Chapitre 29

Ecrit par Sandy's Aby's


 ...avant de réaliser que c’est Cartney. 

Je reconnais que l'agression de la dernière fois m’a rendu plus alerte. 

 

Moi (me libérant, toute retournée) : Que fais-tu là ??? 

 

Cartney (tendant ses mains pour m’apaiser) : Woh ! On se calme ! Je suis désolé mais je t’ai suivi. 


  

J’ai eu peur tout à l’heure croyant à un autre kidnapping.

 Je porte ma main à mon cœur comme si cela pouvait diminuer mon rythme cardiaque. 

  

Cartney : Vraiment navré, je ne voulais pas te faire peur ! 

 

Moi (ajustant ma tenue) : Ouais c’est sûr !!

Que veux-tu ? Pourquoi me poursuis-tu ? 

 Car je sais que tu n’étais pas là-bas par pur hasard. 

 


Cartney fait passer sa langue sur ses lèvres comme par instinct de séducteur. 

 

Cartney : tu as raison, c’est toi que je voulais voir. 

Écoute, tant que tu ne m’accorderas pas au moins cinq minutes de ton temps, je te suivrais s'il le faut toute ma vie. 

 

Moi : Tu es fou Cartney ! 

 

Lui : Oui de toi ma tendresse ! 

Et j’adore lorsque tu prononces mon prénom. 

 

Il parlait en se rapprochant dangereusement de moi, je ne sais pas ce que je faisais encore là ! 

Je voulu reculer le plus possible mais je sentais ma chaussure m’informer qu’elle venait de cogner contre le mur qui était derrière moi.  

J’étais comme tétanisée ne sachant plus différencier le mal du bien et en plus emprisonnée entre le mur et lui.  

Je le vois qui s’incline encore plus qu’il ne l’était déjà, m’obligeant à en faire autant.

 Ensuite, il pose un baiser aussi profond que le fond de l’abime sur mes lèvre, mi-ouvertes, certainement par instinct. 

 Au début, je voulais me débattre mais la douceur du baiser a eu raison de moi. 

La sensation était si forte que je ne pouvais m’empêcher de me laisser aller. 

Il interrompu juste quelques secondes que pour lâcher : 

 

Cartney (sensuel) : Donne-moi ton numéro s’il te plaît ! 

 

 Je m’empressais de le lui dicter deux fois de suite entre les baisers car il n’avait pas envie de me lâcher, ne fusse qu’un instant, pour le noter. 

 S’il n’eut pas été l’arrivé d’un passant qui mit fin à nos ébats, je croix peut-être que je serais allé plus loin. 

 M’ajustant ainsi, honteuse, du fait que quelqu’un d’autre que Steve m’ait embrassée et en plus dans mon propre quartier. 

 

Puis sans mots, je reculais, m'éloignant avant de disparaître dans la pénombre d’un couloir parsemé de lumière, le laissant là, debout, le regard dépité. 

 

Dès que je suis dans la maison, je passe directement dans ma chambre, repensant à ce que je venais de faire. 

Certes, ce que je venais de faire était ignoble mais je ne regrette rien. 

Et je suis sûr que si l’occasion se présente à nouveau je le referai encore et encore. 

 Désolée pour vous mais je n’arrive pas à gérer cette sensation, je brûle !! 

   

Le lendemain en rentrant de l’institut. 

 

Je suis allé rendre visite à Barbie chez elle. 

 

Moi : Toc toc, bonjour ! 

 

Maman Maggy : Bonjour ma fille ! 

 

Moi : Bonjour maman Maggy, Barbie est là ? 

 

Maman Maggy : Oui, dans sa chambre. 

Dis, 

ta mère va bien ? 

 

Moi : Oui maman !

 

Elle : Ok, tu la salueras pour moi. 

 

Moi : Sans soucis ! 

 

J’avance jusqu’à la porte de la chambre de Barbie, je cogne et je rentre sans attendre sa réponse. 

Je la trouve en train de s’habiller. 

 

Barbara (en me voyant) : Humm ! 

Toi, tu dois avoir un souci ! 

 

Moi (m’asseyant en déposant mon sac sur son lit) : Bonjour Barbie. 

 

Elle (sans prêter attention à moi) : Bonjour, raconte. 

 

Moi (sans transition) : J’ai embrassé Cartney ! 

 

Barbie qui fouillait maintenant son tiroir dû stopper son geste et se retourner. 

 

Elle (dégoutée) : Beurk sérieux ! 

 

Moi : Ne me juge pas Barbie ! 

Mais j'ai trouvé ça exquis ! 

 

Barbie (la main sur la hanche le doit pointé  vers moi) : Écoute-moi très bien, Tu vas appeler Steve et le lui dire immédiatement sinon c’est moi qui le ferai, peu importe comment il prendra. 

 

Moi (suppliante) : Non Barbie !

 Ne fait pas ça ! 

T’inquiète je le lui dirais. 

Mais laisse-moi au moins te confier ce que j’ai ressenti. 

 

Elle (déconcertée) : Moukagni tu m’arrêtes tes oiseaux s’il te plaît ! 

Même si je suis ta sœur, je refuse d’écouter tes sornettes, si au moins c’était Steve... là encore j’aurai fait l’exception. 

 

Moi (jouant la triste) : S’teu paît ! 

 

Elle : Désolée ma belle sinon ce serait t'encourager dans ta besogne. 

 

Moi : Tchouo Barbie, je ne te savais pas aussi dure aka !

 On dirait maman. 

 

Mon téléphone se mit à sonner c’est un numéro inconnu.  

 

Décrochant avec hésitation et portant le phone à mon oreille tout en fixant le regard soupçonneux de Barbie, une voix suave annonça : 

 

La voix au bout du fil : Salut c’est Cartney ! C'est Mède ? 

 

Moi : Euh ! 

Medelva Moukagni à l’appareil ! 

 

La voix au bout du fil : J’ai envie de te voir, et aussi t’embrasser encore et encore ! 

 

Moi (jetant un regard vers Barbie qui n’a pas cessée de me fixer) : Euh ! Désolée, vous vous êtes trompé de numéro.

 Vous parlez à Medelva. 

 

Cartney : Oh tu es avec Steve ? 

 

Moi : Euh, non ! 

 

Cartney : Oh, ok.

 Ton amie alors ? 

 

Moi : … 

  

 Cartney : Écoute retrouve moi à Louis au niveau de Top Louis je t’y attends.

 Je serai en bordure de route. 

 

Il ne me laisse pas le temps de répondre qu’il a déjà raccroché. 

 

Barbara (prenant place sur son lit) : Qui peut bien se tromper de numéro et prendre tout son temps à s’expliquer ? 

 

Moi : Ah Barbie !

 Tu connais les Gabonais ! 

[Me tenant debout]

 Bon, il faut que j’arrive à la maison et que j’aille voir Steve pour lui dire ce qui se passe en moi présentement. 

 

Barbie : Tu as intérêt ma belle. 

 

Moi : Humm en tout cas, bisou ! 

 

Barbara : Bisou. 

 

Je sors de chez Barbie à la hâte, ne sachant ce qui m'arrive : est-ce l'attirance, l’envie de sexe ou simplement le goût de l'interdit ? 

Je ne saurais le dire mais c'est juste plus fort que moi. 

  

À bord du taxi qui me conduit à Louis, je suis plus que déterminée mais je jure que je n'irais pas plus loin que des embrassades. 

 

Promis ! 

 

Dès qu'on est près de l'endroit où je suis sensé descendre, je scrute les alentours pour ne pas le rater au passage. 

Je demande l'arrêt dès que je l'aperçois. 

Je croix qu'il m'a aussi aperçu car il me fait un de ses sourires salace. 

Pendant que je règle, il s'approche et m'ouvre la portière en bon romantique. 

 

 Eh ! Steve si tu pouvais me le faire aussi ! 

 

Il me tend sa main et je descends une jambe après l'autre 

Puis il me baise la main. 

Je suis gênée car il y a du monde tout autour. 

 

Lui : Tu es magnifique ! 

 

Moi : Merci. 

 

Il me prend ensuite par le bras et m'emmène jusqu'à une Range Rover blanche garée un peu plus haut. 

 

Il m'ouvre la portière et je me hisse et m'installe pendant qu'il referme et fait le tour. 

 Installé, il met le contact. 

 

Lui : Fait comme moi met ta ceinture princesse. 

 

Je ne me fais pas prier, j'exécute tellement je me sens comblée. 

Je ferme les yeux pour me laisser submerger par la musique, une mélopée orientale douce et rythmée, qui jouait dans la voiture. 

 

Lui : Tu aimes ? 

 

Moi (sans ouvrir les yeux) : Oui. 

 

On arriva près d'un prêt à porter, toujours dans Louis, non loin de là où il m'a prise. 

 Je me redresse en croisant ses yeux bleus pétillant. 

 

Lui (descendant du véhicule) : Attend ! 

 

Il contourna le véhicule et ouvrit ma portière m'invitant à descendre.  

Puis il m'entraîne à l'intérieur du prêt à porter et il me dit en prenant place sur une chaise ; 

 

Lui : Nous avons juste une heure choisit ce qui te plaît. 

Je dis bien ce qui te plaît sans exception, si tu veux même toute la boutique c’est toi qui vois. 

 

Moi (émerveillée les larmes au bord des yeux) : waouh !

 Merci !!! Loll  

 

Lui : C'est la moindre des choses. 

 Allez vas-y il ne te reste que 54 minutes.

 Top chrono. 

 

Je me précipite et choisis tout ce que je trouve beau et même, je n’arrive pas à me décider. 

Je fini par prendre quinze robes droites, cinq jupes (deux jupe crayon et les autres volantes) cinq pantalons tissus, trois jeans, deux salopettes, six chemisiers un polo, six paires de talons trois ballerines et trois pied nues et le tour est joué, je viens de refaire ma garde-robe. 

Le vendeur emballe les affaires et c’est maintenant que je réalise que c’est trop. 

 Ensuite il fait appel à Cartney pour le règlement.  

Il pose le magazine qu’il feuilletait sur une table basse prévue à cet effet. 

 

Lui (fouillant son portefeuille) : Ça fera combien monsieur ? 

 

Je croisais les doigts pour que ça n’aille pas au-delà de ce qu’il a prévu. 

 

Le Vendeur prend la calculatrice et commence le calcul : 

 

Le vendeur : Quinze robes ; le prix normal c’est vingt mille la robe, je vous laisse ça à treize mille. 

 

 Cartney : Gars, c’est trop long dit nous juste le total après avoir fait toutes les réductions. 

 

Le vendeur (tapant machinalement sur la calculatrice) : Ça fera six cent quarante mille franc. 


Je pousse un petit cri en écoutant le montant qu’il vient de donner. 

Cartney prend sa carte bleue dans son portefeuille et la lui tend. 

 

Cartney : C’est accepté ici ? 

 

Le vendeur (excité) : Oui monsieur. 

 

Humm c’est maintenant à base de monsieur ! Ensuite le vendeur prend une babouche qu’il ajoute en cadeau. 

 

Moi : Merci Cartney ! 

 

Cartney : De rien princesse ! 

 

Le vendeur lui remet la carte et le remercie profondément, puis il nous aide à faire monter les affaires dans la voiture.

On démarre en s'éloignant dans une allée goudronnée et restreinte en direction de L’hôtel Pizzeria...l’Etoile d’or. 

 

Cartney arrête la voiture en face de l’hôtel l’étoile d’or, juste en dessous, il y a un restaurant. 

 

Cartney refait le même manège et m’aide à descendre. 

 

Cartney : As-tu faim ? 

 

Moi (hésitante) : Euh oui ! 

 

Cartney on va commander et nous faire livrer dans la chambre. 

 

Moi (feignant d’être surprise) : Dans la chambre ? 

 

Cartney : Si tu ne préfères pas, on peut toutefois rester au restaurant ! 

 

Moi : Non c'est bon ! 

 

On se dirige au restaurant, Cartney appelle l’un des serveurs et après avoir consulter le menu on passe nos commandes en précisant qu'ils l’apportent dans la chambre laissant discrètement le numéro de la chambre. 

 

On monte et s'enferme dans la chambre. 

Je vais m'asseoir sur la chaise près du lit. 

 

Cartney : As-tu déjà bu du champagne ? 

 

Moi (les yeux écarquillés, la bouche ouverte) : … 

 

Il fait sauter le bouchon et il repose dans le seau de glaces. 

 

Je me rends compte qu'il s'est bien préparé. 

 

Cartney (la voix sensuelle, le regard brûlant) : Ok.  

Tu vas goûter juste un peu, et me dire ce que tu penses. 

  

Il reprend la bouteille, et verse une rasade de champagne dans deux flutes. 

Il me tend une des flutes. 

 

Moi (prenant la flûte malgré moi) : Merci ! 

 

Lui : De rien. 

 

Moi (prenant une gorgé) : C'est très bon ! 

 

À peine Je vide ma flûte qu'il me ressert à nouveau. 

 

Moi : merci ! 

Je ne te savais pas aussi riche ! 

 

Lui (amusé) Tu as déjà vu un vrai riche faire la pub, exposant partout qu'il est riche ?

 Ses actes le prouvent. 

 

Moi (jouant avec la flûte vide) : Ah ah ! 

Pourquoi m'as-tu emmené ici ? 

 

Cartney (remplissant mon verre) : Juste pour être seule avec toi. 

 Eh ! Je ne suis pas un bad guy (le méchant), je ne te ferai jamais l'amour sans ton consentement.  

Car je sais que tu dois te demander quel genre de gars je suis vu ta manière de me fixer. 

 

Je croix qu'en ce moment je suis saoule.

 

[Rire] 

 

Moi (étouffant un bâillement) : Et si c'est moi qui te le demande ? 

 

Cartney (prenant un air sérieux) : Eh bien, je serais le gar le plus heureux de l'univers. 

[Posant la flûte sur la table] Tu sais princesse, j’ai très envie de toi et je croix que je suis fou de toi, je croix même que je ne pourrai faire ma vie sans toi.

 Dès la première fois où je t’ai vu à la pointe, j’ai tout de suite su, dès cet instant, que je devrais me battre pour t’avoir. 

 J'ai eu mal lorsque j’ai appris que tu étais déjà avec quelqu’un. 

J'ai eu une déchirure au niveau de mon cœur...  

 

Moi (riant) : Et tu vies toujours ? 

 

Cartney (reprenant son verre) : J’arrête de parler, tu ne me croix pas ! 

 

Je suis sur le point de retorquer que quelqu’un frappe à la porte. 

 

Cartney se lève et va ouvrir, c’est le room service (service de chambre) il rentre et pose nos plats sur la table s’excuse et s’en va. 

 

Cartney (reprenant place) : Veux-tu vraiment que je te face l’amour ? 

 

Moi : Oui... 

 

Il fait un pas en avant et se jette littéralement sur moi, faisant sauter les boutons de ma chemisette avant de me pousser de sorte à ce que je me retrouve allongée sur le lit.

Il termine de me déshabiller. 

Lui (découvrant mon anatomie) : Tu es mieux que je ne l'imaginais [marquant une pause] ton corps ! Miam 

Il commença par me caresser sensuellement massant mes parties intimes, me couvrant de baisers, simultanément. 

Je me laissais aller à ses caresses plus qu’osées. 

Puis, il prit en pleine bouche mon sein qu’il emprisonna, en même temps.

Il essaie de se frayer un chemin en moi, allant le plus lentement possible, quand il se rend compte que je suis encore vierge. 


Shirrrrrrrr


Lui : Mède ! Mède !  Medelva. 

 

Moi (revenant à moi confuse) : Euh désolée mais... 

 

Lui (inquiet) : Tu m’as vraiment fait peur, tu étais comme hypnotisée !

 Ça va ? 

 

Moi (Regardant mes orteils, rongée par la honte) : Désolée, je pensais à quelque chose. 

 

Lui (inquiet) : Laquelle des choses ? 

 

Moi (me levant de la chaise) : Il vaut mieux que tu ne le saches pas. 

 

Lui : Ok, mais tu m’as dit tout à l’heure que tu voulais que je te fasse l’amour ! 

 

Moi : Oui j’aimerai bien que tu me fasses l’amour mais je ne préfère pas le faire. 

 

Lui : Ok. Mais je serai patient. 

 

Moi (gêné : Tu peux me raccompagner s’il te plaît ? 

 

Lui : Il faut que tu manges d’abord et je te raccompagne, tu es en piteux état. 

 

Moi (reprenant place) : OK.

Medelva