Chapitre 26
Ecrit par Sandy's Aby's
Célia MIKALA
J’ai avalé quatre gélules de Céline féline 100% bio (aphrodisiaque) au lieu de deux par jour pour me mettre en condition et démarrer au quart de tour lorsque je serai avec JUSTE.
J’ai envie que mon désir soit décuplé.
Sauf que je ne m’attendais pas à ce que les effets se pointent si rapidement !
Ouf !
Je respire, les yeux levés au ciel, les mains posées sur le volant de ma voiture, pour essayer de me calmer.
Arrivé devant son portail, je claxonnais, m’efforçant à ne pas laisser paraître ma gêne.
Le gardien lorgna par le judas qu’il referma avant d’ouvrir complètement le portail.
Je garais mon véhicule à l’intérieur et en descendit.
Le gardien (poliment) : Bonjour madame.
Moi (retirant ma ray-ban) : Bonjour Mohamed !
De ma main, j’essuyais une sueur imaginaire.
Ton patron est là ? demandais-je impatiente.
Mohamed (refermant le portail) : Patron est sur le départ !
Off
Hein ???
Moi (je m’empressais de monter les marches) : Ok je vais le trouver !
Je franchissais ainsi la terrasse lorsqu’il s’apprêtait à sortir un petit traulet en main et de sa main libre, il manipulait son téléphone.
Moi (m’arrêtant net) : JUSTE ?!
Juste (levant la tête) : Bonjour Célia ! Fit-il sans arrêté de marcher le regard neutre.
Il n’a pas l’air dans son assiette mais peu importe, je suis venue pour un but et je me dois de l’accomplir sinon j’aurai de gros souci dans quelques heures.
Moi (le fixant) : Où vas-tu ? demandais-je en me retournant car il venait de passer près de moi.
Juste (en face de moi) : Je prends l’avion dans quelques heures donc, je fais rapidement un saut par le bureau pour boucler quelques dossiers en attendant l’heure.
Moi (me rapprochant de lui en manipulant son polo) : Et moi qui suis venue te voir ? Passer du temps avec toi ? fis-je la sensualité dans la voix.
Juste (surpris) : Ce sera une prochaine fois alors ! fit-il en reculant d’un pas.
Quoi ???
Il n’est pas sérieux j’espère ! pensais-je intérieurement.
Moi (insistante) : JUSTE, tu ne peux pas m’abandonner comme ça quand même ! Soit gentil. Je suis venu te voir, accorde-moi au moins une heure ! Dis-je en accompagnant mes mots de gestes.
Juste (soutenant mon regard) : Ok, monte dans ton véhicule et suis-moi pour le bureau mais sache que j’aurai le nez dans mes dossiers !
Je m’approchais de lui et posais mes mains sur son torse pour l’empêcher de faire un pas de plus.
Juste (retirant lentement mes mains de sa poitrine) : Ecoute, je cour après le temps et vraiment c’est ma boite, mes employés en outre, mon avenir qui est en jeu.
Moi (ignorant tout ce qu’il me dit) : Tu y vas pour combien de jours ?
Juste (une main sur la hanche et l’autre sur le front) : Je ne sais pas encore !
Moi (suppliante) : Alors, emmène-moi avec toi !
Juste (soupira) : Célia, tu es une femme mariée. Fit-il en prenant son traulet.
Moi (me rapprochant d’avantage) : Je m’en fous, je te veux, je ne peux plus supporter. Crois-moi, j’ai trop envie de toi s’il te plaît accorde moi cinq minutes au moins juste pour me calmer ! dis-je en posant mes mains sur ses épaules.
Je sentais le désir au plus haut point que j’aurai souhaité qu’il me prenne là sans hésiter.
Je me cramponnais à lui alors qu’il lâchait son traulet, je commençai à le coller en me comportant comme une personne ivre de désir.
Il essayait de me repousser sans trop me brusquer pour ne pas me faire mal sauf que moi j’en profitais pour parsemer son cou de baisers brulants en léchant le lobe de son oreille.
D’un geste dur mais non violent, Juste me saisis par les bras alors que je venais d’effleurer son engin que je sentis se dresser.
La preuve que je lui faisais de l’effet.
Juste (furieux) : Mais bon sang qu’est-ce qui t’arrive ?
Il tint fermement mes poignets dans une seule de ses mains m’intimant de ne plus faire des mouvements.
Je me mis à rire aux éclats en basculant ma tête en arrière, contre son torse.
Juste serra plus fort ce qui me fit pousser un petit cri.
Juste (derrière moi) : Je vais te relâcher d’un moment à l’autre, calme-toi et surtout ressaisi toi ! Tu vas tranquillement entrer dans le salon et t’assoir.
Je ne sais pas ce que tu as ingurgité ce matin mais ne refait plus jamais ça surtout si tu viens chez moi.
Moi (me tordant de douleur) : Je te jure que je veux de toi s’il te plaît, ne me laisse pas comme ça. Je suis EXCITER ! hurlais-je de rage.
Juste (hurlant) : MOHAMED !!!
Mohamed accouru et grimpa les marches du perron puis nous retrouva devant la porte centrale.
J’étais toujours emprisonné par sa main et je riais aux éclats sans savoir pourquoi.
Je crois qu’il a autant envie de moi que moi de lui !
Mohamed : Patron ?
Juste (calmement) : Prenez mon traulet et embarquez-le puis revenez !
S’il fait partir son traulet c’est déjà une bonne nouvelle.
Mohamed revint sur ses pas en attendant sa deuxième mission.
Juste (s’adressant à lui) : Viens, tu la retiendras pendant que je m’éloigne de la concession et ne la laisse pas passer tant que je ne suis pas assez loin.
Non ! pas ça ! me dis-je intérieurement
Je me débattais de toutes mes forces pour quitter de son emprise alors que le Gardien me tint à son tour.
Je réussis à pivoter et m’échapper mais hélas, c’était sans compter la rapidité de son cher gardien, d’un pas agile il me rattrapa et me saisis par les bras, puis, entoura ma taille de ses bras.
Moi (hurlant) : LACHE MOI SALE NEGRE ! LACHE MOIIIIIII.
J’entendis le véhicule de Juste démarrer et s’en aller.
Quel salop !!!
Graziella OKOME MBA,
[Sonnerie de téléphone]
Je cherchais de la main mon portable en tâtonnant. Puis je le sentis du bout des doigts. Je pris le portable et porta à mon oreille.
Moi (la voix ensommeillée) : Allô !
Samuel : Bébé ?
Moi (me retournant sur le lit) : Oui mon trésor ! Dis-je les yeux fermés.
Samuel : Qu’as-tu prévu ces trois prochains jours ?
Moi (fixant le plafond) : Rien honey !
Samuel : Ok ! Je veux que tu m’accompagnes à Oyem !
Moi (me redressant soudainement) : Oyem ! Euh … Bien sûr mon trésor ! Fis-je excitée comme une puce.
Samuel : Demain six heure tapante ?
Moi (souriante) : Pas de soucis bébé … euh dis-moi, qui va-ton rendre visite ?
Samuel : C’est une surprise ma chère, ne soit pas si curieuse.
Moi (levant les yeux au plafond) : Oook je vois ! J’aurai bien voulu passer la nuit avec toi mais bon comme on sera ensemble les prochains jours, ça va !
Samuel : Ne t’inquiète pas. Sache que j’ai maintenant deux foyers, enfin presque, et tu es la deuxième si jamais je t’épouse…
Moi (l’interrompant) : ce sera le cas je suis confiante.
Samuel (amusé) : Oui se sera certainement le cas on verra bien. Ce que je voulais dire avant que tu ne m’interrompes, c’est que tu dois savoir ta position et t’y conformer !
Ma femme ne sera jamais ta rivale, ce que je veux dire c’est juste qu’elle reste la première place et personne ne l’enlèvera de là même pas toi.
En plus je ne te permettrais jamais de lui manquer de respect.
Ces paroles avaient le don de me faire plaisir mais en même temps, de plus me blesser qu’autre chose.
Off.
Et puis quoi ?
N’a-t-on jamais vu une tchiza qui prend la première place dans le cœur d’un homme ?
Moi OKOME je ne me limiterai jamais à la 2ème place, c’est que je ne m’appelle plus OKOME.
Moi : Ok ! fis-je tristement.
Samuel : Ok au moins les choses sont claires. Bref
Comment te sens-tu ?
Moi (la tristesse dans la voix) : Mieux mais triste !
Samuel : Tu te sentiras bien mieux encore, lorsqu’on sera à Oyem.
Je plaçais ma taie d’oreiller derrière mon dos et m’allongeais en croisant mes jambes.
Moi (triste) : Si tu le dis !
Samuel : Je te rappelle ce soir, j’ai quelqu’un qui cogne à ma porte.
Moi : Ok ! Bon travail chéri !
Samuel : Merci bisou, et surtout ne soit pas triste.
Clic.
Je me levais du lit, me plaçais à quatre pattes sur le sol, puis, tirais mon mini traulet qui se trouvait sous le lit.
Toujours à genou, j’ouvris le traulet, il y avait quelques vêtements, deux robes qui ne m’allait plus.
Je les retirais, me levais pour prendre d’autres vêtements pour le voyage avec mes nouveaux sous vêtement que je venais d’acheter. J’allais enfin pouvoir les inaugurer.
C’est à ce moment précis qu’Helena fit irruption dans ma chambre.
Helena (poussant la porte) : Hello OKOME MBA !
Je venais déjà te réveiller !
Elle prit place sur le lit, pendant que je faisais des va et vient, remplissant ma valise de linge et tout ce qui pourra servir. Il faudra que je sorte le grand jeu.
Helena (croisant ses jambes) : Tu vas où ?
Moi (devant mon placard) : Je vais en voyage avec Sam !
Helena (écarquillant les yeux) : Mais dis donc, vous ne blaguez plus !
Il se peut qu’il aille te présenter à ses parents madame !
Moi (tournant la tête vers elle) : J’ai pensé à la même chose !
Helena (tapotant sur son tissage, sur la tête) : Ça veut dire que le mariage est proche !
Moi (prenant une robe dans le placard) : Bien sûr !
Helena (posant sa main sur sa cuisse) : T’a de la chance alors !
Moi (la fixant, un sourire aux lèvres) : …
Nouna (entrant à son tour) : Bonjour les filles !
Helena (se tournant vers elle) : Salut MAPESSI !
Moi (pliant la robe) : Coucou Nouna !
Nouna (tirant la chaise jusqu’à nous) : J’ai à vous parler !
Helena (curieuse) : Eh bien, vas-y !
Moi : …
Nouna (raclant la gorge) : Tout à l’heure, Martin m’a dit que sa belle-mère l’a appelé et qu’elle voudrait qu’il se rende à une réunion chez eux !
Moi (la fixant) : Mais où est le problème ? La questionnais-je sans pourtant comprendre où elle voulait en venir.
Nouna (baissant les yeux) : Pour moi, ça ne sent pas très bon ! Il se pourrais qu’elle revienne avec lui. Celia ne rentrait plus chez elle et j’avais le champ libre mais si elle rentre… je ne sais pas trop !
Helena (le regard franchement moqueur) : Bah oui ! Ce qui est sûr, ils lui diront de venir chercher sa femme ! fini la fête, le chat sera de retour, et les souris dans leurs trous ! dit-elle avant d’éclater de rire.
Moi (sur le ton d’un reproche) : MAGUISSET, ne soit pas si méchante !
Helena (levant ses mains) : Qu’ai-je dis de mal ?
Moi (me tournant vers Nouna) : Ma Nouna, ne t’inquiète pas pour ça ! Tant qu’il maintien votre relation… eh bien… C’est en bonne voie.
Donne du meilleur de toi, ça va finir par payer.
Nouna (pas si rassurée) : Ok !
Helena (se levant) : Moi pour le moment, je pense à autre chose, je suis libre de faire ce que je veux, et même m’envoyer en l’air avec qui je veux !
Moi (la fixant) : Ah oui mais, tu ne comptes pas retourner avec Armand ?
Helena (furieuse) : Je ne voudrais plus entendre parler de ce prénom dit-elle avant de s’en aller.
Nouna et moi nous regardons hébétées.
Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.
Il est presque seize heures à ma montre et l’envie de voir JUSTE me prend soudainement.
Depuis la dernière fois, je ne l’ai plus revu et il ne répond à aucun de mes messages.
Je pris mon sac, mes clés de voiture et je filais pour le bureau de Juste.
Moi (à maman) : Maman, j’y vais.
Je fais vite un tour au bureau d’un ami à moi.
Maman : Ok mais les enfants ?
Moi (stoppant net) : J’avais complètement oublié dis-je la main sur le front les yeux fermés !
Maman : …
Moi : Maman pardon appelle la Keke pour qu’elle aille les prendre, elle les emmène ici, s’il te plaît !
[Sonnerie de téléphone]
Moi (enfonçant mes écouteurs) : Bonsoir monsieur mon mari !
Samuel : Bonsoir madame ma femme !
Ça va ?
Moi (fixant maman) : ça peut aller !
Samuel : Je viens de récupérer les enfants …
Moi(soulagée) : Ouf ! Merci
Ça me laisse le temps d’aller… euh…à mon entretient.
Samuel : Ok … en fait je disais qu’on se rend à Life by Mayena manger un bout comme je voyage demain pour Oyem.
Moi (posant mon sac à main sur l’une des table) : Quoi ???
Tu voyages demain et c’est maintenant que tu m’informes ?
Mais franchement Samuel !
Samuel : Attention à ce que tu vas dire mon amour, tu es sur haut-parleur !
Moi (ironisant) : Ah d’accord, tu as préparé ton coup alors ! dis-je avec sarcasme.
Parfait !
Puisque c’est une information, tu pars pour combien de temps si c’est possible de savoir ?
Samuel : Normalement trois jours ! Tu sais avec les parents on ne sait pas trop…
Moi : Au fait je pourrais au moins t’accompagner… non ?
Samuel (le ton gêné) : Euh … en fait… Je me suis dit que tu as du boulot et je n’ai réservé qu’un seul billet.
Moi (le rire nerveux) : Oh ! Je vois ! Madame sera là !
Bref… on se voit se soir.
Clic
Je raccrochais furieuse.
Moi (à maman) : Samuel voyage demain.
Maman : Tchouo ! Il voyage encore !
Moi (soupirant) : Ah maman, la petite fille là me tape sur le système. J’espère que mon plant va marcher.
[Prenant à nouveau mon sac en rangeant mes écouteurs] connaissant Samuel s’il revient ici et qu’il reste le même après ce que je lui ait réservé, considerez qu’elle l’a fétiché !
Dorothée : Harmonie, courage ! dit-elle en me fixant avec pitié.
Moi : Merci Dorothy, j’y vais.
Je pari que Samuel va avec cette idiote à Oyem je ne sais plus quoi faire j’essaie de prier même si ce n’est pas vraiment ça !
Bref il faut que je voie JUSTE.
J’ouvre la portière de ma voiture et je grimpe pour prendre place sur le siège du conducteur.
Direction le bureau de JUSTE.
****
Moi (sourire aux lèvres) : Bonjour Anabelle !
Tu sais si ton patron est là ! Fis-je m’adressant à la réceptionniste.
Anabelle (souriante) : Oui madame Harmonie ! J’envoie un Skype à mademoiselle Lorna pour la prévenir…
Moi (l’interrompant) : Non ce ne sera pas nécessaire ! je… enfin, c’est une surprise !
Mentais-je pour ne pas avoir à me coltiner cette secrétaire de pacotille à l’étage !
Je pris l’ascenseur pour le deuxième étage.
Anabelle qui, jadis me prenait pour sa rivale est devenu une alliée, je ne sais pas trop ce qui s’est passé mais bon, pff !
Les porte de l’ascenseur s’ouvrirent sur Lorna qui, je crois, se rendait au rez-de-chaussée.
Elle s’arrêta net et me fixa surprise de me voir sans avoir été annoncé !
Lorna (me fusillant du regard) : …
Moi (souriante) : Ne t’en fait pas c’est une surprise ! dis-je en murmurant.
Elle me déteste certainement et si elle avait la possibilité elle m’aurait mise à la porte.
Elle entra dans l’ascenseur hésitante, son regard soupçonneux me détaille.
Moi (me tournant afin d’être face à elle) : Ne t’inquiète pas annonçais-je pendant que les portes de l’ascenseur se refermaient sur elle.
Je me retournais, soupira et me dirigea vers le bureau de JUSTE avec entrain.
Je cogne, aucune réponse, je cogne à nouveau.
Et là, je peux entendre le bruit d’une chaise qui grince enfin, la porte s’ouvre sur Juste.
Il mit un moment à réagir, puis, il s’avança et me pris dans ses bras en me serrant très fort.
Moi (Un regard circulaire dans la salle, par-dessus son épaule) : Bonjour ! caressant son dos lentement.
Lui (se détachant de moi) : Bonjour !
Ça me fait du bien de te voir !
Moi (le fixant) : Et moi donc !
Il s’effaça et j’entrais dans son bureau, il ferma la porte derrière lui.
Juste (sceptique, le doigt pointé vers la porte) : Tu sais où est passé Lorna ?
Moi (tirant le fauteuil vers moi) : Elle montait dans l’ascenseur lorsque j’en descendais.
Juste (se dirigeant vers moi) : Et elle a jugé bon de ne pas m’informer de ton arrivé ?
Moi (prenant conscience) : Oh non ce n’est pas ça, c’est moi qui ai tout manigancer depuis le rez-de-chaussée, ne lui en tient pas rigueur s’il te plaît.
Juste (les mains en poche surement pour éviter de me toucher) : Tu te souviens au moins que c’est difficile pour moi … bref
Que me vaut l’honneur de ta visite ?
Moi (le fixant) : Tu me manques !
Juste (surpris) : ...
Voyant qu’il ne répondait pas, je fis quelques pas vers lui.
J’étais si proche que je pouvais ressentir son souffle sur ma peau.
Comme par instinct, nos regards se croisèrent intensément.
Du bout de mes lèvres, je déposais un baiser léger sur les siennes sans qu’il ne réagisse pour autant.
Juste (les yeux fermés) : Harmonie, tu sais très bien que je suis faible en ce moment, [ouvrant lentement les yeux] pourquoi me provoques-tu ?
Dit-il lentement la voix enrouée par l’émotion.
Mes yeux faisaient des allers-retours de lui à mes doigts que je triturais sans arrêt.
Il caressa mes cheveux, puis ma joue avant de déposer un baiser doux et fiévreux sur ma tempe.
Je frémis au contact.
Il colla ensuite son front au mien en fermant les yeux pendant quelques minutes, il se retenait de toutes ses forces car le désir était palpable.
La seconde d’après, il s’éloigna de moi en allant vers son bureau ranger ses dossiers.
Juste (penché sur son bureau) : Tu ferais mieux de t’en aller s’il te plaît, sinon je ne répondrais plus de moi et je n’ai pas envie d’en arriver là !
Je remarquais, en me rapprochant de lui un sac à dos posé sur une chaise près de lui, il fourrait des documents à l’intérieur.
Moi (m’appuyant sur un fauteuil) : Tu voyages ?
JUSTE (leva les yeux vers moi) : Euh… non, je les envoie à un fournisseur !
Dit-il en se replongeant à nouveau dans sa paperasse.
Il mentait certainement !
Je me rapproche de lui, prenant une inspiration en lui faisant face, ce qui l’obligea à stopper ce qu’il faisait.
Moi (me dirigeant lentement vers lui) : JUSTE, je sais que… c’est mal ce que je m’apprête à faire mais je veux être sûr de ce que je ressens pour toi !
Ne me repousse pas s’il te plaît ! dis-je en jouant avec le rebord de mon tee-shirt pour cacher ma culpabilité.
Juste (me dévorant des yeux) : S’il te plaît ne fait pas ça, Princesse !
C’est un supplice de me contenir de ne pas te sauter dessus, comprend moi ! Dit-il le regard suppliant.
Mais je suis bien décidée et rien ne m’arrêtera.
Je m’avançais vers lui jusqu’à être tout près.
J’étais suis si proche de lui que des frissons me parcouraient l’échigne, tout en moi le réclamais mais il restais figé, le regard chargé de désir et de crainte, toujours plongé dans le mien.
Avec tendresse, je caressais son bras, pour ensuite me hisser lentement sur la pointe des pieds et poser un baiser passionné sur ses lèvres, il frémit au contact mais ne réagit toujours pas, ses lèvres s’entrouvrirent lentement.
Pourquoi lutte-t-il alors que je peux ressentir le désir dans son regard ?
Je l’attrapais par la taille, il se laissa faire et je l’embrassais avidement, ses lèvres bougèrent enfin et il répondit passionnément à mon baiser en prenant ma nuque dans la paume de sa main pour approfondir le baiser.
Le temps s'arrêta, il n'y avait que lui et moi.
Alors que les battements nos cœurs s’intensifiaient, il me souleva délicatement, j’entourai mes jambes autour de sa taille et il me posa sur sa table et se remis à m’embrasser.
Il sent bon, je croix que ce parfum m’enivre.
Ses mains s’immiscèrent déjà sur ma poitrine. À ce contact, je frémis et les pointes de mes seins se dressèrent instinctivement.
A suivre...