chapitre 23

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous !

Jaïna : je suis désolée de vous dire ça, mais je ne suis pas là pour vous parler de mes problèmes de famille.

- pourtant, cette affaire porte sur votre situation matrimoniale puisqu'il agit de votre fils, répond son avocat.

Jaina : mais pour quel intérêt ?

Son avocat : comprenez madame, je ne pourrais pas défendre une affaire que je ne maîtrise pas dans toute sa totalité.

- je vois, mais pour l'instant, je ne pourrais rien vous dire, mais on en reparlera un de ces jours, dit jaïna en se levant.

Son avocat : comme vous voulez Madame.

Jaïna voulant à tout prix éviter d'avoir des ennuis avec la justice décide de tendre un piège à Hussein afin de l'empêcher de contester le testament.

Au domicile de Rachid :

- maman, où étais-tu passé ? Je t'ai cherché partout, dit son fils chérif.

- mon fils, on a un sérieux problème, s'impatiente-t-elle.

Chérif : un problème ?

Elle fait signe que oui puis lui explique le sujet de sa conversation avec son avocat.

Chérif : tu lui as dit la vérité j'espère ?

Jaina : évidemment que non

Chérif : mais pourquoi ? Il doit le savoir maman !

Jaina : il n'est pas question que quelqu'un découvre ce que l'on a fait, j'espère que tu m'as bien comprise ?

Chérif : mais maman, c'est mon avocat ! S'il n'est pas au courant des faits réels comment veux tu qu'ils nous défendent ?

- il est hors de question je dis, réplique-t-elle en colère

Chérif : mais pourquoi ?

Jaina : ce testament, c'est ton assurance-vie.

Chérif : on fait quoi dans ce cas ? Tu connais Hussein, il ne reculera jamais sur ce dossier.

Jaina : nous lui tendrons un piège pour lui en empêcher.

Chérif : lui tendre un piège ? 

Jaïna : oui, parce que si lui et son avocat arrivent à prouver que l'on a falsifié le testament, cela pourrait représenter une preuve de culpabilité.

-  Comment ça toi et moi ? Moi, je ne voudrais pas aller en prison pour un acte que je n'ai pas commis, c'est toi qui as volé le testament et la vidéo dans le coffre-fort de papa pour ensuite le falsifier, proteste son fils

Jaina : pardon ?

Chérif : oui maman, tu es la seule à avoir accès à la combinaison du coffre-fort de papa donc si les choses tournent mal, tu iras seule en prison

Jaina : certes je suis la seule qui connaît la combinaison du coffre-fort de ton père, mais tu sembles oublier que tu es également le seul qui sait imiter sa signature.

Chérif : c'est toi qui m'as fait signer ce document maman, c'était ton plan moi, je n'ai fait qu'obéir à tes ordres.

Jaina : j'ai fait tout ça pour toi idiot, tu penses que tes frères consanguins se soucient de toi ? Ils n'en ont rien à faire de vous tes sœurs et toi, Hussein ne vous aimera jamais de la même intensité que ses frères germains mets-toi bien cela dans la tête, c'est pour ça que je fais tout ça.

Chérif : d'accord, qu'allons-nous faire ?

Jaïna : tendons lui un piège pour nous débarrasser de lui une bonne fois

Chérif : le tué ? 

Elle fait signe que non puis elle lui tend le téléphone et lui dit d'appeler Hussein.

Chérif : quoi ? Tu veux que je l'appelle ?

Elle fait signe que oui.

- mais pour lui dire quoi ? Poursuit-il ?

Elle lui dit quoi faire

- maman, c'est absurde comment peux-tu lui demander de faire une chose pareille ? Tu penses réellement qu'en envoyant Hussein en taule cela empêcherait les autres de contester le testament ? Dit Halima en se dirigeant vers eux

Jaina : de quoi tu te mêles toi ?

Halima : écoute chérif, tu n'as pas besoin de piéger Hussein pour sauver ta peau, tu peux éviter d'aller en prison si tu dis la vérité ! Appelle tante et grand-mère et avoue-leur la vérité, avoue-leur que tu n'es pour rien dans cette histoire et que c'est maman qui en est l'auteure, tu verras le problème sera résolu, je suis sûre qu'elles empêcheraient que le testament soit contesté

Jaïna : non mais tu t'entends parler ? Tu penses qu'en procédant ainsi cela résoudrait le problème ?

Halima : oui, il serait préférable de trouver une solution à l'amiable en famille.

Jaina ne voulant pas céder l'héritage lui demande de disposer, elle se retire sans protester.

Chérif, bien qu'ayant peur de la réaction de Hussein décline les conseilles de sa grande sœur et appel Hussein puis lui parle sur un ton méprisant afin de l'inciter à venir le battre à domicile. Hussein ignorant que c'était un piège se rendit au domicile puis il porte la main sur son frère et du coup jaïna appel la police et juste après elle se procure d'une bouteille vide pour infliger une blessure intentionnellement à son fils et faire accuser Hussein par la suite, ce qui fut fait.

Au moment où Hussein allait partir, la police est arrivée et a trouvé Chérif allongé à terre en train de se vider de son sang et du coup Hussein a été arrêté

Arriver au poste de police Hussein appel son avocat et celui-ci est aussitôt venu.

Au poste de Police :

- explique moi Hussein ce qui t'es passé par la tête pour te rendre chez cette femme ? Dit son avocat en colère

Hussein : arrêter de me répéter qu'elle est chez elle, je suis allé là-bas parce que ce salopard m'a appelé au téléphone et m'a traité de tous les noms. 

Son Avocat : est-ce que tu réalises dans quelle merde, tu viens de te fourrer en blessant ton frère ??

Hussein : je ne l'ai pas blessé, c'est sa mère qui en est responsable pas moi.

Son avocat : bon sang Hussein pourquoi tu t'es rendez là-bas ? Peu importe qui l'a blessé du moment où tu as levé la main sur lui, c'est toi on va tenir pour responsable et une chose est sûre, tu iras en prison.

Lui : quoi ?

Son avocat : en effet, tout individu qui volontairement aura porté des coups ou des blessures à une personne risque d'un emprisonnement de 16 jours à 2 ans.

Lui : je vous dis que ce n'est pas moi qui l'ai blessé.

Son avocat : prie Dieu pour que ta peine soit que pour 16 jours de prison sinon, tu peux oublier la contestation du testament.

Lui : ...

À l'hôpital :

- vous êtes qui pour le patient Madame ? Demande le médecin à jaïna.

- c'est mon fils docteur qui y a-t-il ? S'impatiente-t-elle

Le médecin : votre fils à perdu beaucoup de sang avant de venir ici, il a donc besoin de toute urgence une transfusion sanguine

Jaina : et qu'est-ce que vous attendez pour le faire ?

Le Médecin : madame, il se trouve que le groupe sanguin de votre fils est très rare, il faudrait un membre de la famille pour lui faire un don de sang sinon, il risque de mourir.

Jaïna : un membre de la famille ?

Le médecin : oui, son père, oncle ou ses frères consanguins

- ce n'est pas possible seigneur, ce n'est pas possible, dit jaïna les deux mains sur la tête.

Sa fille Halima est arrivée dans cet intervalle de temps.

Halima : qui y a-t-il maman ?

- mon fils va mourir ! Il va mourir, répond-elle en pleurant

Halima : je ne comprends pas explique moi.

Jaïna : ton frère a besoin d'une transfusion sanguine de toute urgence et seuls ses frères peuvent lui en donner.

Halima : ah, je vois.

- Docteur son père est mort, sa tante et ses autres frères sont au village, le seul qui est là actuellement et qui peut lui en donner est en prison. Sauvé mon fils, je vous en supplie docteur, sauver mon enfant s'il vous plaît, je vous donnerai tout ce que vous voulez, mais ne le laisser pas mourir s'il vous plaît, disait jaïna en pleurant à chaudes larmes

- en voulant faire du mal à autrui, tu t'es faite avoir maman, maintenant la seule personne qui pourrait sauver ton fils est injustement détenu par ta faute, maintenant la question est de savoir est-ce que Hussein acceptera de donner son sang pour sauver ton enfant  ? Dit Halima en croisant les bras

Merci de m'avoir lu !


Les Frères Consangui...