Chapitre 26 : Les jeux sont ouverts

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 26 : Les jeux sont ouverts

****Jamila****

Demain Tariq moi rentrons retrouver les enfants, Ma’a et Samia j’ai hâte. Cette semaine avec Tariq a été magique complètement inédit pour moi. Et je ne parle pas que du sexe mais de ce quelque chose en plus qui s’est rajouté à notre relation. Ce petit plus me permet de savoir qu’il est troublé, que malgré le bonheur d’être ensemble à parler, bien manger, discuter il n’est pas tranquille. En me rapprochant plus intimement de lui j’ai constaté que mon mari est toujours sur ses garde. Très observateur. Mais ces derniers jours il l’est encore plus que d’habitude en plus de ne pas beaucoup dormir. À chaque fois qu’il ne se croit pas observer par moi je le trouve silencieux et pensif. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai eu l’impression qu’il voulait me dire quelque chose mais qu’au final il dit autre chose. Je me suis dit que j’allais attendre, qu’il me parlerais quand il serait prêt. Mais voilà on rentre bientôt et il ne m’as toujours rien dit. Je fais tout pour ne pas m’inquiète, ne pas douter. J’essaie de ne pas me dire qu’il ne me trouve peut-être pas aussi spéciale que ça. Que comparer à son ex-femme je ne dois pas faire le poids. Qui pourrait d’ailleurs rivalisé avec une morte ?

****Tariq****

Nos bagages sont fait encore un dernier repas et on pourra rentre. Je sais que j’aurais dû parlé à Jamila mais pour lui dire quoi exactement ? Que ma femme supposé morte ne l’est pas ? Que je ne suis pas le père biologique des jumeaux ? Que je l’ai payé pour qu’elle s’éloigne ? Que je suis toujours officiellement marié ? Non je dois contact avec Asma pour finalise le divorce. Ça ne devra pas être compliqué vu le temps qu’on a passé séparé. Quand j’aurais règle ça je pourrais l’informé tout lui expliqué en espérant qu’elle comprenne. Je ne sais pas ce que je ressens exactement pour elle mais je ne veux ni la perdre ni la décevoir.

Quelques heures plus tard nous sommes sur la route j’ai allumé mon téléphone que j’avais éteint pour la durée de notre séjour mais je l’ai laissé sur mode avion je voulais profiter le plus longtemps possible de ces moments avec Jamila. Elle ne m’a d’ailleurs toujours pas tout dit qu’elle est le travail elle fait pour Yaya. C’est tout ce qu’elle d’ailleurs voulu me dire. Je tourne la tête pour l’observe elle a l’air sereine mais je sais qu’elle a remarqué mon attitude pour le moins perturbe mais je ne peux encore rien lui dire. « Chérie … » Elle ne m’écoute pas, je dois lui toucher le genoux pour qu’elle réagisse « hé toi ! »

« Hé »

« Tu as la tête où ? »

Elle souris : « Ici. »

« Ok. Attrape mon téléphone et déactive le mode avion. »

À l’instant où elle le fait il commence à vibre de manière folle.

« Waouh » s’écrie-t-elle

« trente-deux appels, vingt-sept messages, dix-huit mails… Hum il y a quelqu’un qui veut vraiment te joindre. »

Quand elle a commencé à énoncer le nombre d’appels, de sms que j’avais reçus j’ai brusquement freiné. Bien sûr ça crée une cacophonie sans nom sur la route, j’ai dû me garé correctement avant de lui prendre mon téléphone des mains. Yaya est celui qui a essayé de me joindre et vu le nombre d’appels et de sms ça doit être tés grave. Le dénier date de quelques minutes. Je relance immédiatement l’appel, il décroche à la première sonnerie.

« Enfin. »

« Salam à toi aussi » j’essaie d’être relax pour ne pas inquiète Jamila, ça pourrait être à propos d’un contrat pour l’agence. Encore une chose qu’elle ne sait pas.

« On doit parler ça urge. » son ton n’as rien de calme ce qui a le don de tout suite me faire peur. Yaya est en dehors de moi la seule personne que je connaisse qui jamais ne paniqué surtout pas au téléphone. « Tu peux parler »

« Pas vraiment. » j’évite de regarde vers Jamila pour ne pas attirer son attention.

« Ok, vous arrivez à quel heure ? »

« Vers, 17H00 mais dit moi. » Mon ton n’admet pas de réplique.

« Asma est de retour. Et elle complote avec Arouna. » Comment est-il au courant ?

Je ferme les yeux pour calme la monté de rage qui m’envahi avant de poursuivre. « Je veux un compte rendu à la minute ou j’arrive. Garde un œil sur elle. »

Au lieu de me répondre ok, il reste silencieux. « Yaya ? »

« J’ai perdu le contact visuel, il y a vingt-quatre heures. » Dans un murmure. « Je ne sais pas où elle est… Désole. »

Merde. « Les enfants…  Place quelqu’un chez moi »

« Déjà fait. »

« Ok je fais au plutôt. »

Je raccroche et démarre en trombe. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète et au final c’est raté. Je lui promets de tout lui expliqué plus tard ce qui ne me permet que de gagne un peu de temps. Je ne sais pas ce que prépare Asma et Arouna mais ils n’ont pas intérêt à s’en prendre à ma famille. Désole Pa’a j’ai fait à ta manière mais ils ne comprennent maintenant je vais faire à la mienne. Quand je suis rentre je n’ai pas pris la peine de lire le rapport que m’avait fait l’homme qui surveillait Arouna : erreur de débutant. Espérons juste que je ne vais pas la paye trop chère.

****Rachi****

Depuis quelque temps je me sens bizarre. Je me suis éloigné un peu de ma mère sous la demande très persuasive de mon mari. N’aillant toujours pas reçu ma part d’héritage jusqu’à ce jour je me suis dit que ça ferait un bon motif pour boudé. Mais je resens des choses : de la culpabilité, je suis prise d’accès de gentillesse. Je commence à trouver que ce ma mère fait à Tariq n’est pas normal et le pire de tout. On dirait que j’apprécié mon mari. Sinon comment expliqué le fait pas plus tard que ce matin je me suis lève j’ai fait la prière chose que je fais de plus en plus en ce moment. La prière je veux dire. Et je lui ai préparé son petit déjeuner et je n’ai pas été grossière avec lui, ni dit quelle chose de déplace sur sa famille. Ma petite sœur me manque. Je me souviens que quand on était petits. Tariq et Arouna étaient comme les deux doigts de la main. Ils me protégeait toujours trop, me couvait, me refilait leur part de gâteaux, se bagarrait avec tous ceux qui m’embêtaient dans la cour d’école, couvrait mes bêtises auprès de nos parents surtout auprès de ma mère. Ça n’a jamais été un secret que ma mère n’aimait pas Tariq, je ne compte pas le nombre de fois où elle nous a battus Arouna et moi pour qu’on l’évite ou qu’on soit méchant avec lui jusqu’à ce qu’un jour je ne saurais dire quand exactement ça change. À chaque fois que je voyais Tariq ou sa mère je ressentais immédiatement une monté de haine non explicable. Je déteste absolument tout ce que notre père faisait pour lui. Même si pour nous il faisait la même chose voir plus. Pour moi ce n’était jamais assez. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que tout ça changé autant. Une larmes coule ensuite une autre et une autre et une autre et bientôt je suis en sanglot. À pleurer sur mon enfance sans savoir exactement pourquoi. J’aimerai tellement que mon père soit là. Il était le seul quand j’étais pris par tous ces sentiments négatifs : tristesse, haine, impuissance arrivait avec quelque mots, un câlin à me calme.

****Asma****

Je n’ai pas à être stresse comme ça. Est-ce que le fait que je vais finalement revoir mes enfants après autant de temps ? Non. Tariq ? Peut-être. Ma’a ? je sthipe bruyamment aucune chance celle-là. Je sais que le plan de Nah Rachi est plus grand que juste gâché la vie de Tariq mais moi aussi j’ai mon propre plan et je crois que je peux dire sans me trompe que ce qui me stresse c’est de savoir s’il vas me laisse entre et reste assez longtemps pour le réalisé. Je sonne et attend. C’est Samia qui m’ouvre. Ses yeux s’agrandisse sous l’effet du choc et un cri mort-né ne traverse pas sa bouche. Elle est comme une statut planté là à me fixer comme une revenante. Ce que d’ailleurs je suis vu que pour elle je suis morte.

« Salam..  Mon mari est là »

« Mais….. » elle recule et essaye de me ferme la porte au nez. Je la coince avec mon pied et de tout mon poids force le passage et entre avec mes valises.

« Il est là oui ou non ? » je sais qu’il n’est pas encore rentré, qu’elle est seule et c’est pourquoi j’ai choisi de venir exactement maintenant. Elle n’as toujours pas répondu à ma question. Je continu vers le salon avec elle à mes trousses. « Non ? » question rhétorique. Je m’installe confortablement sur le canapé du salon que je trouve d’ailleurs décore avec beaucoup de goût. « Alors je vais attendre. Rend-toi utile et apporte moi un jus d’orange. » La partie peut commencer.

Dommages collateraux