Chapitre 24
Ecrit par lelechu
Rita
-
Allo Andy ?
-
Rita ou es Mika ? Je l’appelle en vain
-
Elle est sortie.
-
Mais pour aller ou putain ?!
-
Qu'est ce qu’il se passe Andy ? Tu me fais
peur.
-
Je crois que Ogoula nous a retrouvé. Quelqu'un ma
suivi ce soir. Bref ! Je ne peux pas tout te raconter au téléphone. Il faut
qu’on se mette d’abord à l’abri.
-
Mon Dieu !
-
Prépare vos affaires stp. Je vais passer te
chercher. En attendant ferme tout et reste à l’intérieur stp. Ne sors sous
aucun prétexte. Sais tu où se trouve Mika en ce moment ?
-
Elle se rend au restaurant Home avec Harry pour
discuter. Mais ils viennent tout juste de partir. Je ne pense pas qu’ils soient
déjà arrivés.
Un silence effrayant me répond. Je sens que tout ça va mal
se terminer.
-
Prépare toi. A tout à l’heure.
Des qu’il a raccroché, j’ai couru verrouillé la porte avant
de foncer dans la chambre pour faire nos valises. Je suis effrayée. Après ce
que cette ordure m’a infligé il y a quelques mois, je sais que la prochaine
fois qu’il me tient, il va me tuer. Jen tremble. Je suis une femme courageuse
et téméraire mais ma plus grande hantise est de me retrouver de nouveau à la
merci de ce type. Je prend tout ce qui me tombe sous la main. Quand je finis je
m’enferme à double tour dans la chambre en me rongeant les ongles.
Andy
J’appuie sur la pédale de l’accélérateur comme un fou. Un
meurtrier est à nos trousses et elle dîne au restaurant avec Harry juste après
que nous nous soyons embrassés comme des bêtes dans ma voiture. Est-ce que
cette femme veut me tuer ? j’ai déjà les nerfs a vif apres la course poursuite
que jai du faire pour semer limbecile qui me suivait. Je nai pas besoin de gerer ca en plus. En y repensant, le salop a bien failli
m’avoir. Ça m’a pris un temps fou pour arriver à le semer. Il a tenté de me tirer dessus et
m’aurai certainement tuer si je ne m’étais pas réfugié dans le poste de police
le plus proche. J’ai compris que je ne pouvais pas lutter seul contre Ogoula
depuis bien longtemps. Quand nous sommes arrivés ici, jai cherché activement Judicaël,
le fils de celui qui a été mon père dans cette prison. Ça m’a pris du temps
mais je l’ai retrouvé. Malheureusement son père est décédé il y a quelques
années. Inutile de dire a quel point ça m’a fait de la peine de l’apprendre. Je
lui ai raconté ce qu’il se passe avec Ogoula et il a décidé de m’apporter son
aide. Il a integrer la brigade anticriminalité. C’était un des vœux les plus
chers de son père et il a finit par aimer l’idée. Heureusement son père a pu le
voir être ce qu’il voulait qu’il soit avant de rendre l’âme. Judicaël est celui
que j’ai appelé des que j’ai pu semer le gars qui me poursuivais. On doit se
rencontrer pour discuter, il va maider a mettre Mika et Rita à l’abri. 10
minutes plus tard, je gare mon véhicule devant le restaurant sans me préoccuper
du parking. J’ai des problème plus sérieux que ça. Jentre et je balaie la salle
du regard pour chercher Mika. Des que je l’aperçois, je me met en mouvement.
Ils viennent juste de s’installer parce Harry est encore entrain de s’asseoir. Quand
j’atteins leur table, je n’accorde pas un regard à Harry. Je saisis ma puce par
les épaules pour qu’elle se mette debout et je la serre très fort dans mes
bras. J’ai eu tellement peur que ce salop l’es trouvé avant moi. Elle ny
comprend rien et semble perdue mais quand nous nous séparons, je lis un tel
amour dans son regard que les battements de mon cœur s’accélère. Je n’y résiste
pas et l’embrasse sur la bouche. Elle répond à mon baiser timidement. C’est
vrai que tous les yeux sont braqués sur nous en ce moment même. Mais qu’est ce
que je m’en fous ! Les effusions terminées, je décide de l’emmener loin
d’ici.
-
Il faut qu’on y aille ma puce. Dis je en prenant
son sac à main.
-
Qu’est ce qu’il se passe Andy ?
-
Je crois que Stanley nous a retrouvé. On m’a
tiré dessus tout à l’heure.
Ses yeux s’agrandissent d’horreur et elle ouvre la bouche
comme pour crier. Je m’empresse de la rassurer.
-
Je vais bien, ne t’en fais pas mais il faut
qu’on y aille. Viens.
Je prend son sac d’une main et sa main de l’autre et sans un
regard pour Harry, je décide de l’entraîner vers la sortie. C’est ce moment que
choisis cet imbécile pour vouloir s’interposer. Il tire la main de Mika pour la
retenir. Je lâche la main que je tenais et je lui envoie un uppercut d’une
telle force qu’il s’écroule en entraînant avec lui les chaises à proximité.
Mika pousse un cri effrayé en mettant la main devant la bouche. Au regard
quelle me lance, je sais que je vais devoir m’expliquer sur cet acte que je viens
de poser mais franchement je m’en fous. Pourvu que ce mec ne l’approche plus.
Je me sens bien de l’avoir cogné. Depuis le temps que ça me démange.
-
Je t’ai dis que je ne veux pas que tu
t’approches d’elle. Tu es têtu mais moi je vais t’apprendre les bonnes manières.
Je fais sortir quelques billets de 10mil que je jette sur la table parce que le
gérant est déjà entrain de s’approcher de nous. Puis j’ajoute à l’adresse de
Mika. Allons y.
Je reprends sa main et nous filons en direction de la
sortie. Je lui ouvre la portière et je m’installe avant de démarrer. Elle ouvre
la bouche pour parler mais je l’en empêche en levant la main.
-
Plus tard. L’urgence est de se mettre à l’abri.
On va passer chercher Rita chez elle avant de retrouver un ami qui va nous aider.
-
Quel ami ?
-
Celui qui m’avait aidé en son temps à quitté le
pays. Je l’ai retrouvé. Il est dans la police, il va nous aider.
-
Ou allons nous nous cacher ?
-
On verra ça une fois qu’on l’aura vu. Tout ira
bien, ne t’en fais pas d’accord ? Tant que je serai vivant, Ogoula ne pourra
pas toucher a un seul de tes cheveux. Il faudra qu’il me tue d’abord. J’en fais
le serment.
Fabienne
Mon téléphone sonne. Le numéro de l’appelant n’est pas
enregistré mais je sais de qui il s’agit. Qu’est ce qu’il veut encore ? Ce
type me sort par les pores. Je déteste ces airs d’aristocrate anglais. On voit
tout de suite à quel point il est tordu. Je le suis moi aussi mais ce type cest
un autre niveau. Même son regard fait froid dans le dos.
-
Allo ?
-
Est-ce qu’il est rentré ?
-
De qui parle t on ?
-
Tu te crois maligne ?
-
Nous avons un marché. Je t’aide à localiser ta
femme et tu laisses André en dehors de ça. Alors pourquoi veux tu savoir s’il
est rentré?
-
Parce que ton imbécile de gars se prend pour
superman. Ça fait des heures que mon homme de main attend ma femme devant chez
elle mais il nya aucune trace d’elle. Si cet imbécile aussi n’est pas chez lui,
ils sont sûrement ensemble.
-
Je m’en moque Monsieur. Tu te débrouilles comme
tu veux mais tu ne touches pas à un seul cheveux d’André.
-
Tu n’as pas d’ordre à me donner. Ton type je vais
me faire un plaisir de lui ôter la vie quand je vais poser la main sur lui.
-
J’aurai du me douter que je ne pouvais pas faire
confiance à un type comme toi.
-
Trop tard ma belle. Tu aurais dû y penser avant.
Ton André a creusé tout seul sa propre tombe en posant les yeux sur ma femme.
On ne touche pas à ce qui m’appartient. Je t’enverrai son cœur en signe de reconnaissance
mais rien ne pourra m’empêcher de le tuer.
Il me raccroche au nez et quand je le réalise, je balance mon
téléphone contre le mur. Merde ! Ce salop m’a eu comme une débutante. Je
l’ai rencontré il ya une semaine. Pas lui d’abord mais plutôt celui qu’il
appelle son homme de main. Au début je n’y comprenais rien. J’ai juste surpris un
type louche entrain de se renseigner sur André a l’entrée de la clinique. Je me
suis tout de suite approcher pour comprendre. Quand il m’a dit qu’il cherchait André et cette idiote de Mika parce
que cetait des amis de longue date, j’ai compris quil y avait anguille sous roche
et jai eu l’idée de profiter de ce type pour arriver à mes fins. Parce qu’il
était clair qu’il ne les cherchait pas pour les inviter à dîner vu son aspect.
J’ai fais une proposition sans même avoir les tenants et les aboutissants de
l’histoire et il a semblé intéressé. Il a discuté longuement au téléphone avec
quelqu’un avant de me conduire dans une villa dans un quartier huppée de la
ville pour que je croise son boss Stanley Ogoula. Il a tout de suite donné son
accord. Mais je viens de me rendre compte qu’il m’a juste utilisé. Comme si je
venais d’avoir une révélation, je cours chercher mon lap top pour faire des
recherches sur ce type. Au fur et à mesure que j’avance dans mes recherches, je
me rend compte que j’ai offert André a ce type sur un plateau d’argent. Il n’en
fera qu’une bouchée. Je met ma main sur ma bouche complètement bouleversée.
Non, s’il le veut, qu’il tue sa pute de femme mais il laisse mon André
tranquil. Il faut que je fasse quelque chose. Je prend mon téléphone et je commence
à appeler quelques contacts que j’ai.
Mika
Les choses se sont passées si vite que j’en ai le vertige. Lorsque
nous etions en route, Rita a appeler pour dire quune voiture etrange était stationnée
en face de la maison. Nous etions entrain de chercher une solution quand 30 minut4s
plus tard, elle nous a appeler pour nous dire quil était parti. En un rien de
temps, nous avons rejoint la maison, on s’est arrêté pour prendre Rita et nos
affaires et la nous sommes dans une sorte de camp militaire ou QG pour
militaire pour voir le contact dont Andy m’a parlé. Après une fouille
minutieuse, nous avons été installés dans une petite pièce qui ressemble
fortement à une salle d’interrogatoire de fortune. Andy ne me lâche pas la
main. Il semble vouloir me communiquer sa force. Il voit combien je suis
perturbée. Il ya tellement de non dits entre nous, tellement de fantômes du
passé et d’incompréhension mais rien ne semble pouvoir ébranler les sentiments
que nous ressentons l’un pour l’autre. Juste à travers ce geste qui unit nos 2
mains, j’arrive à deviner tout ce qu’il ne me dit pas. Je sens à quel point il
m’aime et combien il tient à moi. Le seul problème c’est que l’amour ne suffit
pas toujours. J’espère fortement que dans notre cas il suffira. Parce que je ne
sais pas comment je ferai pour vivre sans lui a nouveau. Notre petit moment intime
dans la voiture ce soir ma mis les sens en feu. Je me sens excitee comme jamais.
Jai juste envie de me retrouver entre 4 murs avec lui pour quon puisse terminer
ce quon a commencé plus tot. Je tente de rester zen mais les pointes de mes seins
veulent me trahir. Je pose les yeux ailleurs que sur Andy pour tenter de me controler.
Rita est debout et se perd dans la contemplation de l’espace qu’il y a autour
en regardant par la seule fenêtre de la pièce. Elle a lair aussi tourmenté que
moi. Nous entendons des pas feutrés mais volontaire s’approcher. Avant de voir la
personne, mes yeux se posent sur ses chaussures : des rangers immenses,
avant de remonter le long de son corps tout aussi immense pour voir son visage.
Dur, fort, dangereux sont les premiers qualificatifs qui me viennent à l’esprit
à son sujet. Nous nous mettons debout Andy et moi ils se font une tape amicale dans le dos en
rigolant comme les vieux amis qu’ils sont. Andy fait les présentations. Judicaël
Sanou est son nom. Je me sens intimidé par sa carrure. Il est immense. Je nai pas
dautre qualificatif. Nous échangeons des banalités et ensuite c’est au tour de
Rita. Des que le regard des 2 se croisent, ils se mettent à se dévorer
littéralement des yeux. Ils seraient certainement restés ainsi si Andy ne
s’était pas raclé la gorge. Rita a presque rougi de gêne tandis que Judicaël
réduisait la distance qui les séparait comme pour la prendre dans ses bras mais
il n’en fait rien et se contente juste de lui dire son nom avant de demander le
sien. Un sourire m’échappe. La seule expérience que j’avais des coups de foudre
jusqu’à présent, se limitait à celui que j’avais vécu dans cette boîte de nuit
avec Andy. Et maintenant je suis entrain de regarder 2 personnes avoir le coup
de foudre l’une pour l’autre. En y pensant, j’avoue que Judicaël est parfaitement
le type d’homme de Rita. Elle les aime imposant, fort et dangereux. Tout son contraire.
Andy et moi échangeons un regard complice. Il décide ensuite de les
interrompre. Il n’a pas tort. Nous risquons de passer la nuit ici si nous
suivons leur rythme.
-
Je ne voudrai pas vous déranger mais nous avons
un tueur à nos trousses. Il ya urgence.
Ils ont la délicatesse de paraître géner tous les 2. Que c’est mignon !
-
Désolé ! Vous avez toutes vos
affaires ? Nous demande t il.
-
Oui. Nous avons pris quelques bagages. Sauf moi.
Dit Andy mais je vais me débrouiller.
-
Bien. Jai une maison à la sortie de la ville. Je
vais vous y installer pour quelques jours.
-
Merci du fond du cœur Judicaël. Je me demande
néanmoins si c’est une bonne idée que nous soyons tous dans la même maison. Tous
les 3 nous avons déjà eu affaire à lui, si c’est bien celui à qui je pense. Si toute
fois il nous retrouve tous ensemble en une fois, ça sera une aubaine pour lui. Est-ce
que ce serait possible qu’on se sépare ? Est-ce qu’il y a un moyen pour qu’elles
restent ici avec toi ? Et moi j’irai seul dans la maison. Je vois mal Ogoula
entrain de défier tous ces militaires pour les enlever…
Je ne le laisse même pas terminer que je l’interromps. Moi j’ai
hâte de me retrouver dans ses bras et lui il veut me jeter ici pour partir à l’autre
bout de la ville. Jamais !
-
Il est hors de question que je reste ici.
Ils se retournent tous les 2 pour me regarder. A son regard,
je sens déjà qu’Andy va péter les plombs mais il verra que je sais mieux péter les
plombs que lui.
-
Ne sois pas inconsciente Mika. C’est surtout toi
qu’il veut. Si…
-
Ce n’est pas la peine de vous disputer. Je ne peux
pas la garder ici de toute façon mais je peux venir avec vous. Comme ça nous pourrons
assurer leur sécurité tous les 2. Le problème c’est que je ne peux pas m’absenter
de la caserne plus d’une semaine. Donc si au bout de cette semaine il ne se manifeste
pas, je serai obligé de repartir. Néanmoins nous poursuivons les enquêtes et nous
espérons leur tomber dessus avant même qu’ils ne s’en prennent encore à vous.
-
C’est déjà bien. Faisons comme ça. Dis Andy
-
Attendez moi ici. Je vais chercher quelques affaires
et on pourra y aller.
Des qu’il sort, Rita s’approche de nous.
-
Écoutez vous 2, si c’est une maison qui compte 2
chambres que nous allons occuper, il n’est pas question que je partage une chambre
avec Mika.
-
Rita… dis je choquée.
-
Quoi Rita ! Je viens de rencontrer l’homme de
ma vie. Mieux de toi si tu souhaites laisser filer le tien. Moi je compte bien attraper
celui là. Donc ne me met pas des bâtons dans les roues. Si c’est un 2 chambres,
tu vas te débrouiller là-bas avec Andy. Tu nous laisse la 2eme chambre à Judicaël
et à moi.
-
Mais tu le connais a peine.
-
Justement. Si nous partageons la même chambre, je
le connaîtrais mieux.
-
Nous sommes en danger de mort et toi tu ne penses
qu’au sexe. Lui dis je toujours choquée.
-
Oh ! Arretes ! Regarde les bouts de tes
seins. Tu es tellement excitee que tu n’arrives même pas à le cacher. Oubien la
menace de mort ne pèse pas aussi sur toi ?
J’ouvre la bouche choquée par le comportement de ma CP et Andy
lui n’arrête pas de rigoler. Il va jusqu’à lui faire un clin doeil pour se foutre
de moi. Rita est une grosse folle vraiment. Mais elle me connaît trop bien.
Bonsoir à tous. J’espère que vous vous portez bien. Désolée de
vous avoir laisser sans nouvelles depuis tout ce temps. Je suis très malade depuis
quelques temps. Je suis alitée. Ce n’est pas aisé pour moi de publier d’où mon silence.
Ça ne va toujours pas très fort mais je fais aller. Nous avons presque terminer
l’histoire. Je vais faire le maximum pour publier aussi régulièrement que je le
peux. A bientôt