CHAPITRE 28

Ecrit par deli

*PDV de DALIA*

La vie appartient vraiment à ceux qui ont de l’argent et du pouvoir je vous assure. J’ai attendu une semaine après la réunion avec les parents de papa mais rien je n’ai eu aucune nouvelles et maman pareil, j’ai même discuté avec océ pour savoir si elle savait quelque chose rien du coup je me dis que plus j’attends plus ils vont prendre la confiance et se dire qu’ils me font peur alors que ce n’est pas le cas.

Ces derniers temps je prie beaucoup parce qu’avec les histoires de nos familles africaines j’ai peur que quelque chose de mystique m’arrive mais je ne perds tout de même pas mes moyens et puis le soutien sans faille de pierrick me réconforte et d’ailleurs grâce à lui demain j’aurai tous les préavis qu’il me faut pour que les gens vident nos terrains.

Si vous vous demandez ce qui s’est passé bah alors c’est assez simple, après avoir patienté une semaine après la réunion j’ai décidé qu’il était temps que les choses bougent donc j’ai demandé à pierrick de me mettre en contact avec ses amis dont il m’avait parlé du coup je me suis rendu à la police où ma plainte a été enregistrée puis deux jours après j’ai été reçue par un juge dans son bureau à huit clos (avantage de connaitre quelqu’un de la république), le juge a examiné mes documents et après s’être assuré qu’effectivement tous les terrains nous appartiennent il m’a fait comprendre qu’on enverra un préavis aux occupants des terrains dans les jours à venir, et ce jour tombe demain, j’ai moi-même insisté pour être avec la police parce que je veux qu’ils me voient mais après une longue discussion avec maman j’ai changé d’avis, je vais me faire rare et puis de toute façon je dois travailler.

Pierrick rentre vendredi prochain et comme demain c’est vendredi je suis vraiment impatiente de me reposer. Je dois avouer que je n’ai pas fait grand-chose depuis qu’il est parti et puis j’ai beaucoup de travail aussi, j’apprécie mais plus le temps passe et plus je dois avouer que travailler pour x ou y m’épuise j’ai bien envie de monter ma propre affaire, genre un truc qui marche super bien et qui me rapporte de l’argent sans que je n’ai à me réveiller chaque matin à 6 heures (soupirs) bref il faut que je dorme demain je travaille.

*PDV de PATRICK*

Ça y est ça fait 5 minutes que mon avion s’est posé sur libreville et rien que l’air y est différent, je sens déjà le changement d’air qui s’opère dans mon corps, j’espère passer un agréable séjour ici.

J’ai récupéré mon unique valise et j’ai pris la route de la sortie, j’ai essayé de chercher mon frère du regard mais je ne le vois nulle part donc j’ai dû m’arrêter sortir mon téléphone pour l’appeler. Ça a sonné un moment avant qu’il se décide à décrocher

Moi : dis donc monsieur Gabriel Asseko vous n’aurez pas oublié quelqu’un par hasard ?

Gabriel : merde pat j’ai zappé que tu arrivais à 15 heures j’ai été overbooké (surchargé) toute la journée putain donne-moi 20 minutes s’il te plait

Moi : non comme tu sembles vraiment sous pression continue ton taff je vais me rendre à l’appartement tu m’y rejoins quand tu finis

Gabriel : ça marche à toute alors

[Clic]

J’ai pris mes affaires direction, chercher un taxi qui va m’emmener chez moi. J’ai un appartement le camp de gaule (un quartier) et bien que je prône fermement mon auto-indépendance financière, cette maison est un cadeau de mon père. Je ne la met pas en location parce qu’elle sert beaucoup, je la loue souvent à mon père quand il reçoit des collaborateurs étrangers, je sais ce que vous pensez tu loue la maison à la personne qui te l’a offerte mais en même temps à partir du moment où il me l’a offerte ça devient ma propriété donc les affaires c’est les affaires et surtout en affaire y’a pas d’avantages pour la famille quoi que je la loue vraiment à un prix symbolique bref j’ai pris un taxi qui m’a déposé chez moi.

Une fois sur place je me suis directement dirigé vers le frigo et comme je m’y attendais il est plein. Il y’a une femme qui entretient la maison, elle nettoie chaque deux semaines quand c’est inoccupé et une fois tous les jours quand c’est occupé mais lorsque c’est occupé c’est rare que les occupants fassent plus d’une semaine bref je lui ai envoyé les sous pour qu’elle remplisse le frigo et les placards pour une semaine et demie et je suis satisfait, je travaille avec elle depuis tout ce temps parce qu’elle fait vraiment du bon boulot et c’est une femme vraiment honnête. Après m’être servi un verre d’eau que j’ai consommé d’une traite, je me suis rendu dans la chambre principale où je me suis directement jeté sur le lit je suis épuisé et célibataire lol ça me fait repenser à ma conversation avec stéphanie.

[FLASHBACK]

Je suis à la maison affalé sur mon canapé devant la télé j’attends stéphanie qui doit passer pour qu’on ait une discussion, je suppose que ça à y voir avec ce qui s’est passé au restaurant la dernière fois. Au bout d’une quinzaine de minutes, la sonnerie a retentie dans toute la maison et j’ai levé mon corps pour aller ouvrir la porte, elle m’a lancé un bref salut à peine audible avant de se diriger vers le salon où elle a pris place sur un canapé et après avoir bien fermé la porte j’ai suivi son exemple en m’installant sur un canapé.

Moi (la regardant) : je te sers quelque chose à boire ?

Stéphanie : non merci bon on ne va pas faire de vague

Moi : ok je t’écoute

Stéphanie : j’ai été très surprise de te voir la dernière fois et de surcroit en très bonne compagnie, je ne savais pas que tu étais le genre d’homme à sortir avec plusieurs femmes et à mentir en plus quand je pense que quelques minutes avant je t’avais demandé le programme de ta soirée et que tu m’as dit travailler, maintenant je vois en quoi consiste ton travail qu’à cela ne tienne je suis venu ici pour mettre fin à cette relation, je peux pas rester avec un homme qui joue et ment comme ça donc voilà  ce que j’avais à dire pour ma part, je t’écoute si tu veux dire quelque chose.

Je viens d’avoir la confirmation que les femmes sont les apprentis du diable. Elle me laisse sans voix donc dans son raisonnement c’est moi le salaud la bonne blague, je ne ris pas parce que ma mère et ma sœur m’ont appris à respecter les femmes mais bon comme à la fin elle a parlé de séparation ça me va.

Moi : tu as déjà tout dit

Stéphanie (se levant) : je vais récupérer mes affaires alors

Elle s’est dirigée vers la chambre, je suis resté devant ma télé quand elle a fini elle est parti non sans avoir claqué la porte lol, les jours qui ont suivi elle n’a pas arrêté de faire des postes pour annoncer ses fiançailles et son mariage à venir lol je ne lui souhaite que du bonheur.

[FIN DU FLASHBACK@]

Après avoir pris 10 minutes pour appeler maman et lui signaler que je suis toujours en vie j’ai défait et rangé mes affaires puis je me suis détendu au salon sur le canapé.

Je n’ai pas encore envie mes potes de libreville se serait une grosse erreur car je sais qu’ils vont me bourrer la gueule. Quand j’étais au lycée et même à l’université j’étais le genre de garçon à parler avec tout le monde, fille comme garçon ce qui fait que je connais vraiment beaucoup de personnes que ce soit des plus vieux ou plus jeunes que moi je suis quelqu’un de vraiment sociable et c’est ce qui fait que je connais un assez grand nombre de personne d’ailleurs même ici, la famille sur le terrain voisin un de leurs fils est un très bon ami à moi, il ne reste plus là car il vit avec sa famille (femme et enfants) mais à chaque fois que je viens ici il passe toujours me voir donc si je suis encore seul pour le moment c’est que j’ai d’abord envie de me reposer.

J’ai passé toute la fin de la journée sur mon téléphone allongée sur la canapé la télé allumée et sans m’en rendre compte 20 heures m’a trouvé là avec mon ventre qui crie famine et c’est au même moment que la sonnerie de l’appartement a décidé à retentire, j’ai pris mon temps pour ouvrir la porte, non sans avoir regardé dans le juda qui me rend visite.

Moi (ouvrant la porte) : je pensais que tu n’allais plus venir

Gabriel (me faisant une accolade) : je ne voulais pas que tu pleures de te retrouver seul

Moi (rigolant) : mais bien sur

Gabriel (se posant sur le canapé) : alors asaël que nous vaut l’honneur de ta présence dans cette ville ?

Moi (m’asseyant également) : c’est un interrogatoire ?

Gabriel : mais voyons ça n’arrive pas tous les jours que tu viennes nous rendre visite c’est normal qu’on se pose des questions

Moi : c’est pas faux mais je profite de mes congés pour passer une semaine ici et après j’irai ailleurs

Gabriel : où ?

Moi : à la base je voulais aller en France mais bof ça me dit plus rien peut être le sénégal

Gabriel : ah qu’est-ce que je t’envie

Moi : comment ça ? Un grand homme d’affaire comme toi marié et père de famille qu’est-ce que tu peux envier à un célibataire solitaire comme moi

Gabriel (riant) : c’est vrai que vu sous cet angle tu crains

J’ai juste rigolé, quel con !

Gabriel : la vie de mari et d’époux n’est pas tous les jours facile mais c’est vrai que je préfère la vie que j’ai maintenant plutôt que celle que j’avais quand j’étais célibataire

Moi : j’ai hâte de voir mes petits monstres

Gabriel : qualificatif parfait (riant) demain passes à la maison jasmina va cuisiner, si tu viens pas elle va finir avec ta vie tu connais bien le sujet non

Moi (rigolant) : je n’en doute même pas ; y’aura qui ?

Gabriel : bof quelques potes et tu connais un grand nombre d’entre eux

Moi : ça marche de toute façon je suis pas venue ici pour rester enfermé un samedi en plus ma belle-sœur va passer aux fourneaux

Gabriel (riant) : tu devrais vraiment te trouver une femme

Moi : wai vous me fatiguez avec ça

Gabriel : tu nous remercieras une fois que tu seras casé

Moi (souriant) : pfff

On a passé un moment à discuter, j’ai même cuisiné quelque chose à manger et après un moment monsieur l’homme marié a dû m’abandonner l’appel du foyer mdrr journée plutôt calme et paisible bon je vais me coucher, j’ai une grande journée qui m’attend.

Le parcours de ma vi...