Chapitre 3: Cauchemar qu'est devenu ma vie.(1)

Ecrit par Tunde William

  ** Carmelliah Sagbohan**

Le type s'est devêtu du long tunique masculin ,qui est propre aux musulmans et qu'on appelle communément Djellaba et que ne vis je????.

Un sexe long et trapu entubanné dans une bande rouge et qui se dressait. Il le déshabilla de la bande et l'on pouvait voir des veines d'une grosseur anormal qui saillaient sous la peau. Son sexe ,vu de cette face ressemblait à la queue d'un crocodile. Plus pire il était incirconci [...].

Je me suis exécutée timidement quand ils m'ont dit de me dévêtir tellement l'horreur qui se présentzit sous mes yeux me paralysait. 

- Allonge toi ordonna t'il.

Je me suis allongée sur le lit mousseux,et le draps qui était en soie et d'une couleur de blanc de lait me détendit un peu. Des coussins rouges avec des motifs de carré en blancs étaient posés au quatres extrémités du lit. 

- Étends tes membres supérieurs et inférieurs afin qu'ils puissent toucher les oreillers. Il croyait qu'il m'avait vaincu puisque j'obéissais à chacun des ordres donnés,mais c'était sans mal me connaître. Je ne m'étais pas métamorphoser de la femme orgueuilleuse et belliqueuse à la femme timide et soumise sans avoir aucun plan pouvant le faire sortir indemne de cette affaire. Si je n'ai pas pu porter plainte à temps , c'était parce que je ne voulais pas me faire passer pour une femme faible et sans défense. Et si je me montrais soumise, c'était pour empêcher mon mari de me battre. Je n'avais nullement envie de pratiquer une chirurgie esthétique pour me refaire le visage,ni le corps. D'ailleurs, comment pourrais je me faire transformer le visage si mon père n'avait plus rien,s'il était ruiné. Il était ruiné de chez ruiné. Alyson lui avait tout pris . Tout,il ne lui avait laissé aucun centime. 

Étendue ,les bras et les pieds écartés , des gouttes salées descendaient de mes yeux et roulaient tranquillement pour aller finir leur course sur le lit. Ces gouttes du liquide nacré sortait à présent en silence quand mon cerveau, fatigué à force de chercher des solutions avait commencé par me lancer des signaux de détresse. Il n'avait plus aucune issue,aucun échappatoire. Aléa jacta es. Le sort venait d'être jeté [...].

Zidane prit le bonsaï qu'avait sorti son frère et le mit près de ma tête. Il s'est aussi dévêtu de son habillement de noce et se masturbant le sexe en me regardant.

-Hanane,le frère de Zidane lui demanda s'il était prêt et il répondit par l'affirmative. Avant qu'il ne prenne possession de mon antre , Zidane reitera la question de savoir si j'étais toujours vierge. Je lui ai dit oui que j'étais toujours vierge. Je ne lui ai pas menti puisque j'avais subi une hymenoplasthie. Donc je suis toujours vierge même si je l'ai de façon artificiel. De toute façon je n'avais plus rien à perdre.

Zidane est venu frotter son sexe à l'encontre du mien quand Hanane , citait les paroles sur un vieux manuscrit abîmé sûrement par le temps. J'étais émoustillé par cette sensation grisante qui commençait par prendre possession petit à petit de mon corps. Cet dernier venait de me rappeler que j'étais une accro au sexe. 

- Il s'en va être l'heure fit brusquement Hanane. Dans bientôt trente secondes.

Zidane me regardait tout doucement dans les yeux et me demande abruptement pour la dernière fois si j'étais toujours vierge et il obtint la même réponse de ma part. Les deux frères changèrent de place et ce fut Hanane qui se présenta devant mon sexe. Son sexe qui me faisait peur tellement il était gros et affreux vint se poser devant l'entrée de ma grotte. Zidane quant à lui se tenait derrière le frère. En un clin d'œil, quelques choses s'introduisit brutalement en moi. Ce fut un cri d'horreur qui échappa de ma gorge. Ce n'était pas Hanane qui m'avait pénétré mais c'était Zidane,mon mari qui poussa le bassin de son frère vers mon sexe. C'était lui qui d'un coup de main avait poussé son frère. Comment celui qui est censé être mon mari peut donner ma fierté à son frère ??? Le sexe de Hanane en moi ,je voulu fuir comme toute les vierges mais quelque chose me forcait à rester tranquille. J'ai dû fermer les yeux essayant de supporter la douleur et quand je l'ai rouvrir le decor avait changé. Seigneur où suis je???? 

  Après le coup de rein du frère de mon mari orchestré par mon mari , j'étais interdite. Je ne pouvais plus faire aucun geste. C'était comme si il y a avait quelque chose qui m'en empêchais. Et quand je fermai les yeux,je ne les rouvrit point dans la chambre mais bien au contraire dans un autre endroit. C'était comme si on m'avait téléporter . Il y a avait une douce brise qui me caressait la peau. La rosée était descendue et il y avait le silence plat dans cet endroit un peu insolite. Quand j'ai ouvert les yeux , le bonsaï placé devant ma tête n'était plus là. Ni les coussins rouges placés au quatres coins du lit. J'étais dans un pentagone tracé à même le sol rouge. J'étais couchée sur une natte . Les ortaies avaient remplacé quatres récipient  faites en terre rouge et contenant chacun un bout de tissu enflammé qui brûlait dans de l'huile rouge. Le bonsaï s'était transformé en un geant fromager et ce n'était plus Hanane qui me baisait mais Zidane ,un pagne blanc noué sur la tête qui le faisait. Chacun de mes membres touchaient les lampes quand ma tête , quant à lui reposait sur les racines du baobab. 

°°°°°° 

C'est le petit matin , je me retrouve seule dans mon lit. Il y a avait un grand tapage à l'extérieur. Je n'avais pas le droit de sortir de ma chambre avant que ma mère ne vienne me chercher pour le bain. Je croyais avoir rêver mais le lit défait me fit comprendre que c'était le contraire. J'étais vraiment fatiguée et je voulais me rendormir. Maman pénétra dans la pièce avec une bouteille de liqueur qu'elle me fit boire précipitamment. Elle sortit de la pièce en me disant qu'elle allait revenir et que je devais l'attendre sagement. Elle claqua la porte et j'entendis sa voix qui résonnait à l'extérieur.

- ( Maman)[ Criant] Ça y est. Venez voir ooh. Ils ont dit que ma fille est une pétasse mais elle les a démenti. 

-( D'autres voix joyeuses]. Oui oui.

- ( Maman) Le voici oooh. Venez voir le pagne blanc tacheté du sang pur, du sang virginal . C'est pour elle ooh.

-( Les mêmes voix joyeuses) Oui oui . On a vu . Tu as bien éduqué ta fille . Elle te fais honneur et à nous aussi.

- ( Maman) [ Criant] Carmelliah tu es une vraie femme 

-( Les voix) Oui une très vrai ooh. 

J'étais perdue dans mes pensées quand ils sont entrés dans la pièce. 

-( Zidane) Merci Carmelliah. Tu m'as fait honneur hier nuit mais maintenant tu me feras honneur aujourd'hui aussi.

-( Moi) [ D'une toute petite voix] Oui. 

-( Zidane) Alors vas y fais moi honneur en nous acceptant aujourd'hui mon frère et moi.

-( Moi) [ Intérieurement] Faites de moi ce que vous voulez mais vous n'obtiendrez rien puisque je ne suis pas vierge. J'ai eu une longueur d'avance sur vous. 

    ** Narrateur externe** 

Elle croyait être plus intelligente et plus avisée qu'eux alors qu'elle venait de sceller son propre sort. Elle ignorait tout des déconvenues qui découlent quand on est pas vierge et qu'on subisse ce rite. Ce rite terrifiant, ce rite qui détient la richesse,la santé,la prospérité mais aussi la folie,la misère en lui. De ce rite ,que ne pratique que les plus audacieux des hommes car elle est en harmonie avec la mort....


PS : Je suis pas sûr de pouvoir publier votre dernier chapitre de la semaine. Veuillez m'excuser s'il vous plaît. Je tenterai de le racheter dans la semaine prochaine.




Forgive me......