CHAPITRE 28: MA DOUCE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA



CHAPITRE 28 : MA DOUCE


**CYNTHIA NTSALA**

Je n’y avais pas cru jusqu’à ce qu’elle m’envoie des photos et vidéos d’eux. Mon cœur était tombé dans ma poitrine car ce que me montraient ces images était fort. Arsène riant aux éclats avec des petits garçons que j’ai reconnus comme les siens, une jolie jeune fille et une femme qui avait beaucoup de traits de ressemblance avec moi. Les regards qu’ils échangeaient, la façon de la toucher, de la prendre dans ses bras pour patiner, tout était révélateur. Quand j’ai écouté le prénom « Leslie » qu’il a prononcé dans la vidéo et que la fille en question a répondu, j’ai su que l’affaire était grave. Il l’avait retrouvé et avait fait deux enfants avec elle ? Son comportement ces derniers mois prenait tout son sens, je venais de comprendre que moi et toutes les autres qui étions là étions fichues. Cette fille était un véritable cauchemar pour moi et certainement pour toutes les autres filles avec qui il couchait. Je n’avais pas peur des autres, de toutes celles avec qui il couchait, j’étais la plus ancienne et la plus privilégiée. Mais celle-ci, n’avait rien à voir avec les autres. Je ne savais rien d’elle et de leur histoire, où, quand, et comment ils s’étaient rencontrés ? Combien de temps avaient-ils été ensemble ? Pourquoi ils s’étaient perdus de vue ? Je l’ignorais mais une chose était sûre, la présence de cette femme dans l’environnement d’Arsène réduisait à néant toutes mes chances d’être avec lui. 


J’avais tourné dans ma maison en cherchant ce que j’allais faire. J’avais envoyé un message à Arsène pour lui dire que j’avais besoin de lui car l’enfant avait un problème. J’avais attendu longtemps sans réponse et j’avais fini par appeler. Il avait rejeté l’appel en m’envoyant un message disant « Je suis désolé mais je ne peux pas venir, je suis en famille. Emmène le petit à l’hôpital et si tu as besoin de sous, je te ferai un transfert. Mais je ne peux pas venir. »

Il n’avait non seulement pas cherché à savoir le problème dont je parlais mais en plus il avait dit qu’il était en famille, pas avec ses enfants hein ‘EN FAMILLE’.  J’avais regardé son message et je n’avais pas eu la force de répondre. Le pire même c’était que le lendemain et les jours qui avaient suivi, il n’avait pas cherché à prendre de nos nouvelles, rien. Pourtant il avait le temps d’aller au restaurant avec cette fille. Oui, je les avais aperçus une fois à l’heure de la pause déjeuner dans un restaurant en train de parler et de rire comme un couple d’amoureux, au point même où cette fille avait fait couler la sauce sur elle et il s’était empressé d’essuyer avec sa main. Si on pouvait même appeler ça essuyer ou c’était seulement pour lui caresser le visage. Mfoula n’avait jamais été aussi démonstratif même en privé, alors en public ? Le gros cœur que j’avais eu ce jour. J’avais eu envie d’aller les trouver là-bas pour me présenter mais je n’avais pas pu. Ce même soir je m’étais écrit avec Anita pour lui dire que je n’allais pas bien et que Mfoula avait une nouvelle go, elle m’avait dit qu’elle n’en savait rien mais qu’elle allait se renseigner auprès d’Alvine. Le lendemain elle m’avait dit qu’il n’était pas en couple avec elle, Al lui avait dit que c’était juste la mère des petits et que le courant ne passait même pas un peu entre eux. J’avais douté car ce que moi j’avais vu, ce n’était pas une affaire d’enfants qui les liait. Soit Alvine avait menti à Anita soit il ne savait rien lui-même. 


Samedi dernier, j’étais avec une de mes sœurs et je l’accompagnais voir un de ses biz qui l’avait invité au resto. Quelques minutes après notre arrivée, la bande de Mfoula contenant Alvine, Brice, Sosthène et Terrence était rentrée dans le restaurant, ils se s’étaient assis sur la table à côté de la nôtre mais comme j’étais de dos, ils ne m’avaient pas vu. C’était ainsi qu’ils s’étaient mis à parler entre eux et le sujet principal c’était Mfoula.


Brice : Jusqu’alors je n’arrive pas à croire que Mfoula se soit mis en couple avec cette fille.

Alvine : (Piaffant) Tchuip. Si tu savais comme ça m’énerve. Une sauvage de la pire espèce et même escroc. C’est quoi qu’il a suivi chez cette fille je ne sais pas.

Terrence : Et dire qu’ils vivent ensemble maintenant.

Sosthène : Ça me dépasse. Mfoula qui a horreur de la sauvagerie, va se mettre avec cette fille et c’est sérieux.

Terrence : Vous savez que tout à l’heure , je l’ai surpris au téléphone en train de faire un appel sexuel avec elle ?

Brice : Sans blague ?

Terrence : Je te parle. 

Sosthène : C’est donc pour ça qu’il voulait vite rentrer comme ça, c’était pour aller coucher. 


J’avais écouté ça et j’avais perdu l’appétit. Je m’étais levée en disant à ma sœur que j’avais une urgence et que je ne pouvais plus rester. J’avais dit au revoir et j’étais rapidement partie chez Mfoula, je ne savais pas ce que j’allais dire là-bas mais j’étais partie. Une fois sur place, l’idée de dire à cette fille que j’étais sa fiancée m’était venue à l’esprit. Je savais que Mfoula n’allait pas apprécier mais je m’en fichais, au moins j’aurais jeté le trouble entre eux pour essayer de gagner du temps. Quand j’étais arrivée et qu’il m’avait ouvert la porte, je savais qu’ils étaient sur le point de coucher ensemble et Mfoula avait même une odeur de sécrétion de femme sur lui mais j’avais pris sur moi pour faire celle qui n’avais rien su et rien vu. Ce que j’avais dit à cette fille sur son mode de vie était pour la faire douter et qu’elle pense que ses intentions à son égard n’étaient pas bonne. À l’hôpital , après que nous soyons sortis tous les deux de la chambre des enfants, il était tellement en colère qu’il m’avait saisi par le bras et m’avait tiré violemment jusqu’à l’extérieur .


Arsène : (En colère, après m’avoir lâché avec violence ) Tu es malade NTSALA ? Ça ne va pas dans ta tête non ? Non seulement tu débarques chez moi pour raconter des bêtises sur nous mais en plus tu te permets de venir dire à mes parents que tu es ma petite amie ? C’est moi qui t’ai donné ce titre ? Moi Mfoula je t’ai dit une fois que j’étais ton petit ami ? 

Moi : Si tu n’étais pas mon petit ami, tu étais donc quoi ? Qu’est-ce que toi et moi on faisait ensemble ?

Arsène : On couchait ensemble et je te payais grassement d’ailleurs pour ça. Il n’a jamais été question d’autres choses entre toi et moi et je te l’ai dit depuis le début.

Moi : Donc je suis quoi pour toi ? Une prostituée ? Ton vide couille ? C’est ça Mfoula. Tout ce temps que nous avons passé ensemble. Mfoula trois ans, je t’ai consacré trois ans de ma vie et tu viens me dire que je n’ai pas été ta petite amie ? (Pleurant) Après tout ce que j’ai fait pour toi ? C’est ce que tu me dis aujourd’hui ?

Arsène : (Pas attendri du tout) Tu es malade, il faut te faire soigner NTSALA, c’est moi qui te le dis. Je ne vais pas perdre mon temps à parler avec toi ce soir mais sache que lorsque je tourne mon dos aujourd’hui , c’est la dernière fois que tu me vois. Comme tu as voulu me tester en mentant sur moi c’est très bien. (Touchant sa tête) Mets bien dans ta tête qu’aujourd’hui notre contrat prend fin. Si tu sais ce qui est bien pour toi efface et oublie complètement mon nom, mon numéro de téléphone et même mon visage. Tu essaies de m’appeler, de m’écrire ou même me biper, je te jure sur la vie de mes enfants NTSALA que tu ne vas pas me reconnaître. Si tu crois que tu es folle, je vais te montrer que je suis plus fou que toi. 


Au même moment, ses parents étaient sortis de l’hôpital avec cette fille et les enfants. Il m’avait laissé là et était parti vers eux. Je ne savais pas trop ce qu’ils s’étaient dit là-bas mais ils avaient grimpé dans leur voiture et étaient partis en me laissant là. J’avais pris mon taxi et j’étais rentrée à la maison. Quand je m’étais connectée, j’avais vu qu’il m’avait bloqué sur les réseaux.


Prisca : (Me regardant) Tu comptes faire quoi ? Tu as essayé de parler avec lui ?

Moi : (La regardant) Il m’a largué ce weekend.

Prisca : (Écarquillant les yeux) Comment ça ?


Je lui explique ce qui s’est passé ce weekend.


Prisca : Mince, l’affaire est sérieuse.

Moi : Je sais.

Prisca : Si tu veux mon avis, tu as vraiment manqué de tact sur ce coup. Toi-même tu connais bien Mfoula, tu sais qu’il n’aime pas la sauvagerie. Et puis c’était quoi ton projet quand tu vas dire devant lui que tu es sa fiancée sachant qu’il allait démentir ?

Moi : (Piaffant) Tchuip, Prisca je n’avais pas réfléchi, à vrai dire je ne voulais pas qu’ils couchent ensemble ce jour. Parce que je ne sais pas ce que cette fille lui avait fait mais elle l’avait marqué, s’ils couchaient encore, elle devait renforcer ça.

Prisca : Qui t’a dit qu’ils ne l’avaient pas déjà fait ?

Moi : (Silence) 

Prisca : Voilà, au lieu de réfléchir avec ta tête, je ne sais pas avec quoi tu agis. Maintenant le gars a mis une croix sur toi, tu vas faire quoi ? 

Moi : Aide moi stp.

Prisca : En quoi faisant ? Tu as toi-même gaspillé les choses. Il faut appeler Anita pour voir si elle peut parler à son type pour qu’il plaide en ta faveur.

Moi : Ok. 


J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Anita pour lui dire de passer à la maison car c’est urgent…


**LESLIE OYAME**

Je sors du bureau ce soir et je prends le taxi pour le fromager. Il est 16h, je ne tarde pas parce que je dois récupérer Lucrèce afin qu’elle et moi partions voir ses parents. Hier mardi, lorsque je suis rentrée du boulot, elle m’a dit que ses parents ont dit qu’ils voulaient me parler. Normalement, j’aurais dû recevoir le fameux document m’autorisant à être la tutrice de Lucrèce comme Denise me l’avait dit mais à la place, elle m’a dit que ses parents voulaient me parler dès que possible. Je n’ai pas envie de traîner donc j’y vais aujourd’hui pour entendre ce qu’ils ont à me dire car je dois déjà être fixée si oui ou non, Lucrèce viendra avec moi étant donné que c’est ce week-end que je quitte la maison de ce chien. 


J’arrive quelques minutes plus tard à la maison et je trouve les trois enfants avec l’autre là en train de regarder un album photo. Quand les enfants me voient, ils se lèvent et viennent me sauter dessus en criant « maman ». Je les réceptionne et les serre dans mes bras.


Eux : Bonsoir maman.

Moi : (Souriante) Bonsoir mes trésors, vous allez bien ?

Eux : Oui et toi ?

Moi : Je vais bien maintenant que je vous vois.

Eux : Tu as passé une bonne journée ?

Moi : J’ai connu mieux mais on ne va pas se plaindre.

Lucrèce : Bonsoir tantine Leslie et bonne arrivée.

Moi : Merci et Bonsoir. Apprête déjà tes choses car non s’en va.

Lucrèce : D’accord .

Les enfants : Vous partez où maman ?

Moi : On part chez les parents de Lucrèce, je dois parler avec eux. 

Eux : D’accord . Il faut saluer maman Denise.

Moi : D’accord . 

Arsène : (Qui était silencieux jusque là) Bonsoir Leslie.


Je me redresse et je passe ma route sans lui répondre. Je fais un tour à la cuisine pour boire de l’eau avant de revenir dire au revoir et partir avec Lucrèce.


Moi : (Dans ma tête) Bonsoir Leslie. Élan no si, il dit bonsoir à qui ? Imbécile.


La façon dont il m’énerve hein. Il n’a pas idée, vivement que je parte d’ici sinon je risque de commettre un meurtre surtout quand je pense à ce qu’il a réveillé en moi et que maintenant je ne peux plus l’assouvir, ma colère se décuple encore plus. Mieux je ne pense pas à ça sinon je risque de m’énerver davantage. 


Nous arrivons à la route et je prends la course pour qu’on ne traîne pas. Nous arrivons un peu plus tard et mon visage est tellement fermé que les regards des gens montrent qu’ils ont compris que j’étais de retour. Nous sommes passés sans traîner chez eux et avons trouvé toute la famille, il y avait quatre personnes de plus. J’étais assez intriguée. J’ai cogné avant de rentrer avec leur permission.


Denise : (Souriante) Ma fille entre.

Moi : Bonsoir.

Eux : Bonsoir.

Denise : Alice laisse la place à ta grande sœur, elle va s’asseoir.


Elle m’a libéré la place et je me suis assise. Lucrèce a salué tout le monde avant de se diriger vers sa chambre.


Denise : (Souriante) Ça va ma fille ? La journée ça a été ?

Moi : Oui.

Denise : D’accord. Lucrèce ?

Lucrèce : (Depuis la chambre) Maman ?

Denise : Viens ici. 


Elle s’est exécutée et est venue s’asseoir sur un tabouret. 


Denise : Voilà, on va commencer. Si je t’ai fait appeler ici aujourd’hui, c’est par rapport à la requête que tu m’avais faite la dernière fois que tu étais ici, à savoir que tu aimerais emmené Lucrèce avec toi là où tu pars pour pouvoir t’occuper d’elle. Je t’ai dit que j’allais parler avec ton oncle avant de te parler. J’étais censée te donner ma réponse hier mais j’ai tenu à le faire de vive voix et en présence de tout le monde. Tu t’es sans doute demandé en rentrant ici la raison pour laquelle il y avait autant de monde. Je ne vais plus te présenter ceux que tu connais déjà. (Montrant le couple à sa gauche puis celui à sa droite) ceux là ce sont mes parents et ceux de mon mari. Ils sont là pour être témoin et entendre ce qui va se dire ici.

Moi : Je vois.

Benoît : (Prenant la parole avec une voix rouillée) Comme Denise l’a si bien dit, elle m’a parlé de ton passage ici et de ta requête. J’ai discuté avec elle et avant de te donner ma décision, j’aimerais que tu me redises de vive voix, ce que tu as dit à ma femme.

Moi : J’ai dit à Denise que je comptais déménager d’ici peu de ce quartier et que je voulais avec votre permission avoir la possibilité de partir avec Lucrèce.

Benoît : Si tu pars avec elle c’est pour faire quoi d’elle ? Lucrèce ici travaillait pour toi, maintenant que tu veux l’emmener avec toi, c’est pour être quoi ? Ta servante ? Parce que si c’est ça, je préfère garder mon enfant parce que je ne suis pas incapable.


J’ai fixé cet homme dans les yeux et j’ai préféré m’abstenir de lui dire le fond de ma pensée parce qu’il n’en vaut vraiment pas la peine.


Moi : Depuis le temps que Lucrèce est rentrée à mon service, je ne pense pas qu’elle a déjà été une fois traitée comme une servante et je ne vois pas pourquoi je commencerai maintenant. Si je veux emmener votre fille hors de ce quartier c’est parce que premièrement, je l’apprécie beaucoup et la considère comme un membre de ma famille, deuxièmement, je veux m’assurer qu’elle puisse continuer l’école et espérer un avenir meilleur, troisièmement, parce que j’estime qu’elle n’obtiendra rien de bon de ce quartier en restant ici car celui-ci a une très mauvaise influence sur la jeunesse.


‘Et même les adultes en commençant par vous ', mais cette phrase je l’ai gardée pour moi. 


L’une des femmes : En la prenant, tu comptes assumer toutes les charges financières par rapport à elle ?Parce que si tu l’emmènes, il ne faudrait pas appeler plus tard pour nous dire que vous avez besoin d’argent .


J’ai regardé la personne qui parle et je me dis qu’il y a vraiment des gens qui n’ont pas pitié d’eux . Je vais les appeler parce qu’ils ont d’abord quoi ?


Moi : Je compte les assumer.

Benoît : Ok. Comme tu insistes, (Prenant un document) Voici le document que nous avons signé tous les 6 , Denise et moi plus nos témoins pour attester que nous t’avons autorisé à partir avec Lucrèce. On espère juste que tu prendras bien soin de notre fille.

Moi : C’est mon intention.

Benoît : ok. En partant d’ici, tu peux donc l’emmener avec toi car nous t’y autorisons. 

Moi : Ok.

Denise : Lucrèce prend le document et tu donnes à ta grande sœur.


Elle a pris le document et me l’a remis. Je l’ai rapidement parcouru pour voir ce qu’il y avait déycrit, pas grand-chose .


Denise : Quoiqu’il va se passer, tu as notre permission, quand tu partiras, tu l’emmèneras avec toi.

Moi : Ok.


Nous avons encore échangé sur les des broutilles avant que je ne prenne congé d’eux . Lucrèce et moi sommes parties chez moi et nous avons continué à faire les rangements avec les cartons qu’elle a emmené. Nous avons fait les cartons et je suis partie de Là-bas à 20h. Lorsque je suis arrivée, l’imbécile là m’a regardé avec insistance avant de me dire qu’il aimerait me parler. Comme il a vu que je le multipliaient par -1 , il a ajouté.


Arsène : C’est à cause de l’argent du loyer et de la caution car il faudra bien que je paie les charges locatives.

Moi : J’arrive . 


Je suis montée à la chambre où j’ai pris une douche avant de mettre une robe légère et redescendre le trouver avec ses enfants sur les coussins. Je les ai dépassés et je suis allée à la cuisine en laissant mon téléphone sur la table. Il m’a suivi.


Arsène : Y a-t-il un problème avec la petite et sa famille ?


Je l’ai toisé sans lui répondre avant d’allumer le feu pour réchauffer la nourriture. 


Arsène : (Soupirant) Il va bien falloir que tu m’adresses la parole étant donné que nous avons des enfants ensemble. Tu t’apprêtes à emmener mes enfants je ne sais où, mais tu ne veux pas me dire, le montant du loyer en question, je n’ai toujours aucune information, je te parle et tu me fais la sourde oreille, tu ne trouves pas que c’est ridicule ? Tu comptes faire ça jusqu’à quand ?

Moi : (Silence)

Arsène : Leslie ?

Moi : (Silence)

Arsène : Ma Douce ?

Moi : (Le regardant en colère) Imbécile Mfoula tu comprends ? Tu es un imbécile. Essaie encore de m’appeler comme ça et tu verras ce que je vais te faire, chien. 

J’ai éteint les feux et j’ai essayé de le dépasser pour me rendre au salon mais il m’a attrapé la main et m’a tiré à lui avant d’écraser ses lèvres sur les miennes sans que je ne puisse faire quoique ce soit…


SECONDE CHANCE