Chapitre 3: Après le mariage.
Ecrit par Euridice 16
Moi (assise par terre en me faisant tabassée) : je ne savais pas sniffff
1er Femme de mon mari : laissez la petite !!!! Assezzz
1 ère femme de mon mari : Qu’est ce qui s’est passé ma fille ?
*Flashback de la nuit derrière*
Ce vieux considéré comme mon mari rentre dans la pièce et tente de me toucher
Il passait sa bouche sur moi et arrivait à me bloquer contre le mur de ses deux mains.
Lui : je ne t’ai pas épousé pour que tu me tienne la tête. J’ai réglé toutes les dettes de ton ivrogne de père donc petite fille tu te plies à mes ordres.
Cesse de pleurer et viens me masser mon bâton magique il a besoin de décompresser
Il descend son pantalon et est devant moi avec son *bâton magique* qui n’en a pas vraiment l’air , entouré d’une grosse touffe de poils qui cachaient cette petite chose deguelasse. Beurkkk
Je ferme les yeux et je me retourne
Il me retourne d’un coup et me fais abaisser en m’ordonnant de lui sucer son bâton magique
J’avais envie de vomir et je pleurais il me donna une gifle et m’ordonne d’y aller vite et fort
Sous l’effet de la colère je me suis mise à mordre son zizi
Il criait et j’avais encore la force de le faire , ses cris me révoltait et m’encourageait. Je voulais lui faire mal , mettre toute ma frustration sur lui. Il s’est évanoui sous l’effet de la douleur.
Et je me suis rendue compte que je l’ai vraiment mordu et un peu trop.
Je recrache toutes ses énormités de ma bouche. Je passais le sang sur le drap blanc et je me suis assise par terre le regardant. Ne sachant pas si il est mort ou si il a un problème.
A vrai dire je m’en fou royalement
Je ne me savais pas si violente et sauvage.
*** Fin flashback ***
La 1ère femme : Tu n’avais pas besoin de faire comme sa ma fille c’est ton mari après tout.
Moi : snifffff
J’avais reçus des coups de la part de toutes les femmes de mon mari elles m’ont frappés avec les branches de kinkeliba ( plante) et tout mon corps est couvert de blessures.
Mon mari est actuellement au centre de santé construit dans le village. Il est toujours inconscient à cause de la douleur et je ne sais comment son état de santé et a vrai dire je m’en fou. Je veux juste pas qu’il me touche je ne veux pas qu’il s’approche de moi.
***** Nama *****
Je me réveille ce matin avec une sensation étrange comme si ma fille était en danger ou avait un problème.
J’ai fais ma prière du matin et j’ai pris les bassines pour faire croire à baba que je vais faire la lessive en ville alors que c’est juste pour essayer de rencontrer cette dame.
Arrivé au niveau du marigot je vois des dames faisant le comérages de loin et je décide donc de changer de route. Je sais que c’est ma fille qui est à la une.
Je décide donc de prendre par la route principale qui mène au CEG ou nekima fréquentait.
Il était 08h quand je pensais et nageant dans mes soucis.
je ne voyais pas la moto qui venait de me cogner. Je me retrouve à terre et la moto tout juste à côté de moi. Le monsieur descend immédiatement de sa moto et m’aide à me relever
Le monsieur : Excusez moi madame je n’ai pas su appuyer le frein à temps. En fait j’ai du mal à utiliser cet engin c’est nouveau pour moi de conduire les motos.
J’espère que vous n’êtes pas blessé.
Moi : c’est à moi de m’excuser monsieur. J’aurai du regarder la route. Ne vous en faites pas
Dis je en même relevant rapidement.
Le monsieur met la main dans sa poche , la ressort , et me tend un billet de 5000.
Lui : excusez moi vraiment prenez ceci pour votre déplacement c’est pour vous dédommager. Je suis professeur dans ce CEG et comme vous pouvez le constater je suis en retard.
Je décline l’offre malgré que cet argent me ferais du bien mais je ne veux pas être a la une dans ce village
Lui : Tenez madame , personne ne nous voit.
Je prends le billet de sa main et l’enfile automatiquement dans mon soutien gorge et disant merci plus de milles fois puis je continuais ma route.
Attendez !! Mais ce homme est un professeur il connaît sûrement la ville il pourrait sûrement m’aider a trouver le lieu
Je me retourne et je cris
Monsieur !! Monsieur !! Alors qu’il s’apprêtait a démarrer
Lui : voudriez-vous quelque chose ?
Je sors la carte de mon soutien gorge et je lui remet il me regarde d’une drôle de manière
Bah quoi ?? J’enfile tout dans mon soutien gorge c’est plus sécurisant
Moi : pourriez vous m’indiquer cet hôtel ? En fait je dois rencontrer une dame dans la ville mais comme vous le voyez je ne connais personne l’as bas et ce quartier ne me dis rien du tout.
Lui : Ah mais c’est loin. Je pourrai vous y amener si ça ne vous gêne pas
Moi : ah monsieur sa me gêne en plus vous m’avez déjà remis de l’argent et je ne peux pas monter sur votre moto je suis une femme mariée de ce village. Indiquez moi juste s’il vous plaît c’est important sa pourrait aider ma fille
Lui : Bon ce qu’on va faire même si je vous indique vous n’allez sûrement pas connaître l’endroit. Vous marcherez jusqu’à la gare à quelques mètres d’ici. Arrivé l’as bas vous verrez une voiture de couleur blanche tenez voici le numéro de la plaque. Vous viendrai vers cette voiture et mon chauffeur vous conduira à l’endroit.
Moi ( étonnée) : vous avez donc une voiture ?? Et même un chauffeur ???
Lui ( sourire dans le coin ) : allez y. J’appelle déjà mon chauffeur
Je n’avais pas le temps de réfléchir et j’accepte sans rechigner. En plus l’endroit est vraiment très loin apparemment et puis j’ai rien à perdre en essayant même si j’ai très peur.
Je marche pendant une heure de temps en quittant complètement le village et effectivement je reconnais la voiture et la plaque. Je me sentais donc toute sale parmi tout ceux qui étaient là encore plus devant cette belle et grande voiture.
Je tape sur la vitre du véhicule et le chauffeur m’ouvre la portière.
Lui : madame je suis à votre service
Moi : Tenez la carte et aidez moi s’il vous plaît
Lui : Bien il prend la carte et commençait à rouler. J’étais concentré sur la route mais le sommeil eu raison de moi.
Il me réveilla plus tard et je pouvais deviner tout le temps passé pour venir ici
Moi : c’est ici ?
Lui : oui c’est bien l’endroit
Moi : merci beaucoup dis je en lui tendant les 5000 que son patron m’a remis
Lui : non vous ne me devez rien madame
Moi : Merci beaucoup dis je sans insister
Il m’ouvre la portière et je sors puis je me dirige vers l’hôtel.
Lui : Vous rentrez aujourd’hui ? Si oui je vous attends
Moi : Non je peux me débrouiller merci beaucoup
Lui : Je ne peux pas désobéir aux ordres de mon patron au risque de perdre mon métier. Donc s’il vous plaît madame. Je serai garé ici vous viendrez me trouver à n’importe quelle heure.
Moi : D’accord merci alors
Je viens devant l’hôtel et je pose ma main sur la hanche j’appelle Dieu pour qu’il m’accompagne et je rentre dans l’hôtel et je me dirige vers la réceptionniste.
Elle ( me toisant ) : Toi tu veux quoi ?
Moi :
Bonjour madame je voudrais voir ces gens là dis je en m’empressant de remettre la carte
Elle : Vous avez pris rendez vous ?
Moi : Non mais….
Elle : alors dégagez ils ne reçoivent pas de visite sans rendez vous
Moi : Madame croyez moi que si c’était important je ne serais pas venu
Elle : Tchroummm. Attendez j’appelle
Elle lance l’appel et au bout de quelques secondes elle se met à parler
Elle : une dame souhaiterais vous voir
…….
Elle : Madame SAMBA
……..
Elle : d’accord madame
……
Elle : Bien compris madame.
Je monte les escaliers derrière cette dame et elle me pose dans un jardin en haut de l’hôtel où j’attends sagement la dame. Je croise les doigts pour que tout se passe bien.
**** Au village*****
Elle ne veux pas donner sa virginité à OROU alors elle va le donner à des inconnus. Cette fille est sans scrupule
Bineta ( 2em femme de OROU) : je te jure
Mariam (3em femme ) : elle va donner sa virginité à un inconnu c’est mieux. Elle va comprendre ce que c’est que la vie
Bineta : de toutes les façons personne ne soupçonnera rien
Mariam : voilà et on a déjà vu le linge blanc
Bineta : j’ai un plan.. viens approche…
C’est ainsi donc que les deux femmes préparent le viol de Nekima qui se déroula ce soir derrière la cour.
*Nekima*
Je fais le feu et j’essaie de faire quelque chose à grignoter ou à manger parce que j’ai vraiment faim depuis 72h exactement je n’ai rien mangé
Bineta : Notre mari est entre la vie et la mort et toi tu te permets de vouloir manger ? Tu es une sorcière petite fille vilaine !! En plus tu sens !! Ne touche pas à mes casseroles !! Je ne t’ai pas encore bien battue apparement.
Moi : excusez moi
Bineta : Allez Moufff va prier pour la guérison de mon mari sinon je te jure que tu vas mourir vivante et voyant le sable se verser sur toi. J’en suis capable sorcière.
# En ville#
**** Nama****
Je suis assise avec mon petit sac tout déchiré dans la main comme si j’avais peur de salir quelque chose ici. J’étais perdue dans mes pensées que je sentais des pas et un parfum qui me troublait les narines.
Un grand homme teint clair avec une barbe qui tend vers le blanc et les cheveux qui tendent également vers le blanc ce qui lui donne un air incroyablement sexy.
je lui donnerais 50ans. Seigneur si nekima avait épousé cet homme sa aurait été mieux.
Il avait les yeux très clairs et imposant un grand charisme. Il doit être peulh.
Lui : Vous cherchez ma femme ??
Moi : euh… je me… vous ….
Une voix : en plus vous fantasmez sur mon mari ? Dis la dame en venant vers nous. Je la reconnais aussitôt
Elle porte une belle longue robe blanche avec un foulard qui laisse juste apparaître le devant de ses cheveux. Elle marchait avec élégance et assurance. Elle vient se tenir près de son homme et ils se font un bisous en ma présence. Je ferme donc les yeux gênés et je me retourne
La dame : Maman nekima prenez place ? Et ma filleule comment vas elle ?
Moi ( m’asseyant) : troublée par cette scène
La dame : Alors comment vous vous êtes débrouillés pour connaître le lieu où je réside au Bénin ? Et ma filleule ?
Moi : justement madame .. je suis venue ici vous parler d’elle. Et concernant comment j’ai eu votre carte , on en parlera plus tard. Pour le moment vous êtes la seule qui puissiez nous aider de cette situation délicate
Le monsieur se lève et nous laisse entre femme
La marraine : Qu’y a-t-il ? Dit elle paniquée
Moi : Nekima n’a pas pu commencé la rentrée cette année faute de moyens et son père l’a envoyé en mariage pour payer ses innombrables dettes.
La marraine : Quoi ??????? Comment elle n’a pas pu commencer la rentrée ?
Moi : madame nous sommes conscient que vous avez aidé nekima depuis qu’elle a eu le CEP jusqu’à aujourd’hui. Mais cette année puis que vous n’avez pas intervenu dans notre village , nous n’avons pas pu la mettre à l’école. Et ma voix seule contre celle de mon mari ne pèse pas. Je lui narre donc toute l’histoire et elle appelle son mari pour qu’il vienne écouter avec elle. Elle versa une larme au moment où j’ai dis qu’à l’heure la normalement elle aurait déjà perdu sa virginité.
Elle : ce n’est pas possible seigneur !!!
Moi ( m’agenouillant) : Peut être que cette année vos fond ne suffisaient pas pour aider mon enfant et je ne vous en veux pas au contraire je vous remercie.
Mais je vous en supplie sortez la de cette misère , je ne veux pas qu’elle soit malheureuse toute sa vie. Moi j’ai déjà accepté et choisis mon sort mais elle non !! Elle est encore si jeune. S’il vous plaît je ne sais pas comment ni de quelle manière mais vous êtes la seule cible qui peut me permettre de voir un autre avenir à ma fille que ce qui est entrain de se dessiner actuellement.
Le monsieur : Relevez vous madame. Je me révèle et efface mes larmes avec le papier mouchoir que la dame me tend.
La dame : Nous avions eu un problème de famille qui nous a empêché d’être là à temps. Nous sommes venus ici juste hier et nous avions fait le tour du village. J’ai demandé à voir Nekima mais une jeune dame au marigot m’a dit qu’elle a déménagé avec sa famille plus proche de l’école pour lui permettre d’aller au cour. J’ai demandé à connaître le lieu et elle m’a indiqué mais je n’arrivais pas à me retrouver. Une dame teint clair un peu corpulente et qui boîte.
Moi : C’est ma coépouse snifff
La dame : Mon fils est venu il y a quelques semaines de cela partager les dons pour commencer la rentré et il m’a assurer avoir remis à la famille SAMBA les 3 colis que nous avons l’habitude d’envoyer. Et il ne me mentirait jamais. Dit elle en regardant son mari. Sa scolarité est payée depuis.
Moi : Nous n’avons rien reçus madame snifff
La dame : Demandez à votre coépouse alors.
Je suis profondément désolé tout cela est de ma faute. J’aurais dû venir moi-même.
Moi : Non madame mais qu’est ce que vous dites ne vous en voulez pas
La dame : votre fille je l’ai aimé depuis le jour où mes yeux se sont posés sur elle. Je l’ai pris comme ma fille directement. Je ne sais pas comment vous expliquer ce sentiment mais je suis tombée sous son charme si je peux m’exprimer ainsi. C’est une bonne petite.
Moi : Madame je sais bien snifff je voudrais juste que vous nous aidiez à trouver une solution.
Elle m’a convaincu plus tard de rester quelques heures ensuite et nous avions mangés et j’étais très rassasié.
Moi : Vous cuisinez très bien madame. C’est votre mari qui doit être heureux
Le monsieur : je le suis dit- il en tenant la main de sa femme
C’est si beau , si romantique que je les enviaient presque.
Moi : je vais demander à partir là route est longue et il doit se faire tard
La dame : Tenez ceci c’est mon numéro de téléphone
Moi : merci beaucoup
Elle me tend deux billets de 10milles et propose à son chauffeur de me déposer mais je lui ai fais comprendre que je suis accompagnée et elle n’a pas voulu demander plus.
J’ai passé un agréable moment… et dès le moment où je franchis la porte de l’hôtel , tout les soucis reviennent. Cette dame m’a quand même donner un peu plus d’espoir et grâce à son plan pour Nekima. Je suis sur qu’on va y arriver et je ne peux que lui dire merci. Elle m’inspire tellement de la confiance.
Je viens vers la voiture et le chauffeur me conduis. J’avais juste envie de dormir , de me reposer et de remercier Dieu de prier ce Dieu si puissant.
Je ne sais à quel moment le sommeil eu raison de moi et je ne me suis retrouvé qu’à la gare. Toutes les fois où je rentre dans une voiture j’ai toujours sommeil. Eh seigneur !!! La villageoiserie si est forte.
Je me réveille quelques heures plus tard à la gare et le soleil se couchait déjà. Je me presse de vite me rendre à la maison avant que Baba ne fasse une scène. Ma seule envie dès que j’ai posé mon pied à la gare c’était de tuer cette folle de femme qui me sert de coépouse. Ma fille a toujours été là pour djeneba et elle toujours et elle se permet de nous jouer un sale tour. Elle a refusé d’envoyer sa fille à l’école tout ce qui lui intéresse c’est l’argent mais elle n’hésite pas à salir l’avenir de ma fille ? Je vais le lui rendre.
Je marchais pressée avec cette haine de lui casser la gueule une fois pour de bon sans donner de raison valable.
Dès que je franchis la porte de ma maison , il se faisait déjà tard je rentre dans ma case déposer l’argent pour qu’il soit en sécurité et j’attrape ma palette.
Je sors de ma case quand je l’aperçoit aussitôt rentrer dans la sienne
Moi : Ehhh toi !!! Viens ici !!!!
Elle : celle qui va se prostituer en ville , tu me veux quoi ?? Que me veux tu ? Sale vipère ?
Je ne lui réponds même pas malgré ses phrases si blessantes qu’elle m’ai sorti. Je l’attrape directement par les cheveux sans qu’elle ne s’y attende et commençait à crier.
Elle tombe au sol et je m’assied sur elle en lui donnant des paires de gifles . Elle réussit à se dégager et me tire par les cheveux. Nos cris alertent nos enfants qui vinrent aussitôt essayer de nous départager.
Moi : Je vais te rendre sa maman djeneba je te jure !!!
Elle : Ce que je t’ai fais dis le moi qu’on en finisse !! Dit elle essoufflée
Moi : tu le sauras bientôt dis je en rentrant dans sa case en furie et en cherchant les fournitures scolaires de ma fille
Elle m’ordonnait de sortir mais je ne lui réponds pas et tiens le mortier entre les mains
Moi : tu t’approches je te casse la tête tu sais bien que je n’ai peur de rien et que ma folie est grave
Je m’abaisse instinctivement en regardant sous le lit et je vois des fournitures d’école
Je sors tout et je vois le nom de ma fille inscrite sur sa. Tout les manuels livres dont elle avait besoin et même sa carte de cantine d’école tout tout.
Elle : Je m’en fou que tu aies vu tout sa . Elle s’est déjà mariée et c’est fini
Moi ( criant ) : C’est pas fini tu vas entendre parler de moi !!! Sorcière. Tu as laissé ta fille sera marier à cause de ton amour exagéré pour l’argent.
Mais tu vas voir Nekima va devenir une grande dame tu vas ramper pour lui demander pardon et à ce moment là ta vie entière dépendra d’elle.
Elle : Le feu sur toi !!! Que Dieu m’ôte la vie dans ce cas.
Moi ( criant de plus fort ) : Tu es une sorcière
Je rentre dans ma case après l’avoir bien tabassée comme je voulais et je trouve Baba sur mon lit avec les 25 milles d’aujourd’hui dans la main… je commençait à trembler
Lui : Vous avez fini de vous battre ?
Moi : Baba ….
Lui : Moi je m’en fou. Tuez vous-même si c’est nécessaire.
Ou as-tu trouvé tout ce argent ? Dit il en criant
Moi : Baba aujourd’hui j’ai gagné beaucoup plus que d’habitude
Lui : piètre menteuse !!! Tu es une femme adultère !!!!!
Moi : Jamais baba. Je n’oserais faire une telle chose
Lui ( rangeant l’argent dans sa poche ) : Ramasse tes affaires et fou le camp de chez moi. Je suis fatigué de ton enfant et toi. Nekima me crée déjà les problèmes l’as bas et toi ici
Moi : Hein ??? Baba pardon !! Je suis ta femme. Où veux tu que j’aille ?
Lui : N’importe où sauf chez moi femme impure. Allez dehors
Il m’insultait et me donnait des coups de pieds et sort de la chambre tout furieux en partant avec l’argent.
Lui ( se retournant ) : je te donne 1 heure de temps pour foutre le camp de chez moi.
Moi ( pleurant) : seigneur !! Où pourrais je bien aller ??
****** Nekima *****
Deux jours déjà que mon mari est enfermé chez le guérisseur refusant toute visite.
Il est 21h lorsque la 1ère femme de mon mari m’amène de la pâte de sorgho dans la chambre. Je l’avale à la vitesse et elle me regardait avec tant d’admiration
Elle : Tu ressembles à ma fille !! Elle étais comme toi tu sais ? Mais malheureusement elle est morte
Moi : je suis désolée maman
Elle : Ne t’inquiète pas. Mange et amène moi mes assiettes dans ma case.
Moi : Oui maman merci beaucoup
Je finis de manger le repas et je lave les bols et toque à la case de cette dernière pour lui remettre. Je passe donc devant la case de Bineta avant de rentrer dans la mienne quand celle-ci m’appelle.
Bineta : Eh toi viens ici !!
Moi : me voici maman
Bineta : je ne suis pas ta mère je te l’ai déjà dis
Moi : oui
Bineta : va m’acheter du sucre à la boutique du village
Moi ( étonnée ) : d’accord dis je en prenant l’argent chez elle.
La boutique est très loin et je ne vais pas revenir de si tôt
Bineta : Tiens pour 25f fais vite
Je marche vite pour ne pas croiser des bandits sur la route. Tout est noir et il n’y a personne sur la route. Je garde mon lampion très près contre moi et je regardais de gauche droite.
J’avais comme une mauvaise impression mais que faire donc ??
Je viens à la boutique et j’achète vite le sucre et le cache dans mon pagne.
Je reste devant la boutique et juste à penser que je vais encore me taper une longue marche de 45min avant de rejoindre la maison.
Je marche aussi rapidement que je pouvais pour vite me rendre à la maison.
Je fredonnais une chanson pour destresser quand j’aperçois directement un gros serpent qui me barre la route.
Sous l’effet de la surprise , je jette le lampion qui se trouve dans ma main et je cris en me retournant. Je tombe sur deux grands hommes qui m’empêchaient d’aller loin
Moi : Ahhhh !!! Lâchez moi !!! L’un me ferme la bouche et le second me tire dans la brousse.