CHAPITRE 27

Ecrit par D.H

Chapitre 27 : Tournant décisif

RAMATA SALL

Dans un peignoir en soie de couleur rose, un verre de champagne en main d’une manière très osé. Une fois de plus j’allais me faire ridiculiser en forçant un homme qui je ne sais même pas s’il ressent même une toute petite affection a on égard. Je me suis promis que c’est la dernière fois que je mets ma fierté et mon honneur de côté pour lui.

Beaucoup ici disent que je suis une femme aux mœurs légères et de très petites vertus.  Oui je n’ai pas su gagné l’amour de mon mari quand j’en avais l’occasion mais j’avais bien mes raisons. J’ai été obligée de me marier avec un homme que je n’aimais pas et j’avais un amoureux avec qui j’avais des projets de vie.Oui j’ai eu des écarts de comportements, oui j’ai fait des erreurs mais je n’ai jamais voulu utiliser Diallo pour oublier l’autre. J’ai fait de mon mieux et je crois que cette nuit c’est la dernière fois que j’engage quelque chose pour lui. Bien vrai que l’amour se gagne mais quand les efforts ne viennent que d’un seul côté, cela ne sert à rien de s’engouffrer dans une histoire ou je suis la seule engagé.

Il est rentré dans la chambre en me lançant un regard furtif de désintéressement. Je ne disais rien j’étais une habitué du déroulement de cette soirée, en un état glacial.

-         - Bonsoir

-          -Bonsoir ça va ?è

-         - Oui

Il s’est dirigé vers la salle de bain sans un plus et je me suis assise sur le lit en prenant une  longue tunique pour fermer mon corps toute honteuse en refoulant mes larmes.Je suis sortie laissant sa chambre et en rejoignant la mienne.J’ai fermé la porte derrière moi à clefs et je me suis jetée dans le lit pour pleurer. Cette nuit je pleure non pas pour un mariage forcé mais pour un rejet d’un homme qui ne m’aimera sans doute jamais.Apres une bonne heure à pleurer de tout mon saoul. La leçon que j’en tire de cette histoire est au moins clair, on ne peut pousser une personne à nous aimer et que de fois il faut se rendre compte de son erreur et savoir accepter les choses telles qu’elles se présentent.Je m’en veux terriblement d’être tombée amoureuse de lui, je suis tomber dans mon propre piège et c’était ma propre faute mon fardeau qu’il faille que j’assume. J’en viens à croire dans ces moments comme ça de ma vie que je suis maudite et que je n’ai pas droit au bonheur. Je ne suis peut-être pas faite pour les histoires amoureuses et je me dois de l’accepter.

Dès demain, je repartirai en famille et même si l’enfer qui m’attend n’est en rien comparable  à ce que  je vis ici, je préfère la liberté, au moins je n’aurai pas à vivre avec ce bel homme qui réveil mes sens. Je serai certainement sujet de raillerie et de moquerie pour mes parents dont je n’imagine pas leur peine mais bon, il est temps que je choisisse la direction de ma vie et repartir de zéro.Des coups de portes que j’entends de l’autre côté de la porte, e sortent de mon illusion et immédiatement je vais dans la bouche laver mon visage pour ne pas qu’il sache que j’ai pleuré.

Je suis sortie vêtu de mon vieux pyjama panda. Lui il était frais et tout propre avec son sweat blanc qui laissait dessiner chaque parcelle de ce corps de rêve. Je ne sais pas pourquoi mais il dégage un sexappeal  très très exceptionnel, il rendait fou même une none.

-         - Alors tu ne dors pas avec moi ce soir ?

-          -Non

-         - Il y’a quoi ?

-          -Rien

Je ne voulais pas rester une minute de plus devant lui, le regarder et surtout le contour de sa bouche avec un cerceau et sa barbe de deux jours.

-         - Je vais aller dormir bonne nuit

-          -Tu ne vas pas me dire qu’avec ta posture de tout à l’heure tu es déjà fatiguée. dit-il avec un sourire narquois

J’ai baissé la tête toute honteuse.

-          -Aller viens on va aller dormir en me tendant  sa main.

Je voulais le suivre mais ma fierté ne me laissait pas de marbre. Je m’en voulais a mort d’être faible devant lui, je m’en voulais tellement d’être si fragile.Sans maîtriser mon corps, j’ai passé ma main dans la sienne et nous avons acheminés vers notre chambre.

Mohamed Diallo

Je suis passé directement dans la douche me couler un long bain relaxant. Je voulais a tout prix oublier la scène que j’ai eu à visionné. Je voulais me faire sortir  de la tête l’image de Nabilah. J’ai essayé de me reposer et d’y penser sincèrement. Je suis sortie de la douche et le lit était vide, pas de Ramah à l’horizon. Je me suis tout à coup rendu compte de mon égoïsme a son égard et de son mal être par mes écarts de comportement. Je n’ai pas accordé assez d’importance à ma femme qui ces derniers temps à essuyer tout genre de d’humiliation pour moi. Je devrais peut être plus me concentrer sur ce que je possède à mon actif que de me lancer dans une bataille qui risque être difficile a remporté. Je sais bien que Nabilah m’aimes mais peut être aimes-t-elle aussi Khalifa ?

Je me suis sentis tout à coup coupable et je suis allé la chercher dans sa chambre. Elle a hésité un moment mais elle a fini par abdiquer. Je l’ai tenue par la main pour la première fois depuis trois ans de mariage mais c’est quand même marrant.Nous sommes allés dans notre chambre et pour une première fois je ressens toute la gêne qui l’habite. Je me suis assis sur le lit et de ma main je lui ai fait un signe de s’asseoir.

         -Je sais bien que je suis une personne assez complexe et j’en ai conscience de tous les efforts consentis pour faire avancer notre mariage cela dit, j’apprécie tes efforts et j’encourage  car tu n’as pas laissé tomber. Je sais aussi que nous ne sommes pas un couple normal comme tous les autres car nous avons traversé énormément de choses. Je ne pourrai pas te promettre un avenir glorieux ou te dire que je suis amoureux de toi car ce serait te mentir et je déteste le mensonge. Tout ce que je te demande c’est un peu plus de temps afin que je puisse me stabiliser émotionnellement.

Elle me regardait impassible mais avec des larmes imbus de ses yeux. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi elle est si sensible.

-          -Non ne pleure pas stp. C’est moi ? je t’ai blessé ?

Elle fait un signe de négation par la tête. Je m’approche d’elle tout doucement et j’essuie délicatement ses larmes qui perlaient tel un ruisseau.

-          -Ne pleure plus ok ?

-         - Oui

Mais elle pleurait toujours. Cela se lisait qu’elle ne pouvait pas maîtriser ses larmes.

-        -  Je suis une vraie conne

-        -  Non ne dis pas ca

-          -Si, parce que tu sais pourquoi ? Je suis amoureuse de toi Diallo

Waoooo. Celle-là je ne l’avais pas du tout vu venir. Je ne savais pas quoi lui répondre car bien entendu les sentiments ne sont pas réciproques. Cependant  que devrai-je bien lui répondre ?

-         - J’ai voulue au début te séduire et t’utiliser afin d’oublier la personne que je croyais aimer le plus sur terre mais sauf que avec du recul je me rends compte que c’était une vendetta personnel contre moi-même et contre toi de n’avoir rien fait pour me sortir de là.

-         - Aller calme toi. Dis-je en la tirant dans mes bras ou elle se loge comme dans un nid

-         - Enfant je te voyais comme un modèle, instruit et surtout plus compréhensif quant à nos traditions mais je t’ai vue accepter ce mariage et je t’en i voulu énormément.

Je caressais son dos tout doucement pour l’aider à aller plus loin. C’est réparateur d’évacuer.

-         - Quand on m’a annoncé en cette soirée fatidique que je devais t’épouser j’étais déboussolé et je ne savais pas quoi faire. J’ai toujours voulu choisir mon mari et j’avais un grain d’espoir que tu allais le refuser mais hélas.

-         - On n’a pas toujours tout ce qu’on veut dans la vie 

-         - Je me suis réfugié dans un mutisme et la naïveté a voulu que je fasse tout ce que j’ai fais que je regrette amèrement à ce jour. Snif snif

-          Chutttttt

-          -Quand j’ai perdu celui que je prenais comme amoureux j’en ai souffert et j’ai décidé de l’oublier en le remplaçant avec toi pour ne pas en sortir perdante mais j’ai trouvé en toi une personne exceptionnelle, et facilement je suis tombé amoureuse de toi et je me rends compte maintenant que cela devrait relever de l’impossible que tu tombes amoureux de toi car j’ai tout fait pour que tu me haïsses.

-        -  Tu veux que je te dise une chose ? Je ne te hais pas, pas le moins du monde.

-        -  Et tu ne m’aimes pas non plus

-        -  Disons qu’il me faut un peu de temps.

-          -D’accord

-       -   Et si pour mieux nous connaitre on se faisait un petit voyage en amoureux ?

-          -Vraiment ?

-          -Oui et si on partait demain ?

-         - Youpii

-        -  Et on va où

-          -C’est une surprise

-          -Merci.    Elle  était sincère et ça se ressentait. J’ai lu de la reconnaissance dans ses yeux.

Nous nous sommes fixés du regard un moment avant qu’elle ne dépose un baiser sur la bouche. C’était un baiser chaste, rapide mais bien profond et très sincère. Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.

Le matin je me suis réveillé avec des baisers mouillés sur mon visage. J’ouvre distinctement les yeux et je regarde ma femme s’atteler a sa tache. C’était une sensation bien bizarre mais je n’ai rien fait pour l’arrêter au contraire, Je me sentais bien.

-          -Bonjour mon amour

-         - Bonjour Ramah bien dormi ?

-         - Comment ne pas ? Dans tes bras

-         - Lol petite maline

-          -Tu connais lol aussi ?

-          -Mais pour qui me prends-tu ?

- un vieux de 350 ans 

- et toi une bébé qui vient de naître


Nous avons passé un long moment à nous raconter des histoires sans queue ni tête.

-         - Si on ne se lève as de sitôt on risque passer toute la journée ainsi

-          -Qu’avons-nous à faire ?

-          -Notre voyage tu as oublié ?

-          -Où allons-nous ?

-          -Je vais te vendre

- c'est vrai que j'aurai mieux préférée passer la journée ainsi 

- tu l'aura

Nous avons pris le petit déjeuner et nous avons pris ma voiture pour un endroit où je pourrais oublier cette vie tumultueuse et pleine de non-dit.

 

NABILAH  ZAHRAH

Dire que je suis au plus haut abattue serait qu’euphémisme. Je ne ais pas quoi faire de ma vie et au bout de mes peines. Je suis couché dans mon lit une fois de plus comme il, y’a de cela quelques années a cause d’un homme, a dire qu’il y’a jamais un instant de répit dans ma piètre vie.J’ai essayé d’appeler Diallo toute la nuit mais sans réponse, au contraire son téléphone était éteint. Je suis aussi un être humain et j’ai bien droit à un bonheur et peut être que ce bonheur n’est pas liée a un homme. Je devrais m’y faire. Des coups à la porte me sortent de mes pensées et il ne faut pas être un devin pour savoir que c’est Khalif.

Je suis allée ouvrir et il s’est jeté dans mes bras. Je n’ai cependant pas eu la force de le repousser ou me débattre.  

-          -Pardonne moi nabilah, pardonne moi je t’en supplie

Je ne disais rien, d’ailleurs qu’aurai-je pu bien lui dire ?

-        -  Je suis désolé pour tout

-        -  ….

-        -  Parles moi stp

-          ….

-         - Je peux tout arranger tu sais ?

-          -Comment ?

-        -  Je vais aller parler à Diallo

-        -  Pas la peine

-        -  Nabi stp

-          -Laisses moi seul stp, je le mérite

-         - D’accord, d’accord tu veux que je reviens après ?

-           -Bonne journée Khalif

-          Je l’ai laissé dans le salon et je suis allé dans ma chambre.

J’ai appelé me parents et j’ai fais une longue sieste. Dans l’après midi je suis sortie et j’ai vu Khalif couché dans le sofa dormant. Et donc comme ça monsieur n’est jamais partie ! Ok. J’ai enfilé ma tenue de sport et je suis allé en salle de sport et je peux nettement affirmer que je vais très bien.

 

PS : Je suis mais vraiment très désolé de l longue attente. Je sais bien que vous avez perdu le cours de l’histoire et tout et c’est normal mais si je suis resté sans nouvelles c’est bien indépendamment de ma volonté.


Jusqu'au bout du mon...