Chapitre 23 : médaillon
Ecrit par Boboobg
...Alphonse Onda...
Moi: c'est une bonne chose
Love : je te dis que ta fille a réussi à son bac et c'est tout ce que tu me sors ?
Moi : qu'est ce que tu veux que je dises d'autres?
Love : quelque chose du genre passe la moi que je lui parle pour une fois ou peut être transmet lui mes félicitations!
Moi: c'est au delà de mes forces chérie !
Love : c' est ta fille, elle a fait confiance aux mauvaises personnes et fais des erreurs mais elle n'en demeure pas moins une enfant, ton enfant ! Essaie de prendre sur toi et de lui dire quelque chose.
Moi: elle m'a déçu je ne peux pas passer au delà de ça en tout cas pas parceque qu'elle a fait une chose aussi banale que d'avoir son bac. Mimi est là ?
Love : haaa non, Mireille elle ne veut pas te parler donc (voix au fond) Tracy vient ton père tient à te féliciter !
Tracy (timide) : bonjour papa
Moi(sec) : félicitations, repasse moi ma femme !
Tracy :merci !
Love : c'était court dit donc !
Moi : tu voulais que je la félicite, c'est fait maintenant parle moi de mon petit prince !
Love : José va bien et...
Moi: kiekiekie toi et celui là ! Je viens de lui parler je te signale, c'est d'Alphonse que je parle !
Love (hilare) : carrément Alphonse quoi ! Non mais tu rêve Onda, mon fils ne s'appellera pas comme ça!
Moi : ça c'est toi qui le dis, bon alors ?
Love : le médecin a dit que c'est pour au plutard le 15,ton fils n'est pas du tout pressé de sortir de là en tout cas !
Moi : plus que deux semaines ma belle, ce n'est plus loin ! Et dès qu'il a un mois, on part tous en vacances aux Maldives ! Contente ?
Love : bof pourquoi pas ! Et toi tu rentres quand ?
Moi (réfléchissant) : je signe le contrat dans deux jours, donc au plus tard jeudi je serai là !
Love : OK ! Je vais faire le dîner des enfants, bonne nuit mon cœur !
Moi : bonne nuit chérie, je t'aime !
Love : je t'aime aussi !
Je ris tout seul. Elle a oublié le décalage horaire et m'a souhaité bonne nuit. En effet pour mes affaires, je suis en plein préparatifs de contrat de partenariat avec un groupe pharmaceutique chinois. Cela fait deux semaines que je suis à Pékin pour ça et dans deux jours je pourrai rentrer prendre soins de ma femme.
La pauvre, elle ressemble à un gros ballon de football shut ne le lui dite pas ! Je me replonge dans mon travail, je viens de passer carrément deux heures au téléphone.
... Deux jours plus tard....
.... Jonathan Ngakosso...
Manon(m'enlacant) : j'aurai tellement aimé rester encore un peu mais le travail m'appelle !
Moi : pour une fois on se quitte en bon terme c'est déjà ça !
Manon (me tapant l'épaule) : et la faute à qui hein ? Pour une fois, tu m'as traité comme la reine que je suis !
Moi (souriant) : c'est ça oui !
Elle m'embrasse une énième fois, avant d'aller à la porte d'embarquement. Je prend la direction inverse et sort de l'aéroport.
Elle a raison. J'avais besoin d'elle, de sa chaleur pour ne pas trop penser à ma vie de merde. Je l'ai traité comme je l'aurai traité Elle, Elle la reine de mon cœur ! À chaque fois que je lui fesais l'amour, c'est à elle que je le fesais. Ma lolo ! Mon cœur se serre encore une fois en ressentant ce manque !
Je porte ma main à mon cou. Depuis sa disparition, je porte son ancien médaillon de saint Michel et à chaque fois que me prend ce sentiment, je le touche et il m'apaise.
J'aurai aimé qu'après ma visite chez sa mère, qu'elle me contacte au moins pour me donner des nouvelles de ma princesse mais non.
J'y suis encore repassé plusieurs fois mais maman Clarisse a refusé de me parler.
Je me retourne brusquement, j'ai comme l'impression de sentir sa présence. Je me tape la tête, regarde toi Jonathan à force de tout le temps penser à elle, tu te met à la sentir partout.
J'ouvre la portière de ma voiture quand je sens des petites mains me prendre par les jambes. Je me retourne brusquement en regardant vers le bas pour tomber sur elle !
Ellet(toute excité) : mon amoureux ! Mon amoureux ! (parlant très vite) je t'ai vu dedans la bas et je t'ai appelé, tu t'ai retourné mais tu ne m'as pas vu. Alors j'ai couru ! Mon amoureux ! Je suis contente de te voir !
Moi (lui touchant les joues) : Hope c'est toi ? Je ne rêve pas ?
Hope (rire) : mais c'est moi !
Je la prends dans mes bras et la serre très fort. Sans m'en rendre compte des larmes coulent de mes yeux ! Mon Dieu, ma fille !
Hope (suppliant) :je veux bien des câlins mais tu m'etouffe !
Moi (me reprenant) : excuse moi princesse ! Mais que fais tu ici toute seule ?
Hope (rire) : je ne suis pas toute seule, y'a maman José Mimi et Tracy !
Moi : ta mère est là ?
Hope(pointant son doigt vers la gauche) : oui regarde, ils sont là !
Je la quitte alors des yeux pour tomber sur elle. Lovely aussi belle que la lune avec son énorme ventre. Donc elle était vraiment enceinte j'ai longuement cru que c'était juste une de ses tentatives pour m'éloigner.
Elle semble en colère et me regarde avec des yeux pleins d'animosité.
José vient se jeter dans mes et je le réceptionne e' souriant. Très attachant ce bonhomme!
Moi: ho mon grand !
José : tonton Jona !
Moi (leur prenant la main à chacun) : allez, on va aller voir maman !
Nous nous approchons des filles. Je reconnais très bien l'une d'entre elles. J'ai bien envie de lui dire merci mais elle baisse les yeux et semble honteuse.
Hope: Maman j'ai retrouvé mon amoureux !
Sa mère lui jette un regard qui en ferait pâlir plus d'un, moi y compris mais Hope ne semble pas en faire cas !
Hope : mimi regarde (gloussant) il est aussi beau que le tien !
La fameuse mimi:Hope !
José (bloquant son rire) : hope !
Lovely (les tirant de mes bras) : venez les enfants ! Tracy tient ta sœur.
Mimi : je vais chercher un taxi !
Moi : je peux vous emmener !
Lovely me lance en regard glacial !
Hope et José : oui maman ! Tonton Jona peut nous emmener !
Mimi: yaya ?
Elle jette un regard sur ses enfants qui font une moue et des qu'elle pose les yeux sur moi. Je sais déjà qu'ils ont réussi. Avant qu'elle ne dise quoi que ce soit, je lui arrache les bagages qu'elle a dans les mains et les porte à ma voiture.
J'ouvre la portière. Lovely, les enfants et sa belle fille à l'arrière pendant que mimi ho mais ce doit être sa petite sœur Mireille est à l'avant avec moi.
Hope: tonton Jona on peut passer manger une glace comme....
Love (gueulant) : Hope la ferme !
Elle coure se cacher dans les bras de sa grande sœur pendant que José passe ses mains tout autour de la taille de lovely!
José : soit pas fâché maman, Hope est juste trop contente de rentrer et de revoir tonton Jona !
Love (sourire forcé) : je ne suis pas fâché chéri ! Princesse maman est juste fatiguée mais on ira acheter une glace plutard OK ?
Hope (contente) : OK
Je les regarde et je suis encore plus fou de cette femme. Je m'en fou qu'elle soit la femme d'untel, qu'elle me lance des regards meurtriers et qu'elle soit enceinte de son mari. Je m'en bas loyalement les couille, c'est ma lolo !
Nous nous arrêtons devant un portail rouge.
Mimi sort la première, elle semble très heureuse d'être là !
Moi : lovely on doit parler !
Love (sortant José) : je n'ai pas le temps !
Moi (la regardant) : on doit parler et maintenant !
Love (regardant les filles) : rentrer avec les affaires, maman doit être au restaurant la domestique est là. Chacune connaît sa chambre !
Lovely : tu voulais parler, vas y je n'ai pas ton temps.
Je sors de la voiture pour aller me placer à l'arrière avec elle.
Moi (la fixant) : ou étais ma fille ?
Love : avec moi et son père ! Avec sa famille, là où elle devait être !
Moi : lovely c'est la dernière fois que tu fais quitter le pays à mon enfant sans mon avale. Elle ne porte peut-être pas mon nom aujourd'hui mais ça ne saurait tarder, j'ai déjà fait une demande aux juges !
Lovely (ouvrant grand les yeux) : tu me traîne devant les tribunaux ?
Moi (soutenant son regard) : je veux juste ma fille ! Si tu m'avais laissé le choix, on en ne serai pas là et
PAF
Je n'ai pas vu la gifle venir !
Lovely (hors d'elle) : tu n'es qu'un salaud ! Tu me traîne devant les tribunaux pour un enfant que ta famille a nié ?
Moi (gardant mon calme) : ma famille love, tu as bien dit ma famille et non moi ! Si je suis un salaud alors toi tu es la pire des salopes ! Tu le savais très bien que je n'étais pas au courant de sa naissance mais tu lui as donné le nom de ton connard de mari ! Et quand je suis venu pour prendre mes responsabilités, qu'est ce que tu as fait ? Hein ? Tu t'es enfui avec mon enfant on ne sais où et c'est toi qui vient me traiter de salaud ? Qu'est ce que je n'ai pas fait pour qu'il y ai un dialogue entre nous ? Dis moi quoi ? Je suis autant victime que toi dans cette histoire,toi tu es marié, tu as une famille en or et moi dis moi j'ai quoi ?
Lovely :...
Moi (voix tremblant) : a part Hope je n'ai rien dans ce monde. A part Hope je n'ai rien fait de bien dans ma vie ! Regarde comment ses yeux brillent quand elle me regarde et ça, sans même qu'elle ne sache que je suis son vrai père. Lovely je t'aime, je t'aime de tout mon être mais j'aime encore plus ma fille et s'il faut que je fasses du mal à toi et ta famille pour ne fusse que l'avoir avec moi chaque week-end et qu'elle porte mon nom, je le ferai! Parceque rien ne compte plus pour moi qu'elle !
Elle débloque la portière pour sortir, je lui retient par le bras. Je la serre fort pendant que nous nous jogeant du regard. Son bras se met à rougir signe qu'elle a mal mais ne laisse rien paraître. Mais elle ne me fixe plus, son regard sur mon cou ou je devrais dire sur la naissance de mon torse.
Elle fixe son médaillon comme hypnotisé par lui.
Moi (la regardant) : je t'avais fait croire que tu l'avais perdu, je voulais le garder avec moi mais je l'ai oublié en fin de compte dans ma chambre. Je l'ai retrouvé quand je suis rentré. Je la porte depuis que tu as disparu avec Hope, pour sentir ta présence à mes côtés.
Lovely :...
Moi : je peut te le rendre si tu veux ?
Lovely se jette dans mes bras et écrase avec force ses lèvres sur les miennes. La surprise passé, je l'embrasse avec hargne avant que deux coups sur la vitre ne nous sépare brusquement !
.... Clarisse Oko....
Quand mon téléphone a sonner, en voyant le numéro du fixe de la maison, j'ai cru que j'avais donné le mauvais numéro aux livreurs, les pauvres !
Moi : Allo !
Voix : maman ? Mami, je veux parler à mamie ! Non moi ! Hope, José arrêtez !
J'ai enlevé le téléphone de mon oreille pour bien voir le numéro qui s'affiche à l'écran. Mais c'est de chez moi qu'ils appellent comme ça !
Moi: Allo ?
Mireille : bonjour maman, on est là, à la maison !
Moi (sonné) : mais comment ça a la maison ? Je ne comprends pas !
Mireille (rire) : on est venu incognito, nous sommes rentrés, je suis tellement heureuse. Rentre vite, on a tous hâte de te prendre dans nos bras !
Clic
Non mais qu'est ce qui se passe comme ça ?
Je laisse des consignes aux filles et prend la voiture direction chez moi.
Je me gare mais une voiture a côté attire mon attention. On dirait celle de Jonathan, je la reconnais car le bon monsieur n'arrête pas de se pointer au restaurant. Il me fait même pitié avec son visage dépressif.
Ma curiosité m'emmène à aller voir de plus près quand je manque de tomber à la renverse devant le spectacle qui s'offre à moi. Ils sont tous les deux à l'arrière en train de s'embrasser comme des adolescents. J'ai envie d'ouvrir la portière et de tirer ma fille par les cheveux mais je ma rappelle qu'elle est adulte !
Je toque alors aussi fort que je peux sur la vitre. Les deux batifoleurs se séparent en vitesse. Je bouge juste ma tête de gauche à droite, dépité !
Je rentre dans ma parcelle et je suis tout de suite assailli par les enfants. Même tracy en fait partie. Je suis tellement contente de les voir mais je ne comprends plus rien. Alphonse m'avait très bien fait comprendre qu'ils ne rentreront plus jamais !
Quand je demande aux filles, les grandes pourquoi ils sont là, elles me répondent que lovely dit de ne pas en parler.
J'emmène tout ce monde dans ma chambre ou ils me racontent leur bon moment de voyage.
Charlene ma domestique nous emmene nos plats là et nous mangeons dans la bonne humeur.
Les petits dorment dans mon lit quand je vais la voir. J'ai besoin qu'elle m'explique tout ceci.
Je la trouve dans la chambre en sous vêtements en train de ranger ses vêtements et celle des enfants dans le garde linge.
Moi : je veux qu'ils dorment avec moi !
Love : d'accord.
Moi (je m'assoie sur le côté du lit) : tu vas te décider à parler ?
Love :...
Moi : d'abord tu débarque comme ça à l'improviste pendant que j'ai déjà acheté un billet pour ton accouchement et puis je te trouve dans cette voiture avec cet homme !
Love :....
Moi : mais parle moi ma fille. Qu'est ce qui ne tourne pas rond dans ta tête ? Après toit ce que sa famille t'a fait, tu veux tout perdre pour lui ?
Love : je ne veux rien perdre !
Moi : alors arrête cette histoire. Que ça s'arrête là !
Love : j'ai essayé d'arrêter ! J'ai essayé mais je n'y arrive pas ! Je prends des décisions mais dès qu'il est devant moi je perds mes moyens ! J'ai le cœur qui bat, le ventre qui me fait tellement mal que le seul fait de me jeter dans ses bras peut m'apaiser. Je l'aime à en crever, je suis folle de cet homme. Quand je l'ai vu par pur hasard dans cet aéroport, j'ai compris pourquoi je voulais tant rentrer. C'était pour lui, pour le revoir car j'ai l'impression que je vis seulement quand je suis à ses côtés. (pleurant)j'ai tout fait pour ne pas que ça se reproduise, depuis la première fois mais ça ne cesse de se reproduire. Je le vois et je ne peux pas résister. Résister à son regard, à ses paroles, à son touché ! Je ne peux résister à sa peine, à l'envie de sécher cette douleur que je sens au fond de lui. Car cette douleur je la connais. Cette douleur je l'ai camouflé en donnant un père à ma fille, en réussissant dans ma carrière et en fondant une famille. La douleur de l' inachevée !
Moi :...
Moi : mon cœur me dit que j'aime mon mari, que j'aime la famille qu'on a construit (tenant son ventre) mais mon cœur me crie plus fort que j'aime Jonathan de toute mes forces, de tout mon âme !(pleurant) je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas les perdre ni l'un, ni l'autre !
Un bruit d'eau sur le sol me fait regarder vers ses jambes. Le trop plein d'émotions lui a fait perdre les eaux.
Love : Maman j'ai perdu les eaux !
Moi : je sais, tu as mal ?
Love (sessuyant ses larmes) : pas vraiment !
Moi : habille toi, les filles vont venir faire ton sac !
Love : Alphonse est en chine, il rente ce soir et il ne sait pas
Moi (calme) : tu comptes le quitter ?
Love :...
Je sors de la chambre sans avoir entendu sa réponse. D'ailleurs je ne pense pas qu'elle comptais me répondre. Je suis chamboulé par les révélations de ma fille. Je ne savais pas qu'ils se voyaient avant qu'on ne parte pour le Nigéria.
J'ai toujours su qu'elle ne l'oublierai jamais mais je ne pensais pas qu'elle saurai folle de lui au point de mettre son mariage et sa vie de famille en périls. Je me refuses de la juger car je ne sais pas ce que moi je ferai dans une telle situation mais je ne peux m'empêcher de plaindre ses choix. Elle dit les aimés tous les deux, mais comment c'est possible ça ?