Chapitre 27 : La vérité si je mens
Ecrit par Dalyanabil
****Tariq****
Je conduis de manière prudente
certes mais rapide, j’ai mille et une questions qui me trottent dans la tête. Asma
qui travaille avec Arouna ? Pourquoi ? L’argent ? Je lui ai
remis une petite fortune il y a six ans. Si elle avait eu besoin de plus il
aurait suffi qu’elle me contacte directement. Comment Yaya a-t-il fait ça ?
Pendant les deux premières
années qui ont suivi, je les ai fait surveillés de manière assidu mais rien
alors j’ai laissé tomber sans pour autant complètement abandonné. Je les ai mis
sur liste rouge. Ils (Asma et Abdel) ne peuvent pas entrez sur le sol
Camerounais sans que je ne sois au courant, la seule chose qui expliquerai le
fait que je ne sache rien serait qu’elle a utilisé de faux papiers. Je dois
savoir lesquels.
Le trajet de retour dure moins
longtemps, dès que j’arrive la première personne que je remarque c’est Hamed assis
dans une berline noir garé sur le bas-côté de ma concession. J’essaie de
contenir mon impatience c’est-à-dire de ne pas juste arête la voiture en plein
milieu pour aller lui demande un rapport complet mais au lieu de ça je suis
entré me garé, j’ai demandé à Jamila d’entre et je suis allez parler à Hamed.
Il me voit arrivé et déverrouille la voiture. Une fois que je suis assis à côté
de lui, je ne perds pas de temps en salutations.
« Rapports. »
« Je ne l’ai pas. »
Le regard que je lui lance est glaciale. Interrogatif ? « Yaya à
toutes les infos, il a tenu à garder ça très privé. » il insiste sur le mot privé, bien que je sois frustré de devoir attendre, l’inquiétude m’envahir un
peu plus. Ça doit vraiment être moche si Yaya a voulu autant compartimenté les
infos. Ce n’est pas son genre. Mon dieu qu’a tu fais Arouna cette fois-ci
Arouna ?
« Tes observations. »
Je le vois hésite ça n’augure rien de bon avant de commencé.
« Il y a trois jours Yaya
a fait appel à moi pour une surveillance sur ta belle-mère et ton demi-frère. J’ai
pris des photos, suivi les deux (ta belle-mère et ton demi-frère) jusqu’à leur
hôtel, j’ai pris des photos de leur rencontre avec Asma. Ils a les audio vidéos, surveillance. Moi je dois veillé
à ce que Asma n’entre pas en contact avec les enfants ni votre mère. Tariq est
en ce moment même avec eux.» tout comme avec le mot privé il met un accent
particulier en prononçant le nom de mon ex-femme. Durant tout son débrief je n’ai
rien laisse paraitre, mon meilleur ami m’as toujours que si je jouais au poker amon stoïcisme mes adversaires étaient perdus d’avance. Et c’est un atout dont
qui au fil des ans m’as permis de sortir des situations les plus périlleuses et
même au bloc.
« Et qui surveille Asma ? »
« Moi. »
« Tu m’explique ? »
Il me regarde. « Elle est
à l’intérieur. »
Je le regarde sans comprendre.
« Asma, elle est arrivée il ya une demi-heure. »
L’information je l’ai reçu,
mon cerveau l’a enregistré mais je suis comme tétanisé si Asma est à l’intérieur
ça ne veut dire qu’une chose. Mon dieu Jamila.
****Samia****
Quand j’ai vu Asma sur le
seuil de la porte j’ai cru que j’hallucinais mais faut croire que non. Je me
souviens du moment où on a appris sa mort. C’était un matin comme les autres jusqu’à
ce que les parents de Asma fonce le passage de notre concession à force de cri
réclament justice pour leur fille. Bien sûr ma mère, mongwé Rouna et mongwé
Rachi n’ont pas du tout hésité a rajouté leur grain de sel ce qui n’a manqué de
rendre la situation déjà compliqué, explosive. Jusqu’à ce que mon frère arrive
enfin à avoir une discussion en privé avec eux, à compte de ce jour on a plus
jamais entendu parlé d’eux. Je sais que ma mère est allez leur parler vers eux
à plusieurs reprise mais elle a reçu un non de fin recevoir et aucun membre de
sa famille n’a plus voulu leur (ni à ma mère, ni à mon frère, ni à ma sœur) dire
quoi que ce soit. Je ne sais pas ce qu’elle fait ici mais ça n’augure rien de
bon.
****Jamila****
Pendant tout le trajet j’ai
bien vu que Tariq était agité, nerveux encore plus que durant notre séjour sauf
que cette fois-ci il était aussi inquiet, très inquiet. Une inquiétude qu’il ne
voulait pas que je perçoive, mais raté. Je soupire, m’arrête sur le pas de ma maison
et me retourne pour le regarder s’éloigne. Je sais qu’il part rejoindre le Mr
assis dans la berline noir gare plus sur la route en dehors de la concession.
Il n’a pas essayé de se caché, je ne l’ai aperçu que quelques secondes mais j’ai
reconnu l’un de ceux qui étaient avec lui quand il m’as sauvé de son frère.
Je ne sais pas ce qui se passe
mais ça me terrifie que Tariq ne me dise rien. Il est toujours tellement ouvert
avec moi même si il y a cette partie de lui de lui que je n’ai pu atteindre. Qu’il
ne m’as jamais révèle. Je ne sais pas ce que c’est mais je sais qu’il fera en
temps et en heure.
« Salam Mouhalaikoum… »
Personne ne répond à mon salam, normalement Ma’a, les enfants et Samia
devraient être là. J’entre quand même, je n’ai que mon sac à main, nos valises
sont reste dans la voiture, Tariq m’a demandé d’entre qu’il allait s’en charge.
Le son de la télé est vraiment haut. Personne, même pas Samia ne monte autant
le son.
Alors j’appelle : « Ma’a…
Jamila… » mais rien. La première personne que je vois quand j’arrive enfin
au salon c’est Samia assise en face d’une femme dont je ne vois pas le visage
elle a l’air nerveuse et anxieuse. « Ça Va ? »
Elle est hésitante. « Oui-i-i…
Non-n-n »
« Samia ? »
C’est ce moment-là que l’inconnue
choisie pour se lever et se présente. C’est une femme magnifique, d’une beauté
froide. Elle est très clair de teint comme une métisse, elle a des cheveux
bouclés blond clair qui dépassé de son foulard. Elle porte un ensemble pagne d’un
magnifique jaune qui lui vas à ravir.
« Et vous êtes ? »
Elle est sur le point de
répondre à ma question quand, Tariq entre derrière tout essoufflé.
Elle sourit. « Demande à
ton mari ? »
Et pour la première fois
depuis que je connais mon mari, il a perdu son calme.
« Tu as cinq secondes
pour dégagé de chez moi. » Il a parlé d’une voix calme, mais d’une voix à
vous glacé le sang. Tout en parlant il m’as mis derrière lui comme si il
voulait me protège. D’elle. Pourquoi ?
« C’est qui ? »
Je sais que dans la situation dans laquelle on se trouve c’est une question un
peu idiote mais pourquoi est-ce que cette femme met autant mal à l’aise mon
MARI ? Pourquoi ?
Elle soupire. « Oh »
elle continue de fixe Tariq « tu ne lui a rien dit. » elle éclate de
rire quand elle se tourne vers moi, avec le sourire de quelqu’un qui sait que peu
importe ce que son adversaire vas faire, elle a un coup d’avance. Elle est sur
le point de parle quand Tariq d’une voix qui se veut avertissant retenti.
« ASMA… »
Elle l’ignore, se tourne vers
moi avant de continué. « Je suis Asma Ngachili sa femme. Et toi ? »
J’ai l’impression que le ciel
me tombe dessus, elle n’est pas censé être morte ? Mais je vois la vérité
sur le visage de mon mari. Il me regarde les dents serre, la mine triste et
désole. Je crois entendre Samia pleuré. J’essaie de dire quelque chose mais
rien. Je me tourne vers elle, la femme de mon mari son souris narquois me dit
qu’elle sait parfaitement qui je suis. Maintenant j’ai le choix, entre dans son
jeu et me battre pour un homme qui dès le départ n’était même pas à moi où les
planté là tous les deux. Je me tourne vers Tariq qui me regarde d’un air
désole.
« Ok, je vais vous laisser.
Je crois que vous avez des choses à règle. » J’attends qu’il dise quelques
chose mais rien. « Samia, viens avec moi. » Je l’ignore complètement.
À mi-chemin des chambres je me suis arête et je me suis tourné vers Tariq. «Sortez
de chez moi, STP. Je ne veux pas que Ma’a et les enfants vous trouve là. »
J’ai enfin le plaisir de voir son sourire satisfait disparaître sur son visage.
Je ne suis pas reste pour entendre sa réponse, j’ai demandé à Samia d’aller
dans sa chambre et je suis allez dans la mienne. Je me suis assise sur le lit
avec juste une pensée en tête.
Elle est vivante. Elle est
vivante. Il m’as menti.