Les chroniques de Saint Daniel

 

Titre : SECRET du CŒUR

 

Auteur : Saint Daniel

 

Chapitre 26

 

Lucas et Amélie se rendent chez la famille de Lucas. En arrivant, ils sont accueillis par une atmosphère lourde et solennelle. La maison est remplie de membres de la famille, tous réunis pour discuter des arrangements funéraires.

     

Lucas : Merci d'être venue avec moi, Amélie. Ta présence me réconforte.

 

Amélie : Je suis là pour toi, Lucas. Toujours.

     

Ils entrent dans le salon où les visages sont graves. La mère de Lucas, assise au centre, a les yeux rouges de pleurs. Sa cousine Marie, les accueille avec un faible sourire.

     

Marie : Lucas, tu es enfin là. Nous avons besoin de toi pour prendre des décisions.

 

Lucas : Je sais, Marie. Je suis là pour aider.

     

La famille commence à discuter des arrangements. Ils parlent du service funéraire, des fleurs, de la musique et des discours. Lucas écoute en silence, le visage tendu. À plusieurs reprises, sa mère tente de prendre sa main, mais il la retire.

     

Mère : Lucas, je sais que c'est difficile pour toi. Mais nous devons rester unis en ce moment.

 

Lucas : Je suis ici, maman. Mais ça ne change rien à ce qui s'est passé entre nous.

     

Amélie observe la dynamique familiale avec attention. Elle voit la douleur et la tension entre Lucas et sa mère, et elle décide d'intervenir.

     

Amélie : Lucas, peut-être que c'est le moment de pardonner. Pour ton père. Pour toi.

     

Lucas reste silencieux, les yeux fixés sur le sol. Après plusieurs heures de discussion, la famille commence à se disperser. Lucas et Amélie restent dans le salon. Amélie prend doucement la main de Lucas.

     

Amélie : Lucas, je sais que c'est dur. Mais la rancune ne te mènera nulle part. Ta mère a fait des erreurs, tout comme nous tous. Mais c'est ta famille. Vous avez besoin les uns des autres.

 

Lucas : Je sais, Amélie. Je sais. Mais je ne peux oublier tout ce qu’elle a fait.

     

Lucas se lève et se dirige vers sa mère, toujours assise au centre du salon. Il prend une profonde inspiration et s'agenouille devant elle.

     

Lucas : Maman, je suis désolé pour tout ce que j'ai dit et fait. Je suis en colère, mais je ne veux pas te perdre aussi.

 

Mère : Oh, mon fils. Je suis tellement désolée pour tout. Nous devons rester unis.

     

Après la réunion, Lucas et Amélie rentrent chez Lucas. Et là Lucas s’en va chercher une bouteille d’alcool. Il met de la glace dans du verre et se serre avant de venir retrouver Amélie qui s’est assise dans le canapé en train de se masser les pieds.

     

Lucas : Merci, Amélie. Merci de m'avoir poussé à faire le bon choix.

 

Amélie : C'est ce que font les amis. Nous nous soutenons les uns les autres.

     

En début de soirée, Amélie et Lucas décident de sortir pour se détendre un peu après une journée chargée d’émotions. Ils se rendent à une place animée de la ville, un lieu où Lucas aime aller pour se déconnecter de la pression de sa carrière et des attentes de sa famille. La place est bordée de cafés et de boutiques, avec une fontaine au centre où les enfants jouent et les couples se promènent.

     

Lucas : Merci de m’avoir amené ici, Amélie. J’avais vraiment besoin de respirer un peu.

Amélie : Je savais que cet endroit te ferait du bien. Tu as besoin de temps pour toi, loin de tout ça.

     

Ils s'assoient sur un banc près de la fontaine, regardant les gens passer. L'atmosphère est détendue et chaleureuse, une bouffée d'air frais après les tensions de la journée.

 

 

 

Lucas : C’est drôle, tu sais. En grandissant, je pensais toujours que mon père serait là pour toujours. Maintenant qu’il est parti, je réalise à quel point il était important pour moi.

 

Amélie : J’ignore comment va mes parents, mais j’entends et j’admets que la perte d'un parent est toujours difficile. Mais tu as encore ta mère et ta sœur. Ils ont besoin de toi autant que tu as besoin d'eux.

 

Lucas : Oui, tu as raison. J'ai passé tellement de temps à être en colère que j'ai oublié ce qui est vraiment important.

 

Amélie : C'est bien que tu sois là pour eux maintenant. Vous avez tous besoin de vous soutenir mutuellement.

   

 

Ils décident de se promener autour de la place, s’arrêtant de temps en temps pour regarder les vitrines des boutiques. Lucas semble plus détendu, ses épaules moins tendues, et un sourire commence à se dessiner sur son visage.

     

Lucas : C’est agréable de se promener comme ça, sans pression. Juste profiter du moment.

 

Amélie : C’est ce dont tu as besoin. De temps en temps, il faut s’éloigner de tout ça et simplement vivre.

     

Ils s'assoient à la terrasse d'un café et commandent des boissons. Lucas observe les gens autour de lui, les rires et les conversations, et se sent un peu plus léger.

 

 

 

Lucas : Tu sais, Amélie, j’ai beaucoup réfléchi à ce que Sandra a dit. Peut-être qu’elle a raison. Peut-être qu’il est temps de laisser le passé au passé.

 

Amélie : C’est un bon début, Lucas. Pardonner, c’est libérer son cœur de la douleur. Ça ne veut pas dire oublier, mais ça permet d’avancer.

     

Lucas acquiesce, pensif. Ils passent encore quelques heures à profiter de la soirée, discutant de tout et de rien, savourant simplement le fait d'être ensemble sans les lourdes responsabilités qui pèsent sur leurs épaules.

   

De retour à la maison familiale, Lucas semble plus serein. Il remercie Amélie pour la soirée et exprime sa gratitude pour sa présence à ses côtés.

     

Lucas : Merci pour tout, Amélie. Tu es une vraie amie, et je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

 

Amélie : Je serai toujours là pour toi, Lucas. Nous sommes une famille, d’une certaine manière.

     

Ils se séparent pour la nuit, chacun retournant dans sa chambre. Les jours suivants sont consacrés aux préparatifs pour les funérailles. Lucas, avec le soutien d’Amélie, travaille avec sa famille pour organiser une cérémonie qui honore la mémoire de son père. La tension avec sa mère diminue peu à peu, et ils commencent à reconstruire leur relation, un pas à la fois.

     

Mère : Lucas, je suis tellement fière de toi. Ton père aurait été fier aussi.

 

Lucas : Merci, maman. Je veux juste faire ce qui est juste pour lui et pour nous.

     

Le jour des funérailles arrive avec une atmosphère lourde de tristesse et de réflexion. Lucas, habillé en noir, se tient à l'avant de la maison familiale, accueillant les membres de la famille et les amis venus rendre hommage à son père. Amélie, à ses côtés, offre un soutien silencieux mais constant.

     

Lucas : Merci d'être venu, vraiment. Ça compte beaucoup pour nous.

     

Les visiteurs offrent leurs condoléances, partageant des souvenirs et des histoires sur le père de Lucas. La maison est remplie de murmures doux et de larmes discrètes, chacun respectant le moment de deuil.

 

La cérémonie se tient dans une église locale. Lucas et sa famille se placent à l'avant, écoutant les discours et les hommages rendus à son père. Amélie reste proche, tenant discrètement la main de Lucas pour le soutenir.

     

Prêtre : Aujourd'hui, nous célébrons la vie de cet homme qui a touché tant de vies par sa gentillesse et sa sagesse. Son héritage vivra à travers ses enfants et tous ceux qui ont eu la chance de le connaître.

     

Après les discours, il y a un moment de silence. Lucas se lève pour dire quelques mots. Sa voix tremble légèrement, mais il parle avec une sincérité touchante.

     

Lucas : Mon père était un homme extraordinaire. Il m'a appris tant de choses, pas seulement par ses mots, mais par ses actions. Aujourd'hui, je réalise à quel point il était important dans ma vie. Je promets de faire de mon mieux pour honorer sa mémoire…

     

Des larmes coulent sur les joues de Lucas alors qu'il parle. Amélie sent son cœur se serrer en voyant la douleur de son ami, mais aussi la force qu'il montre en ce moment difficile.

 

Après la cérémonie à l'église, tout le monde se rend au cimetière pour l'inhumation. Lucas marche lentement derrière le cercueil, soutenu par sa mère et sa cousine Marie. Amélie et Sandra suivent de près, prêtes à offrir leur soutien.

     

Lucas : Repose en paix, papa. Tu nous manqueras toujours.

       

La terre est doucement jetée sur le cercueil, un dernier adieu symbolique. Les membres de la famille et les amis s'embrassent, partagent des mots de réconfort et des promesses de soutien continu.

   

De retour à la maison, la famille et les amis se réunissent pour un repas. L'atmosphère est plus légère, bien que toujours marquée par la tristesse. Lucas se sent entouré d'amour et de soutien.

     

Mère : Merci à tous d'être ici aujourd'hui. Votre présence signifie beaucoup pour nous.

 

Amélie : Lucas, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Toujours.

 

Lucas : Merci, Amélie. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

     

Alors que la soirée avance, Lucas trouve un moment pour parler en privé avec Amélie.

     

Lucas : Cette journée a été difficile, mais elle m'a aussi ouvert les yeux. Je veux vraiment réparer les choses avec ma famille, et aussi avec toi.

 

Amélie : Je suis là pour toi, Lucas. Nous allons traverser ça ensemble.

     

Le lendemain, Lucas et Amélie passent la journée à aider la famille à ranger et à organiser les affaires du père de Lucas. Chaque objet, chaque photo, chaque souvenir est un rappel de la vie riche et aimante qu'il a menée.

     

Amélie : Ton père était vraiment un homme incroyable. Il a laissé un grand héritage.

 

Lucas : Oui, il l'était. Je suis déterminé à faire en sorte que son héritage continue de vivre à travers nous.

 

À suivre…

 

Chapitre 27

            

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Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel.

 

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