CHAPITRE 25: LA FIANCÉE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA



CHAPITRE 25 : MON FIANCÉ 


**LESLIE OYAME**

Elle est restée à me fixer et ses yeux se sont à nouveau remplis de larmes. Elle s’est approchée pour venir me serrer dans ses bras en pleurant. C’est la première fois qu’il y a ce genre de contact entre elle et moi, les seuls que je prenais dans mes bras, c’était mes enfants. J’ai fini par refermer mes bras sur elle pour la serrer contre moi.


Lucrèce : (Les pleurs dans la voix) Merci tantine Leslie.

Moi : De rien.


Nous sommes restés ainsi pendant un moment avant de nous séparer.


Moi : C’est bon maintenant et essuie ton visage. D’ailleurs , va même rincer ça à la chambre tout de suite là, tes yeux sont déjà bien rouges. 


Elle s’est détachée et elle est partie se rincer le visage avant de revenir me trouver en train de plier le linge des enfants et de prendre quelques tenues supplémentaires pour moi. 


Moi : Il n’y a rien eu d’étranges ici depuis mon départ ?

Lucrèce : Les gens racontent seulement partout que la Reine a quitté le quartier et on me demande là où tu habites maintenant.

Moi : Les gens n’ont vraiment rien à faire de leur vie hein. Donc au lieu de réfléchir pour essayer de changer de vie, c’est savoir ce que je suis devenue et où je suis partie qui les intéressent. Ils n’ont qu’à bien me chercher, ils n’ont pas encore fini. 


Nous avons continué et quand j’ai estimé que le sac que je voulais entraîner était déjà bon, je l’ai mis de côté et j’ai commencé à arranger les choses pour les mettre déjà dans les sacs pour le jour où je vais définitivement déménager. 


Moi : Quand tu passes à la route là-bas, il faut un peu me demander aux boutiquiers là s’ils n’ont pas de cartons vides. Si tu trouves, tu emmènes et tu laisses sur la table. Prochainement on va mettre les choses dans les cartons.

Lucrèce : D’accord .

Moi : Toi-même, il faut aussi déjà penser à apprêter tes choses et ne plus avoir les affaires qui trainent partout car le jour où je viendrai prendre les choses ici, si ton père est d’accord , on partira le même jour.

Lucrèce : Ok. 


Nous sommes restés là jusqu’à 15h avant que je ne décide de partir. J’ai appelé Arsène pour voir s’il était disponible mais il m’a dit de le devancer à la maison car il allait se libérer autour de 17h, il était encore avec ses potes. Il m’a dit ce matin qu’ils avaient des retrouvailles tous ensemble car ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas tous vu. Et en parlant d’eux, j'ai été non seulement surprise lorsqu’il m’a dit qu’il allait me les présenter un de ces jours mais aussi anxieuses car je ne sais pas ce qu’ils vont penser de moi vu qu’ils savent ce que j’ai eu à faire comme acte. Je ne sais pas s’ils pourront m’apprécier par rapport à ça. Je sais que Mfoula est quelqu’un qui prend ses décisions tout seul mais ce que j’ai cru comprendre de ses propos depuis le temps qu’il parle avec les enfants et même cette semaine où nous avions passé beaucoup de temps à parler, c’est qu’il a deux amis dont les avis comptent beaucoup pour lui car ils sont quasiment des frères, un certain Ebouma dont le nom sonne presque tous les jours à la maison et un autre Abessolo qui sont apparemment ses deux meilleurs amis. Il m’a dit qu’Abessolo est celui que j’avais vu à la plage la dernière fois et d’après mon souvenir, je doute qu’il m’apprécie après ce qui s’est passé, il ne me reste plus qu’à essayer de faire bonne impression à l’autre le jour où on se verra pour essayer de contrebalancer la balance. 


Ah Seigneur je suis déjà en train de penser à me faire apprécier par son entourage alors que je ne sais même pas si nous sommes ensemble ou non vu que nous n’avons pas encore parlé pour dire quoique ce soit à ce sujet, nous nous sommes juste embrassés depuis hier soir et ce matin, il y a aussi les sorties que nous avons fait cette semaine durant les pauses déjeuner mais ça ne suffit pas pour dire si nous sommes en couple ou non, je ne sais pas exactement ce qu’il attend de moi au juste, j’ai peur de vite me prononcer et me faire de fausses idées alors que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde . 


J’ai fini par raccroché et j’ai pris les choses pour rentrer à la maison. Lorsque j’arrive , je vais ranger les choses dans la chambre avant de prendre une douche car j’ai transpiré. Quand je sors de là pour venir m’habiller , je constate que mon voyant clignote, signe que j’ai reçu un message. Je prends et me dirige vers mon WhatsApp d’où m’indiquait la bulle de notification. En rentrant, je vois que j’ai reçu des messages de Mfoula. Toute cette semaine nous nous sommes beaucoup écrits pour nous raconter nos journées lorsque nous étions au boulot. 


-Arsène M : Cc ma Douce, tu es bien rentrée à la maison ? Tu ne m’as pas fait signe. 

-Arsène M : Bébé stp, fais quelque chose à manger, je meurs de faim, Abessolo ne nous a donné que l’alcool. Les gars veulent aller au restaurant mais moi je préfère ta nourriture car il paraît que j’ai pris du poids depuis que je mange ça (Emojis qui rit) du coup, je préfère continuer dans de bonnes choses pour poursuivre dans cette lancée. 


Je décide de répondre à ses messages et oui, j’ai changé son identité dans mon téléphone, je l’ai fait ce lundi quand je suis arrivée au travail. Il m’avait écrit pour me demander si j’étais bien arrivée et après avoir répondu, j’avais changé son nom.


-Moi : Oui, je suis bien rentrée. Désolée du silence. J’étais en train de ranger le linge ensuite je suis allée prendre une douche. 

- Moi : Tu veux manger quoi ?

--Arsène M : Tu aurais dû me prévenir, je serai venu te donner ton bain. Il paraît que mes mains sont parfaites pour savonner le corps et je suis sûr que le tien aurait adoré ce traitement. 

-Arsène M : Je veux manger la chair, peu importe laquelle pourvu qu’elle soit pimentée.

-Moi : (Souriante) Je veux bien prendre un autre bain à ton retour et voir ce que tu pourras bien me faire avec tes mains (Emoji qui se cache les yeux)

-Moi : D’accord , je te prépare ça tout de suite.

-Arsène M : Là tu es où et que fais tu ?

-Moi : Je suis dans la chambre et je m’apprête à me vêtir. 


Au lieu de me répondre par écrit, il a lancé un appel vidéo que j’ai décroché. 


« Moi : Allô ? »

« Arsène : (Souriant) Alors comme ça tu sors de la douche ? »

« Moi : (Souriant) Oui, je ne me suis pas encore essuyée »

«Arsene : Je veux voir »

 « Moi : (Souriant) Tu veux voir quoi ? »

« Arsène : De l’eau sur ton corps, montre moi. »

«Moi : T’es fou ? Et tes amis »

 « Arsène : Ils sont au salon, (tournant le téléphone pour me montrer le cadre) Je suis venu m’enfermer dans la douche, personne ne me voit »

« Moi : Même si, t’es toujours fou »

« Arsène : (Souriant) Oui, mais c’est toi qui me rend ainsi, tu m’obsèdes »

« Moi : (Souriant en baissant mon téléphone pour lui montrer mes seins) Tu as vu ? »

«Arsène : (Souriant) Oui bb, si tu savais comme j’ai hâte de les tenir et les prendre en bouche (baissant son téléphone vers la bosse de son pantalon) Regarde ce que tu me fais ? Je suis sûr que tu m’as envoûté »

 «Moi : (Souriant) Je ne t’ai rien fait. »

 « Arsène : En tout cas, j’arrive là-bas et tu me diras ce que tu m’as fait car je sais que tu n’es pas simple »

« Voix en fond : (Cognant contre la porte) Oh Mfoula, sors de là les gens vont se soulager, si tu as l’intention de faire des appels sexuels, trouve toi un autre endroit »

« Arsène : (À la personne) Obounou dégage tu m’entends non ? (À moi) Ma Douce, je me libère et je te rejoins. »

« Moi : (Souriant) D’accord , je t’attends »


Il a fini par couper l’appel avant de m’envoyer un message. 


-Arsène M : Je repense à ta petite bouche et je salive d’anticipation. J’ai hâte de te tenir dans mes bras.

-Moi : (Souriante) Moi aussi, j’ai hâte de poursuivre ce qui s’est passé hier. 

-Arsène M : J’arrive . (emoji de celui qui court)

-Moi : (Emoji de celui qui éclate de rire)


J’ai fini par poser mon téléphone un large sourire sur les lèvres. Je me suis essuyée avant de me passer délicatement la crème sur tout le corps. Je me suis parfumée en insistant sur toutes les zones sur lesquelles il était susceptible de me toucher et de m’embrasser avant de chercher dans les affaires que je suis allée chercher mes sous-vêtements les plus sexy. Je ne les avais jamais portés parce que je n’avais personne à qui les montrer. J’avais acheté ça il y a deux ans en prévision d’une nuit que je pensais passer avec un gars qui me draguait quand j’étais encore caissière dans le ckdo. Le monsieur était un client régulier du magasin et il me faisait des avances. Comme il me plaisait bien et m’avait déjà proposé plusieurs sorties, j’avais décidé d’y aller une fois et avant j’avais acheté trois ensembles très sexy de sous-vêtements. J’avais mis un et j’étais allée au rendez-vous à son domicile. Mais dès l’instant où il avait essayé de me toucher, j’avais repris à me sentir mal à l’aise comme les fois précédentes, j’avais voulu insister mais c’était peine perdue, le malaise s’était transformé en dégoût et j’avais fini par le repousser pour sortir de chez lui en courant. Je me rappelle que ce jour en rentrant, j’étais tellement en colère  et tellement frustrée que j’avais battue les enfants en insultant leur père car c’était eux les responsables de mon état. C’était également la dernière fois que j’avais essayé de tenter quelque chose avec les hommes pour rester dans mon coin. 


Pourtant avec Arsène, je ne sais pas ce qui se passe mais c’est différent. Je ne l’avais pas encore réalisé avant le dimanche dernier quand nous étions à la baie. Ce jour quand il m’avait pris dans ses bras, j’avais réalisé que non seulement je n’avais ressenti aucun malaise mais en plus j’avais senti une chaleur se rependre dans mon corps. En prenant ma douche ce jour, je m’étais mise à repenser à toutes les fois où il m’avait touché ou caressé de quelque sorte que ce soit et cela n’avait pas été désagréable, je ne m’étais pas senti mal du tout. Lorsque j’étais allée au lit, je n’avais pas pu fermer les yeux et j’avais eu le désir de me retrouver dans ses bras, j’étais donc partie l’appeler au salon d’où les bruits me parvenaient qu’il ne dormait pas à cause des moustiques. Quand il m’avait tenu dans ses bras cette nuit, je m’étais non seulement sentie bien mais je m’étais aussi sentie en sécurité,, chose que je n’avais jamais ressenti dans les bras d’un homme avant lui. Je ne savais pas pourquoi mais c’était différent. Depuis ce week-end, je me sens bien et heureuse, quand je le vois ou quand j’entends sa voix, mon cœur cogne dans ma poitrine et je me sens comme une petite fille. Je souris toute seule et je ressens des papillons dans le ventre. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait mais c’est ainsi. Hier, il m’a fait jouir, j’étais tellement heureuse que j’en ai pleuré. Ça m’avait tellement manqué de vivre ce genre de choses, de me sentir vibrer dans les bras de quelqu’un, de me sentir femme. C’est ce que j’ai vécu et j’en ai pleuré. J’aurais voulu aller jusqu’au bout mais malheureusement Amour nous a interrompu, mais comme il l'a dit ce matin, nous aurons la maison pour nous et pourrons faire ce que nous voudrons. 


Je prends donc mes sous-vêtements et je les enfile sous une robe légère qu’il n’aura aucune difficulté à retirer. Je regarde la perruque que j’avais ce matin et je me dis que non, il y aura les odeurs de cuisson si je l’enfile maintenant. Je pense que c’est pareille pour ce que j’ai porté alors je me déshabille pour mettre un pagne avant de descendre pour cuisiner. Je sors le dindon fumé du congélateur que je décide de faire dans le nyembué (noix de palme) avec un peu d’épinards. Je prends la banane verte et je la mets au feu. Quand elle sera cuite, je vais la piler pour en faire des boulettes car j’ai remarqué qu’il aime ça. Quand je préparais ça à la maison pendant la période où je ne le supportais pas là, il mangeait ça beaucoup. Avant ça m’énervait mais aujourd’hui , je le fais avec excitation. 


Moi : (Me parlant en souriant) Ah Oyame, ce que l’enfant là t’a fait, il n’y a que Dieu seul qui sait. 


Pendant que les marmites étaient au feu, je suis allée au salon faire un petit dressage de table en faisant de jolies formes avec les essuies tout dont j’ai mixé les couleurs. J’ai sorti une bouteille de vin et des jolis verres que j’ai rincé et essuyé avant de les placer. J’aurais voulu mettre des bougies pour agrémenter le tout mais je n’en ai pas vu et je ne pouvais pas aller chercher ça au rond point, ça m’aurait perdu du temps, ce n’est pas bien grave, au moins ce que j’ai fait est joli. Je suis retournée à la cuisine pour vérifier mes marmites avant de m’asseoir et piler la banane qui était déjà prête. J’ai fait des boules et posé dans un plat. Dès que j’ai fini avec, j’ai diminué le feu et je suis remontée à la chambre en courant pour reprendre une autre douche avant de refaire le rituel précédent. J’ai posé ma perruque en la serrant bien sur ma tête de sorte à ce qu’elle ne quitte pas facilement avec les mouvements que j’aurais à faire. J’étais en train de mettre un gloss sur les lèvres quand mon téléphone s’est mis à sonner sur le lit et c’était lui. 


« Moi : (Décrochant) Allô ? »

« Arsène : Oui ma Douce, je suis là au Rond point, tu veux que je te prenne quelques choses ? ». 

« Moi : Non, viens »

«Arsene : Ok »

Clic ! 


J’ai posé mon téléphone et j’ai fini d’appliquer mon gloss avant de remettre du parfum sur moi. Quand tout était ok, je suis descendue et suis allée à la cuisine pour vérifier et arrêter la marmite. C’est là-bas qu’il m’a trouvé. 


Arsène : (Depuis le salon) Leslie ?

Moi : Je suis à la cuisine. 


Il est rentré et est venu se placer derrière moi en me serrant dans ses bras et me faisant un bisou dans le cou.


Arsène : C’est donc ici que tu te caches ma Douce ?

Moi : (Souriant) Je ne me cache pas, je te fais à manger.

Arsène : Et tu m’as concocté quoi ?

Moi : Le dindon fumé dans le nyembué avec les boulettes de banane.

Arsène : Seigneur, ça c’est pour m’achever un tour seulement, c’est donc ainsi que tu m’envoutes (bisous dans le cou) hein mademoiselle Oyame ? 

Moi : (Me retournant en nouant mes bras sur son cou, souriante) Et est-ce une mauvaise chose ?

Arsène : (Souriant en attrapant mes fesses) Oui car si vous continuez de la sorte, vous deviendrez très vite madame Mfoula.


Après avoir dit ça, il m’a embrassé sur la bouche tout en me pressant les fesses avec ses mains. Ce sont les gargouillements de son ventre qui nous ont arrêté et nous ont fait rire.


Arsène : (Riant) Tu vois comment ce traitre gâche mon swagg ?

Moi : (Riant) Il te rappelle simplement à l’ordre. Laisses moi mettre la nourriture dans les plats et tu pourras manger. 

Arsène : (M’embrassant une dernière fois) D’accord . Je monte rapidement me soulager.

Moi : Ok.


Il m’a encore embrassé avant de s’en aller. Je suis restée à transvaser la nourriture dans un joli plat pour le déposer au salon, j’y ai également mis la banane et une bouteille d’eau. Il est descendu une dizaine de minutes plus tard vêtu d’un débardeur et d’une culotte tout les deux blancs. Nous sommes passés à table et il m’a complimenté pour le dressage et le repas après avoir goûté.


Arsène : (Me regardant un sourire sur les lèvres) J’ai envie que tu me nourrisses.

Moi : (Souriante) Comment ça ?

Arsène : Bah que tu prennes les couverts et me donnes à manger toi-même.

Moi : (Souriante) Tu es sérieux ?

Arsène : (Posant ses couverts) Oui. Je veux manger de ta main. 

Moi : Tu devais être un enfant très capricieux quand tu étais jeune.

Arsène : (Souriant) Ce sont ces caprices qui me rendent irrésistible.

Moi : (Souriante) N’importe quoi.

Arsène : Allez bébé, nourris moi, stp. 

Moi : Hum. 


J’ai pris la nourriture et j’ai commencé à le nourrir. 


Arsène : (Souriant) C’est encore mieux quand c’est toi qui fait ça. Et je suis sûr que ce serait davantage si tu étais assise sur moi.

Moi : (Riant) et comment je fais ça si je dois te nourrir ?

Arsène : On déplace l’assiette . Allez, viens t’asseoir sur moi.

Moi : Donc moi-même je ne mange plus ?

Arsène : On mangera dans le même plat en amoureux.


J’ai souris et je suis venue m’asseoir à califourchon sur lui avec le plat à la main et c’est ainsi que nous avons mangé pour finir son plat avant de prendre le mien. Pendant ce deuxième plat, il a commencé à me caresser et m’appuyer les fesses.


Moi : (Souriante) Mfoula nous sommes en train de manger.

Arsène : (Appuyant davantage) Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

Moi : (Souriante) Tu me perturbes.

Arsène : (Continuant un sourire sur les lèvres) Comment ça ?

Moi : (Souriante) Archy arrête.

Arsène : (Élargissant son sourire) J’adore quand tu m’appelles ainsi ma Douce.


Il m’a ensuite embrassée avant de se détacher pour que nous finissions de manger. J’ai pris de l’eau et je lui ai donné avant de prendre le verre de vin pour une gorgée. Il m’a arraché ça des mains pour le rendre sur la table puis il a repris à m’embrasser en appuyant mes fesses et en me frottant contre sa queue que je sentais durcir en dessous de moi. Il a remonté ses mains sous ma robe avant de me l’ôter pour me laisser en sous-vêtements qu’il a admiré avec les yeux brillants avant de me susurrer à l’oreille .


Arsène : Tu es magnifique et sexy à l’intérieur chérie.

Moi : (Souriante) J’ai mis ça pour toi.

Arsène : Je suis comblé.


Il a appuyé mes seins à travers le soutien avant de le dégrafer et les prendre en bouche sous mes gémissements. Il m’a ensuite soulevé de là pour me conduire sur les fauteuils avant de se coucher sur moi en revenant sur ma bouche. Une de ses mains a fait le chemin inverse et est allée dans mon string où il n’a pas tardé à me doigter. Son doigt n’a eu aucune résistance tant ma mouille avait déjà bien lubrifier l’endroit. J’étais très excitée, mon corps était chaud et parcouru de frissons. Au moment où il voulait insérer un deuxième doigt, nous avons entendu quelqu’un frappé à la porte. Nous nous sommes arrêtés et avons attendu, de nouveau coups ont été frappés.


Moi : (Chuchotant) Tu attends quelqu’un ?

Arsène : Non.


Toc, toc ?


Arsène : (Exaspéré) C’est qui ?

Silence.


Toc, toc ?


Arsène : (Plus fort) C’est qui ?

Silence.

Toc,toc ? 


Arsène : (Quittant au dessus de moi) Qui que ce soit, cette personne va me sentir. 


Il s’est levé et s’est dirigé vers la porte, je me suis levée et j’ai enfilé ma robe en attendant sans remettre mon soutien, c’est peut être un parent. J’ai pris mon soutien et je l’ai mis sous un pouf du salon. Il a ouvert la porte et une jeune femme claire de peau a sauté sur lui en criant surprise avant de l’embrasser sur la bouche sous mon regard ahuri. 


Arsène : (Se détachant d’elle ) Cynthia ?

Elle : (Souriante) Oui mon amour. 

Arsène : Mais qu’est-ce que tu fais là ?

Elle : C’est le week-end alors j’ai décidé de venir le passer avec toi( passant une main autour de son cou et caressant son torse) vue que tu me manques.

Arsène : (La détachant de lui) Je suis désolé mais ce ne sera pas possible.

Elle : Mais pourquoi ?

Arsène : Je ne suis pas seul.

Elle : Et tu es avec qui ? (Regardant par-dessus son épaule pour me voir) C’est qui cette fille Mfoula ?

Arsène : On va en reparler une autre fois, pas aujourd’hui . 

Elle : (Le dépassant pour se diriger vers moi) Qui es tu et que fais tu dans la maison de mon fiancé ?

Moi : (Écarquillant les yeux) Ton quoi ???.....


SECONDE CHANCE