Chapitre 3

Ecrit par Rigola

              

   ~ Iris Da-Silva Cardona ~

Martha se fait vieille je lui ai donc donné quelques jours de repos. Je finis de me préparer et un bruit m'attire dans la cuisine. Je vois un homme qui me tourne le dos il est grand environ 1m84. Il doit être un voleur je me suis dis. J'avance sur la pointe des pieds,je récupère une poêle et je l'assomme avec. Il pousse un juron en se tenant la tête, il me fait face. 

-Vous ? Avons nous crié tous les deux. 

-Que faites vous ici ? Lui ai je demandé. 

-Non qu'est ce que toi la dévergondée, tu fous ici ? 

Je ne peux pas me retenir, je lui assène une première gifle je m'apprête à lui rendre la seconde quand il me retient et me plaque contre le mur. 

-Tu devrais arrêter de jouer à ça avec moi. Je ne suis pas un voleur encore moins ce à quoi tu penses. Sache te retenir parce que tout le monde n'agirait pas comme moi. 

Il me regarde avec insistance et rapproche son visage du mien avant de reculer. 

-J'avais pas remarqué tu es en beauté ce soir. Dit il avec un large sourire. 

Il me libère de son emprise et je le repousse aussitôt. 

En grimpant les escaliers menant à ma chambre,je rencontre Ruben. Je décide de lui raconter mais au lieu de m'écouter il m'esquive. C'est alors que je me retourne et qu'est-ce je vois ? 

Ruben et l'inconnu enlacés ! 

-Non ! Non ! Non ! Me suis-je mis à murmurer. 

-Chérie, allez viens que je te présente mon fils ne reste pas là.

Mes yeux font la navette entre Ruben et monsieur son fils. Le mec il n'a pas l'air d'être sous le choc il me montre son plus beau sourire. 

Au lieu de descendre, je m'éclipse dans la chambre. Je prends mon téléphone et j'appelle ma mère. Je lui raconte vite fait mais elle n'a pas l'air de comprendre. Je suis sûre qu'elle croit que je suis folle. Je vais dans la salle de bain je me fixe dans la glace et je respire deux coups avant de redescendre. 

J'affiche un sourire faux. 

-Je suis désolée de vous avoir fait attendre. Je devais régler certains trucs. Je fais un bisou à Ruben et l'autre ne cesse de me fixer. 

-On peut commencer dis je en soutenant son regard. 

Le dîner se fait dans une gaité qui ne dit pas son nom, les deux hommes sont vraiment heureux de se retrouver mais moi je suis restée silencieuse. Une fois le dîner fini, je m'excuse auprès d'eux pour aller me baigner un peu. 

Assise sur le bord de la piscine, je me suis mis à pleurer silencieusement. Je me suis sentie comme un intrus là tout à l'heure pendant le dîner. C'est comme si j'avais pas ma place là. J'ai eu comme l'impression qu'ils auraient souhaité que Louise soit là et pas moi. Je me sens délaissée inutile tout d'un coup. Une main me tend un mouchoir. Je lève les yeux et je le vois. J'hésite avant de l'arracher je murmure un merci inaudible. Je me mouche ce qui fait un grand bruit je remarque qu'il s'est bouché les oreilles ça m'a fait rire. 

-Cher belle mère qu'avez vous ? Je ne vous pensais pas si faible et si émotive. 

Je lui jette le mouchoir en plein visage. 

-Ne croyez pas que parce que vous m'avez tendu un mouchoir, je vais oublier les méchantes paroles que vous m'aviez dit. 

-Eh bien ! Va falloir faire la paix maintenant, vous ne croyez pas très chère belle mère ? 

-Cessez de m'appeler comme ça, je ne suis pas si vieille que ça. 

-Ceci est la preuve que vous ne vous regardez pas dans la glace. Avec toutes ces rides que vous avez là, mais dis donc. 

-Vous ne perdez rien pour attendre. Finis je par gronder. 

Je pars mais je reviens sur mes pas.

-Ah une dernière chose ! L'homme qui a commis la bêtise d'épouser une femme comme moi eh bien c'est ton père. Ironie du sort non ? 

Je le plante là et je me sens victorieuse. 

Un amour scandaleux