Chapitre 29 :
Ecrit par Maya my'a
Flash back !
-Mon enfant George ! Salaud ; chien ; criminel ; je vais de suite au commissariat !
- Vas-y ! Personne ne m'emmènera nulle part sans toi, parce que souvient toi que tu y es pour beaucoup dans le détournement dirigé dans cette entreprise, où tu travaillais.
-Je ne suis pour rien George, et tu le sais ! Pourquoi tu es si cruel ?
- Alors, on y va au commissariat ? Attends, un instant que j'appelle la sœur de ce pauvre monsieur, que tu as tué par injection à la clinique cette nuit.
Monique n'avait plus de mots !
Elle travaillait dans ces deux endroits, où le malheur lui était tombé sur la tête.
-Tous les documents que détiennent mes anciens employeurs sont faux. Ils ont été falsifiés. Je n'ai commis aucun crime.
-Prouve-le ! Menaçait-il Monique, les yeux fusillés sur elle.
-Tu as abusé de ma fille ! Criminel !
-Tu as tué un homme, et détourné l'argent dans une entreprise ! Criminel !
Monique prit peur car, elle avait
été épargnée grâce à George. Elle s'était tue, réfléchissant aux événements qui ont suivi son licenciement dans les deux postes, qu'elle avait obtenu, d'abord après une petite formation d'aide-soignante, ensuite après, une formation de caissière. Suite à ces incidents, elle n'avait plus travaillé !
Fin ! Flash back.
-Monique ! Tu as subi tout ceci toute seule ? Tu ne m'en as parlé pas ! Tu l'as rencontré grâce à moi ! J'étais loin d'imaginer que je t'avais poussé dans les bras d'un démon.
-Tu étais aux États-Unis à cette période !
-Hum ! Tous ces crimes, tu ne les as pas commis. Tu as servi avec le cœur pur. Tu n'as jamais pensé un jour qu'il pourrait être à l'origine ? Pour que tu sois totalement sous son emprise ?
-Priscilla ! Crie Monique, les yeux grands ouverts ! Ça se pourrait ! Bien sûr que si, d'ailleurs, il n'a jamais voulu que je travaille.
Elles furent interrompues par la fumée de la marmite de banane qui brûlait. Monique avait oublié la marmite au feu. Subjugué par l'émotion dû leur conversation intense.
Hors, pendant ce temps, George se faisait plaisir avec une inconnue derrière la maison.
J'arrivai au bon moment ; je pris un maximum de photos. Ensuite, j'allais discrètement prendre quelques vêtements par la fenêtre, où une surprise m'attendait. Avant de constater cette surprise, j'écoutais la convention entre Monique et tante Priscilla...
- Monique ! Cet homme a détruit ta vie en échange d'une vie que tu pouvais t'offrir.
-Ah ! Priscilla !
-Maintenant, je comprends tout.
Silence...
-Ouh ! Toute la banane a cramé !
- À cause de ton mari.
-Il ne mangera rien aujourd'hui !
-J'ai même envie de quitter sa maison de suite. Maintenant, on mange quoi ?
-Il y a du manioc !
Je ne captais pas grand-chose, par contre, tante Priscilla s'apprêtait à laisser Monique à la cuisine pour se rendre dans ma chambre. Je retroussai chemin, en sautant de joie. Les photos de l'ogre étaient une pièce à conviction, qui me servaient pour bien l'enfoncer.
Je retournais avec quelques vêtements. J'avais pu accéder à la chambre.
-Un sale chien ce type. Hum ! Soupirant longuement, cet homme est tellement rusé... On va bien s'amuser vieux con.
George avait retiré les barres en bois durs qui lui ont servis pour condamner la fenêtre, ce malheureux jour où, il m'a violé pour la dernière fois. J'étais surprise et contente de voir cette ouverture libre, et d'y passer tranquillement.
En partant, je pensais très fort à Monique. Cette femme souffrait déjà trop. Elle fût une personne forte. Je le reconnaissais au fond de moi.
(...)
Priscilla alla se coucher en laissant Monique dans des pensées sombres.
Elle s'était extraite de ses pensées par les bruits de George. Elle l'observait, les yeux mi-fermés. Elle serait ses dents, éprise de haine. Cet homme n'avait aucune dignité. Aucun respect pour lui-même, et pour qui que cela pouvait être.
Il revint tranquillement au séjour ; il tournait entre le salon et la cuisine. Elle était totalement anéantie, pourtant, elle ne le montrait pas, son cœur s'était endurci.