Chapitre 24 : belle comme une rose
Ecrit par Boboobg
... Glody...
Je me réveille après un somme. Je n'ai pas dormi de la nuit car j'attendais que mimi m'appelle et m'écrive car toute la journée d'hier elle ne m'avait pas fait signe de vie. C'était bizarre mais je me dis qu'elle était peut être occupée.
Je prends mon téléphone et tente encore une fois de la contacter mais le numéro est hors service. Un coup d'œil sur les réseaux sociaux, la même chose qu'hier, pas connecté depuis 34h. Pffff je vais devenir fou si je n'ai pas de nouvelles d'ici ce soir.
Je vais prendre un bain, me brosse les dents et met juste un t-shirt et une culotte en jeans. Je n'ai pas le cœur à sortir. Je vais aller taquiner Sophie, son bruit va me faire oublier mon inquiétude pendant un moment.
Pas de bol, elle n'est pas dans sa chambre. Tant pis, je vais aller me faire un truc à bouffer.
Je descend les escaliers et me dirige vers la cuisine. J'entends Sophie rigoler. Haaa elle était cachée là hein. Et une odeur d'œufs brouillés me chatouille le nez. Hum depuis quand cette feneante de Sophie sait faire ne fusse que bouillir de l'eau ?
Voix:kiekiekie t'es pas possible toi !
Sophie : mais si, je te dis que les pattes kiekiekie étaient noires comme du charbon kiekiekie c'est ce jour là que j'ai décidé de ne plus jamais me mettre derrière la cuisinière
Voix: kiekiekie sache juste que ça s'apprend
Je tique en reconnaissant la voix. Non je rêve ! Le reste de distance entre moi et la cuisine, je la passe presque en courant et m'arrête juste devant la porte. La bouche grande ouverte !
Mimi : bonjour Glo, enfin debout !
Moi:...
Sophie (hilare) :tu vas finir par gober une mouche à force de la garder ainsi ouverte !
Mimi (rire) : elle a raison en plus !
Je ne sais pas si je rêve, mais ce rêve est doux hein ! Je ne veux même pas me réveiller à l'heure où je vous parle.
J'entre dans la cuisine aussi vite que je peux et l'attire dans mes bras. C'est bien elle, je ne rêve pas !
Je l'embrasse avec force et passion.
Sophie : beurk ! Je suis dans ma chambre !
On se bécote encore quelques minutes avant que je ne daigne m'arrêter.
Mimi (sourire) : je t'ai fait le petit déjeuner même s'il est 16h passé !
Moi (heureux) : c'est le plus beau réveil du monde. J'ai failli mourir parce que je n'arrivais pas à te joindre. Mais comment ?
Mimi (sortant les toast du grille pain) : Lovely nous a demandé sur un coup de tête de faire nos valises. Et le temps de dire quoi ? On quittait le Nigeria ! Elle m'avait promis qu'après le bac on rentrerai mais ça a été tellement brusque que même tonton Alphonse n'est pas au courant.
Moi : et moi je suis hyper heureux de t'avoir à nouveau avec moi.
Elle me tend l'assiette, je me met à manger sans manquer une seule fois de la quitter du regard. J'ai peur qu'elle disparaisse une fois que je l'aurai fait.
Mimi : pas si vite Glo, tu vas t'etouffer!
Moi : plus vite je fini, plus vite je t'ai dans mes bras !
Mimi : je dois rentrer dans au plus tard une heure. Ma sœur vient d'accoucher et je suis là depuis midi !
Moi (dégouté) : ok, (lui tendant la main) on monte ?
Je reste silencieux car je suis vraiment dégouté là ! Et moi qui rêvais deja de la supplier de rester passé la nuit à mes côtés. Pff pas de chance !
J'entre dans la chambre, j'entreprends de refaire mon lit. Pourquoi faut toujours que je demande pour qu'on vienne faire mon lit dans cette maison?
Moi(me retournant) : bon vient là...
Putain ! La fille ci veut ma mort ?
Moi(bègue tout à coup) : tu as dit que tu dois rentrer dans une heure
Mimi (sensuelle) : et ?
Moi : tu tu tu n'es pas prête Mireille ! Tu as besoin de temps pour !
La fille ne prend même pas en considération ce que je dis. Je ne sais même pas à quel moment elle s'est déshabiller. Elle s'approche de moi, toute nu. Je perds tous mes moyens.
Moi : Mireille écoute, je ne veux pas que tu te sentes obligée de...
Mimi (toujours sensuelle) : tu ne m'oblige en rien ! Je t'aime, t'es mon mec et ça va faire des mois que l'on ne s'est pas vu. (posant sa main sur mon torse en fixant la bosse de mon pantalon) je suis prête Glo, fais moi femme !
Je n'attend pas plus longtemps pour m'emparer de ses lèvres.
... Alphonse....
Moi (criant à m'en rompre les poumons) : tu es malade Oko ? Tu es folle ? Je veux que vous prenez le premier vol pour rentrer ici !
Love (calme) :je ne peux pas !
Moi : alors envoie moi mes enfants tu entends ? Si tu veux vivre la bas alors tant mieux, met les dans un vol aujourd'hui même !
Lovely : tu sais très bien que je ne le ferai pas. Les enfants restent avec moi et si tu veux vraiment vivre avec nous, tu vas nous rejoindre ici.
Moi : c'est donc comme ça hein ? C'est ce que tu avais en tête. C'est comme ça que tu veux me forcer la main ? Et bien sache le Lovely, si je remets les pieds au pays, notre famille ne sera plus comme avant parceque je ne pourrai passé sur cet affront.
Love :...
Moi : tu m'as délibérément désobéi et ça je ne te le pardonnerai pas. Vis au Congo comme tu veux, mais ton mari lui restera ici. Quand tu en auras assez de n'en faire qu'à ta tête, tu rentrera et n'oublie pas mes enfants.
Lovely (les larmes dans la voix) : 3kilo 500
Moi : quoi ?
Lovely : il en faite elle fait trois kilo 500 et c'est une petite fille, le gynécologue s'était trompé !
Moi(réalisant) : tu tu as accouché ?
Lovely : oui tôt ce matin. Elle est magnifique et contrairement à nous, elle te ressemble !
Moi :...
Lovely (douce) : rejoint ta famille chéri, viens voir ta fille, nous avons besoin de toi !
Moi : comment tu l'as appelé ?
Lovely : Alphonsia Clara Onda !
Moi : je réserve un vol pour demain. Appelle notre agent immobilier je veux une nouvelle maison et qu'elle soit protégé !
Lovely (heureuse) : je le fais tout de suite ! Je t'aime chéri, on t'aime !
Moi (serrant fort le combiné) : je vous aime aussi !
Des que je raccroche, plusieurs photos de ma fille arrivent dans ma boîte email. Je suis abasourdi ! Elle est magnifique ! Et cette fois ci, mon sang a été plus fort, elle n'est pas claire de peau comme Tracy ou José, elle me ressemble. Ce sacré docteur nous avait dit que c'était un garçon !
J'appelle une des compagnies de sécurité dont je traîne le numéro depuis ce matin. Si je remets les pieds là-bas, je dois être protéger ainsi que la famille.
Pour protéger ma fille, j'ai fait ce qu'un père doit faire. J'ai cassé les membres de ce fils de pute mais hélas ce fils de pute a des parents haut placé. Si ce n'était pas ma fortune, je serai déjà six pieds sous terre. C'est pour cela que j'ai éloigné ma famille de là mais c'était sans compter sur l'entêtement de ma femme !
... Lovely...
Je raccroche le sourire aux lèvres. Je savais qu'il changerai d'avis. Il nous aime trop pour ne pas vouloir vivre à nos côtés.
Ma fille est en train de tétée. Aussi gourmande que ses frères et sœurs.
Je sais que beaucoup d'entre vous me juge à cause de mes actes. Moi même, je ne sais pas quoi faire face à cette situation.
Mais j'aime mon mari. Je les aimes tous les deux ! Même si mon cœur penche plus pour Jonathan, j'aime Alphonse, c'est mon protecteur. Il est mon eau pendant que Jonathan est ma soif. J'ai l'impression de former un tout avec chacun d'eux.
Je touche les cheveux lisses de ma fille et souri. Elle est belle a en couper le souffle !
Des qu'elle s'endort, je la dépose délicatement dans son berceau. Ce sera bientôt l'heure de mon eau chaude, heee les malheurs !
Je finis de discuter avec l'agent immobilier qui me promet m'avoir une maison de ce standard pas plus tard que demain.
Je suis sur le point de poser mon téléphone sur la commode quand l'envie de lui parler me prend. Sans m'en rendre compte, je compose son numéro. Je le connais par cœur, c'est décevant !
Ça sonne longuement avant qu'il ne daigne répondre.
Lui (voix grave) : Allo !
Moi:...
Lui : Allo ? Il y'a quelqu'un ?
Moi(petite voix) : c'est moi
Lui : lolo ?
Moi : j'ai accouché, une fille !
Lui : mes félicitations, je suis heureux pour toi. Avec la mère qu'elle a, ce doit être une merveille elle aussi !
Moi(rouge) : oui (regardant le berceau) belle comme une rose.
Lui : je viendrai ce soir avec Sami, elle adore les enfants!
Moi : Jonathan ?
Lui:oui
Moi: je veux que tu arrêtes la procédure judiciaire. On va te donner ta fille.
Lui : et ton mari ?
Moi : ce qu'il a toujours voulu, c'est un enfant de moi et c'est ce qu'est Hope mais aujourd'hui, il en a une autre. Je saurai le convaincre.
Lui : d'accord je le ferai.
Moi : ok
Lui : lovely ?
Moi:oui ?
Lui : même avec la fille d'un autre dans tes bras, je t'aimerai. Je t'aime, j'aime Hope,j'aime José et sa sœur et j'aime celle qui vient de naître. Je suis prêt à te prendre comme ça, avec tout ce beau monde. Je t'aime d'un amour intarissable !
Moi (ému) : au revoir !
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