Chapitre 28 : une maladie ?

Ecrit par afi92


Je le regarde sous le choc, c'est quoi, il me fait comme cela ? Partir où ? Je fais comment pour refuser ah, je n'ai rien vu venir sur ce coup. Eh, je suis foutu de chez foutu comment est ce que je fais pour me sortir de ce plan de David ah.


Je le suis par-derrière en lui rappelant le faite que je n'irai nul part avec lui le vendredi. Je n'ai reçu qu'un sourire et un baiser en guise de réponse. Je marque une pause. Ce regard et cette lumière dans ses yeux me rappelle mon David du début obstiné et têtu quand il a une idée dans la tête personne ne peut le faire changer d'avis. Il faut que j'informe papa si non, c'est perdu d'avance si je veux lui tenir tête. Mais le connaissant si papa s'en mêle, il saura que ça vient de moi. Il n'est pas bête, je fais quoi maintenant ? J'appelle papa d'abord, on avisera ensemble de la démarche à suivre. Je ne peux me permettre de voyager et avoir David sur le dos tout le temps puisque ma crise peut se déclencher à tout moment. 


Moi : allô ! Papa comment tu vas ? On a un problème. 


Lui : oui ma fille, je vais bien dit, je te rappelle, je suis un peu occupé en ce moment. 


Moi : mais papa ! C'est assez urgent rappel moi aujourd'hui et vite.


Lui : je te rappelle dans 1 h ou 2. Click


Dans les bureaux de l'ONG Rosée'A..


Nina 


Je ne peux plus me défiler, il faut que je donne une réponse au directeur, il a bien précisé que c'est lui, je dois voir directement. Pour une fois, que je suis épargné de Bernard et de son comportement de sorcier, je ne suis pas heureuse. En parlant de Bernard, il est où même? je ne l'ai pas vu depuis ce matin. Même le week-end, il a fait silence radio pour une fois durant ces 3 derniers mois.


Je me pointe devant la secrétaire du directeur et lui demande de m'annoncer. La fille-ci, je suis sûre qu'elle couche avec le directeur. Elle se croit mieux que tout le monde dans cette organisation alors qu'elle n'est qu'une simple secrétaire. Je la lorgne elle en fait de même voilà ce qui a le don d'éclaircir les choses. Elle ne m'aime pas aussi tant mieux. 


Elle : vous pouviez aller, il vous attend.


Moi : (le visage bien ferme) merci.


( frappant à la porte et ouvrant)


Mon regard tombe sur Bernard apparemment, j'ai parlé trop vite. Le chien galeux est là dans le fauteuil, on dirait bon quelqu'un.


Moi : bonjour messieurs (jetant un coup d'œil et un faux sourire à Bernard)


Le directeur : bonjour Nina, comment tu vas ? Toujours belle comme d'habitude, si tu n'étais pas la meilleure amie de ma fille chérie il y a longtemps que je t'aurais mis la bague au doigt. 


Bernard : bonjour mademoiselle ADROU. (son père lui lance un regard interrogatif.)


Moi : (souriant au directeur) merci monsieur vos propos sont embarrassant (sourire). Je jette un regard éclair à Bernard, il ne mérite pas mieux.


Le directeur : prends place Nina, je t'offre quelques choses ? J'ai du bon vin tout frais.


Moi : (souriant) non-non monsieur merci beaucoup pour l'intention une prochaine fois.


Le directeur : ok, j'envoie un carton après à ta secrétaire. Je sais, tu adores le vin. Bon, je t'écoute, tu as pu prendre une décision ? 


Moi : (perdant mon sourire, j'avais oublié un instant que j'avais une réponse à donner) hum oui monsieur. Après mainte réflexion, je crois, je vais.. (bernard se repositionnant dans son fauteuil avec force et se raclant la gorge, on tourne la tête tous les deux vers lui) 


Le directeur : oui bernard ça va? Tu as quelques choses à nous dire ?


Lui : oui papa, je crois que ce travail n'est pas de la responsabilité de Nina. Il y a tout un département qui est formé pour mener ce genre de mission. Alors je ne vois pas l'intérêt de l'envoyer là-bas puisqu'elle et son équipe doivent travailler sur les données qui seront envoyées chaque semaine du village. J'ai besoin de ces compétences ici.


Le directeur : (réfléchissant) je sais déjà tout ça et crois moi que j'ai déjà joué cette carte avec les ONG partenaires, mais sans succès. Ils ont été formels que c'est Nina qui est destinée à faciliter ce projet. Tu sais bien avec moi comment ces ONG chrétiennes fonctionnent, on ne sait même pas sur quoi, ils se basent pour prendre leurs décisions. C'est ça où ils nous laissent tomber. Or, tu sais qu'on ne fait que piloter le projet et c'est une aubaine pour nous de travailler avec cette organisation internationale.


(se retournant vers moi) 


Nina, je ne te forcerai pas, je te connais ça fait un bon bout de temps, tu es comme une fille pour moi, je pourrais jamais te demander quelques choses qui ne vont pas dans tes intérêts. Je comprends que tu as peur de l'inconnu alors je respecterai ce que tu prendras comme décision je te le promets.


Je jette un coup d'œil rapide à Bernard qui a toujours le visage bien amarré. Maintenant, ce n'est plus mademoiselle ADROU inh, c'est redevenu Nina tsp.


Oh seigneur, je fais quoi maintenant ? Mais voir Bernard se donner tant de mal m'intrigue quel avantage il a dans le faite que je reste Lomé ? Et il y a les propos de richard qui me reviennent encore et encore comme si ça ne suffisait pas le directeur même n'a pas le choix que de m'envoyer là bas.


Je baisse la tête l'air de reprendre mes esprits et attendre un miracle, mais rien seule la voix de cet imbécile de Richard me parvient.


Bernard : on n'a pas toute la journée mademoiselle ADROU. Parle pour qu'on en finisse. Je ne tourne même pas la tête pour considérer sa Vilaine tête de cabri mort. 


Moi : Monsieur le Directeur si telle est la condition pour que toutes ces femmes démunies puissent profiter de ce projet alors j'accepte de faire le voyage. (Bernard se lève de son fauteuil et fait face à la grande fenêtre en vitre les deux mains dans la poche.) au moins il n'aura pas ce qu'il a en-tête si il veut me garder ici pour continuer à me parler et traiter comme une moins-que-rien il a perdu.


Bernard : (rire mesquin) madame veut jouer à la sauveuse. N'importe quoi.


Le directeur : c'est bien Nina, je savais que je pouvais compter sur toi, je te promets de trouver une échappatoire pour te sortir de ce village le plutôt que possible. Travail bien comme tu le fais toujours, coordonne tous à la perfection et le recensement sera vite fait et tu pourras rentrer définitivement Lomé.


Bernard ne se retourne plus vers nous. Je m'excuse auprès du directeur et sort du bureau ne sachant même pas pourquoi je viens de prendre cette décision. Mais ce qui est fait, est fait maintenant reste à voir où tout céla va me mener. 


Je marche en trainant les pieds il faut que je commence déjà par me détacher de tout ce confort de la ville.


Très vite, sur le chemin de  retour à mon bureau, je me rends compte que je n'avais plus mon portable sur moi, je fais demi-tour histoire d'aller le récupérer puisqu'il ne peut qu'être resté dans le bureau du directeur.


À ma grande surprise la secrétaire miss des imbéciles n'est pas à son poste, je me dirige vers le bureau lorsqu'au moment de taper, j'attends la voix du directeur 


Lui : ta sœur a des soucis, la fameuse maladie que toi et moi connaissons la cause très bien est de retour, c'est pas normal, tu sais ce que ça veut dire.


Bernard : quoi ? Mais qu'est ce qui s'est passé) Le dernier traitement était définitif elle nous avait dit ou je me trompe?  à quoi est dû ce changement au moment où la victoire est presqu'à nous? On fait comment ? 


Une voix derrière moi...


Voix : excuse moi madame la sociologue vous voulez voir le directeur ?


Moi : me retournant brusquement et tombante sur miss:  "je me la pète." Je fais mine de ne pas savoir ce que je faisais. Oui, comme il n'y a personne au secrétariat, je crois, j'ai laissé mon portable dans son bureau. 


Elle : attendez au secrétariat, je vais aller vous le chercher. (me dépassant ne me laissant même pas le temps de répliquer..) 


Je la regarde dépasser aucune bonne manière celle-ci. Mais oh depuis quand Rosine a une maladie ? Je suis sa meilleure amie pourtant, je l'aurai su si C'était le cas


Une maladie n'est pas un truc qu'on peut cacher aussi facilement, mais pourquoi il dit la fameuse maladie que toi et moi savons, genre Rosine ne connaît pas la cause de sa maladie?. 


Secrétaire : voici le portable, bonne journée 


Moi : bonne journée,


Je pars sans un autre regard pour cette folle. J'ai plus important, à penser actuellement de quoi souffre Rosine il faut que je l'appelle ou est ce moi j'ai mal entendu? Peut-être, je vais l'appeler pour voir...


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On se donne rendez-vous très bientôt pour la suite. biz.


je n'ai aucun droit sur la photo.

Le chemin du destin