Chapitre 24 : Epilogue
Ecrit par Néfi
************Quelques années plus tard**************
Je le serrai très fort contre moi et je sentis son odeur toute fraîche. J’adorais entendre son coeur tambouriner contre le mien, à l’unisson. Je caressais sa peau toute douce. Mon fils, Chris, dormait paisiblement dans mes bras. Tout doucement, je le déposai dans son berceau et rejoignis mon lit, enfin notre lit. Il était 3 heures du matin et son père, dormait aussi. je me recouchai , mon dos contre son ventre. Il passa machinalement ses bras sur mon ventre et me caressa. Je sentis, une paix intense et profonde.
Gaël était celui qui avait réussi à définitivement chasser tous mes démons. Mon mari était un homme, tellement sage, posé, et qui savait me parler et m’apaiser. Je l’avais rencontré lors d’une fête, organisée par mon cousin Brice, qui rentrait de Londres, un soir de septembre. Gaël était un ami de très longue date à lui. Son sourire éclatant et franc ne m’avait pas laissé de marbre. Nous avions tout de suite sympathisé et depuis ce soir-là, nous ne nous étions plus quittés. Il parlait très peu, allait toujours à l’essentiel et sous ses airs de chef d’entreprise super rigoureux, avait un coeur en or. Cela me convenait parfaitement et m’avait fait fondre. Je n’avais pas besoin d’un homme qui me réciterait des poèmes et de belles paroles, à n’en plus finir. Sa présence réconfortante, son humour taquin , son sens du travail, et sa douceur avaient finir par avoir raison de moi. Il était mon havre de paix, ma force. Ca fait un peu cliché comme ça, mais c’est la stricte vérité. Quelques jours avaient suffi, pour que je sache que c’était vraiment lui qu’il me fallait. Et c’était réciproque. Qui l’eut cru? Certainement pas moi! J’avais toujours imaginé finir avec Alex, même pendant toutes ces années de détresse sentimentale. Et en quelques mois, je me retrouvais mariée à un homme dont je n’avais même pas soupçonné l’existence et qui me rendait plus heureuse que jamais. Chris , notre bébé, avait pointé le bout de son nez, un an exactement après notre mariage. Mes tantes furent plus que ravies pour moi. Nous essayions d’organiser notre vie de famille, tant bien que mal, entre mon boulot et celui de chef d’entreprise de Gaël. Ma vie était en tout cas bien remplie et nous étions parfaitement comblés.
Il m’arrivait de penser à Alex, bien sûr, mais toujours avec ce sentiment que lui et moi n’aurions jamais pu être heureux ensemble. J’espérais qu’il l’était en tout cas, de son côté. J’avais ouïe dire, au détour d’une conversation qu’il était en plein divorce avec sa femme. Cela m’avait quand même peinée pour lui. J’étais à présent heureuse et je comptais bien en profiter. Je me retournai vers mon mari et le serrai très fort, certaine que l’avenir serait encore plus beau que ce présent.