Chapitre 28

Ecrit par Sandy's Aby's

Medelva


Je ne finis pas ma phrase, que Bonie remarque notre présence.


Bonie (pose la bouteille d’eau sur la table avant de venir à notre rencontre) : Eh, Mède et Barbie !


Ma seule envie : disparaitre.


 Barbie est obligée de me pousser gentiment à l’intérieur. 

Je souris comme quelqu’un qu’on vient de démasquer.


Pendant qu’on avance, le métis se lève le sourire carnassier. 


Je fais deux bises à Bonie qui se demande ce qui m’arrive, me trouvant bizarre.

 Barbie se sent obligée de me couvrir en faisant diversion.


Barbie (caressant les cheveux de Bonie) : Eh tu sens très bon, toi !


Bonie (souriante) : Merci ! Mais …


Barbara (enchainant) : C’est quel parfum s'il te plaît ?


Bonie : Hypnotic poison.

Venez, ne restez pas là.


Bonie finit par nous précéder afin de rejoindre Cartney, qui lui est resté figé, sur la terrasse.


Il me fallait beaucoup de courage pour avancer mais Barbara me parlait avec ses yeux pour me demander de me ressaisir, ce que je fis.


Cartney baisa la main de Barbara et au moment où il s’apprêta à me le faire, je retirai ma main et Bonie ne manqua rien de l’action.


Bonie : Mais qu’avez-vous tous les deux ? 


Barbie (intervenant) : Mède ne se sent pas très bien, excuse là Bonie.


Moi (massant mes doigts) : Désolé du coup je me sens un peu bizarre, bonjour Cartney, excuse-moi.


Cartney (se rasseyant) : De rien Mède. 


Voyant que nous étions toujours debout, Cartney engagea :


Cartney : Prenez place !


Bonie (le fixant comme pour l'en dissuader) : Elles t’on dit qu’elles sont là pour toi hein ?


Moi (enchaînant) : On vous laisse à toute !


On entre dans le salon Barbara me retient par le bras et se penche vers moi en murmurant.


Barbara : Reprends-toi au risque de t’attirer des ennuis.


Je respire un coup et on avance dans le salon.


Moi (feignant un sourire) : Bonjour à tous !


Ensemble : Bonjour à vous !


Maman Adeline : Eh, ma belle-fille !


Je me rapproche de maman et on se fait des bisous, Barbara salut aussi tout le monde.


Tante Rebecca : Ma belle-fille que jolie oh ! 


Moi : Merci maman.


Tante Rebecca (montrant du doigt) : voici tes beaux-frères, les fils de tante Clarisse.


Medelva  : Ok, maman ! Enchantée !


Christophe et Christopher : Enchanté !


Papa : Vos chéris sont dans la chambre là-bas !


Barbara (le regard interrogateur me murmurant) : Nos chéri ???


Moi (Interrompant Barbie tout en répondant au père de Steve) : Ok papa merci.


Je tire discrètement Barbie par le jeans et on longe le couloir pour la chambre de Steve.

 Attendez ! 

Depuis quand Tata Rebecca me considère ?


En tout cas !


Lorsqu’on arrive devant la porte je frappe et Steve nous demande d’entrer.


On ouvre la porte et entre.


Moi (Faisant des bises à Steve) : Bonjour mon cœur


Lui : Bonjour bébé.


Alban (sortant de derrière la porte) : Coucou !


Moi (surprise) : Alban !


Barbie : Eh mon amour ! Donc tu es même là !


Il se firent des bisent eux aussi avant qu’on ne prenne tous place nous sur les fauteuils et les deux hommes sur le lit.


Alban : ça va vous ?


Barbara et moi répondirent positivement.


Steve : J’ai tenu à ce que tu viennes pour qu’on prie que le Seigneur nous inspire à trouver une date, cette fin d’année ou le début de l’année prochaine ou on fera les fiançailles et mariage coutumier.


Moi (accentuant mon sourire) : waouh [Me jetant presque dans ses bras] Merci bébé. Ne t’inquiète pas, même dès ce soir, on peut commencer la prière.


Barbie : Waouh c’est trop cool.


Steve : Je veux qu’on le fasse maintenant en fait.


Moi : Oh ok !


À l’extérieur de la maison.


Cartney.


Moi (à court d’idée) : Donc tu vas faire qu’elle série ?


Bonie : La série L.E.


Moi : Tu es bonne en français alors ! 

Tant mieux.

 Comme je ne suis pas loin de chez toi, tu me verras de temps en temps chez toi hein mon amie ?


Bonie : Ah ah oui !

 Tu sais, tous mes parents penses que tu es mon chéri.


Cartney : Tant mieux, tant que toi-même tu penses le contraire, moi, ça me va ! 

[Insistant]

Je te l’ai dit rien d’autre que l’amitié. 

Si tu shift, je disparais. 


Bonie (le sourire) : Je sais. 

Ce n’est pas la peine de me le rappeler tout le temps.


Quelques heures plus tard.


Off

J’ai bien envie de lui poser des questions sur Medelva mais Bonie saura certainement ce que je prépare, ce serait imprudent mais c’est plus fort que moi. 

Cette Medelva me prend la tête ce n’est pas possible !

Je n’arrive même plus à me concentrer. Il faut absolument que je lui parle et pas comme la dernière fois à la plage mais il faut qu’elle soit seule.


Bonie (ayant certainement remarqué mon silence) : Tu as l’air très songeur toi ?

 As quoi penses-tu ?


Moi : À rien du tout. 

Dis, tu n’aurais pas un whisky ou quelque chose du genre ?


Elle : Il y en a mais comme on ne boit pas, c’est compliqué !


Moi : Laisse tomber ! [Me jetant à l’eau] Au fait, Medelva vit loin d’ici ? 


Bonie (sceptique) : Là, tu m’inquiète !


Moi : Dit moi Bonie, serais-tu jalouse que je sois aussi ami à Medelva ? 

Où que je sois ami à sa copine ?


Bonie : Bien sûr que non, c’est juste que ça fera bizarre. 

Et vu la manière dont tu insistes, je me pose des questions. 

[Après reflexion] De toutes les façons, elle ne voudra pas de toi.


Moi (ricanant intérieurement) : Non bébé, ne le prend pas comme ça.

Toi, tu restes ma meilleure amie fille, les autres comme Medelva et son amie seront juste mes amies, simplement. 


Bonie (faisant la moue) : humm !


Moi (rattrapant le tir) : Tu commences à me plaire, fais attention que je ne tombe amoureux !


Bonie : Ce n’est pas mauvais.


Off

Je cherche le moyen de l’avoir, cette Bonie pour qu’elle me donne toutes les informations concernant ma tendresse qui est Medelva.


J'ai une idée !

Je vais la rendre amoureuse. 

Je croix que c’est la meilleure solution.

Moi (me metant sur mes jambes) : Bonie !


Bonie ( levant les yeux) : Oui !


Moi (Désignant l’espace près de la chambre visiteur) : On peut se rendre dans le coin là-bas ? Si cela ne te dérange pas bien sûr.

J'ai à te dire.

Bonie (poussant un profond soupir) : Ok.


Lorsqu’on est hors de la portée des parents je l’attire vers moi et l’embrasse langoureusement. Elle se laisse aller puis j’interromps brutalement le baiser en la laissant sur sa faim.


Bonie (haletante) : Cartney tu es le premier homme que j’embrasse !


Moi (faisant passer ma langue sur mes lèvres, sensuellement) : C’est juste pour te dire de ne pas t’inquiéter, que si je tombe amoureux, ce serait de toi.


Bonie (Baissant la tête) : Ok compris !


Moi : Où est-ce que Medelva reste ?


Bonie : Au marché banane.


Moi : Ouh mais c’est loin !  ah ça, tu sens qu’elle aime ton frère !


Bonie : oui et ils ont déja fait le cococo, le mariage ne tardera pas.


Je me contente de hocher la tête. Je viens d’avoir une bonne idée.


Moi (soudainement) : Bon il faut que j’y ailles.


Bonie : Ok et merci pour ce temps que tu m’as fait passer !


Moi : Oh, c’est normal.


Bonie : On va dire aurevoir aux parents !


Dans le salon


 Jonathan.


Papa : Rebecca, as-tu parler avec elle-même Isabelle ?


Tante Rebecca : Ah papa, elle veut bien venir ici mais elle préfère descendre ailleurs maintenant qu’elle prie un peu, c’est bon.


Maman : Gloire à Dieu !


Bonie et le métis font leur entrée.


Bonie : Coucou Cartney s’en va !


Maman : Ok mon fils tu habites où s’il te plaît ?


Cartney : Pour l’instant, je suis aux trois quartiers.


Maman : D’accord ! 


Roanne : Tu es près de chez moi hein !


Cartney : Ah ça ! Aurevoir alors !


Tous unanimement : Aurevoir !


Quelques minutes après le départ de Cartney et Bonie, Medelva, Barbara Alban et Steve arrivent dans le sallon.


Papa : Vous voilà enfin.


Steve : Oui papa.


Medelva : La famille, nous on. S’en va !


Tous : Ok, aurevoir !


Steve (s’adressant aux parents) : Je les accompagne.


 Medelva.


En sortant, on croise Bonie à l’entrée de la porte, elle revient de raccompagner Cartney puisqu’il n’est plus là.


Bonie : Vous vous en allez ! Je vous acompagne.


Elle place son bras autour de la taille de Steve et on chemine ensemble jusqu’à la grande voie.

Ensuite, on traverse .

Barbie, moi et Alban après s’être dit aurevoir, on prend un taxi course marché banane. Alban paie et on s’embarque.


Dans le taxi.


Barbie : Qu’est ce qui t’arrive Mède, on dirait tu voulais t’attirer des ennuis cet aprèm !


Moi (soupirant) : Barbie, comme je te disais ce matin, je ne sais pas ce qu’il m’a fait, mais depuis qu’il m’a abordé à la pointe, je ne suis plus moi.


Barbara (s’asseyant de sorte à me faire face) : Mède, il faut que tu règles ça au plus vite. 

Ce n’est plus le temps de jouer. Tu as entendu Steve ! Il est serieux et ce n’est pas donné à tout le monde.


Moi : Je sais Barbie mais que faire si je ressens quelque chose pour Cartney.


Barbara : efface-le, raye-le de ta mémoire.


Moi :  Je croix juste que mon corps réclame le mâle !


Barbara (écarquillant les yeux) : Madame, peu importe, sors de cette bagatelle !


Moi : Je vais le faire t’inquiète. J’ai très envie... [faisant signe à Barbie de se rapprocher et murmurant dans son oreille] .. J’ai envie de me faire sauter.


Barbara : Mouckagni, mais tout le monde ressent ça, il faut juste apprendre à gérer tes sentiments. Tu croix que je suis un morceau de bois ? 

Nous tous on se bat...

 À chaque fois que tu le croiseras, car c’est certain qu’il viendra chez Steve dans le but de te séduire et même plus, répète que “ tu n’es pas un gars sérieux” tu finiras par le voir comme tel car il n’est pas sérieux. 

En tout cas, tu sais à quoi t’en tenir. Je te conseillerai même d’en parler à Steve.


Moi (plaintive) : Barbie !!!


Barbara : Je dis ça, je dis rien !


Quelques minutes plus tard on demande l’arrêt.


On désembarque et j’accompagne Barbie acheter la banane avant de se séparer.

J'arrive à l’entrée du couloir qui mène chez moi, je m’engage, lorsque je sens une main glisser autour de ma taille sans ménagement, je sursaute en me retournant dans le but de mettre à mon agresseur un coup de coude...


Medelva