Chapitre 28 :

Ecrit par Maya my'a



Elle sursautait du lit. Tante Priscilla lui fit signe de ne pas alerter George. 


-Elle est où ? Elle a décroché ?


-Oui ! Et je vais découvrir où elle se cache. Monique, l'enfant, ne peut pas traiter ton mari de pédophile sans raison valable. 


-Ha Priscilla. J'ai commencé à avoir des soupçons lorsque j'ai surpris Jessica l'air effaré, sortant en catastrophe de ma chambre, alors que j'étais absente.


-Comment ça se fait ? 


-J'ignore ce qui s'était passée. Jessica portait son sous-vêtement jusqu'aux jambes. Son soutien-gorge pendant d'une bretelle.


Tante Priscilla écarquilla les yeux. Elle entra dans une colère noire.


-Et tu n'as pas cherché à questionner l'enfant ? Une chose est sûre soit il a essayé d'abuser de l'enfant, soit il l'a fait. 


-L'enfant ne l'aime pas ! Par ses propos le jour où elle a fugué, j'ai compris qu'il a abusé de ma fille.


-Tout ce temps ? Arquant les sourcils, ce monstre prend plaisir en ta fille, et tu n'as jamais remarqué que quelque chose changeait ?


Monique laissait fuir ses larmes abondamment.


- Je suis choquée, s'offusque tante Priscilla. Monique dans cette affaire tu en sais beaucoup, alors dit moi, la sommait-elle de tout lui dire.


-C'est tout ce que je sais, Priscilla...


-Non ! Je ne pense pas. Dit moi la vérité Monique.


-Priscilla !


- Que s'est-il réellement passé ici Monique ?


-Ce dont je te parle ! 


- Je ne te crois pas Monique ! Tu as vendu ta fille.


- Non Priscilla ! 


- Non ? Tu oses dire non ? S'énervait tante Priscilla en tenant fermement son bras.


- J'avais des doutes. 



- Monique ! Criminelle !




-Hum ! En pleurant, je vais tout te raconter. 


-Monique ! Tu es cruelle, le sais-tu ?


-Priscilla ! S'il te plaît, ne me juge pas, pleurant encore plus.


-Monique ! Raconte-moi ! 


- Snif ! Snif ! Au dé... Au...



- Au...Quoi, Monique ?



- Au... Snif ! Au début, je ne savais pas comment réagir. 


-Tu es une sorcière Monique ! 


- Non Priscilla ! J'aime ma fille plus que tout. 


- Tu aimes cette enfant, tu dis ? Tu sais ce qui est plus terrible ? C'est ton silence complice.


-Mon silence n'a rien d'une complicité Priscilla ! Lorsque je l'ai su, je m'en suis voulue, et d'ailleurs, je ne m'excuse pas. Je n'ai pas d'endroit où vivre ! Si je brusquais cette affaire, il m'aurait mise à la porte n'étant pas autonome. Ma fille et moi dépendons entièrement de cet homme répugnant.


- Monique ! Monique arrête ! C'est pourquoi tu as sacrifié l'enfant ? 


- J'ai tout sacrifié. Je subis comme ma fille. George abuse de moi comme il le fait à ma fille. À sec, il me pénètre par l'arrière ; chaque soir, il me frappe. À deux reprises, il m'a prise en partie avec le mari de Sidonie, et un de ses collègues. Ça ! De partout, ils s'en sont servis. George est insociable... Même malade, il en demande, si je m'oppose, il le fait avec violence...


-Hein ? S'étonnait tante Priscilla. Pierre ? C'est Pierre, son mari n'est-ce pas ? 


-Oui ! 


-Monique ! Tapotant ses mains ! Pourquoi tu as voulu nier des faits si graves ?


Tante Priscilla pleurait de colère.


-Depuis combien de temps, tu l'as laissé abuser impunément de l'enfant ? Un enfant mineur de 17 ans. 


-Des années ! Snif...


- Des années ? Dis tu, Monique ? Il a dépucelé l'enfant depuis des années ? Tu oses l'affirmer. Des années, il chosifie ton enfant sous ton silence, par ce que tu as privilégié les biens matériels ? Monique ! Je ne suis pas Dieu... Hum ! Alors explique-moi votre plan Diabolique sur ma fille, parlait tante Priscilla, très furieuse. 


- Non ! Snif...Pris... Priscilla ! 


Elle la fixait droit dans les yeux avec amertume. 


-Que mérites-tu comme sanction ? Monique !


-La mort !


-Si tu le dis ! Comme tu penses avoir trouvé la solution.


-Snif ! Ah, Priscilla ! Je l'ai surpris un soir en rentrant de mon petit commence. Il lapait le sexe de l'enfant. J'ai eu envie de le tuer...

Muette