Chapitre 25 : De l’autre côté du mur.
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Maurine***
Je me mets sur mon 31, je pars en repérage en ville, il est
13h et les mecs étoilés sont actuellement en pause et sans doute assis dans un
restaurant de la place pour manger.
Laurent (souriant) : Je vois qu’en 1an tu t’es
vite adaptée.
Moi : Bien sûr mon cœur, vu la fortune qu’on amasse, je
ne peux qu’y prendre du plaisir.
Laurent : Jusqu’à ce que je te demande d’aller soutirer
l’étoile de qui tu sais.
Moi (rigolant) : Je m’en ferai un malin plaisir,
surtout qu’elle me casse les couilles à me parler de sa bible, DIEU, à m’appeler
en pleurs parce qu’elle fait des cauchemars sur moi. Je lui ai dit que je souffrais ?
Et même si je suis persécutée, c’est son problème ?
Laurent : Pour l’instant, laisse-la faire comme elle
veut, je ne veux pas que tu sois en conflit avec elle, j’ai besoin de cette étoile
qui brille tellement !
Moi : À nous la belle vie, à jamais.
Lui : À nous.
Je m’enduis de mon petit parfum confectionné par
belle-maman, très efficace pour ce que je pars faire.
Arrivée en ville, je me gare au parking du restaurant par
excellence où les gens se retrouvent à midi.
Démarche sensuelle, odeur attrayante, je rentre dans le
restaurant et les regards ne tardent pas à se poser sur moi.
Grâce à mes yeux très ouverts depuis maintenant un an, je repère
facilement ce qu’il me faut.
Un petit jeu de regard qu’il me rend rapidement, je lèche ma
lèvre inférieure et je n’hésite pas à jouer de tout mon charme pour maintenir
son regard.
Je consomme juste un cocktail et je me rends vers sa table, je
lui glisse un bout de papier avec mon numéro et surtout une mini-liasse de
50.000, en lui murmurant à l’oreille « Appelle-moi beau gosse ».
Ses collègues s’exclament « L’audace !».
Moi : Eh oui Messieurs, qui ne tente rien, n’a rien. (Clin
d’œil) À tout à l’heure beau gosse.
Je le sens surpris, agréablement surpris et il ne manque pas
de me dire « À tout à l’heure belle femme ».
Si seulement tu savais ce qui t’attend !
Je marche sans oublier de rester sensuelle et secouer de
temps en temps mon derrière, je sais qu’ils me regardent.
Je mets du temps à monter dans ma voiture, j’ai besoin qu’il
sorte et qu’il me voit à côté de ma belle voiture.
J’ai su cerner le personnage rapidement, surtout que les
jeunes de maintenant adorent l’argent, homme comme femme.
Je le vois sortir avec ses collègues, je mets mon téléphone
à l’oreille et je n’hésite pas à montrer oh combien je suis belle quand je souris
avec mon soi-disant interlocuteur au bout du fil.
Il vient vers moi.
Lui : Audacieuse !
Moi : Quand j’ai en face de moi un homme sexy, je ne
peux résister. Tu m’as tapé dans l’œil et j’aimerai te revoir !
Lui (zieutant ma voiture) : Vous n’êtes pas en
reste non plus.
Moi : On peut se voir ce soir, à la Roma Ristorante ?
Lui : C’est une invitation ? Car le mois est loin (expression
utilisée par une personne qui est déjà fauchée avant l’arrivée de son prochain
salaire) !
Moi : Bien sûr que je vous invite ! Et les 50.000,
c’est pour votre taxi pour venir. Ou bien, je peux passer vous prendre avec mon
chauffeur ?
Lui (yeux brillants) : Venez me prendre.
Moi : Très bien. Marianne, enchantée !
Lui : Brice, enchanté.
Moi : Votre adresse ?
Lui : PK5 !
Je savais ! Bien sûr qu’un fils de riche n’aurait
jamais cédé aussi facilement. Un garçon de quartier pauvre qui a eu la chance
de travailler dans une grande entreprise et dont les yeux brillent à la vue du
luxe.
Le plus important pour moi, un garçon avec une étoile très
brillante, mais plus pour longtemps, c’est dommage (rire).
Le soir, je me retrouve garée dans les PK avec mon chauffeur
pour le récupérer.
Dans cette même voiture, je lui sers déjà un verre de champagne
histoire de bien débuter la soirée.
On discute de tout et de rien et j’en ai encore plus la
confirmation : C’est un jeune très intelligent qui a eu la chance de se
trouver parmi les riches et qui souhaite l’être à son tour. Mais…. Bref !
À la Roma, on mange en discutant tranquillement, bien sûr
que je donne les vraies infos de….Marianne !
Mais par contre, le numéro que je lui ai remis tout à l’heure
c’est mon numéro que j’utilise sur le terrain et qui est attribué à un faux
nom. Vous pensez vraiment que je suis bête quoi ?
Pourquoi j’utilise le nom de Marianne ? Bah parce que
je veux en fait !
Elle me fait chier ! Ce qui m’agace encore plus c’est
que c’est toujours à elle que les bonnes choses arrivent. Son homme est fou
amoureux d’elle, pendant que moi je vis une relation par intérêt où seul l’argent
me satisfait. Je tombe amoureuse de Laurent mais en retour, il n’a même pas 1%
d’amour vis-à-vis de moi, quelqu’un qui t’aime va accepter que ses frangins de
sa confrérie te prennent en partouze ? Je ne pense pas.
Et puis Kylian, il est tellement beau, il est tellement sexy
et il a une si belle étoile, merde !
J’ai juste hâte de détruire tout ça et voir Marianne
souffrir de la situation. Qu’elle souffre et qu’elle ressente comment j’ai
souffert de sa présence depuis l’enfance.
Je vois Brice me regarder avec un désir ardent, j’esquisse
un sourire, mon serveur de la Roma a bien fait son travail, comme toujours !
Moi (le fixant) : On se prend une chambre ? Tu m’excites
grave !
Lui : Et toi donc ? J’ai juste envie de déchirer
cette robe qui laisse apparaitre tes belles formes !
Moi (claquant des doigts) : L’addition svp.
Je règle l’addition en laissant un pourboire de 50 000.
Brice : Tout ça ?
Moi : Oui oui, ce n’est rien ça !
Lui : Non, c’est trop.
Il veut retirer une partie mais je bloque sa main.
Moi : Je t’en donnerai bien plus chéri, t’inquiète !
Lui : On sent vraiment que tu gagnes bien ta vie à Maye&Co.
Moi : Tu n’imagines pas à quel point ! On y va, je
veux baiser !
Lui : Tu seras servie.
On sort du restaurant et je fais déjà signe à Laurent de
notre arrivée.
Mon chauffeur nous conduit dans une maison très reculée du
Cap Esterias, c’est là-bas qu’on fait certaines de nos petites affaires.
Brice est émerveillé par la beauté de la maison.
Je pousse la porte de la maison en l’embrassant
langoureusement, ce qui le déconcentre.
Les hommes de main de Laurent le saisissent en lui bandant
les yeux mais aussi la bouche.
Il se débat mais rien n’y fait.
J’échange un sourire malicieux avec Laurent.
Ils attachent Brice à genou et penché en avant sur une
chaise qui est bien enfoncée dans le sol, pas de chance qu’il réussisse à la
bouger, et surtout pour qu’il soit positionné en levrette.
Cette chaise, elle est tellement bizarre, Laurent est un
vrai sadique.
Moi j’admire le spectacle, quand on aime l’argent, voilà où
on se retrouve.
Ah Brice, si et seulement si, tu n’avais pas répondu à mes
appels de phare.
On lui ouvre enfin sa bouche. Il n’hésite pas à hurler, me demander
« Marianne, qu’est-ce-qu’il se passe ? Moi je voulais juste être avec
toi ! Pourquoi on m’attache.
Moi : Parce que j’aime ce jeu, j’aime les hommes soumis !
Je me déshabille, je tire une autre chaise pour m’y assoir,
et je positionne mon vagin bien en face de sa bouche.
L’homme de main de Laurent attrape bien sa tête et la colle
contre mon vagin.
Moi : Joue le jeu, après je te détache, promis juré !
Je le sens commencer à me lécher, c’est excitant !
Pendant que je prends mon pied, je vois Laurent prendre un
lubrifiant.
Ses hommes retirent à Brice son pantalon et moi je continue
à lui dire que c’est mon jeu.
La panique le gagne quand Laurent lui enfonce deux doigts
lubrifiés au fin fond de son anus.
Il hurle de douleur, il me demande « Marianne, qu’est-ce-que
tu me fais ? ».
Laurent n’en a strictement rien à faire, Son homme de main
pèse de tout son poids sur le dos de Brice pour qu’il arrête tout mouvement.
Laurent entre en lui et c’est une transformation totale.
Je ne vois plus Laurent mais le serpent Laurent, ses yeux
changent et il détruit complètement l’anus de Brice, ce dernier hurle, c’est
même ce qui est bien, qu’il hurle.
Ça nous permet d’avoir paisiblement son étoile.
C’est 2h plus tard, l’anus en sang et des asticots mystiques
y apparaissant qu’on détache Brice et qu’il s’écroule sur le sol.
Il ne tardera pas à mourir ! Mais s’il ne meurt pas par
je ne sais quelle magie, il ne fera plus jamais rien de sa vie ! On a tout
pris.
L’homme de main de Laurent se charge du sale boulot comme
toujours, prendre la personne et aller la jeter à la plage aux environs de 2h
du matin !
Ce n’est pas la première fois qu’on le fait, parfois on voit
les découvertes des corps à la télé et on trinque car on a déjà tout pris.
Et les jours passent, et j’enchaine cette activité.
Parfois moi-même je couche avec eux et je vole leurs chances
comme on dit en Afrique, et surtout, ils restent avec des souvenirs, de bons petits
asticots.
De vous expliquer tout le processus ? Non, sachez juste
que comme les jeunes aiment l’argent, ils n’hésitent pas à accepter mes
invitations et je n’hésite pas à les sanctionner moi-même ou les emmener à
Laurent pour qu’il prenne sa part de puissance.
La partie qui me déprime, quand je suis obligée de me faire coucher
par ses frères serpentins.
J’en ressors toujours avec des bleus, un vieillissement du
visage et du corps pendant au moins 3jours, c’est là que Laurent part à la
chasse lui-même en me ramenant des jeunes bien en forme pour me revigorer.
À cause de Laurent, tonton Edgar a failli me toucher dans ce
monde bizarre, il ne savait pas que c’était moi l’élue du jour. Mais au moment
où son tour arrivait, je ne sais pas comment il a fait mais il a su que c’était
moi. Il a donc refusé de faire quoi que ce soit ce jour et malgré les menaces
de leur suprême.
Le lendemain, il a débarqué en furie chez moi en pétant un câble
et en me disant de me casser de cette secte aussi vite que je peux. Je lui ai
simplement dit d’aller se faire foutre ! Et Laurent n’a pas hésité à lui rappeler
que quand il couche les filles des autres, il est content donc, qu’il accepte
qu’on couche sa nièce.
Moi (voyant du sang couler sur mes jambes) : Laureeeent !!
Qu’est-ce-qui m’arrive ?
Lui : Bah tu as fait une fausse couche.
Moi : QUUUUOOI ?
Lui : Tu crois que tu vas faire des enfants alors que
moi j’en ai besoin pour mes choses ? Tu es folle ma parole.
Moi (pétant un câble) : Tu ne m’avais pas dit çaaa
Lui : Maintenant tu sais ! Merci pour ton apport.
Il a mis ses lunettes et il est sorti de la maison.
Sa mère m’a rejoint 30minutes après en me donnant un truc à
boire !
J’ai bu et j’ai dormi. Je me suis levée dans mon propre sang
que j’ai nettoyé avant d’aller à l’hôpital et me faire nettoyer car j’avais bel
et bien fait une fausse couche.
***Eden***
Moi (au téléphone) : Donc tu ne comptes pas venir au
mariage ?
Maman : Moi Tia ? Jamais Eden, tu comprends ?
Donc tu veux vraiment aller jusqu’au bout de ce manque de respect Eden ?
Moi : Très bien, tu peux alors m’oublier !
Maman : Eden, moi ta mère ? Moi ta mère je dois t’oublier
à cause d’une femme ?
J’ai coupé l’appel et j’ai balancé mon téléphone.
Emi : Bé ?
Moi : Oui ma puce
Elle : Ne te fâche pas mais j’ai l’impression que c’est
parce que tu n’es pas son enfant qu’elle s’en fiche de ton bonheur !
Maintenant qu’elle l’a dit, ça me fait tilt dans la tête !
Je n’ai jamais vu Tia refuser les choix des filles et de mon frère, je ne l’ai
jamais vu être contre leur bonheur mais quand il s’agit de moi Eden, l’enfant
que papa a eu avec la femme qu’il ne voulait pas, il faut trouver à redire.
À tel point qu’elle jure ne même pas bouger d’un pas pour
venir au mariage.
Qu’elle ne vienne pas alors, qu’elle continue dans la
discrimination.
J’ai appelé mes frères et sœurs, tous ont rejeté l’invitation
et je leur ai dit la même chose, oubliez-moi alors.
Merci pour le manque de considération.
***Emi***
Avant ce mariage je suis allée sur la route avec ma mère, je
suis allée faire un bon travail, un très bon travail même vu qu’à mon retour,
Eden a accepté d’opter pour la communauté des biens universelle, même ses biens
en héritage rentrent dans notre contrat de mariage que j’ai fait rédiger minutieusement.
Eden n’y a vu que du feu tellement il était emporté par l’amour
qu’il me porte.
Ainsi, le jour où il décidera de divorcer, eh beh, je n’aurai
rien à craindre, j’ai assuré ma richesse à vie !
Je n’ai pas manqué de bien lui mettre en tête que sa « mère »
Tatiana ne le considère pas suffisamment comme son enfant au point d’accepter
ses choix et vouloir son bonheur.
Tellement sous mon emprise, il s’est éloigné de sa famille
et il les voit tous comme les sorciers de sa vie, les gens qui ne veulent pas
son bonheur.
Ainsi, Eden est à moi et pas de chance qu’on lui mettre des
idées en tête.
À la fin du mois je me suis liée à Eden lors d’une cérémonie
émouvante où on s’est déclaré nos flammes.
Sa mère, ses sœurs, son frère, ses tantes, personne !
Ils ont tous refusé qu’il se marie avec moi. Mais qui a gagné ? (Agitant
ma bague) MOI !
Rien à foutre du mariage coutumier, ma mère a juste reçu une
somme de la part d’Eden.
Durant notre lune de miel, je n’ai pas hésité à mettre
toutes les chances de mon côté pour tomber enceinte !
Deux mois plus tard je l’étais et Eden était l’homme le plus
heureux au monde.
Belle-mère, belles-tantes et belles-sœurs évincées, j’ai
gagné une bataille et je gagnerai la guerre.
Parole de Emi MAYE.
Oui, Emi MAYE, étouffez-vous si ça coince dans vos gorges.
******Très prochainement.
Kylian : Ta sœur part quand ?
Marianne : Ça ne va plus dans son mariage Kylian s’il
te plait, elle va rester ici quelques temps !
Kylian : Je ne veux plus voir ta sœur dans ma maison.
Demain matin elle va vivre ailleurs !
Marianne : Et pourquoi Kylian ? Et c’est notre
maison pas ta maison !
Kylian : Je veux dormir Marianne, si tu veux faire le
bruit, tu vas dans une autre pièce ! (Pétant un câble) Tu trouves que ta sœur
agit normalement ? Rien que les vêtements qu’elle porte en ma présence,
moi le mari de sa sœur, tu trouves que c’est normal ?
Maurine (écoutant à la porte) : Beau jeu !
Marianne (pleurant) : Donc tu veux que je fouette
ma sœur à la porte c’est ça ?
Kylian : Oui, ou bien je le ferai moi-même !
Marianne (se levant) : Bonne nuit !
Kylian : Donc tu vas dormir dans une autre pièce ?
Marianne sort de la chambre et Maurine se cache dans un coin
pour ne pas être vue.
Maurine va enfiler exactement le même pyjama que Marianne,
mettre exactement la même brume victoria secret et rejoindre le lit conjugal de
Marianne 1h après, pendant que celle-ci dort dans la chambre d’amis suite à sa
dispute avec son mari.
Kylian (la serrant) : Peu importe nos prises de tête,
je ne veux pas qu’on dorme séparés, pardonne-moi de te l’avoir balancé.
Maurine : Pas grave bébé. Tu sais quoi ?
Kylian : Vas-y !
Maurine : J’ai trop envie de toi !
Kylian : Moi aussi bébé, laisse-moi te faire plaisir.