dois pas m’égarer.

Pour la chasser de mon esprit, j'appelle Sophie. Ça sonne dans le vide. Il est à peine 22heures. Elle ne dort pas déjà non ?

   
DU TCHAT À L'AMOUR