CHAPITRE 27: CYNTHIA
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 27 : CYNTHIA
(Journée chargée, désolée du silence)
TROIS JOURS PLUS TARD
**ARSÈNE MFOULA**
Je suis en route pour un restaurant où je dois déjeuner avec Paul à qui je vais demander quelques conseils car je ne sais pas quoi faire. J’arrive, je gare et je rentre dans la salle où je l’aperçois immédiatement. Nous ne sommes que deux aujourd’hui , Al ne sera pas des nôtres. Actuellement j’ai besoin de l’avis de quelqu’un d’objectif qui me dira les choses avec un peu de recul et je sais qu' Al ne peut pas le faire donc mieux je me concentre sur Paul. J’arrive devant lui et je le salue avant de m’asseoir .
Paul : C’est comment tu as perdu du poids comme ça alors que samedi tu y pétais la forme.
Moi : (Retirant mes lunettes en Piaffant) Tchuip. Si je dis que quelque chose va actuellement dans ma vie c’est que je suis un menteur.
Paul : Tu as un souci au boulot ?
Moi : Non.
Paul : (Me regardant) Leslie ?
Moi : (Me redressant sur ma chaise)Hum.
Paul : D’accord . Attends on commande et tu me dis ce qui se passe.
Il a appelé la serveuse et nous avons passé nos commandes avant qu’il ne me regarde à nouveau.
Paul : Alors, qu’est-ce qui se passe avec Leslie ? tout semblait pourtant bien aller quand on s’est vu.
Moi : (Le regardant) C’est fini.
Paul : Quoi qui est fini ?
Moi : Ma relation avec elle, c’est fini.
Paul : (Surpris) Comment ça ? Quand ?
Moi : Samedi.
Paul : (Surpris) Samedi ? Le même samedi où tu nous as dit que vous étiez en couple ?
Moi : (Dépité) Oui.
Paul : Comment est-ce possible ? Pourquoi ?
Je me suis passé la main sur le visage avant de lui expliquer ce qui s’est passé ce jour à la maison jusqu’à la sortie des enfants de l’hôpital.
Moi : J’espérais m’expliquer avec elle en rentrant mais malheureusement elle avait décidé de partir avec les enfants au 11. J’avais donc dû rentrer seul. Le lendemain j’étais allé les récupérer pour revenir à la où l’on pourrait parler mais à l’instant où j’ai essayé de la retenir pour que nous parlions, elle m’avait mis une claque au visage avant de m’insulter et s’enfermer dans sa chambre de laquelle elle n’était sortie que le lendemain. Depuis lundi, je suis invisible dans la maison, elle ne veut plus rien entendre de moi et a décidé de m’ignorer. En gros, nous sommes revenus à la case départ, à la relation que l’on avait quand on avait signé le contrat. Ce matin, elle m’a appris qu’elle a trouvé une maison et que ce week-end même elle partira avec les enfants. Voici la situation dans laquelle je me trouve en ce moment.
Paul : Tu veux l’ami qui compatit ou celui qui te dit ses vérités
Moi : Les deux.
Paul : En tant qu’ami qui compatit, je te dis que c’est dommage et je suis désolé que tu en sois à ce niveau.
Moi : Merci.
Paul : Mais en tant qu’ami qui te dit ses vérités. Je dis que c’est bienfaits pour toi parce que tu l’as cherché. Comment peux-tu penser à vouloir commencer une relation avec une femme que tu sais qu’elle démarre au quart de tour, sans penser à couper toutes les chaînes que tu as aux pieds ? C’est toi qui a une multitude de copines que tu couches partout dans le désordre et que tu es susceptible de croiser à chaque coin de rue mais tu ne règles pas d’abord ça en mettant fin à toutes ces choses et te lèves en disant que tu es en couple avec la mère des petits. Est-ce que c’est sérieux ?
Je n’ai pas répondu.
Paul : Tu voulais essayer de t’expliquer dimanche. Dans l’hypothèse où elle aurait accepté de t’écouter, tu lui aurais dit que cette fille ne représente rien et vous aurez repris jusqu’à ce qu’elle tombe sur une autre qui viendra t’embrasser devant elle, c’est ça ? Réfléchis deux minutes et laisse l’enfant d’autrui dans son coin. Laisse là déménager et pendant ce temps, tu règles tout le foutoir qui est autour de toi pour pouvoir retourner vers elle libéré de tout type de relation qui pourrait nuire à ton couple.
Je l’écoute sans rien dire car au fond de moi je sais qu’il a raison. J’aurais vraiment dû mettre de l’ordre dans ma vie avant de penser à faire quoique ce soit avec elle mais je n’y avais pas pensé. J’étais tellement dans l’euphorie de la connaissance de mes enfants puis dans la bulle qui a été créée entre elle et moi tout ça m’était sorti de la tête. Mais c’est comme il a dit, il faut que j’arrange mon désordre avant de retourner vers elle car je ne veux pas qu’une autre folle sorte de je ne sais où pour venir s’attribuer des titres qu’elle n’a jamais eu. Cynthia même, j’ai déjà réglé son cas ce week-end, je vais faire de même avec les autres avant de me concentrer sur Leslie. Comme elle veut déménager, je vais la laisser faire et prendre du recul histoire de mieux revenir.
Moi : (Le regardant) Merci frangin, j’ai compris.
Paul : de rien. (Souriant) Cette fille t’a vraiment touché hein, trois jours et tu as déjà maigris comme ça.
Moi : (Souriant faiblement) Est-ce que je mange encore bien bro ?
Paul : (Riant) À ce point ? Je persiste à dire que cette fille est très dangereuse aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Moi : (Piaffant) Tchuip.
Paul : Mais sinon blague à part, il faudra plus tard régler cette affaire de te porter main là sinon à la longue tu risques d’être un homme battu.
Moi : (Me montrant du doigt) Moi Mfoula ?
Paul : (Riant) Mais bien-sûr, sinon c’est qui ? N’est-ce pas à chaque fois tu te fais battre ?
Moi : Laisse ça, je ne peux être et ne serai jamais un homme battu. Je règlerai cette histoire au temps convenable et lui passerai l’envie de lever la main sur quelqu’un d’autre, c’est un détail.
Paul : On espère bien. Dans tous les cas, avant de penser à régler ça, règles d’abord le pétrin dans lequel tu te trouves.
Moi : Je vais le faire.
Paul : Ok.
Nos commandes sont arrivées, nous avons mangé avant de nous séparer…
**CYNTHIA NTSALA**
Prisca : (Mon amie, me faisant la bise)NTSALA c’est comment deux jours là on ne te voit plus ?
Moi : Prisca laisse, j’ai des problèmes.
Prisca : Tu as quel problème ?
Moi : C’est Mfoula.
Prisca : Il a encore fait quoi celui là ?
Moi : Il a une nouvelle go.
Prisca : Roh, il a une nouvelle go et ? Est-ce que c’est aujourd’hui que Mfoula a eu des go ? Depuis que vous êtes ensemble c’est toujours comme ça qu’il a fonctionné, maintenant le problème c’est quoi ?
Moi : C’est pas pareil.
Prisca : Et c’est quoi la différence ?
Moi : La différence c’est qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle go, c’est Leslie.
Prisca : (Écarquillant les yeux) Leslie ? Celle dont il est amoureux ?
Moi : Oui.
Prisca : Bad ma chérie, je comprends, tu as vraiment des vrais problèmes.
Moi : (Pensive) Je sais .
‘’Leslie'', ce prénom même que j’ai détesté avant de voir la propriétaire et encore plus quand j’ai vu la personne qui le porte. Je ne connais pas personnellement cette fille mais j’ai tellement entendu son prénom qu’elle avait fini par m'énerver parce que oui je sais que Mfoula aime cette fille et ce depuis longtemps, depuis même le premier jour que nous nous sommes rencontrés il y a presque 3 ans. J’avais rencontré Mfoula dans une boîte de nuit un samedi à Louis. J’étais allée m’amuser avec mes amies, Prisca, Anita et une amie de cette dernière. Après quelques verres d’alcool, j’étais allée sur la piste de danse me trémousser et il m’avait rejoint. Ce jour il était venu me trouver en me tenant par la taille avant de me souffler à l’oreille « Où étais-tu Leslie ». Je m’étais retournée pour le voir et là, après m’avoir vu de face, il m’avait relâché et s’était excusé.
Lui : (Confus) Je suis désolé, je vous ai prise pour quelqu’un d’autre .
Moi : Je vois. (Souriante) Cette fille doit être vraiment Jolie alors si vous trouvez qu’elle me ressemble au point de la confondre avec moi.
Lui : (Esquissant un faible sourire) Ce n’est pas faux.
J’avais regardé le gars, mignon, élégant et bien habillé avec un sourire qui te fait fondre tout de suite et le comble de tout, il sentait très bon.
Lui : (Essayant de s’en aller) Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, vraiment désolé.
Moi : (Le retenant) Attendez, ne soyez pas désolé, ça peut arriver à tout le monde de se tromper.
Lui : D’accord.
Moi : Cynthia.
Lui : Pardon ?
Moi : C’est mon prénom.
Lui : Ah d’accord , moi c’est Arsène.
Moi : (Souriante) Enchanté Arsène.
Lui : moi de même.
Moi : Même si je ne suis pas celle que vous cherchez, on peut quand même danser ensemble vu que nous sommes tous les deux debout sur une piste de danse.
Arsène : (Levant les épaules) Pourquoi pas ? Je veux bien.
C’était ainsi que nous avions dansé ensemble pendant un moment avant que nous ne retournions chacun à sa place. Je ne cessais pas de regarder dans sa direction pour voir s’il ferait quelque chose mais rien. J’avais donc dû aller moi-même le chercher pour retourner en piste deux autres fois avant qu’il ne se décide à m’inviter avec mes copines sur leur salon et qu’il nous présente Alvine, Sosthène et Terrence, ses amis. Nous avions passé la soirée ensemble en train de boire avant de finir cette nuit dans un motel où nous avions couché ensemble. Deux choses m’avait marqué cette nuit. Premièrement, il était insatiable sur le plan sexuel et je n’avais pas pu le satisfaire à 100% et deuxièmement, les rares fois où il avait joui, il m’avait appelé par le prénom de cette fille. Sur le coup, bien que blessée du fait qu’il couchait avec moi en pensant à une autre, je n’avais pas réagi car j’avais quand eu mon compte. Le lendemain, il m’avait donné 30 mille du taxi après avoir pris mon numéro et dit qu’il allait m’appeler. J’avais attendu son appel en vain et il ne l’avait pas fait. C’était deux mois plus tard que je l’avais revu dans un restaurant à l’heure du déjeuner et j’étais allée vers lui.
Moi : (Souriante) Bonjour.
Le gars qui était avec lui et lui avaient tourné les têtes pour me regarder.
Eux : (Fronçant les sourcils) Bonjour.
L’autre : On peut vous aider mademoiselle ?
Moi : (Le regardant lui) J’ai attendu ton appel.
Arsène : (Après un moment) Je suis vraiment désolé euh
Moi : Cynthia.
Arsène : Cynthia. J’avais effectivement l’intention de t’appeler mais j’ai eu une tonne de travail. Je te promets de le faire ce week-end.
Moi : Ok.
J’avais regardé son ami pour voir s’il allait faire les présentations mais il ne l’avait pas fait. J’avais donc fini par partir avec ma collègue. Le week-end en question il m’avait effectivement appelé et on s’était vu. Il m’avait emmené au restaurant avant de me dire qu’il n’avait pas de go et ne voulait pas de relation sentimentale avec qui que ce soit. Si j’étais d’accord , on pouvait coucher ensemble quand il le voudrait et en échange, il prendrait soin de moi. J’avais voulu refuser mais je ne sais pas pourquoi, j’avais dit que j’étais d’accord . Je n’étais pas en couple car je venais de me séparer avec le père de mon garçon de 3 ans. J’avais bien des gars avec qui je couchais mais vraiment rien de sérieux. Mfoula ne m’appelait jamais en semaine, seulement le week-end et c’était pour m’emmener dans un studio meublé qui lui appartenait apparemment mais où il ne vivait pas. Pendant près d’un an, c’était pareil, pendant la jouissance « Leslie » et toujours insatisfait. J’avais beau me décarcasser jusqu’à supprimer tous mes à côté pour pouvoir me concentrer sur Mfoula mais je ne pouvais pas le satisfaire toute seule. Au bout du troisième coup, je n’en pouvais plus et donc je savais qu’en se séparant de moi, il voyait forcément d’autres filles. Ça ne me dérangeait pas vraiment qu’il aille voir ailleurs car j’étais consciente que je ne pouvais pas tenir toute seule face à lui, mais c’était le fait qu’il m’appelle par le prénom de cette fille qui m’énervait et un jour j’avais fini par péter un câble et l’insulter. Le jour même, il m’avait déchargé et coupé tous les ponts avec moi. J’en avais parlé avec Prisca et elle m’avait dit que j’étais bête, j’avais gaspillé une relation où le gars me donnait 200000 mille par mois pour mon fils et moi alors que je ne le voyais que 4 fois, parce que je ne pouvais pas accepter qu’il me couche en pensant à une autre ? 200000 ? J’avais réfléchi et j’avais réalisé qu’elle avait raison. J’avais essayé de m’excuser mais le gars avait dit niet, la sauvagerie avec lui ça ne prenait pas. Ce qui avait fait revenir Mfoula c’était parce que mon fils était tombé malade. Je l’avais appelé pour lui dire que j’étais hospitalisée avec l’enfant et que je n’avais pas assez de sous pour payer les médicaments et les factures. Il était venu et s’était occupé de ça. Voyant son engouement pour mon fils, j’avais profité à m’excuser à chaque fois qu’il venait prendre de ses nouvelles même s’il ne le voyait pas de face. Au bout de 2 semaines, on avait recouché ensemble et il m’avait redit que si je lui refaisais un truc comme ça, il mettrait fin à notre contrat. J’avais accepté et on avait repris. Il avait arrêté de m’appeler par le prénom de cette fille ce qui était une bonne chose mais la conséquence en était qu’il avait aussi arrêté d’être expressif dans les rapports, c’était le silence radio. Nous avions roulé comme ça pendant une autre année avant que Prisca et Anita me disent que je devais essayer de faire bouger les choses pour changer de statut parce qu’en deux ans de relation, ce n’était pas possible que je ne sache toujours pas où il habitait, je devais faire quelque chose. C’est ainsi qu’un jour je l’avais suivi et j’avais découvert sa maison. La semaine qui avait suivi j’étais allée me balader par là-bas de sorte à ce qu’il me voit. À la question de savoir ce que je faisais là, je lui avais dit que je partais voir une amie qui habitait au coin de la rue.
Moi : Et toi ? Que fais-tu là ?
Arsène : C’est chez moi.
Moi : (Faussement surprise) Ah bon ? Donc c’est ici que tu restes, ça pour une surprise.
Nous avions échangé avant que je ne décide de continuer ma route pour aller chez ma supposée amie. Un heure plus tard j’étais revenue sonner à son portail pour lui dire que je m’en allais et il m’avait fait rentrer dans la maison. J’avais tout fait pour le séduire et nous avions fini par coucher là. Le week-end suivant, il m’avait appelé et dit qu’on devait se voir au studio mais moi j’avais refusé et proposé de partir chez lui vu que je connaissais déjà l’endroit et que nous l’avions déjà fait là-bas donc ça ne se justifiait plus. C’était ainsi que j’avais eu accès à son domicile mais la condition était que je ne parte pas là-bas sans qu’il ne m’ait appelé et que je ne laisse rien à moi chez lui. J’avais essayé de laisser des sous-vêtements, brosses à dents et autres mais à chaque fois, soit il me rappelait de les prendre, soit il les jetais si j’étais déjà partie. C’était toujours difficile. Anita m’avait donné un coup de main en organisant une sortie à 4 étant donné qu’elle sortait avec son pote Alvine. C’était durant cette sortie qu’il y avait eu une légère amélioration car après là-bas, j’avais passé tout le week-end avec lui chez lui et j’étais rentrée le lundi. C’était à ce moment, qu’il avait commencé à m’appeler et à m’écrire en dehors des week-ends pour prendre de mes nouvelles et ceux de mon fils. Comme j’avais gagné en confiance, j’avais arrêté de lui obéir au doigt et à l’œil en me rendant indisponible certains week-end en lui disant que j’étais occupée, c’était en quelque sorte pour créer un manque et les choses fonctionnaient plus ou moins bien jusqu’à ce qu’il y a quelques mois en arrière, après le week-end où j’étais allée à un mariage en famille. Il était devenu distant, pour le voir ou l’avoir a téléphone c’était maintenant la loterie, puis il m’avait envoyé des photos pour me dire qu’il avait eu un accident et qu’il était rentré en famille. J’étais passé chez lui et le gardien m’avait confirmé la chose. Un mois plus tard, il m’avait appelé en me disant qu’il allait considérablement réduire le montant qu’il me donnait après la fin du mois en question. À la question de savoir pourquoi ? Il m’avait dit qu’il devait s’occuper de ses enfants.
Moi : (Surprise) Quels enfants Mfoula ? Donc tu m’as laissé pour aller faire des enfants ailleurs ? Est-ce que tu m’as dit que tu voulais des enfants et j’ai refusé de t’en donner ?
Arsène : Ne va pas dans tous les sens inutilement. Mes enfants sont bien avant la relation que nous avons.
Moi : Et pourquoi tu ne m’en avais jamais parlé ?
Arsène : Parce que ce n’est que récemment que j’ai appris que j’avais des enfants.
Moi : Des ?
Arsène : oui, des jumeaux. Et comme je dois m’occuper d’eux je dois revoir mes dépenses.
J’avais voulu lui demander s’il avait des preuves de sa paternité sur les enfants en question mais l’écran de son téléphone s’était allumé à la réception d’un message pour faire apparaître les visages de deux petits garçons qui lui ressemblaient comme deux gouttes d’eau , il n’y avait aucun doute, c’était ses enfants. Ce jour il m’avait laissé chez moi sans tenter quoique ce soit et ça faisait déjà plus de 2 mois que nous n’avions pas été sexuellement intimes. Mfoula que moi je connaissais, ne pouvait pas faire autant de temps sans avoir des rapports et je me disais que forcément, il allait ailleurs pour le faire.
Il y a un mois, il m’avait appelé précipitamment autour de 19h en me demandant de le trouver au studio, quand je m’y étais rendue, il m’avait littéralement sauté dessus pour me faire l’amour et ce jour, il m’avait de nouveau appelé « Leslie ». Il avait par ailleurs, un parfum de femme qui flottait sur lui. Il était avec une femme avant moi et la façon dont il était excité et prononçait son prénom, ça ne pouvait qu’être elle.
Le week-end surpassé, alors que j’étais à la maison, une amie m’a appelée en me disant qu’elle était à la baie et qu’elle était en train de voir mon gars jouant aux amoureux avec une femme et trois enfants. Je n’y avais pas cru jusqu’à ce qu’elle m’envoie des photos et vidéos d’eux. Mon cœur était tombé dans ma poitrine car ce que me montraient ces images était fort. Arsène riant aux éclats avec des petits garçons que j’ai reconnus comme les siens, une jolie jeune fille et une femme qui avait beaucoup de traits de ressemblance avec moi. Les regards qu’ils échangeaient, la façon de la toucher, de la prendre dans ses bras pour patiner, tout était révélateur. Quand j’ai écouté le prénom « Leslie » qu’il a prononcé dans la vidéo et que la fille en question a répondu, j’ai su que l’affaire était grave. Il l’avait retrouvé et avait fait deux enfants avec elle ? Son comportement ces derniers mois prenait tout son sens, je venais de comprendre que moi et toutes les autres qui étions là étions fichues….