Chapitre 27

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 27




* Un mois plus tard*




****Chinedum****




Depuis que Cécile a accouché, nous sommes tous sur un petit nuage. Ce petit nuage s'appelle Godwin.


Je suis très heureuse d'être à nouveau grand-mère.

Je sais que je suis déjà grand-mère je sais que Aïcha m'ait déjà donné de petits-enfants, mais là c'est différent. Il a bien fallu attendre pour qu'enfin Cécile me donne un petit enfant, pour qu'enfin mon fils soit père.


À le voir, ce n'est que du bonheur qui transparaît sur son visage. Au même titre que moi, il est gaga du petit. Il est même plus que moi d'ailleurs c'est son fils donc c'est normal.

Cécile aussi, il attendait tellement ce moment donc comment ne pas être heureuse pour eux ?


Toutes mes journées je les passe à soulever mon petit-fils. Même si je sens que ses parents n'aime pas trop ça, je m'en fous. Les grands-parents ne sont pas là pour respecter ce que les parents disent. Je veux passer du temps avec mon petit-fils.


Ik est rentré depuis et tout le monde voulait que je rentre avec lui mais moi, je ne voulais pas. Je ne suis même pas un peu pressée de laisser mon petit-fils.


Chidi : Maman, remets le dans son lit et viens un peu par ici s'il te plaît.


Moi : Le remettre dans son lit pourquoi, il t'a dit qu'il avait sommeil ?


Chidi : Maman ce que tu fais, c'est de mal l'habituer.


Moi : Ce n'est pas grave.


Chidi : Ce n'est pas grave ? Quand il va s'habituer seras-tu là pour le porter à tout moment ?


Moi : Oui, je vais le porter le temps qu'il faudra.


Chidi : Maman repose le et viens un peu s'il te plaît.


C'est un boudant que je me suis exécutée parce que je ne voulais même pas.

Je l'ai reposé dans son berceau puis je suis allée retrouver Chidi, Cecile et sa mère.


Moi : J'espère que vous avez interrompu mon bon moment pour une bonne raison.


Chidi : Oui, c'est pour une bonne raison.


Il s'apprêtait à parler quand Godwin s'est mis à pleurer.

Je voulais me lever mais j'ai été empêchée.


Chidi : Maman reste là.


Moi : Mais il pleure sa grand-mère.


Chidi : Non, il pleure parce que c'est l'heure de manger et Cécile va aller s'occuper de lui. Toi, tu restes là.


Moi : Huuum.


Chidi : Maman je te dis déjà que si il grandit avec les mauvaises habitudes c'est sur toi que ça va tomber.


Je l'ai seulement Regardé, cécile s'est levée au même moment pour aller s'occuper de lui.


Chidi : Maman ?


Moi : Oui ( le regardant ).


Chidi ( soutenant mon regard ) : Pour quand veux-tu que je te prenne le billet ?


Moi : Hein ?


Chidi : Comment ça hein ? Tu étais sensée partir avec Ik mais te voilà encore ici, il faut que tu me rentres.


Moi : Mais je ne suis pas encore prête pour rentrer.


Chidi : Maman je pense que tu as des choses à faire au Nigeria, il faut que tu rentres. On a besoin d'être tout seul aussi, rien que tous les trois.


Moi : Mais non, Cécile a besoin de mon aide aussi.


Sandrine :Huuuum Chinedum, il faut rentrer maintenant. On sait tous que l'on voudrait rester avec notre petit-fils mais on doit aussi les laisser un peu tous les trois, qu'ils profitent un peu de la famille.


Moi : Tu dis ça seulement parce que tu es dans le même pays qu'eux.


Sandrine : Du tout! Ce qu'on te fait comprendre c'est que ils ont besoin aussi d'être en famille. Godwin ne va pas fuir, il est là et tu pourras revenir mais pour l'instant il faut que tu laisses un peu ton fils et sa femme profiter de leur bébé rien que tous les deux. Ils n'ont pas eu de moment a eux depuis qu'elle est rentrée de l'hôpital. Si on leur donne un peu de temps, ça ne leur fera que du bien. Est-ce que tu comprends ça ?


Moi : Huuuum !


Chidi : Maman !?


Moi : J'ai compris ( boudant ).


Chidi : Tu es prête pour partir demain ?


Moi :Demain !!! C'est trop tot ! Dis même après demain.


Chidi  : D'accord, après demain alors. J'irai te prendre un billet quand j'irais déposer maman Sandrine.


Sandrine : Oh allons déjà, je suis prête.


Je l'ai regardé de travers.

Elle ne peut qu'être d'accord, elle veut juste rester ici seule pour profiter de mon petit fils seule.


Moi : Tchuips !


Sandrine ( rigolant ) : Relax maman… Tu n'es pas fatiguée d'étouffer leur foyer ? Même si c'est d'amour comme tu dis.


Moi : J'ai compris, ne me mets plus la pression. Tu veux seulement m'éloigner pour rester avec eux.


Chidi ( rire ) :Maman !! On dirait une petite fille qui dispute une poupée.


Moi : Tchuips !


Chidi ( se levant ) : On y va maman ( s'adressant à sa belle-mère ).


****Narcisse****



*Deux jours plus tard*


Je suis rentré tard hier du bureau et je me suis tapé tout un bruit de la part de Rachida.

Les femmes, parfois on ne vous comprends pas. 

Si j'étais un homme sans travail, elle devait crier par ci et là que Narcisse ne travaille pas. Elle devait manger mon nom avec ses copines. Ça c'est même long, elle ne devait même pas être là avec moi comme ça.

Je me casse la tête au boulot pour elle, pour qu'elle soit à l'aise et surtout que madame me fait le bruit depuis quelques temps à propos de mariage et c'est elle qui me fait le bruit à la maison me chauffant les oreilles parce que je prends du temps à travailler.


Les femmes ne savent vraiment pas ce qu'elles veulent dans la vie.


Je viens à peine de me réveiller, mon réveil qui a sonné.

Je n'ai pas bien dormi de la nuit. D'abord je suis rentré tard, puis la dame qui me fait le bruit comme quoi je dure dehors parce que je la trompe. N'importe quoi!

Je n'ai vraiment pas besoin de duré dehors si je veux la tromper, qu'elle ne me tente pas.


Je descends du lit tout doucement, jusque dans la salle de bain où je me pose pour me brosser les dents d'abord. Ceci fini, je décide de prendre une douche.

Quand je suis sorti de la douche, j'ai trouvé Rachida allongéedans le lit avec son téléphone en main. D'habitude quand je sors de la douche, elle est au salon en train de me faire mon petit-déjeuner. Si elle est là, c'est qu'elle ne l'a pas fait.


Je me suis habillé sans rien dire puis je suis allé au salon pour voir moi-même. C'est bien ce que je pensais, je suis revenu dans la chambre la trouver.


Moi : Rachida pourquoi mon petit-déjeuner n'est pas sur la table ?


Rachida ( ignorant mes propos / toujours sur son téléphone ) : ...


Moi : Rachida je te parle.


Rachida : Va demander à celle que je suis dehors de venir te faire le petit-déjeuner.


Moi : Tu ne vas pas recommencer quand même ?


Rachida ( me regardant ) : Recommencer quoi ? Narcisse tu quittes cette maison très tôt le matin, tu rentres le soir très tard la nuit et tu penses peut-être que je serai contente et que le lendemain je te ferai à manger ? Non, tu te trompe. Va trouver celle chez qui tu passes ton temps.


Moi : Rachida ne me pousse pas à bout. Tu es très bien placée pour savoir pourquoi je passe mon temps au travail et pourquoi je rentre tard.


Rachida : Si seulement c'est au travail que tu es aussi.


Je suis sûr qu'elle fait exprès et veut juste me tester.

Rachida sais très bien que mon patron a décidé d'aller ouvrir une filiale de l'entreprise ailleurs et que il faut laisser une personne à la tête de celle-ci. 

Face à moi il y a Cécile et mon patron s'attend à ce que l'on fasse nos preuves. C'est pour cela qu'il a demandé à ce que Cécile et moi lui présentions un projet très important, une nouvelle stratégie d'entreprise et la présentation se fera bientôt.

Ce n'est pas chose facile à faire, il faut bien analyser ce qu'on fait et ne pas se tromper parce que c'est sur la stratégie de la personne choisie que reposera la société.


Voici ce qui prend mon temps et elle sait très bien ce que je suis en train de faire, elle le fait exprès. 

Sauf que ce n'est pas ce qu'elle devrait faire, elle devrait pourtant m'épargner de tout ça. 


Si en ce moment je redouble un peu plus, tous les jours,d'efforts c'est parce que j'ai un avantage.

Cécile vient d'accoucher donc elle est chez elle à s'occuper de son enfant. Je ne pense pas qu'elle soit concentrée sur le travail, donc je peux placer mes pions. 


Moi : OK !


Je ne veux pas beaucoup discuter non plus et je pars.

Je prendrai quelque chose à me mettre dans le ventre devant.


Cécile sait faire son travail, c'est une très bonne concurrente.

Ma première stratégie pour elle n'a pas marché, je voulais la séduire. Malheureusement ça n'a pas marché donc je vais redoubler d'efforts en travaillant sur mon projet. Je nai pas le temps pour les caprices de Rachida.


Aujourd'hui, j'ai eu une réunion avec le chef. Il a décidé que il se déplacera un peu plus tôt donc il a ramené à un peu plus tôt aussi la présentation de différents projets.

Par conséquent, je dois en informer Cécile. 


Je prends mon téléphone et décide de l'appeler.




****Cécile****




Moi ( Godwin dans les bras ) : Tu peux répondre et le mettre sur haut-parleur s'il te plaît chéri ?


Il prend mon téléphone, répond à l'appel, le met sur haut-parleur et le pose sur le lit tout en retournant à son ordinateur.


Je n'ai même pas eu le temps de vérifier qui m'appelle, c'est quand il s'est mis à parler que j'ai recinnu sa voix.


Moi : Bonjour Narcisse.


Narcisse : Bonjour beauté.


Automatiquement, Chidi m'a regardé.


Moi : Que me vaut cet appel ?


Narcisse : Félicitations madame. Enfin ce territoire est marqué. Ça fait quoi d'avoir un enfant ?


Moi : Narcisse...


Narcisse : J'aurais pu t'en faire moi, des enfants tu sais.


Moi : Malheureusement pour toi, il n'y a qu'un seul homme sur terre capable de me faire des enfants et c'est mon mari. Donc, je vais reprendre. Bonjour Narcisse, que me vaut cet appel ?


Narcisse : Juste pour te dire que aujourd'hui le patron a tenu une réunion par rapport à nos présentations. Il ressort que la date préalablement arrêtée, a été rapprochée parce que il a décidé de se déplacer un peu plus tôt donc il exige que l'on fasse aussi ça un peu plus tôt. Tu comprends je pense ?


Moi : Un peu plus tôt c'est quand, a-t-il donné la date déjà ?


Narcisse : Pas encore, il a juste dit qu'il va la rapprocher et donc quand doit être prêt. Je suppose que avec tes nouvelles tâches de maman, tu n'as plus le temps pour ça et que tu n'as plus travailler dessus.. Tu sais, j'ai une idée qui te faciliterait la tâche. Tu peux tout simplement dire que tu t'écartes de ça et me laisser passer.


Moi : Merci pour l'appel Narcisse, bonne journée.


Je raccroche et regarde Chidi qui ne m'accorde aucune attention d'ailleurs.


Moi : Tu ne me dis rien ?


Chidi : Que veux-tu que je te dise ?


Moi : Tu as bien entendu pourtant et tu sais de quoi il est question.


Chidi : Cécile si c'est ce à quoi je pense que tu attendes que je te dise, ne compte pas sur moi.


Je me suis tranquillement levée. 

Je suis allée laisser Godwin dans sa chambre.

Il ne dort pas, il vient de manger et j'attendais juste qu'il fasse son rot.


Moi ( m'asseyant près de Chidi ) : Chidi !!


Chidi ( concentré sur sa machine ) : Je n'ai pas envie de me répéter.


Vu qu'il ne me donne pas de l'attention, j'ai récupéré son ordinateur que j'ai posé sur le côté.


Chidi : NOUAH !!


Moi : J'ai besoin que tu m'écoutes attentivement et qu'on parle.


Chidi : Je t'écoute.


Moi : Tu as entendu ce que Narcisse a eu à me dire tout à l'heure au téléphone, la date a été rapprochée.


Chidi : Je te répète encore, tu ne reprendras pas le travail maintenant Cécile. Godwin a à peine un mois et quelques jours que déjà tu veux retourner travailler ?


Moi : Mais qui t'a dit que je vais retourner au bureau ? Je peux bien me remettre dessus depuis la maison, ça ne va pas m'empêcher de m'occuper de lui.


Chidi : Cécile, c'est la même chose et je dis non. 


Moi : Non ?


Chidi : Tu as très bien entendu. Ce que je veux, c'est que ton attention et tout ton temps soient donnés à notre fils et rien de plus. Même cette présentation, je ne veux pas en entendre parler et tant que tu n'as pas fini tous tes mois de congé tu ne retourneras pas au travail.


Moi : Donc, tu as le droit de travailler et moi non si je t'écoute bien ?


Chidi : Cécile !!


Moi : Non, réponds-moi. Entre moi qui suis à la maison sans rien faire et toi qui travailles et qui voyages même demain pour les États-Unis, dis-moi qui n'accorde pas tout son temps et toute son attention à notre fils ? Dis moi que je vois un peu !!


Chidi : Tu me passes la machine s'il te plait ?


Moi : Merci pour ton soutien... Très bon mari sur ce point...Bravo ( tapant des mains ) !


Je me suis levée sans lui donner ce qu'il m'a demandé et vais vers la porte.


Chidi : Cécile s'il te plaît, reviens.


Je reviens, prends mon téléphone et retourne où j'allais.

Mieux je vais rester avec mon fils sinon on va se prendre la tête là dessus. 

Toujours la même chose !! 


Un goût amer