Chapitre 29: Le venin d’une femme

Ecrit par Linda Bongo

Vanessa arriva comme une victime à l’hôpital , Sopi se leva pour la prendre dans ses bras . Sopi n’en revenait pas Vanessa ,malgré l’humiliation que Jérôme lui avait fait subir  , était venue .

Elle aimait vraiment son fils d’un amour inconditionnel. 

Elle portait son petit enfant en plus contrairement à l’autre qui avait fait perdre tout ce temps à son fils. 


Vanessa les traits tirés et les yeux gonflés semblait au bout de sa vie : comment vas t’il maman ? 

Sopi: il est sortit du bloc l’opération c’est bien passée il est en observation. 

Vanessa : on ne peut donc pas le voir ?


Sopi : non pas pour l’instant mais l’hémorragie a été résorbée à temps. Tu devrais aller te reposer une femme enceinte ne doit pas traîner à l’hôpital. 


Vanessa : oui maman surtout que je ne veux pas tomber sur sa femme de toute manière. Prévenez moi si il y’a du changement.


Sopi : laisse moi celle là ! Je ne lui donnerai aucun répit je vais rester au Gabon jusqu’à ce que mon fils entende raison . Je suis sa mère c’est moi qui l’ai mis au monde je le connais .


Vanessa ( en pensée : ah quitte la ! Vielle conasse tu ne sers à rien attends je vais te  provoquer) : hmmmm maman quand il s’agit de Virginie Jérôme n’obéit à personne hein ! Donc ne promettez pas ce que vous ne pourrez pas tenir maman .


Sopi piquée au vif : non Vanessa ne t’inquiètes pas . Je sais très bien comment nous allons procéder . Qu’il roucoule avec sa sorcière là mais quand tu vas accoucher !!!! Il va comprendre qu’il aurait du t’épouser car tu ne lui laisseras avoir aucun droit sur l’enfant . Il ne pourra même pas le voir crois moi il ne le supportera pas . Cet enfant va l’attirer comme du miel car c’est son désir le plus fou de devenir père .

Vanessa souris en for intérieur elle n’en avait cure , son enfant hériterait de tout l’argent de Jérôme . Elle allait le gérer jusqu’à sa majorité elle gagnait sur tout les plans . Elle n’avait pas besoin de garder Jérôme en vie pour cela . Une fois Jérôme mort Virginie serait éliminée du jeu . Sopi ne la laisserait pas avoir un franc sur les biens de Jérôme a Abidjan. 

Donc elle aurait une moitié des biens à Libreville et des biens aussi en Côte d’Ivoire. 


Elle se blottit contre Sopi satisfaite que sa belle-mère l’appréciait tant qu’elle lui donnait même des stratégies pour bloquer son fils . 


Virginie était dehors avec Marcel et Wally ils lui apportaient réconfort et soutien en ces temps d’épreuve . 

Wally : je pense que mon pasteur peut venir prier pour sa guérison 

Virginie : oui pourquoi pas le pasteur de ma mère est en chemin aussi . J’espère seulement que Sopi ne me poussera pas à bout .

MARCEL : vraiment je ne comprend pas le problème de cette femme . Est ce une façon de traiter la femme de son fils ? 


Wally : et en tant que femme elle devrait comprendre que ta propre cousine ne peut pas être ta ci-épouse elle aussi !!


MARCEL : tu dis même cousine ça chez les occidentaux ici c’est ta sœur !!!


Virginie : ah je vais vous dire quoi ? Pour elle comme je n’ai pas donné d’héritier à son fils je suis inutile et sans valeur . Donc elle pense pouvoir tout faire .


Ils étaient en train de parler quand soudainement Virginie vit du mouvement en salle d’attente à travers la baie vitrée . 

Elle avait vu Sopi et Vanessa se mettre debout et suivre une infirmière. 

Elle se précipita à l’intérieur suivie de Wally et de Marcel .

L’infirmière voyant virginie les suivre avec sa troupe lui dit : le Docteur a dit sa proche famille seulement !

Virginie : je suis sa femme !

L’infirmière surprise : mais sa mère m’a dit que ....

Virginie : je suis sa femme légalement mariée à la mairie c’est moi qui était là à l’admission.

L’infirmière : excusez moi Mme vraiment toutes mes excuses. Je viens de relever ma collègue pour la garde du soir donc je ne sais pas très bien qui est qui .


Sopi et Vanessa lancèrent un regard de pure haine a Virginie. Virginie ne fit pas cas d’elles et suivit l’infirmière . Sopi retient Vanessa qui voulait s’en aller et la tira pour qu’elle les suive . MARCEL et Wally restèrent en arrière dans la salle d’attente .


Le Médecin : La commotion de Mr Kouame a été résorbée . Ces jours ne sont plus en danger . 

Elles poussèrent tous des oufs de soulagement même celui de Vanessa était sincère . 

Elle voulait le tuer de ses propres mains . Virginie venait encore de l’humilier par sa faute si il l’avait épouse cet après-midi ; elle aurait pu dire fièrement à l’infirmière qu’elle aussi était sa femme .


Au lieu de ça elle avait dû mettre sa queue entre les jambes . N’eut été Sopi elle ne serait même pas là dans la même pièce que virginie. 


Virginie : est ce possible que je puisse voir mon mari ? 


Le Médecin : oui bien sur nous allons bientôt le transférer de la salle d’observation pour sa chambre . 

Virginie : je veux la meilleure chambre de la clinique pour lui Docteur svp 

Le médecin : bien sûr Madame 

Sopi : Docteur je suis Mme Kouame la mère de Mr Kouame et voilà sa deuxième femme Vanessa !

Virginie : pardon ! Deuxième femme devant quel maire ? Quel arrondissement ? Si c’est celui de ses cuisses il ne vaut rien Mme Kouame mère !!!

Le médecin : Madame Kouame je ne veux pas d’incident dans ma clinique je vous en prie . Veuillez m’excuser !


Vanessa ne dis rien voir Jérôme serait donc si difficile mais Sopi l’emmènerait à chaque fois . Elle trouverai bien un moyen d’éloigner la vielle bique et de tuer son rejeton. Une bulle d’air dans sa perfusion suffira . 


Virginie comptait bien camper dans la chambre de Jérôme jusqu’à son réveil . Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait un mauvais pressentiment. 


Le médecin la conduisit à la caisse pour qu’elle aille régler une partie de la prise en charge de son mari . Ensuite elle monterai voir son mari . 


MARCEL et Wally étaient assis en salle d’attente quand ils virent virginie passer avec le Docteur. 

Wally : chéri tu as faim ?

MARCEL : non mon Amour et toi ?

Wally: non juste soif un peu mais je suis vraiment triste pour Virginie 

MARCEL: elle est vraiment forte et digne 

Wally : oui j’apprends beaucoup en l’observant.

MARCEL : tu as faillit pourtant être sa rivale 

Wally : ah chéri tu as besoin de ramener cette chose du passé ?

MARCEL : comment ça ? Il était dévoré par la jalousie il voulait savoir peux tu me dire en me regardant droit dans les yeux que tu n’éprouves plus rien pour Jérôme Kouame ?

WAlly : chéri vraiment je ne comprends pas ce qui te pique ce soir et oui je peux te le dire et te le répéter . Je ne suis plus du tout amoureuse de lui je ne pense pas l’avoir été en fait . J’étais amoureuse de ce qu’il représentait rien de plus .


MARCEL : dois t’on alors penser que tu es attiré par le matériel ?

Wally : Han que racontes tu la ? 

MARCEL : non rien chérie si tu était attirée par le matériel tu serais restée avec Jérôme . Vraiment pardonne moi je ne sais pas ce qui m’a pris 

Il prit ses mains dans les siennes et les porta a ses lèvres pour embrasser chaque de ses doigts . 

Comment pouvait il laisser le venin de Delphine venir troubler la paix de son couple . Il n’était plus un enfant que Diable  .

Wally lui sourit : je comprends chéri tu m’as vu très inquiète pour Jérôme à l’annonce de son accident c’est pour ça . Mais je t’assure qu’il n’y a rien d’amoureux là dedans . J’aime beaucoup Jérôme et virginie fais moi confiance mon amour . 


MARCEL ; je sais chérie il l’a pris dans ses bras .

Wally : allons acheter des chips et des cannettes on va veiller un peu avec virginie.

MARCEL : oui tu as raison chérie si j’étais sur une table d’opération je n’aimerais pas te savoir seule pendant . Mais stp moi je surveille ma ligne donc tes boissons gazeuses et bouffe chimique très peu pour moi !. 

Wally: morte de rire : ohhh de m’excuser monsieur c’est vrai que j’adore ta poitrine ferme et tes pectoraux elle lui fit un smack


MARCEL :On va au meilleur chinois de la ville commander des nems beignet de crevettes des rouleaux de printemps et on revient on appèlera virginie pour savoir ce qu’elle veut manger . 


Comme tous les amoureux ils leur arrivaient d’oublier le monde extérieur et d’oublier tout ce qui les entourait . Ils se sentaient si bien l’un près de l’autre . 

Ils se levèrent alors main dans la main quand MARCEL vit avec effroi . 

Cynthia rentrer en urgence avec Dorothée qui semblait mal au point sur une chaise roulante . 

Son cœur se mit à battre à tout rompre il sortait à peine d’une dispute avec Wally . Il ne voulait pas envenimer les choses encore . 

Wally vit le regard qu’une superbe métisse lança à Marcel tandis qu’elle poussait une chaise roulante . Quand Wally voulut se retourner vers Marcel pour lui demander si il connaissait cette femme.

Quand ils entendirent 

Dorothée le vit : papa ! Papa ! 


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