Chapitre 25 : l’autre moi
Ecrit par Les stories d'une K-mer
**Clarice**
Moi (m’en roulant au sol) : Elle est là ohhh, mn bébé
est là ohhh (tapant le coffre du cercueil) Ana ? Ana ohh !! Dis-moi
que tu dors ohhh (parlant Medumba) Je fias comment (soulevant mon Kaba)
ehhh !
Les femmes là sont venues me soulever, en m’emmenant je ne
sais où. On a fait sortir le corps, qu’on a directement installé dans le
corbillard en direction du village. J’ai vu un jeune homme discuté avec Emma
donc j me suis approché
Moi (reniflant) : Emma tu viens avec moi dans
corbillard ?
Emma (me fixant) : Ce jeune homme et toi
Moi (le fixant de bas en haut) : Lui qui pour entrer
dans le corbillard de mon enfant ?
Emma (tapotant son épaule) : Lui le père de l’enfant de
ton enfant
Moi (sursautant) :
Emma (me fixant) : Il m’a tout dit Clarice. (regardant
l’assassin) Tu nous laisse une minute ?
Il s’est éloigné
Emma (me
fixant) : Tu dois devoir te contrôler pendant ces obsèques. Il est le père
de ton petit enfant, notre petit enfant que tu le veille ou pas. Ça ne sert à
rien de privilégier ton image à la vie d’un enfant qui n’a pas demander à
naitre. Je ne sais pas ce que tu as raconté à tes copines, mais il mérite
d’entrer dans ce corbillard. I(soufflant) Il s’est occupé d’elle pendant tout
ce temps, et toi (pause)
Moi (enflammée) : Moi quoi ? Moi quoi Emma ?
ce n’est pas lui qui l’a enceinter ? c’était donc à lui de s’en occuper,
et
Emma (me fixant) : Ce n’est ni le lieu , ni le moment
d’avoir cette discussion
Moi (ton dur) : Il n’entre nulle part ! Il
assistera comme personne lambda, un point c’est tout. (m’en allant).
Je les ai laissé là-bas (levant les épaules) je m’en fou de
ce qu’il lui raconte. Ce garçon a tué mon enfant, et il est tout sauf le
bienvenu à ses obsèques. Je suis finalement monté à l’avant avec Chancelline.
On a pleuré pendant tout le trajet. Et une fois au village, c’était parti pour
une autre séance de pleures. Tellement j’ai pleuré que je n’avais plus de voix.
Entre dernière réunion avec les anciens du villages,
quelques rites de purifications, la cuisine pour recevoir le monde qu’il y
avait . Je ne savais plus trop où j’en étais. Le pasteur est venu pour la
veillé le vendredi soir, samedi à 11heures il était encore là. A 13h30 on
mettait Anaïs sous terre (attrapant mon cœur)
Moi (pleurant) : Ana ohh, bye bye ! bye bye
oh !!!! bye bye mon Einstein, Bye bye oh !!!!
J’ai versé la première poignée de terre, suive d’Emma et des
enfants. L’un des oncles d’Emma a ensuite lancé une pierre pour cassé la vitre
(détourant le regard). On a refermé , et je suis allée m’allonger quelque
temps. Dimanche on a fait le tour du deuil, les gens ont encore manger. Le temps de tout nettoyer et tout ranger, on
a quitté le village autour de 18h. (écrasant une larme) Ana est partie.
Autour de minuit, je mettais mon kaba pour rejoindre Emma
sous les draps. Depuis l’échange avec
L’assassin , on ne s’est plus adressé la parole. Chacun gérait ses gens, moi
mes réunions et mes amis, lui les siens. Je n’arrive même pas à concevoir qu’il
lui parle comme si c’était son ami. Au point de vouloir l’inviter dans le
corbillard ? (tapant des mains). Jai ruminé toute la nuit, je n’ai même
pas pu fermer l’œil. Le matin c’est à peine que j’ai fait le petit déjeuné,
beaucoup plus pour mes enfants qui allaient à l’école que pour lui. Une fois la
table dressée, je suis repartir me coucher
Emma (ouvrant la porte) : Tu vas rester ainsi toute la
journée ?
Moi (ouvrant un œil) :
Emma (s’approchant) : Je sais que c’est dur, mais
s’enfermer ne va pas te soulager plus que ça, il faudrait sortir, ne ce est que
pour te changer les idées
Moi (me retournant) : Emma laisse mes oreilles
respirer. Laisse-moi me reposer. (mettant la couverture sur ma tête) Bonne
journée.
Je j’ai entendu murmurer un peu avant de sortir (pouffant).
Il ose me demander de sortir ? Avec le corps que j’ai trimbaler partout
partout. D’abord je suis épuisée, en plus je n’ai pas le moral à sourire aux
gens n’importe comment.
[Ping message]
Jeannette : Clarice, on doit parler
Moi (reposant le téléphone) : Ah, toi aussi, ce n’est
pas la peine de venir me saouler. TSuip.
Celle-là m’écrit déjà comme ça pour me faire un rapport
(soufflant) Je sais ce qui se dit. Tout le monde a vu l’assassin au deuil. Et
comme les gens aiment bien savoir, c’est comme ça qu’ils ont posé les
questions. Et au lieu de fermer son groin qui lui sert de bouche , le conard se
met à brandir sa paternité à tort et à travers. Voilà là que le raconte
commence. Oh Ana est allé vivre la débauche. Oh peut être elle n’a pas
seulement un enfants, oh, oh ! (soufflant) .
Après toute l’image que je me suis battue construire pendant tout ce temps. Me revoilà
la risée de tout le monde. Vous voulez que j’aille à la merci de mes
détraqueurs ? Livrer ma tête sur un plateau ? Leur redonner
l’occasion de se moquer ouvertement de moi ? ça JAMAIS ! je dis bien
JAMAIS ! Je sais déjà ce qui se dit (soufflant) Je sais très bien. Est-ce
que le kongossa dure dehors ? ça finit toujours par retrouver la
concernée.
J’ai fuis mon premier
mariage, j’ai imposé Ana à Emmanuel. Et la contrepartie c’était ma dote, donc
on ne m’a pas doté. Dans tout ça je sacrifie les enfants d’Emma pour envoyer
Ana en Europe. Et comme le fruit ne tombe pas bien loin de l’arbre, la voilà
qui s’en va vivre une vie de débauche, au point d’y laisser sa vie en essayant
d’avorter. Voilà exactement ce qui se dit dehors, exactement. (soufflant) Mon
cœur est encore trop fragile pour supporter cette douleur, trop fragile.
J’ai zappé toutes les venues de l’assassin dans cette
maison. Il s’entête à établir le contact. Seul et Emma et les filles ont son
temps, moi je ne le calcule pas. Des deux visites qu’il a faites, je me suis
arrangée à n’être à aucune. Qu’il comprenne bien que même si Emma l’accepte,
moi je ne l’accepte pas, peu importe la casquette sous laquelle il vient. J’ai continué
à faire la tête à Emme , et à éviter Clarisse, et ce pendant deux bonnes
semaines.
Moi (sortant du lit) :
Emma (se retournant) : Tu comptes finir tes jours à la
maison ? Je te dis juste que ce n’est pas avec un salaire qu’on va tenir à
cette allure. Avec les dépenses engendrées par la deuil, on est tous au
rouge !
Moi (sortant) : Emma ne me fatigue pas
Emma (se levant brusquement) : Ne pas te
fatiguer ? Parce que tu penses être la seule à avoir de la peine ? Tu
penses détenir le monopole de la douleur ? Je te rappelle que Anaïs est
aussi ma fille (pause) étais. Je l’ai élevé, lui donnée l’amour au même titre
que les autres. Toi et moi savons les conditions dans lesquelles je t’ai trouvé
clarisse. Donc n’agit pas comme si la perte de cet enfant n’avait d’effet que
sur toi.
Moi (bouillissant) : Tu connais les 9 mois de douleur
Emma ? Tu sais ce que ça fait de souffrir, crier sur la table ? Tu me
parles de douleur (pouffant)
Emma (en colère) : Arrête-moi ton bruit irréfléchis mon
Dieu. Et pour une fois fais semblant d’utiliser ton cerveau. Il ne s’agit pas
que de toi, le monde ne tourne pas autour de toi, tu n’es pas le nombril du
monde Clarice donc arrête d’agir de la sorte. Toi et moi savons pourquoi tu
traine le pas dans cette maison (avançant vers la sortie) Et je ne suis pas sûr
de supporter ton égocentrisme une seconde de plus.
Moi (le suivant) : ça veut dire quoi Emma ?
Hein ? ça veut dire quoi ? Maintenant que tu t’es débarrassé de mon
enfant tu veux aussi te débarrasser de moi c’est cela, c’est cela ?
Emma (marquant une pause) :
Il m’a dévisager, avant de continuer sa marche pour je ne
sais où. Et depuis il agit à la maison comme ci je n’existais plus. Sa vie
c’est entre ses enfants Laura (17 ans), Derick ( 15 ans) Ange (11 ans) et lui.
J’ai fini par sortir de la maison, pour me rendre à ma part de bureau. C’est à
dire mon comptoir au marché.
Jeannette (arrivant) : eh Cla (entrant) tu as ouvert aujourd’hui ?
Moi (les bras croisé) : comme tu vois
Jeannette : ok, je vois une sœur ici devant je reviens
Moi : humm !
Après une trentaine de minutes elle s’est pointée
Jeannette (me faisant la bise) : ça a l’air d’aller
mieux
Moi (fuyant son regard) : Ah !
Jeannette : tu m’évites clarisse ? Parce que si
c’est le cas je eux toujours partir hein ;
Moi (la regardant) :
Jeannette : Depuis l’enterrement j’ai bien l’impression
que tu m’évite. Si c’est par rapport à ce qui se raconte, moi je..
Moi (la coupant) : Toi quoi ? Donc toi aussi tu
vas croire à tout ce qui se dit ? (jouant la triste) Ana c’est une fille
bien, digne
Jeannette (prenant son téléphone) : Clarisse , à moi
(posant son index sur sa poitrine) à moi tu ne racontes pas les bêtises. Je
t’ai fait confiance, et toi tu t’es payé ma tête (me montrant des photos) Ce
n’est pas ta fille là-bas ? Ce n’est pas son corps comme ça
Clarisse ?
Moi (dégageant le téléphone) : Comment tu as eu
ça ?
Jeannette : Le monde est petit (montrant l’espace entre
ses doigts) petit comme ça. Tu comptais me cacher ça jusqu’à quand ?
Hein ? Jusqu’à quand ? Donc depuis tout ce temps, tu faisais
semblant. N’est-ce pas ? Tu te moquais bien de moi Clarisse. Je croyais
qu’on était amies, mais apparemment pas. Tout ce que tu as fait c’est de
profiter de moi et
Moi (m’ajustant):
Jea : Heureusement que Will a été sage. Il s’est
cherché lui-même. Je n’imagine même pas pour qui je me serais faite passée si
jamais il avait fondé tous ses espoirs sur (pause)
Moi : Sur quoi ? Hein Sur quoi ? Donc ton
fils se jouait de ma fille c’est ça ? Tu es venue me vendre le rêve alors
que ton enfant se cherchait à côté ? (m’ajustant) Donc pendant qu’il
allait se chercher C’est mon Enfant qui allait rester là à l’attendre comme une
idiote n’est-ce pas ? Elle aussi s’est cherchée tu veux quoi ?
Jea : Se chercher tu dis ? Au point d’aménager
chez le gar ? Lui faire un enfants ? Je suis même je suis désolée Clarisse mais elle ne se
cherchait plus, elle s’était trouvée. Et même , elle est la femme ; donc
Moi (lançant la main) : Donc quoi ? Elle doit être
la stupide de l’histoire ? (pause). Si tu es venue me faire le bruit pour
ça pardon tu peux repartir. Et si Ton enfant réclame ses présents je te les enverrais.
Mais de grâce, laisse ma fille se reposer tranquillement.
[Silence]
Jea (rigolant) : C’est toi qui parle de son repos ,
alors que tu es la source même de son départ précipité ? (se levant)
pousser son enfant au suicide, de sur quoi ? enceinte (essayant de sortir)
tu es pathétique Clarisse, je ne te savais pas comme ça
Elle n’a pas eu le
temps de sortir que j’ai bondit sur elle. On s’est copieusement échangé les
coups en se balançant les mots des plus tranchants. Moi je suis en Kaba dont
rien à foutre de si mon corps est dehors. Par contre dans ses grands airs de
fonctionnaires, elle va perdre un tailleur qi doit valoir une fortune. Les gens
du marché sont venus séparé. Si ça n’avait été eux, j’en aurait fini avec sa
vie
Moi (essoufflée) : Tu as ta chance Jeannette, je te
dis. Ta chance (agitant les doigts) Venir jusqu’ici m’accuser de la mort de ma
fille ? Mon bébé ? de quel droit hein ? de quel droit
Jea(mettant sa perruque) : Il n’y a que la vérité qui
blesse clarisse. Il n’y a que ça. Toi-même tu sais ce que tu as dit à l’enfant
là pour la précipiter dans la tombe. Comme tu penses que tout est lié à ton
image (levant les mains) ou c’est même quelle image oh, toi seul t sais
Moi (essayant de l’attraper) : Je ne te permets pas Jeannette.
Ce n’est pas parce que tu as un peu que tu vas te permettre de cracher sur les
gens de la sorte
Jea (pouffant) : comme s’il s’agissait de ça (s’en
allant) Faut te revoir Clarisse. Et grandit un peu
Moi (tordant la bouche) : oui c’est ça !
J’ai arrangé mes cheveux, remis mon foulard avant de
rejoindre ma boutique
Moi : Vous regardez quoi ? Vous ne m’avez jamais
vu ? Tsuipp !
Après le brouhaha, j’ai dû fermer en rejoignant le chez moi.
N’importe quoi. Amie de mes fesses, elle vient m’accuser, carrément
tsuiip !
Emma (entrant brusquement) : Que quoi Clarisse ?
J’entends que quoi ?
Moi (depuis la cuisine) : hopa !
Emma (m’y retrouvant) : Clarisse (s’adossant contre la
porte) Il se passe quoi ? Te battre avec Jeannette ? au marché ?
(mettant la main sur la bouche) Maleh !! c’est arrivé là-bas quand ?
Moi (agitant la louche) Depuis qu’elle dit que c’est moi qui
ai précipité Ana dans la tombe (coulant les larmes) Ma propre fille ?
Comment elle peut penser ça de moi ?
Emma (se redressant) : C’est alors faux ? Tu as
même écouté tout ce que tu lui as dit ? Est-ce qu’on dis ça à une femme
enceinte Clarisse. Tu sais à quelle point tu comptes aux yeux de ton enfant,
mais tu (pause). En tout cas je ne cherche pas l’assassin de cet enfant, mais
je dis juste que tu dois reconsidérer ta position. Elle a un enfant, le sang de
ton sang. Que tu le veilles ou non !
Moi (snif) : l’enfant de la honte ? L’enfant de la
honte Emmanuel ? Tu me parle de quoi ?
Emma (s’en allant) : pfff !!!!
Moi (le suivant) : considérer quelle position
Emmanuel ? Tu sais même ce qui se dit sur nous ? Hien ? Est-ce
que tu sais ? Tout ta part c’est aller de l’avant. Si rien ne va en
arrière tu veux aller de l’avant comment
Emma : c’est tout ça ! les gens les gens !
Mais on s’en fou des gens. Il sont mieux que toi ? que moi ? C’est
quoi cette fixation sur le qu’en dira-t-on ? Hein ? Tu vis ta vie
pour toi ou pour les autres ? Ce sont ces même réflexion qui t’ont
poussées à faires des alliances avec jeannette sans me dire. Aujourd’hui tu ne
payes que les pots cassés de tes décisions. Tout c’est toi, tout c’est toi.
Est-ce qu’à un moment tu t’es demandé ce qu’elle voulait ? Hein. Après
c’est pour te plaindre qu’elle ne t’a rien dit. (soufflant) Qu’est- ce qu’elle
aurait bien pu te dire sachant comment tu es ? Dis-moi.
Moi : Donc tu es d’avis sur ce que les gens racontes
hien ? Donc toi aussi tu penses que c’est de ma faute hein (sniff)
Emma : Arrête de te victimiser, et prend conscience de
tes actes. Tu as même écouté les audios là ? Tu as écouté ça ?
(tapant des mains)
Moi : Parce que tu fouilles maintenant mon
téléphone ?
Emma (prenant place sur le lit) : pas besoin. Je n’en
ai pas eu besoin. (pause) Sache que ce garçon souffre, de la même façon de toi.
En plus de l’absence d’Ana , il doit s’occuper de son enfant. De LEUR enfant. (soufflant)
Moi : Donc vous vous êtes tous ligués contre moi ?
Vous vous êtes entendus pour vous moquer de moi ?
Emma : Tu ramènes tout à toi , pff !! (sortant de
la chambre)
Je suis restée au figée à regarder autour de moi. Les gens
racontes, Emma les suit ? Emma les suit ? (tapant des mains) Ou ce
qu’on raconte sur lui est vrai oh (levant les épaules) je ne sais pas (tordant
la bouche) remettre en question remettre en question. Si tu es déjà allé pacté
pour tuer ma fille dis le moi, pace que je ne comprends pas ce qui peut faire
en sorte que tu tisses les liens d’amitié avec le coupable . Bref, je vais voir
plus clair dans cette histoire, par mes propres moyens !
***Gilles**
De retour de la levée de corps, j’ai passé quelque coup de
fils et est amené Solange pour un diner en amoureux. (pause) Du moins c’est ce
qu’elle croit, elle ne voit en plus rien d’autre que l’homme amoureux qui
serait désormais prête à tout pour elle (rire) Qu’est ce qu’elle est bête. J’ai
désormais un autre moyen de pression sur elle (rire). Tout ça n’est qu’une
histoire bien tissé. Aymar , elle, je me fiche pas mal de ce qu’ils sont ou
peuvent devenir, tout ce que je veux c’est le trône, accéder au sommet et pour
ça, il a fallu que je fasse mes preuves.
Je n’ai pas mis mon propre père six pieds sous terre pour
qu’une femelle, ou une bite comme moi, se mette en travers de mon chemin.
(rire) Vous ne m’avez pas vu venir n’est pas ? Je sais, je suis un très
bon acteur (rire).
De ma relation avec Aymar, jusqu’à mon mariage avec Solange,
en passant par les déclarations d’amour
à Solange, tout ça sont des scènes bien préparées. (sourire dans le
coin), elle est bien loin e se douter ce dans quoi elle a mis les pieds. Si
demain je dois la livrer elle, je le ferrais sans me retenir. Il fallait que je
démontre que j’ai les couilles, eh ben je l’ai fait, j’ai éliminé celui qui
pour eux était important à mes yeux. (touchant mon pied) Ce que je n’avais pas
prévu c’est qu’il me tire un balle dans le pied.
La serveuse : Monsieur, madame (souriante) Vous avez
déjà faits vous choix
Moi (regardant Solange) : à toi bébé
Solange (souriant) : Alors en entrée je prendrais bien
une salade crudité, le plat ce sera un gratin dauphinois, un verre de vin , euh
blanc s’il vous plait
La serveuse : d’accord, vous ne prenez pas de
dessert ?
Solange (souriant) : Euhh un fondant au chocolat s’il
vous plait
La serveuse (souriant) : ‘est noté, et pour
monsieur ?
Moi (la voix grave) : Alor euhh, entrée foi gras, au
plat je prendrais de coquelletttes d’agneau au four, et euhh fromage au dessert
La serveuse : Et Monsieur ne prendra pas de vin ?
Moi (souriant) : Un rouge s’il vous plait, euhh la
bouteille
La serveuse : Bien Monsieur (s’en allant)
Solange : et qu’est-ce qu’on célèbre ?
Moi (heureux) : Un nouveau départ pour tous les deux,
toi et moi
Solange ( à voix basse) : Je te rappelle qu’on a laissé
un (toussant) cadavre à la maison, je ne vois pas en quoi c’est une célébration
Moi (souriant) : ne t’inquiète pas, mes hommes de mains
on tout nettoyé. De la même façon qu’ils ont eu a le faire avec les autres
filles avant toi (la fixant) Tu n’a rien à craindre
Elle n’a rien compris (sourire en coin) Elle ne comprends
d’ailleurs jamais rien. Mis a part son bruit qu’elle fait à tout va. En tout
cas cela m’a aider à profiler un plan digne de ce nom, et voilà Aymar est
hors-jeu, en plus je grimpe dans la logue (sourire), je finirais par y arriver.