Chapitre 28: le plan
Ecrit par Benedictaaurellia
Ainara.
Ainara : c’est pour t’aider à y arriver que nous sommes tous là. Comme je te l’avais dit, d’autres personnes aussi nous rejoindrons. Ensemble, on pourra y arriver.
Moi : en quoi ce beau monde pourra m’aider ? Quel est le plan ? Qui sont ces gens ? J’imagine qu’il ne faudra pas une simple discussion avec ma mère pour que cela cesse ?
Ainara : en effet. Ce qu’il nous faut, c’est prier. Seule la prière t’aidera.
Moi : je ne comprends pas.
Ruth : bébé, ce qu’Ainara essaye de te dire c’est qu’actuellement, tu es en train de livrer un combat spirituel contre les forces du mal. Ce combat n’est pas physique mais spirituel. Dans ce genre de cas, la prière est le seul recours. Il faut que tu t’abandonnes dans les mains de Dieu pour qu’Il combatte à ta place. Ce combat, ce n’est pas le tien mais le sien. S’il combat pour toi, tu auras assurément la victoire.
C’est dans la prière que nous l’invoquons. C’est par la prière qu’Il manifeste sa puissance et c’est dans la prière que nous sommes victorieux. Tu te rappelles que je te faisais souvent lire le psaume 91 ? Tu en comprends le sens, n’est-ce pas ?
J’acquiesce.
Je répète avec elle
« Celui qui demeure sous l’abri du Très Haut Repose à l’ombre du Tout Puissant.
Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !
Car, c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté et dix mille à ta droite,
Tu ne seras pas atteint »
C’est lui l’Éternel, celui qui nous protège.
Il faut que tu mettes ta confiance en lui. Celui qui se confie en lui n’est jamais déçu.
Il te délivrera et il te glorifiera.
Ainara (ajoute) : sache que dans ce combat tu ne seras pas seul. Nous sommes tous avec toi. Mais, ce combat est avant tout le tien. Si tu ne te décides pas à combattre, nous aurons beau prier pour toi, cela n’aura aucun effet.
Mais, j’ai une question.
Edmund : je t’écoute.
Ainara : est-ce que tu es prêt à livrer ce combat ? Quel qu’en soit le prix ? Il faut que tu saches que si nous gagnons, ta mère risque la folie ou la mort et Sophie aussi. Elles ne viendront pas seules. Elles seront là avec leur clique. C’est pour cela qu’il nous faut aussi du renfort. Es-tu prêt ?
Edmund : j’avoue que je ne me sens pas prêt. C’est quand même ma mère et apprendre qu’elle ne s’en sortira pas, me fait très mal. Mais si c’est le prix qu’elle doit payer pour ses actes, je l’accepte. Je lui en veux beaucoup pour le mal qu’elle m’a fait et je sais que je ne pourrai pas lui pardonner. Mais je veux retrouver ma liberté. Alors oui. Même si je ne suis pas prêt, je me sens de taille à livrer ce combat.
Ruth : mon fils, tu ne dois pas garder de rancœur dans ton cœur. Tu dois lui pardonner. Peut-être qu’aujourd’hui tu ne peux pas, mais prie pour que le Seigneur t’accorde la grâce de lui pardonner. Tu ne peux pas savoir tout ce que la haine peut engendrer en nous.
Edmund : je vais y réfléchir.