chapitre 24

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous !!

Deux choix s'offraient à Jaina pour sauver son fils en sollicitant l'aide de Hussein ou le laisser mourir.

Après mûr réflexion elle opte pour le premier choix et cela bien qu'elle sache que la tache ne lui serait pas facile.

Et sans plus attendre elle se rend à la police et sur les lieux , elle croise l'avocat de Hussein.

A la police :

- Bonjour Maître ! Dit Jaina en lui tendant la main visiblement confuse

- Bonjour Madame ! Répond l'avocat de Hussein en lui  serrant la main

Après les salutations elle décrits son problème et l'avocat après l'avoir attentivement écouter répond en ces termes :

- vous avez injustement fait incarcérer Hussein et là vous venez me demander de vous aider à le convaincre de sauver votre fils ? Répond-il

Jaïna : je suis disposée à lui donner tout ce qu'il désire en échange de la vie de mon fils

- ça c'est à Hussein que vous devez proposer pas à moi puisque c'est lui le principal concerné, dit l'avocat

- vous savez parfaitement bien qu'il n'acceptera pas de m'aider, votre client me déteste, il serait capable de laisser son frère mourir pour me punir, s'il vous plait aidez-moi, aidez moi à le convaincre, je vous en supplie ???????? mon fils est entre la vie et la mort, dit jaïna d'un ton soucieux

L'avocat : d'accord, je vous aiderai à le convaincre de faire un don de sang à votre fils à condition que vous retirez votre plainte contre lui

Jaina : vous êtes sérieux ??? Je vous signale que c'est lui qui est responsable du sort de mon enfant

L'avocat : Madame vous êtes l'unique responsable de l'état dans lequel se trouve votre fils et surtout n'essayer pas de nier, car j'ai parlé avec votre fille ainée et elle m'a raconté comment vous avez piégé Hussein pour l'empêcher de contester le testament

Jaina : ma fille ???

L'avocat : en effet !

Jaïna : au cas où vous l'ignoriez  je vous informe que c'est lui qui est venu nous attaquer chez nous et il a été arrêté dans notre maison pendant que mon enfant se vidait de son sang pourquoi vous refusez de croire que Hussein est fou ?

- je vous rappelle madame qu'à l'heure où l'on parle votre fils est en train de mourir à petit feu, l'intercepte l'avocat de Hussein

Jaina : en effet, c'est pour cela que je vous supplie de m'aider, vous êtes mon seul espoir

L'avocat : retirer votre plainte et ce sera fini

Jaina : ????????

L'avocat : si vous tenais vraiment à la vie de votre enfant libérer Hussein !

Jaina : qu'est-ce qui me garantit qu'il respectera son engagement ?

L'avocat : je vous donne ma parole je l'amènerai moi-même à l'hôpital

Préoccupée par l'état de son fils elle retire la plainte. 

- non mais je rêve comment vous avez pu négocier ma libération avec cette femme ? Dit Hussein ignorant l'accord que son avocat à eu avec Jaina

L'avocat : tu ferais mieux de me remercier au lieu de faire l'idiot !

Hussein : dites-moi à quel  prix j'ai été libérer ?

- en échange d'un lien qui n'est malheureusement pas monnayable, Répond Jaina derrière lui

Hussein : de quoi parle-t-elle ? Rétorque Hussein en s'adressant à son avocat

celui-ci lui donne les détails de l'arrangement tout en indiquant à Hussein qu'il ne peut pas revenir sur sa parole.

N'ayant pas d'autres choix Hussein s'y soumet.

En compagnie de son avocat et de Jaina, il se rend à l'hôpital pour un prélèvement de sang.

Deux semaines plus tard chérif recouvre sa santé à ce moment Aicha, Moi, Hassan et Lamine sommes de retours.

Au domicile de Hussein :

- nous devons absolument rassembler des preuves contre elle, afin de rendre justice pour les crimes qu'elle a eu à commettre, dit Hussein en s'adressant à son avocat

L'avocat : cette Halima est la seule personne qui peut nous aider à inculper sa mère

Hussein : mais nous avons suffisamment de preuve pour mettre la main sur cette femme

L'avocat : les preuves que nous détenons sont malheureusement insuffisantes pour la poursuivre en justice, parce que rien ne prouve que c'est elle qui a tué ton grand-père encore moins votre père la seule chose qui pourrait l'incriminer, c'est de la faire avouer ses crimes et ça, seule sa fille peut le faire

- Hussein, tu devrais proposer un Marcher à Halima, lui rétorque son avocat

Hussein : lui proposer un deal ?

- je doute qu'elle accepte de faire avouer sa mère ses actes horribles d'autant plus qu'elle est elle-même impliquer dans la mort de son grand-père, Dit leur tante Aicha en croisant les bras

L'avocat : oui mais nous pourrions au moins essayer vous ne croyez pas ?

- vous voulez que j'aille supplier cette gamine pour qu'elle fasse parler sa mère, c'est ça ? Réplique Hussein

L'avocat : tu n'as pas besoin de la supplier pour ça, tu vas tout simplement lui faire une proposition, elle fait avouer sa mère en contrepartie de votre protection parce que je ne pense pas si sa mère l'impliquera

Hussein : il est hors de question qu'elle soit épargnée, elle a contribué dans la mort de mon grand-père et elle sera condamner pour ça

L'avocat : c'est pourtant le seul moyen pour nous de mettre la main sur jaïna

Moi : moi je peux vous aidez !

- Comment ça tu peux nous aider ? M'interroge Hussein

- j'étais au courant de l'existence du testament de votre père bien avant que jaina ne nous mettent dehors, ajoutais-je

Hussein : pardon ???

Je leur ai dit comment j'ai découvert l'existence du testament et comment jaina a procédé pour en finir avec son ex mari et son beau-père.

Aicha : tu veux dire que tu étais au courant de toutes les manigances de jaina et tu ne nous as pas tenu informé ?

Moi : c'est parce que j'étais inquiète et j'avais conscience que le lien entre Hussein et Son grand-père était très étroit.

Très en colère, Hussein me demande de faire mes bagages et de partir de chez lui, j'ai voulu m'expliqué mais en vain, il ne voulais rien entendre.

- va t'en de chez moi avant que je perds patience ! Me dit Hussein sur un ton coléreux

- Attends Hussein qu'est-ce que tu fais, elle vient de nous dire les motifs pour lesquels elle ne nous à pas informé, intervient sa tante Aicha

Hussein : tante, rien ne justifie son acte si elle m'avait tenu au courant de ce qu'elle avait entendu ce jour cette situation aurait pu être éviter.

Aicha : mais ce n'est pas une raison pour la renvoyer !

- je ne veux plus la revoir, je considère son acte comme une trahison, dit Hussein en se dirigeant vers la porte

Moi : je suppose que tu ne parles pas sérieusement ?

Pas de réponse.

- j'ai gardé le silence pour éviter que tu ne fasse une bêtise, c'est tout !  Ajoutais-je

Hassan : voyons Hussein tu ne vas quand même pas la renvoyer parce qu'elle t'a caché quelque chose ça n'a pas de sens !

Hussein : toi tu ne t'en mêle pas ! 

- va t'en de chez moi et toute suite, poursuit Hussein sur un ton sec en ouvrant la porte.

Je me résous à sa décision et sans attendre je m'exécute et la porte se referme derrière moi

Merci de m'avoir lu !


Les Frères Consangui...