Chapitre 29
Ecrit par sokil
Chapitre 29 :
J’ai du mal à réaliser qu’il s’agit bien de lui, j’ai une rage au fond de moi, après toutes ces années, après tout ce qu’il m’a fait subir, le bon monsieur se permet de réapparaître et d’être normal, comme ci de rien n’était ; j’ai envie de lui cracher ma haine sur son visage.
- Moi : Martin …. (Je secoue la tête comme pour dire oui !!! c’est bien lui)
- Martin : Ca fait longtemps ! Tu es toujours si belle !
Il est là devant moi, il a bien changé, il a prit un coup de vieux et bizarrement il est vêtu de blanc de la tête aux pieds ; je suis tétanisée, mais je fais tout pour me contenir, je crains le pire avec lui.
- Moi : Qu’est ce que tu fais ici ?
- Martin : Ecoutes… Je ne viens pas faire d’histoires, chérie je veux simplement….
- Moi : Qu’est ce que tu dis ??? Tu… Tu disparais pendant je ne sais quoi près de quatre ans !!! Et tu penses que tu peux revenir comme ça ?
- Martin : Je sais… Je suis parti, mais pour de bonnes raisons !
- Moi : Même tes enfants….
- Martin : Je n’avais pas le choix…. Maintenant je suis là ! Et c’est le plus important.
Il se rapproche de moi et me tend une main, je recule d’un pas, je suis écœurée.
- Moi : Ne t’approches pas de moi !!!! Sinon je fais un scandale ici je te préviens !!!!
- Martin : Pourquoi ? Tu ne veux pas que je touche ? Parce que tu baises avec lui ? c’est qui ? Ben ? (il a un air dédaigneux, en prononçant son prénom) Qu’est ce qu’il a de plus que moi ? Moi je peux tout te donner juste en claquant du doigt tu comprends ? Je peux te faire retrouver ta vie d’avant comme tu l’avais toujours aimée !
- Moi : Martin ? Toi et moi c’est terminé depuis le jour où j’ai appris que tu as organisé mes obsèques, tu comprends ? C’est terminé depuis longtemps !!!! Tu es parti et tu m’as fait partir de la maison, je n’avais plus rien, j’ai tout perdu à cause de toi ! Tu me parles de biens matériels !! Je n’en ai que faire, je n’ai plus besoin de ça ! J’ai pu me reconstruire, et je préfère de loin cette vie à celle d’avant ou je vivais avec toi, je n’ai jamais su qui tu es en fait !!!!
- Martin : C’est lui qui t’as fait changer de la sorte ? Hein ? Dis le moi !!! Tu es toujours ma femme !!!! Je ne divorcerai pas ne comptes pas la dessus chérie, tu m’appartiens !
J’ai le cœur serré, les choses ne seront pas facile avec lui je le sens, mais je ne baisse pas la garde.
- Moi : Jamais !!!! Tu entends jamais !!!! Tu n’es qu’un meurtrier, un violeur…. Tu….
- Martin : Doucement stp !! Ne racontes pas de bêtises, tu ne sais pas ce que tu dis, tu n’en sais rien ! Je me suis toujours battu pour nous tu le sais ! Tu as toujours eu ce que tu veux alors….
- Moi : C’est pas vrai !!!! Tu as commis tous ces forfaits pour…. Pour moi ? Pour que je sois bien ? Mais qu’est ce que tu racontes ? Tu n’es qu’un pauvre fou !!!!!
- Martin : fais attention à tes mots ma chère…. Je ne suis pas venu pour te faire du mal ou quoi que ce soit, je souhaite vraiment que tout redevienne comme avant, toi et les enfants…
- Moi : Ah oui ? et peux tu me dire où étais tu passé pendant toutes ses dernières années ? Et la maison ? pourquoi a-t-elle été vidée ? Pourquoi je n’ai pas eu le droit d’y vivre ? Tes enfants, je ne suis pas sûre que tu puisses même les reconnaître !!!
- Martin : Tout ça ce n’est rien comparé à ce que tu pourras avoir à partir du moment où tu te remets avec moi ! J’ai dû faire d’énormes sacrifices, j’ai fait des choses …Tout ça dans le but qu’un jour on se retrouvera, toi, moi et les enfants, tout redeviendra mieux qu’avant, je suis plus que ce que tu peux imaginer maintenant, mais j’ai vraiment besoin de toi, j’ai besoin de ton amour, je t’aime toujours autant… Si tu acceptes, j’oublie ton aventure avec cet… Cet… homme que tu fréquentes !
- Moi : Maintenant tu vas m’écouter !!! Ecoutes moi bien ! Tu ne peux pas imaginer tout ce que j’ai vécu après ton départ, tu nous as abandonnés de manière lâche !!!! même ta famille ne m’a jamais rien témoigné, tes frères, ton frère Guy a tenté de me violer à l’époque, il m’a chassée ouvertement de la maison, je n’ai pu que récupérer mes affaires que tu avais laissées, tu savais ce que tu faisais et pire ils ont tout pris, je ne sais pas si c’est toi qui le leur a permis ; alors pour toi, je suis bien morte Martin…. Oublies moi ! C’est terminé, même tes enfants, je ne suis pas sûre que tu puisses même les reconnaître ; et je sais que c’est toi qui commets toutes ces conneries à gauche et à droite, et crois moi tu ne t’en sortiras pas de cette façon…
- Martin : Tu l’aimes c’est ça ? Tu es amoureuse de cet homme ?
- Moi : Oui je l’aime….
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
- Moi : Ben ? Stp bébé écoutes moi ne t’éloignes pas de moi d’accord ?
- Ben : Je suis là avec toi ! regardes je te tiens la main, je ne te lâche pas fais moi confiance !
- Moi : Oui mais je ne sens pas ta main Ben !!!!
Il y a comme un tourbillon de poussière qui fonce droit sur nous, il y a un moment que je cherche la main de Ben je ne la vois pas, lui par contre me dit qu’il me tient bien la main ; tout à coup le sol commence à trembler et à se fissurer juste au milieu de nous, le sol nous sépare progressivement, je crie, je l’appelle, il ne m’entends plus il me fait des signes de la main, je n’entends rien non plus….Puis après plus rien, Ben disparait….
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Réveil en sursaut, Ben !!!! Je bondi du lit, je regarde l’heure, il est quatre heures du matin, j’ai une de ces migraines en même temps ! Il faut que je l’appelle encore pour me rassurer ; Martin est capable de commettre encore le pire. Après ma conversation avec lui, je l’ai laissé au parking de l’hôtel, et je suis allée travailler, j’ai été tellement perturbée, j’ai pris tout mon courage pour ne pas baisser la garde et lui dire ce que je pouvais lui dire ; j’ai raconté à Ben toute notre conversation, comment juste après son départ il m’a accostée au parking sous terrain ; je lui ai dit qu’il faudrait qu’on le signale à la police, si c’est possible, il m’a dit que c’est possible, et qu’on devrait avertir Maître DIBAM.
- Ben : Ton avocat, on doit le mettre dans la confidence, mais il faudrait en même temps des preuves, ou de faits accablants tu vois ce que je veux dire ? Déjà comme tu l’as vu c’est déjà quelque chose, d’ici le procès on va tenter quelque chose. Il te fait du chantage.
L'histoire que vous lisez
Statistiques du chapitre
Ces histoires vous intéresseront