Chapitre 25 : Décret royale

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 25 : Décret royale

Farid

J’avais d’énormes appréhension quand j’ai donné le salam à la porte du bureau de A néanmoins je n’avais aucune attente. De toutes les personnes que j’avais côtoyés au cours de l’année qui venait de s’écouler elle était l’une des deux seules personnes qui connaissait ma véritable identité alors je savais que la convaincre de me laisser épouser Fadia n’allait pas être facile. Cependant il est aussi vrai que je n’avais pas réellement pensé aux éventuelles conséquences que pourrait avoir mon titre. Un an à vivre comme un roturier m’avait fait oublier le plus élémentaire quand il s’agissait de mariage, j’étais un prince en ligne directe de succession d’un des plus grands royaumes d’Asie, je ne pouvais tout simplement pas prendre une femme même si j’étais en désaccord avec mes parents sans avoir l’obligation d’informer le roi avant. Et si moi je l’ai oubliée A elle non.

« Tu veux épouser Fadia ? » Sa question semble complétement rhétorique car elle enchaine « en tant que qui ? »

Je me sens perdu « je ne comprends pas le sens de ta question. » 

« En tant que Farid Quasim Al-Naser prince héritier du Mandras ou Farid l’agent de sécurité ? Tu lui as au moins dit qui tu étais réellement ? Lui as-tu donné le choix ? Ou bien as-tu considères que la discorde qu’il avait entre tes parents et toi pour l’instant t’absoudrait de toutes responsabilités au point où tu pouvais prendre une épouser sans leur consentement ou bénédictions ou même encore en parler à la femme que tu vas épouser ? »

Les paroles de A n’ont cessé de tourner en rond dans ma tête comme un boomerang, bien sûr elle a raison je suis sorti de mes pensées par le pilote du bateau mouche « nous sommes arrivés faite un bon voyages Mr »

Je le remercie d’avoir pris le temps aussi tard pour me déposer sur le continent et me dirige vers la zone des taxis mon vol décolle dans moins d’une heure, je ne voulais pas affrète un jet car ça aurait eu pour effet d’alerte tout le palais. Débarqué à l’improviste sera un choc pour ma famille mais au moins je suis sûr que de cette manière-là je pourrais contrôle mes allés et venu si jamais mon séjour devait se prolonger pour une quelconque raison. Durand le trajet le désespoir de Fadia revient me hanter, après avoir discuté avec A je suis retourné dans le cottage que je partageais avec Malick sans dire un mot j’ai réservé un billet d’avion et fait toutes les démarches nécessaires à mon voyage. J’aurais pu prendre le temps de lui dire que je partais, je sais que c’est très irrespectueux de ma part mais A a promis de se charger de ça en plus je n’étais pas prêt à évite ces questions aussi bien silencieuses que celle posé à voix hautes, je n’étais pas prêt à lui dire la vérité sur moi.

Ayant voyagé de nuit j’arrive au Mandras en fin de matinée, en ce mois d’avril l’air est lourd, le soleil est presqu’a son zénith j’enlevé mon sweat mais garde ma casquette et mes lunettes de soleil. Le but étant de paraitre le plus normal possible sans attirer l’attention pendant que je me rends au parking chercher ma voiture. Être prince héritier à ces avantages, comme une voiture à disposition enregistré sous un nom d’emprunt garé toute l’année dans différent endroits aux quatre coins du globe. Je conduis sans vraiment voir les rues, j’emprunte les petites ruelles pour finir dans les souterrains qui mené directement sous le château. De penser qu’à l’époque de la disparition de mes frères les ravisseurs s’étaient servis du même chemin me donne froid dans le dos. Tout gamin déjà je prenais énormément de plaisir à visiter tous les recoins de château, je peux dire avec fierté qu’aucuns couloirs, greniers, passages secrets ou grottes n’est un secret pour moi. L’odeur salée de la mer me parvient, l’arrière du château donne sur la cote mais pas du côté de la plage plutôt des rochers, la vue est magnifique mais pour un non initié une fois éloigné que quelques kilomètres du château il est facile en admirant trop la vue de se retrouver en bas de la falaise avec quelques fractures ou au pire des cas le cou tordu.

J’arrive directement dans ma chambre par une porte caché qui donne dans ma garde-robe, un coup d’œil à ma montre me signifie que j’ai le temps de prendre une douche avant la prière de dorh. Je pourrais avoir une discussion tranquille, s’il n’y a aucun imprévu ce soir avec ma famille. Tous les trois dinerons dans la petite salle à manger reliant nos quatre appartements juste après la prière d’icha. Quelques heures plus tard habillé d’un djellaba blanc je donne le salam dans la pièce où se trouve réunis mes parents et ma grand-mère comme à leur habitude. Ma mère a toujours veillé à ce que nous mangions au moins un repas de la journée en famille à moins qu’il n’y un banquet d’état ou un tout autre évènement c’est dans cette salle qu’on se réuni.

« Suban Allah » Ma s’exclame en se levant pour voler jusqu’à moi avant de se laisser tomber dans mes bras « Farid tu es là. »

« Femme si tu ne me laisse pas embrassé mon fils… » Papa commence mais n’a pas le temps de finir parce Nana le pousser derrière elle.

« Tu passeras après moi Myriam laisse-moi embrasse mon petit-fils toute suite. » Sa petite voix qui se veut autoritaire nous fait tous éclaté de rire car il n’y a pas plus douce que ma Nana.

« Mon chéri. » les yeux pleins de larmes elle me prend dans ces bras 

Je la tiens ainsi quelque secondes dans mes bras, derrière elle se tient mon père et ma mère qui me regarde comme si j’étais la huitième merveille du monde « pourquoi n’as-tu pas prévenu de ton arrivé me demande Pa. »

« Pour vous faire la surprise. » je lui réponds calmement il semble lire mon autre réponse qui est que je voulais gardé ma visite secrète.

Une fois les embrassades finis Ma sort de la pièce quelques minutes et quand elle revient poussant un chariot, commence elle-même à servir le dîner je me rends compte qu’elle aussi tout comme Nana à compris. Pendant le dîner je leur raconte avec plus de détails mes aventures, mon arrivé à Londres, comment j’ai trouvé Smith, ma rencontre avec A son premier refus, ensuite je leur parle de Fadia. Je suis tenté d’édulcoré les circonstances exacte de celle-ci mais je me rappelle que je parle à ma famille qui se trouve être royale néanmoins ça reste d’abord ma famille. Les personnes assis à cette table m’ont inculqué des valeurs, des principes tels que la tolérance, la dignité, la compassion je sais qu’ils sont en mesure de comprendre. Je leur parle de mon séjour au Cameroun, des amis de A qui sont aussi devenus les miens, des jumeaux, de Malick. Je leur raconte et en silence ils m’écoutent religieusement une fois que j’ai terminé je me sens à bout de souffle.

Mon père est le premier à prendre la parole « c’est vrai qu’ici tu nous donne plus de détails mais les informations capitales tu nous les donné il y’a quelques mois. » il se tourne vers Ma et Nana qui confirment d’un hochement de la tête ensemble avant de se retourné vers moi « pourquoi avoir pris le risque de rentré si ce Jafar Hassan est encore porté disparu ? »

Nous avons maintenant fini de manger et en sommes au café j’inspire profondément, me redresse sur ma chaise avant de me lancé « parce qu’il est de coutume pour un prince héritier d’avoir la permission du roi avant de se marier. »

La pièce devient soudainement silencieuse au point que j’ai peur d’être devenu sourd, mon cœur bat tellement vit que je vois ma mère parler cependant il me faut quelques secondes avant d’arrivé à entendre ensuite comprendre ce qu’elle dit. « Qui va se marier ? »

J’avale péniblement ma salive avant de lâcher dans un souffle « moi. »

Nana sourit extatique « le timing est un peu bizarre mais mon chéri c’est génial. » 

Ma aussi semble du même avis qu’elle car elle enchaine les questions « avec qui ? Quand pourrions-nous la rencontrer ? Et sa famille ? »

Mon père semble le seul à ne pas s’enthousiasmé son ton est très calme quand il prend la parole « est-ce que la femme que tu désires prendre pour épouse est cette Fadia ? »

Mon cœur se serre « père ? » ma voix est hésitante, aurais-je eu tort ?

« La jeune femme qui a tué quelqu’un ? » Nana s’’écrié surprise.

« Celle qui a vécue toute ces horreurs ? Celle qui a été esclave sexuel ? » Ma mère se joint à elle.

Tout ce que j’entends moi, ces les raisons qu’elles utiliserons pour dire non, je suis pris d’une folle envie de protesté mais aussi de courir me cacher, est-ce que tout ce qu’elles retenues c’est ça ? Fadia c’est une guerrière, elle a survécu aux pires choses dont étaient capables les hommes et malgré tout ça elle est reste pure, innocente, vrai, authentique. Tout autre personne aurait été détruite, je suis sorti de mes pensées par la voix de mon père.

« Mon fils je ne peux pas approuver ce mariage. »

Mon regard passe successivement de ma mère, à Nana qui reste silencieuse « pourquoi ? » je voudrais avoir l’air plus sûr de moi, plus ferme mais même à mes propres oreilles ma voix sonne comme celle d’un petit garçon sur le point de pleurer.

« Nous ne l’avons jamais vu, on ne sait pas d’où elle vient, rien de sa famille et avec son passé… »

J’interromps ma mère sur sa lancé avec un avertissement « Ma » 

Mais elle m’ignore et continue sur sa lancé « avec son passé tu vas passer la moitie de ta vie de couple à la guérir. »

J’ai un mouvement d’humeur quand je sors de table « donc vous allez vous servir de circonstances qui ont été complètement hors de son contrôle » ma voix monte dans les aigus « des horreurs de la guerre, du fait qu’elle ait survécu pour la jugée inapte pour épouser un fils pourri gâter à qui tout a été servir sur un plateau en or tout simplement parce qu’elle à expérimenté d’un peu trop prés le pire chez les hommes ? » Maintenant je suis en colère. En colère parce que jamais je n’ai cru qu’ils pouvaient voir autre chose chez elle que de la douceur, de la force. En colère parce que ces personnes qui m’ont enseignent à ne pas juger les gens sur leur passé, à être ouvert d’esprit et à traiter tout le monde de manière égale venaient juste de juger sans même l’avoir rencontre Fadia pas assez bien pour épouser l’un dès leur.

« Mon chéri tu sais très bien qu’il ne s’agit pas de ça ? Est-ce que tu as pensé à ce que diront les gens ? La presse ? Qui vas la donner en mariage ? Que tu le veuilles ou non tu es le prince héritier du trône, le futur roi du Mandras. L’unique héritier, tu as des responsabilités auxquelles tu ne peux pas te défiler, envers ta famille, envers le peuple. Tu te dois de choisir quelqu’un fait pour ça que tu le veuilles ou non son passé viendra vous hanter. » Nana dit les derniers mots dans un souffle.

« Alors notre réputation est plus importante que mon bonheur ? »

« Mon chéri cette famille à des ennemis, des personnes très puissante qui ont déjà montre jusqu’où elles étaient prêtes à aller pour nous détruire notre famille et détrôné ton père. Le fait qu’elle soit une survivante pourrait encore passé mais elle a tué un homme. »

« Elle tué un homme par accident » jamais encore Nana et n’avions été en désaccord j’essaie de tempère mon ton quand je parle parce qu’elle reste ma Nana. « Et pour ta gouverne juste au cas tu aurais raté cette partie de l’histoire : comme une bande lâche, des misérables, ils allaient abusé d’elle. Si elle ne l’avait pas je l’aurais fait. »

« FARID. » Ma s’écrie choqué

« Si Smith n’était pas apparu à cet instant. » les souvenirs me submergent aussi vifs que ce soir-là, les poings serrés j’ai l’impression d’avoir fait un bond dans le passé. Je ne vois pas mon père se lève ou encore se joindre à moi dans le coin de la salle où je me suis refugié, il pose une main sur mon épaule pour me ramener à eux. Je murmure « c’est moi qui aurait de la chance d’être son époux. » Je dis avec une détermination mêlé de supplique.

« Alors on doit la rencontré. »

Survivre à l’enfer d...