CHAPITRE 28: NOYADE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 28 : NOYADE

**JANAÏ OLIWINA**

Moi : Clarisse je suis en train de partir, pardon surveille moi bien l’enfant.

Clarisse : Je vais le surveiller.

Moi : Ok. (Prenant un billet de 5 mille dans mon portefeuille) Tiens. J’ai laissé ses goûters dans le premier tiroir à la cuisine.

Clarisse : Ok.

Moi : Si y a un problème, appelle moi.

Clarisse : D’accord, vas-y. 

Moi : Vraiment merci. Tu me sauves la vie. (M’abaissant) Bébé, maman part travailler d’accord ?

 Ephraïm : Oui et je ne dois pas faire le désordre.

Moi : (Souriante) D’accord. (Le serrant dans mes bras) Je t’aime.

Ephraïm : Je t’aime aussi maman. 

Je lui ai fait un bisou et je suis partie au pas de course. Ça fait près de 2 semaines que les derniers événements ont eu lieu et jusqu’aujourd’hui, je pense aux paroles que mon fils m’a dites, de quitter cette maison parce que nous étions tristes. Je n’y suis pas encore mais j’y pense de plus en plus. Jada est sortie de l’hôpital 3 jours après y être rentrée et apparemment elle a eu une grosse entorse qui l’a presque fracturée l’os du pied. Elle a un plâtre et est en congé maladie depuis ce qui fait que mes parents sont constamment à la maison et Ephraïm est toujours triste quand je rentre. Il y a deux jours, ma nounou m’a appelée pour me dire qu’elle est malade et qu’elle ne pouvait pas venir le garder. Je l’ai laissé avec Jada et quand je suis rentrée le soir, j’ai trouvé qu’il était tout sale, qu’il était blessé et n’avait pas mangé de la journée. À la question de savoir pourquoi elle avait fait ça, elle m’a répondu qu’elle n’est pas payée pour s’occuper de mon bâtard. Alors aujourd’hui, j’ai eu recours à une jeune fille du quartier pour qu’elle me le garde moyennant la somme de 5 milles. Elle m’a dit partir à l’école autour de 16h et à cette heure c’est possible que je sois déjà là. J’ai arrêté mon taxi et je suis partie…


16H30.

**JADA AZIZET**

J’entends quelqu’un cogner à la porte de ma chambre avec insistance alors je me décide de me lever du lit  de prendre mes béquilles et aller ouvrir, je tombe sur Clarisse.

Moi : Qu’est -ce qui se passe ?

Clarisse : Excuse moi de te déranger mais c’est que depuis là Janaï n’est pas encore revenue et moi je dois aller à l’école.

Moi : Mon problème est où ?

Clarisse : Tu peux rester quelques heures avec le petit ? Il dort à la chambre. Il faut que je parte, j’ai un devoir à 17h.

Moi : Les gens sont en vacances, toi c’est l’école de quoi que tu fais ?

Clarisse : L’auto école. 

Moi : Hum. 

Clarisse : Je peux partir ?

Moi : Non. Attend sa mère ou appelle la.

Clarisse : J’ai déjà appelé mais elle ne décroche pas, pardon.

Moi : Je t’ai déjà dit non maintenant fais ce que tu veux ça ne me regarde pas.

J’ai fermé ma porte et je suis retournée m’allonger sur le lit en récupérant mon téléphone. J’ai d’abord mon pied qui me fait mal et je vais rester à crier avec le petit agité là, non merci. On a déjà dit à sa mère d’appeler son père afin qu’il prenne ses dispositions mais la bonne dame n’en fait qu’à sa tête pour prouver quoi à qui ? On ne sait pas, non c’est elle qui est trop scrupuleuse, il est en couple et nanani et nanana, n’importe quoi. Genre quand elle couchait avec lui elle ne le savait pas ? Pourtant c’est elle qui n’a pas cessé de me répéter qu’il était en couple mais s’est empressée de coucher avec maintenant quand il faut assumer son bâtard, elle joue les fausses scrupuleuses. Et c’est sur les gens qu’il faut compter pour garder son agité qui invente les histoires à n’en point finir. Non son père est venu lui dire ci, oh il jouait avec son père dans la chambre, non c’est son père qui a cassé telle ou telle chose quand il passait. Un grand menteur ce petit à toujours regarder les grandes personnes dans les yeux quand tu lui parles. Oui, je n’aime pas l’enfant là parce que j’en veux à sa mère pour ce qu’elle m’a fait avec son père. Cet enfant aurait dû être le mien. Je me suis toujours bien entendu avec Janaï même comme on avait nos prises de têtes, ce n’était rien de grave. Nous avons eu une éducation assez sévère dans laquelle on devrait à tous prix préserver les apparences. Les hommes pauvres ou ayant des métiers bizarres, c’était un non catégorique de même que les enfants hors mariage et surtout sans père. La qualité là au Gabon ne court pas les rues ce qui fait que quand ce chien de Loyd est arrivé dans leur église et qu’elle avait commencé à me parler de lui, je l’avais encouragée à aller vers lui et se positionner. Nous en avons parlé avec maman et quand ce dernier s’était présenté aux parents et que par la suite nous avions eu connaissance de son entourage, nous avions pensé qu’elle avait trouvé le gros lot et qu’il fallait le garder. Le problème avec Janaï c’est que dans son affaire de l’église là, c’était que non il fallait attendre le mariage pour coucher et c’est comme ça qu’elle s’est fait doubler par je ne sais qui qu’il a emmené au Ghana. Cette histoire m’a fait mal parce que la honte que cela a soulevé n’était pas seulement sur Janaï mais sur toute notre maison parce que nous avons une réputation a maintenir dans la famille de ma mère, nous sommes des modèles de réussites contrairement aux autres du coup cette histoire me touchait aussi. Quand elle m’avait parlé de partir au Ghana et qu’un collègue de Loyd allait nous aider avec les visas. Je lui avais demandé son nom et j’avais fait une recherche sur les réseaux. J’étais immédiatement tombée sous son charme, non seulement il était physiquement attrayant mais avait l’argent qui allait avec, un tel homme dans ma vie était le saint graal. Je suis partie là-bas avec l’objectif de le charmer et coucher avec pour tomber enceinte. Le temps de la grossesse, j’aurais usé de toutes mes astuces pour le conquérir et même s’il fallait l’attacher un peu avec les feuilles, ce n’était pas un problème. Mais non seulement je n’ai pas pu le faire parce que cette petite m’a doublée sur l’affaire mais en plus elle ne veut pas exploiter ce qu’elle a commencé genre elle m’a pris le type pour rien quoi. Donc non seulement on ne gagne rien mais en plus il nous faut encore dépenser sur son bâtard qui ne cesse de faire le désordre. Alors oui, je suis en colère et je ne me vois pas en train de jouer aux nounous de cet enfant. J’ai quand même mangé 2500000 plus les voyages et les extras avec cet imbécile de MBAZOGHO là, pour l’autre là j’ai gagné quoi ? 

J’ai continué à manipuler mon téléphone quand j’ai écouté le bruit d’une chose cassable qui s’est brisée au salon.

Moi : Qu’est-ce qui se passe encore ?

Je me lève du lit et reprends mes béquilles pour aller voir et je tombe sur ce petit qui essaie de recoller les morceaux du vase en verre qui était près de la télévision. 

Moi : (Grondant) Encore toi ? (Il a sursauté) Tu as recommencé hein ?

Ephraïm : Je, je ne voulais pas casser. C’est comme je suis passé et puis, et puis c’est tombé.

Moi : Viens ici tout de suite. (Il me regarde) J’ai dit de venir imbécile.

Il s’est timidement rapproché et je lui ai donné une gifle au visage qui l’a fait tomber par terre, il s’est directement mis à pleurer. 

Moi : (Énervée) Ferme moi rapidement ta gueule là-bas si tu ne veux pas que j’ajoute connard. C’est ton père qui paie ça ? Nienienien je passais et c’est tombé. Imbécile, tu passais pour aller faire quoi ? (Levant ma main)J’ai dit de me fermer ta vilaine bouche là. 

Il a mis ses deux mains devant sa bouche pour s’empêcher de crier. 

Moi : Rigolo. D’ailleurs même cette Clarisse là est où ? (Criant) Clarisse ?

Ephraïm : (Les pleurs dans la voix) Ey est partie. 

Moi : Elle est partie hein ? Elle va m’entendre. Et toi lève toi de là tu vas me ramasser les tessons là. 

Il s’est exécuté et je l’ai fait ramassé tous les morceaux de verre qu’il mettait dans son haute je l’ai dit d’aller déposer ça sur le lit de sa mère pour qu’elle voit elle-même le désordre de son enfant. Il est parti prendre le balai pour balayer et ramasser le reste avec la pelle et il est allé verser sur leur lit. Après quoi je l’ai entraîné dans la douche de sa mère et je l’y ai enfermé.

Moi : Tu vas rester là-bas jusqu’à ce que ta mère vienne, têtu. 

Je suis ressortie et je suis allée prendre mon téléphone pour joindre ma mère et me plaindre du comportement de son petit fils en lui disant que je n’en pouvais plus…

PENDANT CE TEMPS DANS LA DOUCHE. (NARRATION EXTERNE)

Ephraïm : (Frappant contre la porte en pleurant) Tantine Jada ouvre moi, je ne vais plus casser les choses encore. 

Après avoir tapé sans succès, il se retourne et se met à tourner dans la pièce à la recherche de ce qui pourrait bien l’occuper. Il finit par se tourner vers le robinet de la baignoire qu’il ouvre et s’amuse de l’eau qui sort tout en remplissant cette dernière. Dans ses mouvements, il finit par se mouiller les vêtements et essaye de les presser. Ce faisant, il se coupe la paume de la main avec un bout de verre qui était resté accroché sur son vêtement. Le sang se met aussitôt à gicler et le pousse à pleurer en agitant sa main dans tous les sens.  Voyant que son sang continue de couler, il se penche alors sur la baignoire et trempe sa main à l’intérieur. Malheureusement il glisse et tombe dans le bain la tête la première. Cette dernière heurte le fond et l’oblige à ouvrir la bouche pour crier. Il se met alors à boire la tasse en grande quantité en s’agitant dans tous les sens pour essayer de s’en sortir malgré le niveau d’eau sans cesse grandissant…

SOUS D’AUTRES CIEUX.

**ALEX IKENA**

John : (Se tournant vers moi après avoir passé sa commande) Ça va ?

Moi : Abrège John, j’ai autre chose à faire. 

John : Ok. Tu es sur la sellette (J’arque un sourcil) Le chef est de plus en plus convaincu que tu caches quelque chose et surtout que tu t’es allié à quelque chose d’autre.

Moi : Ça fait plus de 3 ans qu’il le dit dans la famille mais depuis lors il n’a aucune preuve donc je ne sais pas ce que tu m’apprends de nouveau. Je sais toutes ces choses.

John : Je vois.

Moi : Si tu n’as rien de plus à ajouter, je vais y aller.

Il me regarde et ne dit rien. Je comprends donc qu’il n’a rien de plus à me dire. Je vide donc mon verre et je me lève pour m’en aller quand il dit une chose qui attire mon attention.

John : Il se sert de Félicité.

Moi : (M’arrêtant) Que viens-tu de dire ?

Il me regarde en silence et je me rassois immédiatement.

John : Ça va faire un mois qu’il a pris Félicité à part quand tu as fait un tour au Nigeria. Je n’ai pas toutes les informations car je n’avais surpris qu’une bribe de conversation mais je crois qu’il couche avec elle pour essayer de t’atteindre.

Moi : Tu blagues n’est ce pas ?

John : Depuis que tu es rentré vous avez couché ensemble ? 

Je le regarde.

John : S’est elle douchée après l’acte ou elle a eu une urgence qui l’a fait sortir de la maison sans le faire ?

Moi : (Silence) 

John : C’est une instruction de sa part. Il lui a demandé ta semence.

Moi : C’est quoi ton but ?

John : Je ne comprends pas.

Moi : Pourquoi tu me dis toutes ces choses ?

John : Nous sommes amis.

Moi : À d’autres stp.

John : Je suis fatigué. (Dépité) Je suis fatigué de cette vie Al. Je voulais de l’argent, des biens et toute la puissance que cela procure mais pourquoi au juste ? Faire la fête ? Coucher des filles en longueur de journée sans réellement en jouir ? J’ai déjà perdu toute ma famille, j’ai vendu ma semence et donc je n’aurai pas de descendance. Je suis arrivé à un niveau de ma vie où je me demande à quoi bon tout ça ? Je me dis que si tu as un moyen de sortir de cet engrenage, fais le moi savoir.

Moi : Qu’est-ce qui te fait croire que je sache ça ?

John : Nous t’avons vu ces dernières années et nous savons tous qu’il y a quelque chose en plus chez toi. Tu arrives à masquer ta présence et tu disparais et apparaît quand cela te chante. L’ascension que tu as eu dans la boîte depuis le départ de Loyd est sans précédent et tu as même réussi à cacher ta sœur et tes neveux on ne sait où. Alors il est plus qu’évident que tu as quelque chose que nous ignorons.

Je suis resté en train de le regarder avant de me décider à répondre.

Moi : Tu connais les règles de cette confrérie, quand on y entre, on n’en sort pas vivant alors si tu veux sortir, il n’y a que la mort car je ne peux rien faire pour toi. Je n’en connais pas les moyens. 

 Je me suis levé et je suis parti, il règlera la note. J’ai grimpé dans ma voiture, mis mes lunettes et j’ai démarré pour m’en aller chez moi où je vis avec Félicité depuis 2 ans maintenant. Je suis allé me présenter chez ses parents et j’ai accompli certaines formalités pour qu’on en arrive là dans le but de masquer la vie que j’ai dans l’autre monde. Il y a 5 ans quand j’ai couché avec Janaï et que Félicité nous avait trouvés, elle s’était énervée et m’avait dit qu’elle allait la tuer après le départ de Janaï. J’avais tenté de la calmer et elle m’avait dit que la seule chose qui pourrait faire en sorte qu’elle la laisse tranquille est que je partage ce que j’avais pris avec elle mais je lui avais dit que Janaï était vide et que c’était la raison pour laquelle on arrivait à ne rien voir en elle, il n’y avait rien. Elle a douté au début mais a fini par me croire quand je lui avais dit que c’était la raison pour laquelle Loyd avait décidé de la laisser pour se lier à Rebecca, il n’y avait rien à prendre chez elle. Elle s’était calmée et on avait fini par zapper. Le lendemain j’étais allé chercher Janaï à son hôtel mais elle n’y était plus et avait quitté la ville. J’avais tenté de la joindre en vain mais elle avait fini par me bloquer sur tous ses réseaux. J’avais alors décidé de laisser passer quelque temps afin de me connecter avec son âme dans la nuit pour la retrouver. Les trois premiers mois c’était assez compliqué car elle semblait être introuvable. Quand j’ai finalement pu établir le lien, j’ai vu qu’elle était enceinte et que c’était le mien. Ce jour j’étais en état de choc et j’avais eu du mal à le réaliser. Janaï n’aurai même pas eu le temps de s’apercevoir qu’elle était enceinte que cet enfant aurait dû être pris. L’une des premières choses que l’on demande à la secte pour les hommes, c’est la semence et tout ce qu’elle comprend, pour les femmes c’est la matrice. Cet homme est tellement méchant que pour nous tenir, il a fait les choses ainsi alors qu’il a eu lui le temps de faire ses 4 enfants et même avoir des petits enfants pour ajouter dessus. Ce qui me rassure dans cette histoire c’est que tous ses enfants ont une vie très instables et luttent avec des vices terribles.  Je me suis dit que quelque part, le mangeur d’œuf savait faire sa part de choses. Quoiqu’il en soit, j’étais en état de choc et je me demandais sans cesse comment Janaï avait fait pour cacher cet enfant au point où sur le plan mystique, il n’était pas visible ? 

J’avais décidé de ne pas l’approcher, à tout du moins la toucher, de peur de créer une connexion entre l’enfant et la secte, mon sang étant réclamé, le sien aussi allait l’être.  J’ai regardé cette grossesse grandir et j’ai su voir que cet enfant n’était pas simple, il avait quelque chose qui recouvrait ses yeux et que même dans le ventre de sa mère, il savait me voir. J’ai senti sa mort à plusieurs reprises et je l’en ai empêchée avant de me montrer à Janaï le jour où elle a accouché. Je suis allé voir mon fils et ses yeux étaient ouverts, je ne suis pas en train de parler des yeux physiques. Janaï m’avait vu sous ma forme reptile mais bon elle n’avait rien compris. Je les ai surveillés au loin jusqu’à ce que je la sache prête et connectée puis je lui ai rendu visite. J’ai pris l’habitude de la visiter la nuit et quand j’ai vu tous les biens fait que cela m’a procuré dans les deux mondes en terme de pouvoir et capacité, je l’ai épousée. Et oui, Janaï est ma femme depuis 3 ans maintenant et je chasse autour d’elle toutes les personnes qui veulent s’intéresser à elle. Je fais preuve de violence s’il le faut mais Janaï est à moi et à personne d’autre. C’est grâce à elle que j’ai développé certaines facultés et que j’ai pu masquer mon énergie et celle de ma sœur et sa famille. Je les ai discrètement sortis de ce pays et je les ai cachés au Rwanda. J’avais aussi tenté d’avoir ma revanche sur Loyd mais je n’avais pas pu. Quand il était finalement parti du Ghana, il y avait eu des représailles. Nous avions tous dû sacrifier des vies humaines pour être épargnés et continuer à jouir de tout ce que nous avions reçu de la secte. Mais alors que tous les autres sont restés au niveau de la maintenance, moi je suis monté encore et encore au point d’être au sommet de mon couloir au Ghana. J’avais revu Loyd et Rebecca en Afrique du Sud à l’occasion de la fête de la société mais chacun était resté de son côté. 

Aujourd’hui, je vis entre deux mondes, l’un avec Janaï et mon fils que je rends visite de temps en temps et l’autre avec Félicité en prenant soin de lui cacher l’existence de Janaï et l’enfant sinon elle les tuera. Maintenant j’apprends que le chef couche avec elle. Je sais que s’il le fait c’est pour essayer de m’atteindre étant donné que j’ai rompu ce lien qu’il y avait entre nous et par lequel il pouvait ressentir tout ce que je ressentais. Je ne suis pas étonné qu’il fasse un truc du genre mais je suis étonné que Félicité le fasse et qu’elle ne me dise rien. Elle était celle en qui j’avais plus ou moins confiance donc je tombe des nues. 

J’arrive à la maison et dès que je descends de la voiture, mon sang se glace et mes yeux s’ouvre. Je vois mon fils dans une baignoire en train de se noyer et sans prendre de précaution, je me téléporte et j’atterris dans cet endroit pour le sortir de là. Malheureusement il ne respire plus. Janaï ne peut pas me faire ça, je vais la tuer et avec elle toute sa famille…


L'AMOUR SUFFIT-IL? T...